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  • Face à un gouvernement qui joue avec nos vies, faire entendre et regrouper nos colères !

    Macron désire « emmerder » des non-vaccinés qu’il se permet même de déchoir de leur citoyenneté car jugés irresponsables. Ces propos d’une grande violence et d’une nouvelle gravité révèlent l’approfondissement d’une pratique et d’une orientation politique entamée en 2017, faite de mépris, de provocations, d’insultes et de la recherche de boucs émissaires afin de masquer les désastres d’une œuvre au service exclusif des ultra-riches.

    Certes, les plusieurs millions de personnes non vaccinéEs représentent un enjeu sanitaire et leur résistance matérialise de lourdes questions politiques, sociales et idéologiques, certains incarnant même un courant antivax militant qui se dissémine pernicieusement dans de larges couches de la population. Mais d’abord, puisque les vaccins ne protègent pas totalement contre la simple contamination, en particulier face au variant Omicron, la vaccination des derniers réticents ne changerait pas radicalement la situation sur un plan strictement sanitaire. Mais surtout, une couverture vaccinale totale ne pourrait être atteinte que par une politique faite de conviction, de confiance, de transparence, de mobilisation populaire, de planification économique et de services publics bien dotés et implantés au plus près du terrain et des difficultés qui rendent la vaccination parfois difficile. À l’échelle internationale, la levée des brevets doit permettre de vacciner les habitantEs des pays pauvres afin de les protéger, d’éviter l’émergence de nouveaux variants et tendre à la maîtrise puis à l’extinction progressive de cette pandémie.

    Contre leurs « paris », nos mobilisations

    La stratégie du pouvoir est très claire depuis deux ans : maintenir les profits, sacrifier nos vies. Mais autre chose est de la mettre en œuvre, de la faire accepter voire de la justifier. Rendre les non-vaccinés coupables de la situation pandémique actuelle est donc une fake news d’ampleur visant à masquer une politique tactiquement confuse, improvisée et inconséquente. À ce titre, la gestion calamiteuse dans l’Éducation nationale est un... cas d’école ! Depuis le printemps 2020, rien n’aura été épargné aux élèves, parents et enseignantEs, à travers des protocoles douteux voire inapplicables et nocifs, déterminés en toute opacité et modifiés en permanence dans le seul but non pas de diminuer la circulation du virus mais de la masquer. Cassez le thermomètre et la maladie s’évanouira ! Vouloir limiter au maximum la fermeture des classes est une juste politique. Mais elle devrait passer par des embauches d’enseignantEs pour diviser les classes, l’achat de purificateurs d’air, la détermination démocratique de protocoles utiles et mesurés (gestes barrières, tests, etc). Autant de mesures parfaitement contradictoires avec l’agenda réactionnaire et néolibéral de Blanquer !

    Dans un contexte de ras-le-bol et d’épuisement généralisé de la population en cette rentrée scolaire ubuesque, il n’est donc pas étonnant qu’une journée de mobilisation se soit très rapidement imposée... dans l’Éducation nationale. Après les mobilisations dans la santé le 11 janvier, le jeudi 13, une très grande partie des enseignants seront en grève, rejoints par les directeurs d’école et même les inspecteurs. Certaines fédérations de parents d’élèves appellent d’ailleurs à se joindre au mouvement. Cette journée doit être un point d’appui pour exprimer la colère de masse qui couve. La journée de mobilisation intersyndicale et interprofessionnelle du 27 janvier sera une nouvelle étape de l’expression de notre refus des politiques ultra-libérales, autoritaires et anti-sanitaires de Macron et de sa clique.

    Trop tard pour être modérés

    Dans le cadre de la campagne présidentielle, il s’agit en outre de prendre au sérieux le président-candidat Macron qui, avec ses coups de menton, sa priorité accordée à la « reprise » et à la « croissance » économiques et son refus absolu de faire une entorse aux « règles » du néolibéralisme, donne des garanties à sa classe et à son électorat. Ce que certains voient comme de simples provocations est en réalité une politique à part entière, brutale, arrogante et autoritaire, qui nous donne une idée de ce que pourrait être un second quinquennat de Macron. L’heure est donc non seulement à la mobilisation, mais aussi à exprimer la radicalité sur le plan politique.

    C’est ce que nous entendons faire entendre, dans les luttes comme dans le cadre de l’élection présidentielle avec la candidature de Philippe Poutou, en répétant que dans cette société capitaliste, les choix économiques sont dictés par la recherche des profits pour un petit nombre, sur le dos de l’immense majorité. Macron, la droite et l’extrême droite nous proposent toujours plus de concurrence, d’individualisme, de guerre de chacunE contre chacunE, tandis que la « gauche » institutionnelle continue, malgré ses faillites passées, de nous chanter les louanges du capitalisme à visage humain. Face aux crises sociale, sanitaire, environnementale, démocratique, la modération ne peut être de mise, et c’est bien tout un système et son personnel politique qu’il s’agit de contester.

  • Face à Macron, Blanquer et cie, faire entendre et regrouper nos colères !

    Dans l’interview très médiatique faite au Parisien il y a quelques jours, Macron dit vouloir « emmerder » les non vaccinés, qu'il se permet même de déchoir de leur citoyenneté car jugés « irresponsables »... Ces propos d'une grande violence révèlent l’approfondissement d’une pratique et d’une orientation politiques mêlant mépris, provocations, insultes et recherche de boucs émissaires afin de masquer les désastres d'une œuvre au service exclusif des ultra-riches.

    Contre l’autoritarisme, convaincre de la vaccination

    Certes, les plusieurs millions de non-vaccinés représentent un enjeu sanitaire et leur résistance pose des questions importantes, politiques, sociales et idéologiques, certains incarnant même un courant antivax militant qui se dissémine pernicieusement dans de larges couches de la population. Mais parce que les vaccins ne protègent pas totalement contre la simple contamination (en particulier face au variant Omicron), la vaccination des derniers réticents ne changerait pas, seule, radicalement la situation sur un plan strictement sanitaire.

    La nécessaire couverture vaccinale totale ne peut être atteinte que par une politique faite de conviction, pas par la contrainte : confiance, transparence, mobilisation populaire, planification économique et des services publics bien dotés et implantés au plus près du terrain.

    A l'échelle internationale, la vaccination des habitantEs des pays pauvres afin de les protéger et d'éviter l'émergence de nouveaux variants exige la levée des brevets : c’est la condition pour aller vers l'extinction progressive de cette pandémie.

    Les écoles n’en peuvent plus !

    La stratégie du pouvoir est très claire depuis deux ans : maintenir les profits, sacrifier nos vies. Mais autre chose est de la mettre en œuvre et de la faire accepter. Rendre les non vaccinés coupables de la situation pandémique actuelle est une « fake news » d'ampleur visant à masquer une politique confuse, improvisée et inconséquente.

    À ce titre, la gestion calamiteuse de cette crise dans les établissements scolaire est un... cas d'école ! Depuis le printemps 2020, rien n'aura été épargné aux élèves, parents et enseignantEs, avec des protocoles souvent inapplicables voire nocifs, décidés en toute opacité et modifiés en permanence... dans le but non pas de diminuer la circulation du virus mais de la masquer. Cassez le thermomètre et la maladie s'évanouira !

    Vouloir limiter au maximum la fermeture des classes est une préoccupation largement partagée... Mais elle ne peut passer que par le recrutement d’enseignantEs pour pouvoir diviser les classes existante, l'achat de purificateurs d'air, la mise en place de protocoles utiles et mesurés (gestes barrières, dépistage, etc). Autant de mesures parfaitement contradictoires avec les mesures proposées par Blanquer !

    Construire une mobilisation d’ensemble

    Dans un contexte de ras-le-bol et d'épuisement généralisé de la population en cette reprise scolaire ubuesque, il n'est donc pas étonnant qu'une journée de mobilisation se soit très rapidement imposée dans l'éducation nationale. Ce jeudi 13 janvier, les enseignantEs seront massivement en grève, rejoints par les directeurEs d'école et même les inspecteurEs. Certaines fédérations de parents d'élèves appellent aussi à se joindre au mouvement. Cette journée doit être un point d'appui pour exprimer des colères qui doivent converger avec d’autres.

    Alors qu’une nouvelle journée de mobilisation a eu lieu dans la santé mardi 11 janvier, la perspective du jeudi 27 janvier, journée de grève interprofessionnelle consacrée en particulier à la question des salaires, doit marquer une nouvelle étape dans la construction d’un mouvement d’ensemble pour que nos vies passent avant leurs profits.

  • Urgence sociale : augmenter les salaires, les retraites, les minimas sociaux...

    Selon l’Institut des politiques publiques (IPP), si, depuis le début du quinquennat Macron, le niveau de vie global a progressé de 1,6 % en moyenne sur l’ensemble de la population, le niveau de vie des 1 % les plus pauvres a baissé de 0,18 % pendant que que les 1 % les plus riches ont vu leur niveau de vie augmenter de 2,8 %.

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  • Macron et la vaccination : le mépris de classe de l’emmerdeur...

    Quel grand stratège ! Macron veut « emmerder » les 5 millions de personnes qui ne sont pas fait vacciner et réussit à mobiliser plus de 100 000 manifestantEs dans la rue, renforçant le camp des antivax ! Emmerder les classes populaires est sa spécialité : sa politique de classe casse les acquis sociaux et aggrave les inégalités sociales et les difficultés dans la vie quotidienne d’une partie importante de la population.

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  • Nice, féminicide...

    Ce début d'année commence malheureusement au plus mal avec 3 féminicides au 1er janvier 2022 dont un dans la ville de Nice. 
     
    En mémoire à Lisa, 45 ans, tuée par son ex-conjoint samedi dernier, une marche blanche aura lieu ce dimanche 9 janvier à 13h à Nice.
    Le cortège partira du 193 boulevard de la Madeleine, lieu du drame, pour se diriger vers la place de Magnan. 
     
    Une cagnotte a également été mise en place pour soutenir les enfants de Lisa, vous pouvez y participer via ce lien : 
    https://www.leetchi.com/c/soutenez-les-enfants-de-lisa 
     
    Restons tous et toutes uni.e.s contre le système patriarcal qui aboutit à ces drames que nous ne pouvons plus voir arriver. 

    Nous Toutes 06 noustoutes06@gmail.com

  • Convoqué pour un poème: solidarité face à la répression au lycée Berthelot à Pantin !

    Le NPA et son candidat Philippe Poutou expriment tout leur soutien au professeur du lycée Berthelot de Pantin convoqué par le recteur de l'académie de Créteil pour avoir lu une fable lors d'un conseil d'administration.

    Cette fable, assumée par l'ensemble des élus enseignants, a été écrite, puis lue en conseil d’administration, suite à une formation imposée aux personnels du lycée sur le thème de la laïcité et des « valeurs de la République ». La fable critique de manière ironique le caractère unilatéral et caricatural de ladite formation, et exprime ce qu’ont ressenti de nombreux enseignantEs : ces formations, voulues par Blanquer, ne sont dans les faits que des moyens pour mettre au pas les élèves et les enseignants, à un point tel qu’il est interdit de les critiquer…

    La convocation injuste de l'enseignant par le rectorat confirme une fois de plus que « l'école de la confiance », où « la poésie est essentielle à la vie », comme le déclarait Jean-Michel Blanquer en 2018, est en réalité l'école du garde-à-vous et de la menace permanente. Le NPA refuse toute forme de répression et de limitation de la liberté d'expression et du droit syndical.

    Le NPA est pleinement solidaire de l’enseignant convoqué et sera présent au rassemblement de soutien le vendredi 7 janvier à 15h devant le Rectorat de Créteil.

  • En 2022, contre Macron et tous les réactionnaires, anticapitalistes dans la rue et dans les urnes !

    « Les semaines à venir seront difficiles »… Au moins on ne pourra pas dire que Macron, à l’occasion des traditionnels vœux présidentiels, ne nous aura pas prévenus. Face au « raz-de-marée » du Covid-19, les décisions de l’exécutif témoignent de l’impuissance du pouvoir. Sa politique sanitaire s'enlise, et Macron en est réduit à un « pari » à hauts risques pour la santé de la population.

    Alerte sanitaire, politique autoritaire et inefficace

    Après avoir une nouvelle fois minimisé le danger alors que le nouveau variant flambait déjà en Europe, le pouvoir a été brutalement confronté à la réalité : près de 100 000 contaminations comptabilisées le 24 décembre, 170 000 le 27, 232 000 le 31....

    Misant tout sur la nécessaire vaccination sans se donner les moyens de convaincre les réticentEs, il n’a plus que quelques mesurettes et surtout la contrainte comme politique. « Les devoirs passent devant les droits », a dit Macron. Aussi, le gouvernement fait peser principalement le poids des contraintes sur les non vaccinéEs, en asphyxiant leur vie sociale, voire en les privant d'emploi et de salaire. Un projet de loi discuté à la hâte au Parlement veut transformer le pass sanitaire en pass vaccinal, uniquement accessible à ceux qui auront eu trois injections…

    Leur premier impératif reste la poursuite sans entrave de l'activité économique, c’est-à-dire faire tourner la machine à profits. La production doit continuer à tout prix pour ne pas « mettre le pays à l’arrêt », malgré chaque jour des dizaines de milliers de contaminés et de « cas contacts ». C'est dans cette « logique » qu’il faut comprendre, dans l'improvisation permanente (avec un énième protocole annoncé à quelques heures de la rentrée), ses mesures illisibles et inefficaces dans les établissements scolaires. Alors que le nouveau virus se répand massivement dans la jeunesse, la rentrée a été maintenue en allégeant les mesures servant à briser les chaînes de contamination (isolement des élèves malades et des cas contact, fermeture possible des classes), sans mesures de protection (filtres à air…).

    Nos vies valent plus que leurs profits

    À l’inverse de ce que fait le gouvernement, des mesures sont nécessaires pour répondre à l’urgence sanitaire. Des moyens massifs pour dépister fréquemment, notamment dans les écoles et l’ensemble des services publics, avec la gratuité des masques et des tests ; une vaccination de masse qui passe par la conviction et non la contrainte ; la levée des brevets, condition pour que cette vaccination soit effective sur l’ensemble de la planète afin d’éviter l’émergence de nouveaux variants ; de nouveaux moyens (matériels et humains) pour l’hôpital public, « quoi qu’il en coûte »…

    L’année qui s’ouvre est lourde de dangers, en particulier avec une extrême droite qui imprime sur la campagne présidentielle une empreinte dangereuse pour l’ensemble de notre camp social. Et covid ou pas, l’offensive des capitalistes va inlassablement continuer. La journée de grève et de mobilisation du jeudi 27 janvier peut être une première réponse du monde du travail.

    En ce début d’année, nos vœux, c’est donc en direction de toutes celles et ceux qui subissent ce système injuste et inégalitaire que nous les formulons. Qu’ensemble, collectivement, nous relevions la tête pour prendre nos affaires en main, pour nous occuper de politique avant qu’elle ne s’occupe de nous, pour lutter afin de dégager Macron et ceux qui lorgnent sur son poste — Pécresse, Le Pen et Zemmour en tête, pour une gauche anticapitaliste qui assume de vouloir révolutionner la société. C’est en particulier ce que nous entendons porter dans les urnes en avril avec la candidature de Philippe Poutou, ouvrier licencié.

    Urgence anticapitaliste : en 2022, reprenons ce qu’ils nous ont volé !

  • Vague Omicron: Macron parie, augmente les contraintes… et croise les doigts !

    Face au « raz-de-marée » provoqué par les deux « vagues » (« Delta » et « Omicron ») du Covid-19, les décisions de l'exécutif et notamment les annonces faites le 27 décembre par Castex et Véran témoignent de l’impuissance du pouvoir. Sa politique sanitaire autoritaire, de plus en plus inefficace, s'enlise. Macron en est réduit à quelques mois des élections à un « pari » à hauts risques pour la santé de la population.

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