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  • Libérez Eli Domota, stop à la répression !

    Élie Domota, porte-parole du LKP (Liyannaj Kont Pwofitasyon) et ancien secrétaire général de l'UGTG (Union générale des travailleurs de Guadeloupe), a été agressé et arrêté par la gendarmerie lors d’une manifestation à Petit-Pérou contre l’obligation vaccinale et le pass sanitaire. Une manifestation qui a été attaquée par les forces de répression, en jetant des grenades lacrymogènes sur le cortège.
     
    Le NPA exige la libération d’Élie Domota et l’arrêt de la répression contre la population mobilisée en Guadeloupe et en Martinique. La France doit arrêter sa politique coloniale, respecter le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, retirer le pass sanitaire/vaccinal et l'obligation vaccinale.
    C’est en donnant des moyens au secteur de la santé, en réquisitionnant les laboratoires pharmaceutiques et en levant les brevets (ce qui permettrait d'organiser massivement la production de vaccins sans profits privés et ainsi vacciner l'ensemble de la population mondiale, y compris dans les pays les plus pauvres), ainsi qu'en retirant les forces de répression, que l’on pourra créer les conditions nécessaires à une véritable lutte contre cette épidémie.

  • Face à l’épidémie : se vacciner, se mobiliser, combattre la répression !

    Les annonces du gouvernement révèlent une fois de plus son incompétence. Face à l’épidémie, il n’a pratiquement qu’une réponse : la contrainte, les interdictions, les obligations, et la répression... Et aucune réponse sur le long terme pour en finir avec l’épidémie et ses causes.

    La contrainte en guise de politique de santé publique

    Avec le « pass vaccinal », la vaccination est maintenant obligatoire pour les loisirs, les restaurants et cafés, les transports interrégionaux… Un test négatif reste obligatoire pour l’accès aux établissements de santé, alors que ces tests restent non remboursés pour les non-vaccinéEs. Ces mesures isolent et discriminent celles et ceux qui ne se vaccinent pas, la plupart du temps en raison de difficultés d’accès ou par méfiance vis-à-vis des politiques de santé. Nous refusons le pass vaccinal comme nous avions refusé le pass sanitaire.

    Parmi les autres mesures contraignantes, on notera également l’interdiction de la consommation debout dans les bars, le port du masque en extérieur dans certains centres-villes ou l’interdiction de manger dans les trains…

    Des mesures radicales pour arrêter l’épidémie

    Le variant Omicron met effectivement en danger la population car, s’il semble moins dangereux que le Delta, il est bien plus contagieux et plus résistant aux vaccins. Mais les réponses répressives ne sont pas efficaces, on le voit depuis le début de l’épidémie. Il faut des mesures qui répondent à l’urgence et aux causes profondes de l’épidémie :

    - Une vaccination de masse, passant par la conviction et non la contrainte, et s’appuyant sur le contrôle et la réquisition des laboratoires pharmaceutiques ;

    - La levée des brevets, condition pour que cette vaccination soit effective sur l’ensemble de la planète, et donc pour éviter l‘émergence de nouveaux variants ;

    - Des moyens massifs pour dépister fréquemment, notamment dans les écoles et l’ensemble des services publics ; la gratuité des masques et des tests pour touTEs ; des aérateurs et tests de CO2 dans les espaces où se trouve du public...

    - La réduction du temps de travail, un télétravail sous le contrôle des salariéEs, en fonction des dangers réels, des besoins, des priorités dans la production (avec en particulier l’arrêt des productions inutiles).

    Pour une action massive de la population

    Selon la DREES, un organisme ministériel, 69 000 places d’hôpital ont disparu entre 2003 et 2017, et cela a continué depuis. Macron, Castex et Véran sont d’une hypocrisie sans limite : ils réduisent les moyens dans la santé et font mine de s’étonner des difficultés à faire face au Covid !

    La politique qu’il faut mener, et que nous défendons dans le cadre de la campagne de Philippe Poutou, est à peu près l’opposé de ce qu’ils font : il ne faut pas contraindre mais convaincre. Il ne faut pas réduire le nombre de personnels dans la santé mais au contraire recruter 200 000 personnes, en augmentant les salaires, et associer largement la population à la lutte contre l’épidémie. Il ne faut pas subventionner des labos qui font des profits, mais les réquisitionner pour mettre leur activité sous contrôle public.

    La seule solution pour imposer de telles mesures et faire face à la politique inefficace et antisociale du gouvernement, c’est de se mobiliser, de construire un rapport de forces au côté des personnels de santé et de l’ensemble des classes populaires, pour reprendre le contrôle sur notre santé et sur nos vies.

  • Pollution radioactive dans la vallée du Rhône...

    Le 20 décembre EDF à déclaré dans un communiqué qu’une «  énorme quantité de tritium, un isotope irradiant de l’hydrogène, a été mesurée dans les eaux souterraines de l’unité de production d’électricité : 28 900 becquerels par litre (Bq/L), une unité de mesure de la radioactivité, ont été enregistrés par EDF le 12 décembre dernier ». Dans son article daté du 26 décembre 2021, Médiapart souligne : « pour prendre la mesure de l’énormité de ce chiffre, il faut avoir en tête que le « bruit de fond », c’est-à-dire la quantité normale de tritium dans les eaux souterraines non contaminées, est compris entre 1 et 2 Bq/L, selon un rapport de la Commission de recherche et d’information indépendante sur la radioactivité (Criirad) en 2020, commandé par Greenpeace ». 

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  • Éric Zemmour assure le (fa)show !

    Il se dégage d’Éric Zemmour quelque chose de « l’acoustique oratoire » qu’évoque Trotsky à propos d’Hitler et ses idées (dans « Qu’est-ce que le national-socialisme » en 1933, sans faire aucune analogie abusive entre les périodes et les acteurs) : « de ses premières improvisations, l’agitateur ne conservait dans sa mémoire que ce qui rencontrait l’approbation. Ses idées politiques étaient le fruit d’une acoustique oratoire. C’est ainsi qu’il choisissait ses mots d’ordre, c’est ainsi que son programme s’étoffait ».

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  • Notre santé n'a pas de prix : non à la facturation du passage aux urgences !

    Après le forfait hospitalier, les franchises sur les soins et médicaments, les tests payants, les masques payants, les déremboursements toujours plus nombreux pour des médicaments dits « de confort » ; après les fermetures de lits, d’hôpitaux de proximité, de services d’urgences ; après les déserts médicaux – 3,8 millions de personnes vivent dans un désert médical, la difficulté à trouver généralistes et spécialistes…

    C’est une nouvelle étape dans la privatisation de la santé, et vers l’exclusion des plus précaires d’un accès aux soins. Après un report d'un an, le gouvernement met en place, en toute discrétion, un « forfait patient urgence » d’un peu moins de 20 euros le 1er janvier 2022. L'application de cette mesure votée en 2020, dans la loi de financement de la Sécurité sociale 2021, avait été différée.

    Risque de privation de soins

    Le « forfait urgences » est une somme à verser si vous passez aux urgences hospitalières et que ce passage n’est pas suivi d’une hospitalisation. Comme si on allait aux urgences par plaisir ou par désœuvrement ! La somme n’est pas remboursée par la Sécurité sociale mais par votre mutuelle si vous en avez une ou la CMU, soit 95 % de la population.

     L’objectif affiché du gouvernement est de « désengorger les urgences ». On imagine parfaitement les conséquences d’un tel choix : comme il est impossible de savoir à l’avance si on va finir ou pas hospitalisé, les personnes qui ne pourront pas payer ce « forfait » risquent de se priver de soins.

    Imaginons le cas de quelqu’unE, souffrant d’un abcès, qui, ne voulant pas quitter son travail, attend d’avoir fini sa journée vers 18h, cherche un médecin généraliste, n’en trouve pas, du fait de la baisse continue du nombre de généralistes (20% des patientEs disent s’être rendus aux urgences dans les deux dernières années par manque de disponibilité d’un médecin de ville), se dirige donc vers les urgences de l’hôpital le plus proche, se fait soigner et, ne nécessitant pas d’hospitalisation, doit payer 20 euros de sa poche car cette personne n’a pas les moyens de se payer une mutuelle !

    Logique financière et administrative

    Plus grave, cette décision, qui passe pour le moment inaperçue, renforce la marchandisation de la santé : il faudra sortir sa carte bleue pour être admis aux urgences, ce qui pénalisera les plus précaires. C’est une attaque supplémentaire contre la Sécurité sociale, et le principe de l’accès gratuit pour toutes et tous à la santé. Car en principe, c’est à cela que sert l’argent public, aux besoins vitaux, au bien commun. À condition qu’il ne se dore pas au soleil des paradis fiscaux.

    Ce gouvernement, comme les précédents, reste dans une logique financière et administrative de la gestion des hôpitaux. À mille lieux des besoins réclamés par toutes et tous depuis longtemps.

    C’est encore une de ces nombreuses luttes à mener qui devront nécessairement converger et balayer ce système pour qu’enfin l’avis et la vie du plus grand nombre soit prioritaire sur la recherche des profits et en l’occurrence sur l’accaparement par les assurances des milliards gérés par la Sécurité sociale !

  • Chili : Pinokast est battu mais tout reste à faire...

    Avec près de 56 % des voix, Gabriel Boric à la tête de la coalition de gauche a battu le candidat pinochétiste José Antonio Kast, gagnant dans 10 régions sur 16, en obtenant le plus important nombre de suffrages dun président depuis la fin de la dictature. Il a même réussi en partie à augmenter la participation en particulier dans la jeunesse, mais labstention est restéélevée (46%).

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