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  • Élection présidentielle : Philippe Poutou doit en être !

    Après de longs mois de travail acharné de nos militantEs, notre candidat Philippe Poutou comptabilise actuellement 224 parrainages enregistrés par le conseil constitutionnel, sur les 500 nécessaires pour être officiellement déclaré candidat à l'élection présidentielle. Nous savons que bien d’autres parrainages sont en train de « remonter » au Conseil constitutionnel. Il reste donc à peu près 200 parrainages à décrocher en une dizaine de jours. Nous avons déjà relevé ce défi lors des scrutins précédents. Mais un sursaut démocratique est nécessaire car notre candidature est en danger.

    Un système anti-démocratique

    Le système des parrainages d'élus est profondément anti-démocratique et s'apparente à un forme de cooptation entre des pouvoirs distincts en terme d'échelon et de nature. Concrètement, il donne aux élus de la République le pouvoir de choisir qui peut se présenter à la magistrature suprême de cette même République. Or, le Président de la République est élu au suffrage universel direct et n'est pas le chef des élus mais de l'État. Il incarne par ailleurs le pouvoir exécutif alors que les parrains départementaux, régionaux, nationaux et européens incarnent le pouvoir législatif. Résultat de cette tambouille de l'entre-soi ? Les partis les plus puissants parrainent leur champion en quelques jours et sans effort en profitant de leur position acquise dans les institutions. Bilan : le pouvoir se reproduit lui-même.

    Ce serait donc, d’un strict point de vue démocratique, à la population de procéder à une première sélection parmi les prétendants à l’Élysée, par un système de « parrainages citoyens », dont le nombre pourrait être fixé à 100 000 ou 150 000. Elle serait d'abord légitime, juste et cohérente, mais aussi plus efficace. En effet, contrairement à une idée grossièrement reçue, le système actuel n'empêche pas la présentation de candidatures hors sol voire farfelues. En revanche, il complique gravement voire empêche la présentation de candidatures certes modestes et peu présentes dans les institutions, mais très implantées depuis des décennies dans le paysage politique et militant. C'est le cas, parmi d'autres, de celle de Philippe Poutou.

    Une candidature singulière et légitime

    Le début de la campagne a démontré quau milieu des autres candidats, et notamment des politiciens professionnels de gauche comme de droite, la candidature de Philippe Poutou détonne et incarne la nécessité de s’affronter à ce système, de sorganiser pour le faire, et de défendre la perspective dune sociélibérée de lexploitation et des oppressions.

    Et l’on voit bien en outre que, malgré les aimables pressions de certains qui voudraient que nous disparaissions au profit d’un candidat « mieux placé », elle ne peut se confondre avec d’autres candidatures à gauche, y compris dans la gauche radicale. Internationalisme, anti-impérialisme, attention aux problématiques et aux luttes écologistes, aux combats contre les discriminations, qu’elles soient racistes, sexistes ou LGBTIphobes, radicalité assumée de nos réponses anticapitalistes, articulation entre notre programme et les luttes : autant d’éléments qui ne se retrouvent, ensemble, dans aucune autre candidature, qui expliquent le succès des meetings et des passages médias de Philippe Poutou, et qui fondent la légitimité de notre campagne.

    Alors, pour toutes ces raisons, oui, Philippe Poutou doit en être ! Au delà des désaccords parfois profonds, et alors que la plupart des candidatEs de gauche ont déjà leurs 500 parrainages, nous appelons donc touTEs les éluEs à lui apporter leurs parrainages afin que la démocratie puisse s'exprimer lors du scrutin du 10 avril prochain.

  • Avec Philippe Poutou, des réponses écosocialistes aux urgences écologiques...

    Changement climatique, effondrement de la biodiversité, pollution de l’air et de l’eau : rien n'est fait pour arrêter ça ! Les COP (conférences internationales contre le réchauffement climatique) ont failli et Macron et d'autres voudraient nous faire avaler que le nucléaire va sauver le climat en continuant la course à la croissance.

    Il faut rompre avec le capitalisme et mettre en place une planification écosocialiste : partir des besoins de la population, définis collectivement, en tenant compte des limites de la planète (biodiversité, ressources naturelles, climat, pollution).

    Pour l'arrêt du nucléaire, la sobriété énergétique, et la socialisation du secteur de l’énergie

    - Exproprier et socialiser l'énergie et la finance, sous le contrôle des salariéEs et de la population, pour empêcher les multinationales de brûler tout le pétrole et le gaz de la planète, et mettre fin aux investissements dans les projets polluants.

    - Sortir des énergies fossiles et arrêter le nucléaire en 10 ans

    - Développer les énergies renouvelables

    - Engager un plan de sobriété énergétique et isoler les logements

    - Arrêter les productions inutiles (publicité, armement…) et les reconvertir, avec garantie de l’emploi pour tous les salarié.e.s

    Pour une agriculture libérée du productivisme et du marché

    Pour en finir avec l’agriculture intensive dopée à la chimie et passer à une agriculture paysanne qui assure un revenu correct aux producteurs. Pour nourrir suffisamment et sainement la population en respectant l’environnement :

    - Interdire les intrants chimiques (engrais, pesticides, herbicides, fongicides…)

    - Développer les circuits courts, en aidant les filières autogérées et coopératives

    - Reconvertir l’agriculture en tout biologique en 10 ans

    - Végétaliser l’alimentation (pour en finir avec l’élevage industriel maltraitant pour les animaux comme pour les salarié.e.s)

    - Moratoire sur les dettes des agriculteurs.trices

    - Fonds public d’acquisition de foncier pour l’installation en coopérative de jeunes agriculteurs

    Pour une biodiversité préservée

    Stopper l’artificialisation du territoire, transformer la gestion de la forêt (privée à 75 %) et mettre en place des aires protégées.

    - Nationalisation des forêts de plus de 20 ha

    - Ne pas dépasser 10 % de territoire artificialisé

    - Classement de 10 % du territoire en réserves naturelles

    - Limitation des périodes et des zones de chasses. Interdiction de la chasse pour les espèces en décli

    Pour des transports 100 % publics et gratuits

    En finir avec le tout-voiture individuelle et le tout-camion, sources de pollution.

    - Développer massivement les transports en commun publics (trams, bus), réouvrir des lignes de trains et embaucher dans le service public ferroviaire, rendre gratuits les déplacements du quotidien

    - Réduire le transport de marchandises en réorganisant et localisant les productions, donner la priorité au fret fluvial et ferroviaire

    - Développer les infrastructures pour l’utilisation du vélo

    - Réduire drastiquement le transport aérien qui soit être interdit sur les circuits courts

    Pour imposer de telles mesures, il faut construire les mobilisations, comme les grèves internationales des jeunes pour le climat ou les différentes actions contre les grands projets inutiles ou polluants.

    Voter pour Philippe Poutou, c’est faire entendre cette volonté de rompre avec un système capitaliste et productiviste qui menace la planète et celles et ceux qui l’habitent.

    Parce que notre planète et nos vies valent plus que leurs profits.

  • #PoutouDoitEnÊtre

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    Personne n’a oublié la campagne de 2017, et notamment le fameux débat entre tous les candidats.
    Philippe Poutou porte une voix singulière, et il a toute sa place dans le débat présidentiel.
    Élu·e·s, maires, nous comptons sur vous pour le parrainer ! 

    #PoutouDoitEnÊtre  #Poutou2022

  • #Poutou2022

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    Nous sommes des centaines de milliers, peut-être plus, à vouloir voter pour Philippe Poutou à la présidentielle.
    Élu·e·s, maires, à vous de nous le permettre en accomplissant le geste démocratique de parrainer sa candidature !

    #PoutouDoitEnÊtre  #Poutou2022

  • #Poutou2022

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    À ce stade, le présence de Philippe Poutou à la présidentielle n’est pas garantie.
    Élu·e·s, maires, il est de votre responsabilité de permettre à toutes celles et tous ceux qui le souhaitent de pouvoir voter pour Philippe Poutou.
    Parrainez-le ! 

    #PoutouDoitEnÊtre  #Poutou2022

  • #PoutouDoitEnÊtre

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    199 parrainages au Conseil constitutionnel, une centaine en train de remonter.
    Le même niveau qu’il y a 5 ans.
    Mais la présence de Philippe Poutou n’est pas garantie.
    Élu•e•s, maires, chaque parrainage va compter. Faites ce geste démocratique !

    #PoutouDoitEnÊtre  #Poutou2022

  • #PoutouDoitEnÊtre

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    199 parrainages validés, une centaine de promesses en plus.
    On continue jusqu’aux 500, on a besoin de l’aide de tout le monde !
    Vous connaissez des élus, des maires ?
    Dites-leur de parrainer Philippe Poutou !
    Vous voulez nous aider ? Contactez-nous ! 

    #PoutouDoitEnÊtre  #Poutou2022

  • Nice, le 8 mars, ensemble, en grève féministe...

    ENSEMBLE, EN GRÈVE FÉMINISTE LE 8 MARS !

    Place Masséna : à partir de 10 h 30 ateliers pancartes,
    banderoles et barricades

    12 h 30 Rassemblement 13h départ
    de la Marche pour l’égalité femmes/hommes

    15 h 40 heure à partir de laquelle chaque jour
    les femmes travaillent gratuitement
    Action symbolique

    Partout les mobilisations féministes grandissent et font bouger les lignes Nous sommes debout, nous voulons décider de nos vies. Nous voulons l’égalité.

    Nous voulons être reconnues dans nos métiers, bien payées, à égalité avec les hommes au travail !

    Malgré la crise sanitaire, les femmes restent en première ligne, toujours mal payées et majoritaires dans des métiers essentiels (soins, santé, services publics). Touchées de plein fouet par la précarité, les bas salaires et le temps partiel subi, elles sont déconsidérées et leur travail invisibilisé. Les femmes immigrées ou sans papiers sont surexploitées, Nous voulons qu’elles soient régularisées !

    Les grèves se multiplient dans les métiers féminisés. Faisons converger ces luttes le 8 mars pour imposer des revalorisations salariales, des emplois stables et durables et des perspectives de carrière ambitieuses !

    L'égalité c’est pouvoir vivre dans une société sans violence sexiste et sexuelle ! Nous voulons être libres de nos choix sur nos corps !

    #Metoo, notre mobilisation partout dans le monde bouscule les rapports de domination et met à mal le patriarcat. Nous refusons les violences sexistes et sexuelles que ce soit dans les bars (#BalanceTonBar), dans nos couples ou nos familles (#MeTooInceste), dans la santé (#StopVog, Stop violences obstétricales et gynécologiques), dans notre travail, les lieux scolaires universitaires (#metoofac), dans les fédérations sportives, la culture (#metootheatre), le journalisme, la politique (#metoopolitique).

    Les femmes handicapées sont pénalisées par le manque de soins et freinées dans leur choix d’autodétermination de leur sexualité ou dans la possibilité de mettre au monde des enfants. Elles subissent d’autant plus les violences sexistes et sexuelles, qu’elles soient d’ordre privé, institutionnel, médical ou économique (par ex :le versement de l’allocation d’adulte handicapé·e dépend des revenus de leur conjoint).

    Nous dénonçons l’élection à la présidence du parlement européen d’une parlementaire anti-avortement et nous exigeons que le droit à l’IVG entre dans la charte des droits fondamentaux européens .

    L’éducation non sexiste, la lutte contre les stéréotypes dans les manuels scolaires, contre le cyberharcèlement doivent enfin être effectives ! L’orientation ne doit plus être genrée, personne ne doit contrôler nos corps et la façon dont nous nous habillons !

    Nous réclamons du temps pour nous ! Fini d’assurer toutes les tâches à la maison, parce que c’est l’égalité et que nous le valons bien !

    Fini pour nous, d’être des variables d’ajustement, celles qui sacrifient leur travail, qui enchaînent les doubles journées avec le ménage, les courses, la cuisine, etc. pour pallier les déficits de services publics et prendre soin des enfants ou des personnes dépendantes. Le pouvoir reste sourd à nos revendications . Deux ans après le début de la crise sanitaire,on devrait télétravailler tout en gardant les enfants !

    Nous voulons réduire massivement le temps de travail pour toutes et tous, allonger le congé maternité, le congé paternité et d’accueil de l’enfant, assorti d’une meilleure rémunération pour qu’il soit plus partagé, créer un vrai service public de prise en charge de la petite enfance et de la dépendance

    C’est pourquoi, le 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, nous ferons la grève féministe partout dans le monde pour :

    Affirmer notre solidarité avec les femmes du monde entier qui subissent la répression, la négation de leurs droits, à commencer par nos sœurs d’Afghanistan, violemment réprimées par les talibans et abandonnées par les pays occidentaux

    Exiger des moyens pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles. 1 milliard l’investissement est indispensable, afin de prévenir les violences, d’accompagner et protéger les victimes, former le personnel adéquat, sanctionner les agresseurs. Les lois existantes doivent être appliquées et la législation complétée.

    Exiger l’égalité salariale et professionnelle Les femmes sont toujours payées un quart de moins que les hommes si bien qu’en France, chaque jour, à partir de 15h40 les femmes travaillent « gratis », alors que la loi stipulait déjà il y a 50 ans l’égalité de rémunération , .

    Obtenir le rattrapage des pensions des femmes retraitées qui sont inférieures de 40% à celles des hommes

    Exiger un investissement financier et un recrutement massif dans des services publics, (soin, lien éducation...) pour socialiser les tâches domestiques !

    Développer une éducation féministe et égalitaire qui lutte enfin contre les stéréotypes et les violences et qui donne à tou·te·s la possibilité de réussir leur parcours scolaire et professionnel

    Ouvrir des centres IVG accessibles à toutes, sur l'ensemble du territoire.

    Ce 8 mars, nous serons à la veille des élections présidentielles. Le gouvernement et le patronat bloquent toute avancée et multiplient le féminisme washing. Pire, la réaction masculiniste s’organise relayée par l’extrême droite qui revendique un discours sexiste, raciste et LGBTphobe. Partout dans le monde, la première chose que font ces partis réactionnaires quand ils arrivent au pouvoir, c’est de remettre en cause les droits fondamentaux des femmes. Alors que la «grande cause» d’Emmanuel Macron s’est avérée une vaste opération d’enfumage, que les idées misogynes relèvent la tête, nous donnons rendez-vous à toutes les femmes, à tous et toutes les féministes.

    Le 8 mars, on s’arrête tout·e·s.
    On se met en grève.
    Plus de bla bla, plus de promesses sans lendemain, des actes.

    Ne nous libérez pas, on s’en charge !

    COLLECTIF DROITS DES FEMMES 06