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  • NUPES : le trou d’air !

    Depuis le début du mouvement contre la réforme des retraites, la coalition formée lors des dernières législatives sous l’impulsion de La France insoumise est traversée de tensions multiples qui mettent en péril son existence même. Les désaccords tactiques voire stratégiques, évacués avant l’été dernier par une séquence électorale pleine de promesses, reviennent aujourd’hui comme un boomerang.

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  • Contre-réforme des retraites : à l’évidence, c’est toujours non !

    Sans grande surprise, le Conseil constitutionnel a validé, vendredi 14 avril, le projet de contre-réforme des retraites et rejeté la proposition d’organisation d’un référendum d’initiative partagée. Dans la foulée, Macron a promulgué la loi, sans attendre les deux semaines que lui donne, pour le faire, le fonctionnement des institutions. Et quelques jours plus tard, à la télévision, il a affiché son mépris pour la mobilisation qui se poursuit.

    Après le 49.3, c’est un nouveau scandale démocratique, qui illustre la faillite d’institutions faites pour servir les puissants sous couvert de « cheminement démocratique ». Preuve que les institutions de la 5e République sont taillées sur mesure pour les politiques autoritaires qui accompagnent la mise en place des reculs sociaux, et qu’une véritable démocratie, où les exploitéEs et les oppriméEs prennent leurs affaires en main, passe par la rupture avec ces institutions.

    Le scandale démocratique continue

    Le gouvernement est issu d’un vote minoritaire aux législatives, il est minoritaire à l’Assemblée, il est illégitime et doit user de la répression policière pour passer en force. Macron est un président mal élu ayant réuni 21 % des inscritEs au premier tour de la présidentielle ; il y a dans le pays 70 % d’opposition au projet de loi sur les retraites, avec plus de 90 % chez les salariéEs ; des millions de personnes ont fait grève et ont manifesté depuis trois mois... Mais la 5e République permet au pouvoir de passer en force.

    Lundi soir, lors de son allocution, Macron a enfoncé le clou. « Cette réforme est-elle acceptée ? À l’évidence, non. » Mais manifestement cela ne pose aucun problème au monarque de traiter ce refus par le mépris et de raconter du baratin sur d’autres sujets : parler de la santé alors qu’il a contribué à casser l’hôpital, de la hausse des prix alors qu’il refuse que les revenus augmentent au moins au rythme de l’inflation, des personnes sans emploi alors qu’il qu’il détruit l’assurance chômage, du partage des richesses alors que sous son règne les inégalités n’ont cessé d’augmenter et le CAC 40 de se gaver. Et bien sûr, comme le font tous les gouvernements illégitimes, il parle d’insécurité, d’immigration, et annonce un renforcement des forces de répression avec la création de 200 unités de gendarmerie.

    Nous ne sommes pas dupes. Contre Macron et sa sale « réforme » des retraites, des dizaines de milliers de personnes ont manifesté et fait du bruit lundi soir. Alors qu’il prenait la parole, plus de 300 rassemblements étaient organisés aux quatre coins du pays, suite à un appel de l’association Attac repris par la plupart des organisations de la gauche sociale et politique. Et les bruits de casseroles ont résonné un peu partout à 20 h. Dans la foulée, des dizaines de manifestations spontanées ont eu lieu, qui ont dû faire face, une fois de plus, à la répression policière.

    Nous pouvons les faire reculer !

    La bataille pour le retrait de la contre-réforme n’est donc pas terminée. D’abord parce que la grève peut redémarrer dans une série de secteurs toujours mobilisés, mais aussi parce que nous avons les moyens de réussir de nouvelles journées de mobilisation. Dans ce cadre, la journée de lutte internationale des travailleurEs, le lundi 1er Mai, doit être marquée par un déferlement populaire dans toutes les rues.

    Il faut continuer à faire vivre cette colère, avec notamment cet objectif d’un 1er Mai historique, mais sans attendre deux semaines pour se mobiliser à nouveau. La lutte contre Macron et sa réforme des retraites se poursuit, avec des initiatives à prendre chaque jour, des grèves à construire et à soutenir, à l’image de l’appel des organisations de cheminotEs à faire grève le jeudi 20 avril.

    Nous pouvons infliger une défaite au gouvernement malgré l’avis du Conseil constitutionnel, malgré la promulgation et l’arrogance satisfaite de Macron. Nous avons déjà fait reculer le pouvoir en 2006, qui avait dû retirer sa loi sur le CPE, pourtant promulguée.

    Il est urgent que toutes les organisations de la gauche sociale et politique — syndicats, partis, associations — se rassemblent pour construire ensemble de telles perspectives, de façon unitaire. Dans ce cadre, nous défendons notamment l’organisation rapide d’une grande manifestation nationale, d’une marche vers l’Élysée, pour aller chercher Macron.

    Après trois mois de lutte, ce n’est qu’un début !

  • Kanaky-Nouvelle-Calédonie : stop aux manœuvres de Macron-Darmanin ! Autodétermination pour le peuple kanak !

    Entre le 11 et le 14 avril se sont déroulées à Paris des rencontres bilatérales entre l’État et les indépendantistes de Kanaky-Nouvelle-Calédonie. Ces dernierEs avaient finalement accepté cette rencontre pour rediscuter du statut et de l’avenir de leur territoire après le référendum de décembre 2021 qu’ils et elles caractérisent à juste titre comme illégitime.

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  • Le mépris de Macron est un appel à renforcer la mobilisation...

    De nouveau, Emmanuel Macron a fait parler son mépris total des classes populaires dans son allocution. « Cette réforme est-elle acceptée ? A l’évidence, non. » Mais manifestement cela ne lui pose aucun problème de traiter ce refus par le mépris, contre toute évidence démocratique, et de raconter du baratin sur d’autres sujets : parler de la santé alors qu’il a contribué à casser l’hôpital, de la hausse des prix alors qu’il refuse d’augmenter les revenus autant qu’il y a d’inflation, du chômage alors qu’il casse l’assurance chômage, de partager les richesses alors que sous son règne, les inégalités n’ont cessé d’augmenter et le CAC 40 de se gaver. Et bien sûr, comme le font tous les gouvernements illégitimes, il parle d’insécurité, d’immigration, et renforce les forces de répression. Élu avec une minorité de voix, minoritaire à l’Assemblée, minoritaire dans l’opinion, ce gouvernement utilise pleinement la répression policière pour faire passer sa politique.

    Mais nous ne sommes pas dupes. Contre Macron et sa réforme des retraites, des dizaines de milliers de personnes ont manifesté ou fait du bruit ce lundi soir. Et bien sûr, la répression est déjà en cours pour tenter de faire taire ce soir les manifestations spontanées.

    C’est la colère du monde du travail que l’on entend. Il faut continuer à la faire vivre. Dans les prochains jours, nous continuerons à militer, à lutter contre Macron et sa réforme des retraites. À l’image des organisations de cheminotEs qui appellent à faire grève ce jeudi 20 avril, nous encourageons toutes les initiatives qui vont dans ce sens, mais aussi toutes les luttes qui pourraient profiter de l’affaiblissement du pouvoir pour engranger des victoires locales ou sectorielles, sur les salaires, des embauches, etc.

    Nous nous félicitons aussi qu’une réunion de toutes les organisations du mouvement social et du mouvement ouvrier, syndicats, associations, partis, ait été appelée par Attac. Pour notre part, nous y proposerons une grande marche vers l’Élysée, le 1er Mai ou à une autre date, contre Macron et sa contre-réforme, pour une autre société.

  • 22-23 avril, bientôt, un week-end entre jeunes anticapitalistes et révolutionnaires...

    Depuis le début de l’année 2023, le secteur jeune du NPA a adopté un nouveau nom : «Les Jeunesses anticapitalistes du NPA». Une manière d’affirmer la continuité des jeunes du NPA avec l’orientation portée par nos porte-parole, Christine Poupin, Philippe Poutou, Olivier Besancenot et Pauline Salingue. Cette orientation unitaire, résolument anticapitaliste porte en elle l’ambition sincère de construire les mobilisations. Pour faire vivre le secteur jeune, nous organisons un week-end de rencontre des Jeunesses anticapitalistes du NPA les 22-23 avril à Paris.

    Le premier week-end de rencontre des Jeunesses anticapitalistes du NPA a été organisé en janvier. Ce fut l’occasion de nous retrouver ou de nous rencontrer pour la première fois, avec des jeunes de plusieurs villes. 

    Un premier week-end avec trois priorités politiques

    Nous avions défini trois campagnes politiques à mener. Tout d’abord, alors que le mouvement contre la réforme des retraites n’était qu’à ses débuts, il était bien entendu évident d’appeler à construire cette bataille partout où nous intervenons et au plus près des préoccupations de nos milieux. Ensuite, car nous considérons les luttes contre les oppressions centrales et que nous encourageons leur autonomie, nous appelions à faire vivre le 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes. Enfin, nous avions noté comme perspective la mobilisation contre les mégabassines les 25 et 26 mars. Nous avions également élu une direction transitoire, dans le but d’organiser un congrès du secteur jeune avant les vacances d’octobre. 

    49.3, cours autoritaire et syndicalisme étudiant

    Car nous pensons qu’il est nécessaire de se retrouver et d’échanger régulièrement, nous invitons toutEs les jeunes du NPA et sympathisantEs jeunes déjà impliquéEs à participer au second week-end de rencontre jeune qui se tiendra les 22-23 avril, à Paris. 

    Ce week-end nous permettra, entre autres, de continuer de réfléchir à notre structuration en tant que secteur jeune, de se former théoriquement, de préparer des échéances (la Pride, la suite de la lutte contre la réforme des retraites), de poursuivre notre organisation pratique (commission communication)… Aussi et surtout, d’élaborer notre orientation politique et d’intervention auprès des jeunesses.

    En effet, la séquence politique actuelle nécessite des discussions entre nous. Plusieurs enjeux et difficultés se sont présentées depuis le début du mouvement contre la retraite à 64 ans. La jeunesse, au début plutôt en retrait, est largement entrée dans la bataille depuis l’adoption de la loi par l’utilisation de l’article 49.3. Un signe que le cours autoritaire du gouvernement, qui s’est clairement exprimé par cette mesure et par la violence policière démesurée, ne passe pas auprès des jeunes. De nouvelles formes de luttes se sont renforcées chez les jeunes mobiliséEs, présentEs en nombre dans les manifestations du soir. En dehors de la question des retraites, l’actualité étudiante doit nous questionner, notamment autour de notre intervention syndicale à la suite de la création de l’Union étudiante, réunifiant les différentes sections de l’Alternative et plusieurs sections de l’UNEF. De nombreux éléments qui nécessitent réflexion et élaboration collective !

    Pour t’inscrire ou avoir plus d’informations sur le week-end, contacte-nous :
    jeunes@nouveaupartianticapitaliste.org

  • Rapport scientifique : climat, la biodiversité et la société humaine...

    Nos décideurs ne veulent pas entendre et n’ont sûrement pas lu le rapport d’atelier commun du GIEC (Groupe intergouvernemental d’étude du climat) et de l’IPBES (Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques) du 10 juin 2021. Nous en publions ici un extrait :

    «Le renforcement mutuel du changement climatique et de la perte de biodiversité signifie qu’une résolution satisfaisante d’un des deux problèmes nécessite la prise en compte de l’autre. Certaines actions proposées telles que le boisement à grande échelle ou les plantations bioénergétiques peuvent violer un principe important des solutions basées sur la nature — à savoir qu’elles devraient fournir simultanément des avantages pour le bien-être humain et la biodiversité. Les impacts négatifs résultent généralement de la compétition pour l’espace — y compris le déplacement d’autres utilisations des terres localement ou par le biais d’un changement indirect d’usage des sols ailleurs, avec des pertes de carbone et de biodiversité associées. Les mesures destinées à faciliter l’adaptation à un aspect du changement climatique sans tenir compte d’autres aspects de la durabilité peuvent dans la pratique être inadaptées et entraîner des effets néfastes imprévus. Traiter le climat, la biodiversité et la société humaine comme des systèmes couplés est la clé du succès des interventions politiques. »

    Il faut dire que ce rapport a été mis sur une étagère, jamais diffusé, jamais traduit officiellement en français…

    Commission nationale écologie

  • Énergies décarbonées : photovoltaïque, où en sommes-nous ?

    L’inflation de projets en matière d’énergie photovoltaïque est particulièrement manifeste et va prendre encore de l’ampleur depuis le vote de la loi « d’accélération des énergies renouvelables » du 10 mars 2023.

    Le cadre est assez simple. La crise climatique impose de passer à une énergie « décarbonée ». La France est le seul pays de l’Union européenne à ne pas avoir réalisé ses objectifs dans le domaine des énergies renouvelables pour 2020. Le domaine du photovoltaïque n’utilise pas de terres rares, mais surtout du « silicium amorphe » qui n’est pas rare sur la planète. Vu comme ça, doit-on applaudir au développement de cette industrie, d’autant que, en alliance avec les éoliennes, elle permettrait de sortir du nucléaire ?

    Un nouveau concept : l’agrivoltaïsme

    En regardant de plus près, on constate toutefois un certain nombre de problèmes. La Chine produit entre 75 % et 97 % des éléments de la chaîne de production du photovoltaïque, donc en l’état actuel le développement de la filière pose pour le moins un problème de dépendance énergétique. Il y a un important manque de foncier disponible pour implanter les parcs au sol. On n’a pas résolu les importants manques de réseaux de transmission (bref le raccordement au réseau). Il peut y avoir des impacts négatifs sur la filière agricole et encore plus sur la biodiversité.

    Pour faire passer la pilule, on a même inventé un nouveau mot et un nouveau concept : l’« agrivoltaïsme ». Les terres ne seraient plus uniquement utilisées pour la ressource alimentaire mais pour fabriquer de l’énergie, avec le soutien enthousiaste des agriculteurs qui verraient là de quoi résoudre tous leurs problèmes économiques. Tout cela rappelle un peu le mirage des biocarburants !

    Une loi qui ne protège pas les terres agricoles

    Comment les différentes forces politiques se sont-elles positionnées lors du débat au Parlement sur la loi ? Le mouvement macroniste a fait voter la loi grâce aux voix du Parti socialiste. Europe Écologie s’est abstenu jugeant que la loi n’est pas assez ambitieuse et pointe qu’il faudrait « privilégier les structures déjà artificialisées » plutôt que les terres agricoles. LFI a en gros la même position, ajoutant que « ce projet de loi montre une absence de vision en termes de politique énergétique de la part du gouvernement » et a voté contre la loi, comme le PCF.

    La droite a voté contre à l’Assemblée nationale, mais pour au Sénat… L’extrême droite a voté contre. Ici, on sent le poids du lobby nucléaire et des identitaires (la défense du paysage « français »).

    Du côté associatif, France Nature Environnement milite pour le développement du photo­voltaïque tout en soulignant qu’il faut « privilégier le bâti et les milieux artificialisés », mais sans exclure le reste. La Confédération paysanne, de son côté, appelle « à refuser massivement ces projets » d’installation au sol en zone agricole et exige « leur interdiction sur toutes les terres agricoles, naturelles et forestières ».

    Hypocrisie du législateur

    Mais qu’y a-t-il exactement dans la loi ? Voici quelques extraits : « La loi facilite l’installation de panneaux solaires sur des terrains déjà artificialisés ou ne présentant pas d’enjeu environnemental majeur. »

    « L’agrivoltaïsme est défini et son déploiement encadré. Les installations agrivoltaïques (sur des hangars, des serres…) devront permettre de créer, maintenir ou développer une production agricole, qui devra rester l’activité principale, et devront être réversibles. Un décret déterminera les conditions de déploiement et d’encadrement de l’agrivoltaïsme. Les ouvrages solaires au sol sont interdits sur les terres cultivables. Ils seront uniquement permis sur des terres réputées incultes ou non exploitées depuis un certain temps. Dans les zones forestières, les installations solaires sont interdites dès lors qu’elles nécessitent d’abattre des arbres. »

    On peut traduire les extraits ainsi : « Faciliter » l’installation sur les terrains artificialisés ne veut rien dire ou plutôt veut dire qu’on n’interdit pas d’installer sur des zones naturelles ou agricoles. « L’enjeu environnemental majeur » n’est évidemment pas défini, donc juridiquement ne veut rien dire.

    Par contre « l’agrivoltaïsme est défini », cela veut dire qu’on entérine le concept d’utiliser les terres agricoles pour un autre usage que la production alimentaire. Les trois petits points après « serres » sont là pour dire discrètement qu’on pourra mettre les installations directement au sol. Un décret viendra plus tard. En catimini…

    On interdit sur les terres cultivables, mais… on pourra quand même si elles ne sont pas « exploitées depuis un certain temps ». Donc, en fait, on pourra quand même. Le « certain temps » en dit long sur l’hypocrisie du législateur. On parle même des « terres réputées incultes », cela veut dire que la cible privilégiée, ce sont les milieux naturels.

    Le sommet de l’hypocrisie concerne les forêts. Donc si (pour exploiter le bois !) on a fait une coupe rase, on pourra mettre les installations en zone forestière puisqu’il n’y aura plus nécessité de couper les arbres. On l’aura fait avant ! Mais de qui se moque-t-on ?

    Le photovoltaïque doit être uniquement sur les toits

    Nous soutenons complètement la position de la Confédération paysanne. Le photovoltaïque doit être installé uniquement sur les toits. Toute installation au sol dans les zones agricoles, forestières et naturelles doit être interdite. Si ce choix n’a pas été fait, c’est uniquement pour le profit immédiat des entreprises de l’énergie au détriment de la biodiversité et de l’agriculture paysanne, car les investissements seront moins coûteux et les dégâts « collatéraux » seront payés par la collectivité.

    Et c’est d’autant plus absurde que 80 % des Français vivent en zone urbaine, que les installations sur les toits évitent aussi les coûts et les impacts du raccordement, les pertes en ligne de l’électricité dues à l’éloignement de la source d’énergie par rapport aux besoins.

    On peut ajouter qu’il n’est pas justifié de développer ces installations sur des sites industriels qui demandent une surveillance particulière (par exemple d’anciennes mines d’uranium !) ou… sur des plans d’eau (installations flottantes) qui peuvent avoir un impact très fort sur la biodiversité ou même sur la santé lorsque les projets sont situés sur des réserves d’eau potable.

    Et surtout doivent être favorisées les initiatives, à l’échelle locale, régionale et nationale, pour développer la sobriété et l’efficacité énergétique. L’urgence absolue est de diminuer notre consommation énergétique. Si on ne raisonne pas en termes de sobriété, le photovoltaïque, comme les autres énergies renouvelables, continuera à s’ajouter aux énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon, nucléaire), comme c’est le cas aujourd’hui, sans jamais les remplacer.

    On peut espérer que les citoyens s’opposeront partout par des recours juridiques et des mobilisations à tous ces projets et que les associations de protection de l’environnement prendront la mesure des dangers, quitte à se priver de quelques financements…

    Commission nationale écologie