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  • LFI Nupes Mort clinique à gauche ?

    Secousses sévères ces derniers jours... La guerre au Proche-Orient a été un révélateur autant qu’un prétexte pour acter la mise en sommeil de la Nupes par ceux qui n’en veulent plus. Dans le même temps, les tensions internes à LFI, dont la mise en retrait sanctionnant Raquel Garrido, amplifient la crise d’une gauche morcelée autour de batailles pour son leadership.

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  • Un pouvoir qui se défend et protège les forts...

    Macron est bien minoritaire, que ce soit dans l’opinion ou dans le cadre des institutions, ce qui l’oblige constamment à passer en force. Pourtant ce pouvoir voudrait faire oublier cette situation en saturant l’espace politique pour mettre en œuvre ses mesures les plus réactionnaires…

    Ainsi, Macron veut se montrer omniprésent sur les questions internationales, au point de se ridiculiser en faisant en deux jours des propositions contradictoires sur le conflit israélo-palestinien. Des manières symptomatiques du profond mépris pour les mortEs aussi bien israéliens que palestiniens, écrasés sous les bombes, sous pression du blocus israélien qui décime Gaza.

    Leur République des « mis-en-examen »

    Macron se veut tout-puissant pour pouvoir maintenir au pouvoir, envers et contre tout, celles et ceux qui s’estiment au-dessus du droit commun, comme son actuel ministre de la Justice. Dans la série des inédits, Dupond-Moretti est le premier ministre jugé en tant que ministre… alors qu’il est toujours en fonction ! Cet ancien avocat a fait son nom et sa fortune (se vantant même d’avoir divisé ses revenus par 14 en devenant ministre) en défendant n’importe quel accusé du moment que le procès médiatisé pouvait le mettre sous le feu des projecteurs. Une fois devenu ministre, il lui est reproché d’avoir utilisé sa fonction pour attaquer des magistrats qu’il avait ­précédemment trouvés sur son chemin…

    Cela lui vaut donc aujourd’hui de se retrouver pour « conflits d’intérêts » devant une cour de justice spéciale. « Emmanuel Macron le garde parce que tout le monde est mis en examen désormais, tout le monde est visé par des enquêtes », résume le conseiller de l’ombre du chef de l’État, Thierry Solère, lui-même multi-mis en examen… La bienveillance de Macron est en fait un blanc-seing donné à celui qui a montré à chaque occasion sa plus grande fermeté contre les jeunes révoltéEs après le meurtre de Nahel en juillet, mais aussi contre leurs familles, ou contre les abayas menaçant ­prétendument la laïcité en ­septembre.

    Surenchères à droite et à l’extrême droite

    Affaibli dans les institutions, Macron veut contourner les débats politiques de l’Assemblée nationale où il est minoritaire. Il a ainsi convoqué mi-novembre les représentants de partis politiques dans un lieu bien symbolique, l’ancienne abbaye des rois à Saint-Denis… au cœur de la Seine-Saint-Denis, département qui concentre les plus fortes inégalités sociales. Un endroit où il ne peut se déplacer qu’en saturant l’espace public de forces policières pour se protéger de la population ! Il y convoque les partis politiques institutionnels pour discuter de l’éventualité de référendums sur des « projets de lois relevant de questions sociétales » mais aussi « de réformes plus larges touchant plusieurs aspects intriqués entre eux, comme c’est le cas des questions migratoires qui relèvent de sujets régaliens, économiques, sociaux ou même diplomatiques ».

    Derrière ce charabia grandiloquent, il n’est évidemment pas question de nouveaux droits sociaux ou démocratiques. Personne n’a oublié le refus de tout référendum sur les retraites, cela alors que les trois quarts de la population étaient pourtant opposés à sa contre-réforme... En réalité, l’objectif est essentiellement de sonder la droite LR sur ce que le gouvernement pourrait leur lâcher pour faire passer le projet de loi de Darmanin sur l’immigration. Un projet de loi qui s’inscrit dans une surenchère nauséabonde entre la droite — macroniste ou LR — et l’extrême droite de Le Pen : contre les migrantEs qui voudraient venir en France, mais aussi contre toutes les personnes qui vivent et travaillent déjà ici, avec ou sans titre de séjour, considérées pourtant comme « étrangères », comme des menaces dont il faudrait se « protéger »... Le projet de loi va sérieusement compliquer l’accueil et la vie des migrantEs, restreindre leurs droits. Il y a donc urgence !

    Construire la mobilisation contre la loi Darmanin, contre la fuite en avant réactionnaire, contre la toute-puissance autoritaire du macronisme, est un des enjeux de ces prochaines semaines.

  • Les médias qui n’aimaient pas les femmes...

    Depuis cinq  ans et avec le mouvement MeToo, les médias ont progressivement changé leur façon d’aborder et de traiter la question des violences faites aux femmes. Ces changements sont à la fois une traduction des évolutions de la société et des avancées du mouvement féministe, mais ils sont encore limités.

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  • Nice : Pour une PAIX JUSTE et DURABLE au Proche-Orient !

    Nouvel Appel du collectif départemental pour une paix juste et durable entre palestiniens et Israéliens 
     
    Pour une PAIX JUSTE et DURABLE au Proche-Orient !
    Samedi 11 novembre à 15h
    Place Garibaldi à Nice

    Cet appel fera sûrement l’objet d’une interdiction Préfectorale de manifester.
    Elle sera bien évidement contestée en justice.
    Nous vous tiendrons informé.es.
    Elle sera,nous l'espérons, comme les précédentes autorisées.

  • 2023 : un épiphénomène de l’islamophobie ?

    Avec sa circulaire interdisant le port de l’abaya et du qamis, le ministère de l’Éducation nationale confirme une lecture toujours plus répressive de la laïcité et vise désormais sans ambages l’islam. Si cette intensification de l’oppression des musulmanEs, qui pèse encore plus sur les femmes, ne fait désormais globalement plus de doute pour notre camp politique, sa dénonciation unitaire et unanime demeure fragile. Elle n’a pas pu être étendue au champ syndical, qui assume désormais l’enjeu des violences policières, et surtout elle ne parvient pas à aboutir à de véritables mobilisations.

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  • Soutien aux activistes écologistes en procès à Grasse le 17 novembre...

    Rappelons que suite à l'action du 20 mai 2023 sur l'aéroport de Cannes-Mandelieu , trois activistes sont en procès pour "entrave à la circulation d'un aéronef", accusés d'avoir perturbé le fonctionnement de l'aéroport en introduisant sur le tarmac des petites voitures téléguidées.

    Après enquête et une perquisition cet été qui s'est soldée par 34h de garde-à-vue, ces trois activistes passent devant le juge le 17 novembre 2023 à 14h30.

    Les mouvements locaux (Extinction Rebellion, ANV COP21 et ATTAC) dénoncent cette criminalisation des militant.e.s alors que nous faisons face à des évènements climatiques de plus en plus extrêmes et que les scientifiques appellent à une régulation voire une interdiction des jets privés, source de pollution énorme pour le plaisir de quelques ultra-riches.

    Plusieurs actions de soutien ont été mises en place pour les prévenu.e.s :

    - Une cagnotte pour faire face aux frais judiciaires : https://www.helloasso.com/associations/alternatiba06/formulaires/8

    - Une soirée de soutien est organisée mercredi 8 novembre, de 19h à 22h aux Diables Bleus (29 route de Turin à Nice) avec des interventions de Scientifiques en Rebellion, des quizz, une saynette humoristique...

    - Un appel à rassemblement le 17 novembre à 13h30 devant le Tribunal de Grasse : des climatologues et scientifiques du GIEC seront notamment présents pour témoigner à la barre et défendre les militant.e.s.

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  • Multipolarité impérialiste, blocs militaires et autoritarisme, campisme...

    Quand on tente une description « géopolitique » du monde, on a souvent tendance à comparer la situation actuelle avec celles de configurations antérieures. Beaucoup rapprochent en effet les tensions entre les principales puissances d’aujourd’hui avec les rivalités inter-impérialistes qui ont précédé la Première Guerre mondiale (et qui l’ont provoqué). D’autres imaginent un retour à la guerre froide (1945-1991), au monde tripolaire, quand, en plus de la division Est-Ouest, émergeait un tiers-monde plus ou moins anticolonial et plus ou moins non aligné. Aujourd’hui ne parle-t-on pas de « Sud global » ?

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