Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 3

  • #MeToo à l’hôpital : libérer la parole partout...

    Le 10 avril dernier, la docteure infectiologue Karine Lacombe a pris la parole contre les violences sexistes et sexuelles à l’hôpital et a mis un nom symboliquement fort sur ces violences : celui de Patrick Pelloux, médecin urgentiste, connu pour ses apparitions médiatiques dans les mobilisations en défense notamment des services d’urgences à l’hôpital. Depuis, de nombreuses femmes se sont exprimées sur les violences qu’elles subissent au travail. Après le monde du cinéma, c’est au tour de l’hôpital de connaître son MeToo.

    Lire la suite

  • Massacre de Rafah : il est urgent d’arrêter les crimes de l’Etat d’Israël !

    La ville de Rafah vient à nouveau d’être la cible d’une offensive d’une extrême violence de la part du gouvernement israélien. Ce dernier a délibérément ciblé un site géré par l’agence de l’ONU pour les réfugié.es palestinien.nes (UNRWA) au nord-ouest de la ville, et huit missiles ont été envoyés par l’armée coloniale israélienne sur un campement situé dans une zone déclarée “zone humanitaire sûre”. Ce bombardement a fait à cette heure 45 mort.e.s et près de 250 blessé.e.s (selon le ministère de la Santé du Hamas). Un massacre qui s’est déroulé dans un silence médiatique assourdissant.

    Quelques jours plus tôt, le 24 mai, la Cour internationale de justice, plus haute juridiction de l’ONU, avait pourtant ordonné l’abandon de « toute autre action menée dans le gouvernorat de Rafah qui serait susceptible d’infliger au groupe des Palestiniens de Gaza des conditions d’existence capables d’entraîner sa destruction physique ou partielle ». La Cour avait aussi ordonné à Israël de maintenir ouvert le passage de Rafah pour laisser l'accès « sans restriction » à l'aide humanitaire. Enfin, la Cour internationale de justice a exigé le cessez-le-feu immédiat.

    A l’évidence, comme vient de le montrer une nouvelle fois cet effroyable massacre, cela ne suffit pas pour empêcher Netanyahou de continuer en toute impunité sa politique génocidaire. Ce criminel de guerre, contre qui le procureur de la Cour pénale internationale demande un mandat d'arrêt, doit être arrêté. 

    C’est une véritable boucherie qui se déroule sous nos yeux. Dix jours après la commémoration de la Nakba, les Palestinien.nes subissent un nouveau traumatisme qui s’inscrit dans 76 ans d’occupation et de crimes en Palestine par le gouvernement israélien. Cela doit cesser. 

    Les ventes d’armes françaises à Israël sont une honte et doivent être immédiatement suspendues. Israël mène une politique criminelle, et la France en est complice, tout comme l’Union européenne qui n’a toujours pas suspendu son accord d’association avec l’Etat d’Israël. 

    Le NPA l’Anticapitaliste appelle à se rassembler ce soir et ces prochains jours pour dénoncer ce massacre, imposer un cessez-le-feu immédiat et exiger des sanctions contre Israël, ainsi que la fin des livraisons d’armes.

  • Martinique : Palestine, Kanaky (et Ukraine !), faut-il manifester ?

    Première manifestation depuis la fin décembre (hormis la présence salutaire de Martinique Palestine Solidarité dans les cortèges du 8 mars et du 1er mai), celle-ci s’imposait au moment où la dernière parcelle de la « bande de Gaza » vit les heures les plus douloureuses et dangereuses de toute son histoire. 

    La présence du député européen réunionnais Younous Omarjee (LFI), à peine descendu d’avion, et celle du député de la Martinique Marcellin Nadeau (parti Péyi-a) étaient à cet égard significative.

    Cela n’a pas empêché dans les conversations militantes et même dans les interventions au micro des débats assez répétitifs mais incontournables. Était-il juste d’associer dans un slogan improvisé les causes de la Palestine et de la Kanaky ? (« On tue à Gaza, on tue à Nouméa, c’est le colonialisme qui assassine »). Faut-il manifester pour ces combats lointains alors que nous manquons d’eau, de transports publics suffisants, de mécanismes protecteurs contre le vol de terres… et non de chlordécone dans le sang ?

    Luttes locales et combats lointains : même combat

    Reprenons nos réponses. D’abord, l’opposition des luttes locales au combats « lointains » ne sert pas du tout l’implication dans les combats locaux. Au contraire, elle sert d’alibi facile à celles et ceux qui ne se mobilisent sur rien. En dénigrant le réflexe sain de la révolte contre l’injustice dans quelle que partie du monde que ce soit, on affaiblit la volonté de se rebeller contre les problèmes qui nous assaillent ici et maintenant. Il y a toujours des choix de mobilisations à faire, mais relativiser l’importance cardinale d’une action mondiale contre le crime et le génocide n’est ni moral, ni intelligent, ni efficace.

    Ensuite, les tâches de solidarité internationaliste dans le monde mondialement mondialisé d’aujourd’hui est une aide que l’on se porte à soi-même. Inutile d’insister longuement sur l’exemple de la Kanaky tellement nous sommes confrontés à des problèmes assez semblables : refus obstiné du colonialisme français de respecter la parole qu’il a dû donner dans un moment de grande mobilisation populaire ; entêtement à maintenir la domination coloniale y compris en donnant la main à la recolonisation de peuplement ; incapacité à résoudre les problèmes sociaux, source périodique d’explosions de colère. L’argument vaut aussi, quoique de façon différente pour le cas de la Palestine : que serait le monde, que deviendrait la lutte des peuples pour leur émancipation, le nôtre compris, si le génocide en cours à Gaza arrivait à son horrible terme, si les peuples indignés du monde se révélaient impuissants à arrêter le bras des criminels dans le cas, beaucoup plus connu, plus long et au risque total que l’abominable cas du Rwanda, dont cela dit, nous payons encore le coût au Congo ?

    Autodétermination des peuples et indépendance de classe

    Et même si les choses sont beaucoup plus embrouillées dans le cas de l’Ukraine, que gagneraient les peuples se battant pour leur autodétermination d’une victime du « typique argousin grand-russe » qui règne sur la Russie avec le rêve abominable de reconstruire une « prison des peuples », glorieusement abolie par la Grande Révolution d’octobre 1917 ?

    Dans le monde interconnecté du 21e siècle, où le capitalisme en crise vit des concurrences enragées pour le profit, suscitant des conflits entre États qui sont tous capitalistes (la Chine et la Russie comprises), l’autodétermination des peuples redevient un enjeu capital, plus universel que jamais dans l’histoire. 

    À Gaza, à Nouméa, à Kiev, il est de notre intérêt d’en défendre le principe et la réalité en prenant deux précautions essentielles : garder à l’esprit la conscience précise des différences entre les situations et garder une totale indépendance à l’égard des forces dirigeant les processus de résistance. Surtout, bien entendu, quand il s’agit de forces étatiques qui ne sont pas nos amies, loin s’en faut ! En particulier quand il s’agit de l’Ukraine.

    Groupe Révolution socialiste

  • Tunisie : vers un retour de la dictature ?

    Les images choquantes de l’interpellation de l’avocate et chroniqueuse Sonia Dahmani, le 11 mai 2024, lors d’une descente de policiers en civil et cagoulés à la maison de l’avocate de Tunis, et retransmis en direct sur France 24, ont fait le tour du monde. Cette arrestation n’est pourtant que la triste continuité des vagues d’arrestations et de répression qui s’abat sur le pays depuis le coup d’État, le 25 juillet 2021, du président Kaïs Saïed.

    Lire la suite

  • La flamme de la surveillance...

    Alors que la flamme olympique progresse sur le territoire français, la France est désormais sous l’œil des médias du monde entier jusqu’au 8 septembre. Pour le pouvoir en place, il est hors de question que la fête soit gâchée par de vulgaires contestations écologiques ou sociales, alors même que contexte politique extrêmement instable et tendu les rend probables.

    Lire la suite

  • Dans la rue et comme à la CPI, Netanyahou sur le banc des accusés...

    Après les étudiantEs, les lycéenNEs se mobilisent à leur tour en France en soutien au peuple palestinien, contre l’intervention à Rafah. En cette semaine anniversaire de la Nakba, plusieurs manifestations étaient organisées en particulier à Bruxelles le 19 mai. Mais c’est du côté institutionnel qu’un coup a été porté à la politique de Netanyahou.

    Lire la suite

  • Guerre à la drogue : la fuite en avant du gouvernement...

    Deux événements quasi concomitants, la remise du rapport de la commission d’enquête sénatoriale sur « l’impact du narcotrafic en France et les mesures à prendre pour y remédier » et l’attaque sanglante d’un fourgon de l’administration pénitentiaire dans l'Eure, ont replacé la question des drogues illicites sous le feu des projecteurs.

    Lire la suite