Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Actualités nationales... - Page 116

  • Unifier notre classe et construire une force indépendante pour la rupture avec le capitalisme...

    La séquence électorale confirme la profondeur de la crise politique et institutionnelle. L’instabilité, seule certitude à cette étape, ouvre toutes les possibilités, même les pires. L’opposition « socialisme ou barbarie », apparaît de plus en plus cruciale, dans le cadre d’un capitalisme pourrissant. Les révolutionnaires ont une responsabilité historique et doivent peser de toutes leurs forces pour modifier les conditions du rapport de force, nécessaire à la rupture avec le capitalisme. Combiner unification de notre classe et construction d’une force politique pour la transformation révolutionnaire de la société, regroupant les courants les plus déterminés, constituent un objectif impérieux.

    Par Sandra Cormier, pour la majorité du NPA.

    Lire la suite

  • Université d'été du NPA...

    Voici le récap des débats et rencontres autour de la question des luttes et des mobilisations ! Avec notamment Philippe Poutou qui débattra de militantisme au Pays basque avec Argitxu Dufau et Iker Elizalde respectivement de LAB et EH BAI. Il sera là également pour nous présenter en avant-première "Il nous reste la colère" film documentaire sur la lutte des ouvrierEs de l'usine Ford à Bordeaux Blanquefort.

    Lire la suite

  • Dans la rue, censurons Macron, les capitalistes et les patrons !

    Une enquête de plusieurs médias, dont le Monde, vient de révéler comment, entre 2014 et 2016, la société Uber a entretenu des liens privilégiés avec Macron. Alors ministre de l’Économie, ce dernier aurait œuvré en coulisses pour la société de VTC afin de faciliter son implantation. Une révélation concernant des faits qui s'inscrivent dans une logique plus globale de déréglementation accrue du travail. Et une raison supplémentaire d’affirmer qu’il est temps de mettre un coup d'arrêt à Macron, ce lobbyiste du capitalisme, et à sa start-up nation !

    Le président de la casse sociale

    « Notre choix est douvrir notre économie et de créer davantage de mobilité sociale. » Voilà comment Macron défendait en 2016 l'ubérisation, en prétextant vouloir aider les excluEs de l'emploi... C'est sans surprise qu'on apprend que Kalanick, alors PDG d’Uber, et Macron, ont engagé ensemble une campagne de communication pour contribuer au développement d'Uber, qui s'est notamment traduite en un lobbying parlementaire visant à modifier des lois ou à empêcher leur application quand elles étaient trop restrictives. Ainsi, Macron a favorisé l'implantation mais aussi l'extension d'Uber à d'autres secteurs comme la restauration, les locations de vélos... Un système qui conjugue l'ultra-précarité à un management ultra-violent.

    Macron et le patronat veulent imposer la casse du droit du travail par la dérégulation, la flexibilité et la concurrence exacerbée. La loi travail, les ordonnances Macron, toutes ces offensives visent à casser les droits collectifs des salariéEs, réduire la part des CDI au profit de statuts précaires, notamment dauto-entrepreneurE, réduire les possibilités de contrôle sur les pratiques patronales, que ce soit par la DGCCRF ou l’inspection du travail. Des bagarres ont permis aux Uber d'être reconnus comme salariéEs, mais pour stopper ce processus, il faudra aller beaucoup plus loin dans la bataille contre les capitalistes et leur personnel politique.

    Censurons ce gouvernement illégitime

    Sans surprise, ce lundi, la motion de censure défendue par la NUPES n'a pas été majoritaire, mais elle a au moins permis que sexprime à l’Assemblée nationale une opposition sans ambiguïté à la politique ultra-libérale du gouvernement et à ses projets de régression sociale. Elle a aussi permis de dévoiler les impostures de l’extrême droite, alliée du gouvernement et de la bourgeoisie. C'est pour le RN un renvoi d’ascenseur, puisque la macronie lui a permis de conquérir un groupe parlementaire conséquent en contribuant à le dédiaboliser toujours plus dans le cadre de la campagne des élections législatives.

    Une fois la menace de la censure écartée, Élisabeth Borne a aussitôt indiqué que le cap resterait le même. Les attaques contre le pouvoir dachat, les salaires, les retraites, les services publics... vont donc se poursuivre. Alors oui, il y a urgence à censurer ce gouvernement illégitime, mais la seule motion de censure quil nous reste et qui a toujours montré son efficacité, c'est celle de la rue !

    Préparer les mobilisations de la rentrée

    Pour mettre un frein à l'offensive du patronat et du gouvernement, il faudra plus qu'une bataille institutionnelle. Macron cherche des alliés sur sa droite et, pour cela, il va accentuer sa politique de violence sociale. Cette guerre de classe de haute intensité nécessite des réponses radicales.

    À l'appel de la CGT et Solidaires, une journée de grève pour les salaires le jeudi 29 septembre, ainsi quune « Marche contre la vie chère » lancée par la La France insoumise, seront des étapes importantes. Il faut construire ces initiatives et les réussir, mais on sait déquelles ne vont pas suffire pour faire reculer durablement le pouvoir. Pour mettre fin au pillage du travail, il faut construire un mouvement unitaire, un mouvement d'en bas issu des mobilisations sur nos lieux de vie et de travail, un mouvement qui s'attaque à l’ensemble du système car c'est bien le capitalisme tout entier qu'il faut censurer !

  • Un gouvernement de crise !

    Lundi, l’annonce du mini-remaniement gouvernemental a fait pschitt. Quoique lâchement dilué dans la mécanique de ce remaniement, on se réjouira du départ de Damien Abad accusé de plusieurs viols. Pour le reste, ce manège de playmobils ne vaut que pour ce qu’il réfracte, à savoir les graves difficultés de la macronie et ses conséquences potentielles.

    Alors qu’elle avait profité de la crise des anciens partis de gouvernement en 2017, la macronie a pour l’instant échoué à faire émerger de leurs décombres une grande force libérale-autoritaire « centrale » capable de stabiliser le jeu politique à moyen terme. Son élection par défaut à la présidentielle et la gifle qui a suivi aux législatives le montrent : Jupiter-Macron n’est plus tout-puissant, ni « maître des horloges » ni assuré de mettre en œuvre sans difficulté sa politique.

    Comme institution de la 5e République, l’Assemblée nationale reste faible et peu représentative. Mais dans ce contexte de crise politique où le président n’a pas de majorité, elle va occuper une place plus importante. Avec une dimension positive, l’augmentation notable des députéEs LFI et l’unité – pour l’instant maintenue – de la Nupes… Mais aussi pour le pire, avec un nombre élevé de députéEs RN et un rapport de forces global très favorable à toutes les nuances de droite, jusqu’à l’extrême.

    C’est donc au palais Bourbon (et plus à celui de l’Élysée) que va se jouer la politique — au moins — des prochains mois, la dissolution planant à moyen terme. Mais plus encore, c’est bien l’instabilité qui prime : de la crise politique à la crise institutionnelle, cela pourrait précipiter le pire, vers un régime irrémédiablement autoritaire. Mais une telle crise peut aussi gripper une machine qui ne pourra être combattue que par nos mobilisations, nos luttes dans la rue, sur nos lieux de vie, de travail et d’études. Quand ceux d’en haut ne peuvent plus et que ceux d’en bas ne veulent plus, alors une brèche peut s’ouvrir…

  • LFI et les violences sexistes : peut (beaucoup) mieux faire !

    Mais qui est encore surprisE que les hommes, en particulier en position de pouvoir, dans les organisations de gauche, aient des comportements sexistes parfois très graves ? On peut citer les cas de Benjamin Amar à la CGT et au PCF, de Taha Bouhafs à la LFI, de Denis Baupin à EÉLV, etc. Au NPA aussi, nous avons été confrontés à des cas graves de violences sexistes et sexuelles. Nous ne nous pensons pas irréprochables sur notre gestion de ceux-ci, mais nous avons essayé d’apprendre et continuons nos efforts dans cet engagement.

    Dans « l’affaire Éric Coquerel », ce qui nous amène à réagir ici ne sont pas les faits rapportés (qui ne sont pas l’objet de cet article), mais la façon dont LFI, et en particulier des militantEs actuellement très en vue, réagissent aux accusations dont fait l’objet l’un de leurs députés.

    Même à gauche, il est difficile de parler

    D’abord il est toujours bon de rappeler certaines choses qui devraient être des évidences. Les fausses accusations sont extrêmement rares (on estime ces cas à environ 2/1000). Tout simplement parce qu’il est très difficile de dénoncer de tels agissements : remise en doute de la parole des femmes, minimisation des faits, culpabilisation des victimes… Et quand c’est dans notre propre camp politique, les femmes peuvent être accusées de fragiliser leur organisation, voire d’utiliser des fausses dénonciations à des fins politiques. À l’échelle de la société, cela se transcrit par le faible nombre de plaintes qui sont déposées par les victimes, et par l’omerta qui règne encore globalement malgré le mouvement #metoo. Même dans les cas les plus graves comme les viols, on estime que moins de 1 % des violeurs sont réellement condamnés. Dans de telles conditions, il faut être vraiment motivée pour dénoncer les violences dont on a été victime.

    Dans ce contexte, faire valoir la présomption d’innocence de l’accusé, cela signifie mécaniquement dire à la victime que ses accusations sont a priori fausses. Or, ce que demandent les femmes victimes de violences c’est justement qu’on les croit a priori. Et c’est ce que ne font pas LFI, Jean-Luc Mélenchon, Leïla Chaïbi, etc. Pourtant, quand bien même l’accusé serait finalement innocent, il aura été au pire suspendu quelques semaines le temps d’une enquête interne à l’organisation puis réhabilité par une communication. Convenons que ceci est bien moins grave que de faire subir à une victime la présence de son agresseur.

    Une bataille de chaque instant

    La prise en charge des violences sexistes et sexuelles a beaucoup progressé depuis le mouvement #metoo. Dans les organisations de gauche, un réel travail est fait pour améliorer la prise en charge des victimes. L’affaire en cours, de la même manière que celle de Denis Baupin1, met en lumière les difficultés auxquelles nous sommes confrontéEs pour avancer, mais on voit aussi, dans les différences entre les deux affaires, les évolutions positives dans la prise en compte de la parole des militantes.

    La question du pouvoir reste un obstacle majeur : plus la position occupée par l’agresseur est « élevée », plus il est difficile de faire émerger la parole des femmes et de prendre en charge les faits. Or cette question du pouvoir est incontournable dans les organisations quelles qu’elles soient. La position exprimée entre autres par Caroline De Haas2, qui par ailleurs ne cache pas son soutien à la Nupes, résume bien ce qu’aurait pu être un traitement correct par LFI : assumer la prise en charge, encourager la parole des victimes, agir et sanctionner si nécessaire en proportion des actes, communiquer sur les actions prises.

    En finir avec les violences sexistes et sexuelles et avec le sexisme ordinaire au sein de nos organisations ne peut se faire de manière décorrélée du reste de la société. Cette bataille est une bataille de chaque instant, de chaque lieu : à la maison, au travail, dans la rue, dans nos syndicats, nos partis. Elle est nécessaire et subversive car elle remet en cause des fonctionnements profondément ancrés. Mais elle œuvre à l’émancipation de touTEs et à l’épanouissement de chacunE.

    Solidarité avec les femmes qui dénoncent les violences, victimes on vous croit ! Organisons-nous à tous les niveaux pour en finir avec cette société capitaliste et patriarcale.

  • Face à la vie chère : augmenter les salaires et les revenus, prendre sur les profits !

    « Pouvoir dachat », « pouvoir dachat », ne cessent de nous seriner Macron et le gouvernement. En réalité, derrière l’écran de fumée, se joue une offensive de grande ampleur pour faire, une fois de plus, payer la crise aux salariés, aux retraités, aux chômeursCertes, les prix senvolent mais capitalistes et gouvernement veulent avant tout préserver les profits.

    Lire la suite