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Actualités nationales... - Page 118

  • Violences faites aux femmes : Darmanin est né avant la honte...

    Le 25 janvier, Darmanin déclarait sur France Inter : « Aujourd’hui, les femmes qui sont psychologiquement ou physiquement atteintes par leur compagnon déposent plainte systématiquement, il n’y a plus de mains courantes, systématiquement il y a désormais des gardes à vue, systématiquement il y a des poursuites judiciaires ». Un flot de mensonges que les associations féministes ont dénoncé.

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  • Leur gauche et la nôtre : pour l’unité et la radicalité, soutenons Philippe Poutou !

    Dimanche soir, les résultats de la « Primaire populaire » ont été rendus. Et, sans grande surprise, c’est Christiane Taubira a été investie. Cette nouvelle candidature prétend rassembler la gauche, mais comment cela serait-il possible sans contenu politique ni stratégique ?

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  • Malgré le verrou antidémocratique des parrainages, Philippe Poutou doit en être !

    Communiqué du NPA et de Philippe Poutou

    La publication des premiers chiffres des parrainages pour l’élection présidentielle est l’occasion pour nous de rappeler que nous sommes opposés à ce système antidémocratique qui demande à des éluEs de sélectionner les candidatEs à la présidentielle alors qu’ils et elles n’ont pas été éluEs pour cela. Les réticences des maires que nous rencontrons sont nombreuses : peur des pressions exercées par les grands partis, chantage aux subventions, crainte d’être perçus comme faisant partie du système politique, crainte d’être assimilé à une organisation politique… Un système de parrainages citoyens pour limiter le nombre de candidatures serait beaucoup moins injuste.

    Cependant, nous en appelons justement aux éluEs pour qu’ils et elles parrainent la candidature de Philippe Poutou car celui-ci n’est pas le candidat d’un des grands partis et, hélas, si les éluEs ne faisaient pas le choix de le parrainer, ils contribueraient malgré eux et elles à reproduire un système où seuls les partis ayant une place importante dans les institutions, appuyés par le scrutin majoritaire, l’absence de proportionnelle ou l’existence du Sénat, ont la parole.

    À l’heure ou la Primaire populaire a abouti à une candidature de plus à gauche, à l’heure où l’espoir ne peut venir que d’un grand débat, à gauche et dans le mouvement social, sur comment reconstruire un projet de société émancipateur, dynamique, par en bas, il serait logique qu’une personnalité comme Philippe Poutou dispose de ses parrainages pour être présent dans le débat politique. L’affluence dans les meetings de campagne et l’écho des passages médiatiques montrent que Philippe Poutou est une voix qui compte, singulière, et que beaucoup l’apprécient, et qu’il est donc un candidat légitime.

    Nous avons à cette heure quatre parrainages comptabilisés par le Conseil constitutionnel. Un chiffre qui ne signifie en réalité pas grand-chose… De toute évidence, et comme nous avons pu le constater par nous-mêmes, les formulaires de parrainages ne sont en effet pas arrivés dans de nombreuses mairies, et l’on se demande quel intérêt le Conseil constitutionnel avait à publier des chiffres dès aujourd’hui.

    Nous avons de notre côté vérifié, aux côtés des éluEs, 246 parrainages supplémentaires qui ne sont pas encore comptabilisés, ce qui porte à 250 le nombre de parrainages qui sont assurés, soit à peu près ce que nous avions en 2017 au même moment.

    La présence de Philippe Poutou à l’élection présidentielle n’est donc pas, à ce stade, garantie. Nous appelons les partis présents dans les institutions à ne pas faire barrage, à lever les pressions exercées sur les maires, et touTEs les éluEs qui pensent que Philippe Poutou a sa place dans le débat à parrainer sa candidature. L’absence de Philippe Poutou serait un vrai problème démocratique, alors que notre courant, depuis la première candidature d’Olivier Besancenot en 2002, est présent depuis 20 ans dans ce scrutin, et que personne n’a oublié le rôle qu’a joué Philippe Poutou lors de la dernière campagne présidentielle.

    Nous ferons un point d’information hebdomadaire sur la recherche des parrainages. Le prochain aura lieu à Paris le jeudi 10 février, à l’occasion d’une conférence de presse, en présence de Philippe Poutou.

  • Avec Macron, le débat se fera dans la rue !

    L’entourage d’Emmanuel Macron a donc fait savoir à la presse que le président-candidat ne souhaitait pas, « à ce stade », participer aux débats de la présidentielle. Une manière pour Macron de se poser « au-dessus de la mêlée », mais aussi et surtout un moyen — parmi d’autres — d’utiliser sa position de Président de la République pour faire campagne tout en n’ayant pas l’air de le faire. Macron multiplie ainsi les déplacements, évidemment médiatisés, et les annonces, entretenant soigneusement la confusion entre ce qui est du domaine de la politique du gouvernement actuel et de ce qui est de celui de son futur programme.

    Deux choses sont toutefois certaines : Macron est en campagne pour sa réélection ; il n’a pas l’intention de tirer le moindre bilan critique de ses politiques depuis cinq ans, et entend même les amplifier au cours de ce qu’il espère être son deuxième quinquennat. Retraites, sécu, services publics, frais d’inscription à l’université… Autant de sujets sur lesquels Macron a déjà annoncé la couleur : toujours plus de cadeaux pour les riches, toujours plus d’attaques contre les jeunes et les classes populaires.

    Mais Macron, qui continue ainsi de montrer ce qu’il a prouvé depuis cinq ans, à savoir qu’il était un grand démocrate, ne souhaite pas débattre de ses propositions et de son programme. C’est bien noté. Mais que l’on se rassure : cela ne nous empêchera pas, nous, dans le cadre de la campagne présidentielle, dans les meetings, dans les réunions publiques, dans les médias, de dire tout le bien que nous pensons de la politique et du programme du président des ultra-riches.

    Et surtout, il y a une confrontation que Macron ne pourra pas contourner quand bien même il fuirait les plateaux télés et les radios : celle de la rue. Dans la santé, dans l’éducation, dans le travail social, et dans bien d’autres secteurs, les mobilisations se sont réveillées ces dernières semaines, comme cela a été le cas sur les salaires, dans de multiples entreprises et avec la journée du 27 janvier. Il faut poursuivre et amplifier ! Et ainsi, que le président-candidat le veuille ou non, ses politiques et ses propositions seront au cœur de la campagne, et nous serons des centaines de milliers, voire des millions, à dire que nous voulons en finir avec Macron et son monde !

    Julien Salingue

  • Pour que les luttes s’invitent dans la campagne électorale !

    Il est rare que de grandes mobilisations aient lieu lors des élections nationales. Leur percée ces dernières semaines montre l’ampleur de la crise sociale et l’urgence d’une réponse anticapitaliste.

    En 2017, la mobilisation en Guyane avait fait apparaître la réalité du colonialisme français et de la situation sociale dans les « territoires d’Outre-mer ». Cette année, ce sont les mobilisations aux Antilles, les luttes dans la santé et dans l’éducation, ainsi que la question des salaires et de l’emploi (autour de la journée de grève et de mobilisation du 27 janvier), qui s’invitent dans la campagne. Toutes sont révélatrices d’une situation sociale dégradée devenue insupportable pour une grande partie des classes populaires.

    Augmenter les salaires, réduire le temps de travail

    Le salaire moyen net mensuel perçu par unE employéE est de 1200 euros et de 1330 euros pour unE ouvrierE. De l’autre côté de l’échelle, ça se gave... Les entreprises qui produisent des biens et des services en France (à l’exception des artisans, commerçants et autres indépendants) ont engrangé environ 140 milliards d’euros de bénéfices. Les entreprises du CAC 40 ont distribué à leurs actionnaires environ 60 milliards d’euros, et l’évasion fiscale représente environ 80 milliards d’euros annuels. Si on ne prenait « que » ces 140 milliards de profits annuels réalisés sur notre dos, on pourrait financer une augmentation de 720 euros bruts pour les 16 millions de salariéEs qui gagnent moins de 2300 euros… Nous avons raison de revendiquer un salaire minimum de 1800 euros nets et 400 euros d’augmentation pour touTEs !

    Augmenter les salaires est bien une nécessité... Mais, pour bien des personnes, il faudrait déjà qu’ils et elles aient un emploi. C’est la raison pour laquelle nous revendiquons le passage immédiat aux 32 heures sans perte de salaire, c’est-à-dire travailler moins pour travailler toutes et tous, ainsi que l’embauche d’un million de personnes dans la fonction publique, à commencer par la santé et l’éducation. Tout cela permettrait d’offrir un emploi à chacunE, tout en ne souffrant plus au travail, en ayant du temps personnel pour vivre, pour débattre démocratiquement du fonctionnement de la société, de ce qu’on y produit, pourquoi et comment, de s’engager...

    Pour un pouvoir de celles et ceux d’en bas

    Les mobilisations dans l’éducation, la colère dans la santé, montrent que la situation actuelle est de plus en plus insupportable, avec des conditions de travail aggravées par la pandémie, et des salaires bien trop bas alors que l’inflation rogne toujours un peu plus nos conditions de vie. La journée interprofessionnelle du 27 janvier montre qu’il est possible et utile de revendiquer, de se battre pour son salaire et ses conditions de travail en période électorale.

    Avec Philippe Poutou et le NPA, nous affirmons que ces luttes, si elles sont fortes, si elles convergent, doivent aussi poser le problème politique du pouvoir : la nécessité de se débarrasser de Macron et d’un personnel politique qui a pour seul objectif de servir les classes dominantes, voire d’écraser toute opposition comme voudrait le faire l’extrême droite raciste et autoritaire. Avec, à l'opposé, la nécessité d’imposer un pouvoir d’en bas, de celles et ceux qui produisent les richesses et font tourner la société, les exploitéEs et les oppriméEs, pour en finir avec le capitalisme.

  • Nos propositions pour une politique de santé publique...

    Depuis bientôt deux ans, nous luttons contre la politique sanitaire autoritaire et inefficace menée par Macron, Véran et Castex. 

    Pour une santé accessible et gratuite

    Le développement de la pandémie montre toutes les insuffisances du système de santé en France pour l’accès aux soins pour tous et toutes. Cela montre la nécessité d’une santé accessible et gratuite sans forfaits, franchises et dépassement d’honoraires, et de moyens pour l’hôpital public : 

    – Embauche d’au moins 100 000 soignantEs, augmentation des salaires notamment afin de rendre à ce secteur l’attraction qu’il a perdue car, à l’heure actuelle, une partie du personnel soignant découragé aussi bien par les conditions de travail que par le niveau des salaires, a démissionné. 

    – Mise en place d’un plan emploi-formation (si ce plan avait été mis en place lors du « Ségur », il y aurait déjà deux promotions d’aides-soignantes et deux promotions d’infirmières en cours de formation), des formations en alternance, avec un statut de travailleurE en formation et une rémunération égale au SMIC pour toutes les formations dites « paramédicales », ce qui les rendrait à la fois plus attractives, améliorerait la qualité de la formation et permettrait une arrivée immédiate de personnel dans les services.

    – De même pour les études : une formation rémunérée dès la première année accompagnée d’un engagement dans le service public de la même durée que les études. Ce qui permettrait à la fois de répondre aux besoins de celui-ci et d’ouvrir la formation médicale aux classes populaires.

    – Il faut revoir le mode de fonctionnement de la médecine de ville libérale car les déserts médicaux n’existent pas uniquement dans les campagnes mais aussi dans les grandes villes (par exemple dans des quartiers populaires de Paris).

    Pour lutter contre cela le NPA préconise qu’en contrepartie de la gratuité totale des études médicales à l’université, dans les IFSI, etc., et d’un statut de travailleurE en formation au moins payé au SMIC dès la première année, les médecins effectuent obligatoirement plusieurs années d’exercice dans ces déserts médicaux. Nous proposons également le développement sur tout le territoire de centres de santé pluridisciplinaires non seulement pour soigner mais aussi pour développer la prévention, entre autres par des actions sur les déterminants de santé : les logements, la malbouffe, l’environnement, la pollution, les conditions de travail, les conséquences du chômage sur la santé... 

    Contre l’hôpital-entreprise

    Mener une politique de santé digne de ce nom nécessite de mettre un coup d’arrêt à la tarification à l’acte (T2A) et à la re­structuration des hôpitaux et des maternités (fermeture d’établissements, de services, de lits et la fin du management d’entreprise). Tout ceci a contribué à aggraver non seulement la situation de pandémie dans laquelle nous sommes mais la situation sanitaire en général.

    Plutôt que de stigmatiser et condamner celles et ceux qui ne se vaccinent pas, il est impératif de mener une véritable campagne d’information sur la nécessité de se vacciner avec la mise en place par exemple de maraudes d’informations à l’usage de touTEs et des personnes éloignées des soins, en traduisant la campagne de vaccination dans d’autres langues que le français.... Il est aussi indispensable de généraliser les campagnes de vaccination au plus près des populations des quartiers populaires ; campagnes qui pour le moment restent exceptionnelles. 

    Sur ce terrain le mouvement social et ouvrier (syndicats, collectifs, associations...) devrait prendre l’initiative de propagande par l’action en promouvant des initiatives, en les faisant connaitre et en exigeant qu’elles soient étendues et financées par des fonds publics.

    Il est nécessaire de rendre à nouveau les tests gratuits afin qu’ils soient accessibles à touTEs, y compris les plus précaires. Il faut que les personnes infectées puissent se mettre à l’isolement dans de bonnes conditions en bénéficiant de la réquisition de logements vacants ou d’hôtels (tout le monde n’a pas la chance de bénéficier chez lui d’une pièce à part qu’il peut ventiler).

    Aux mesures autoritaires, bureaucratiques et peu efficaces imposées par en haut, nous opposons l’auto-protection de la population, des salariéEs, par des mesures adaptées, discutées sur les lieux de travail (travail en présentiel ou distanciel, aménagement des postes de travail et conditions de travail).

    Une construction de la santé avec la population

    Nous posons également la question du bien-fondé du Conseil de défense qui s’octroie tous les droits sur la gestion de la crise sanitaire alors qu’il est constitué uniquement de Macron, de son Premier ministre, et de ses ministres de la Santé, de la Défense, de l’Économie et du Travail. C’est le contraire d’une démocratie sanitaire où la population devrait être maîtresse dans les décisions prises en faisant appel aux associations, syndicats, collectifs, et avec la création de groupes de patientEs expertEs qui permettent de mettre en commun une expérience acquise lors de la maladie comme cela s’est déjà produit lors de la lutte contre le VIH où ce sont les personnes infectées elles-mêmes qui avaient pris en charge les campagnes d’information et de prévention.

    Cette construction de la santé avec la population nécessite le renforcement et l’extension du service public. Un service public de santé implanté au plus près sur le territoire, ayant la confiance de la population et agissant avec elle.

    Voilà quelques éléments des propositions du NPA afin de mener une politique de santé publique cohérente et respectueuse de la population.

    Voir notre document de campagne sur les questions de santé : 
    https://poutou2022.org/node/199

  • Blanquer, « On veut plus bosser pour toi » !

    Blanquer aura réussi l’exploit de rester ministre de l’Éducation nationale durant l’intégralité du mandat présidentiel, au désespoir de la quasi-totalité des profs.

    Le programme de Jean-Michel Blanquer pour l’école est un programme totalement macronien. Rémunération au mérite, pilotage de l’institution par les résultats des équipes comme des élèves, taylorisation de l’acte enseignant par l’imposition de méthodes limitant la liberté pédagogique, individualisation des apprentissages comme des parcours scolaires ou professionnels, renforcement des cadres hiérarchiques intermédiaires avec notamment la mise en place d’une direction d’école, isolement des syndicats et de leurs représentantEs… Sans être exhaustif, s’étale ici le parfait programme de l’école-entreprise. Le tout dans une vision totalement réactionnaire d’une école qui ne doit ni lutter contre les discriminations ni émanciper les élèves en construisant un esprit critique.

    Et force est de constater qu’il a réussi, malgré les résistances, à faire avancer son projet.

    Le ministre le plus détesté des profs

    Toutes ces attaques ont suscité des résistances. Et le feu roulant de contre-réformes et d’attaques répétées, y compris avec la répression et des appels, adressés aux récalcitrantEs, à « quitter l’Éducation nationale », qui s’ajoutent à la négation du réel vécu par les équipes sur le terrain en période de pandémie et au mépris dont Blanquer fait preuve, ont fini par associer la politique ultra-libérale et autoritaire du ministre à sa personne.

    Ne soyons pas naïfs : on ne change pas une politique en changeant de ministre. Particulièrement pas avec ce gouvernement de combat.

    Néanmoins, le mot d’ordre du départ de Blanquer reste central. D’une part parce qu’il fédère les collègues. Au-delà des débats interminables sur les priorisations de revendications entre moyens, conditions de travail, salaires, la question de la démission de Blanquer fait l’unanimité. Il possède donc l’atout indéniable de souder les personnels. Et concrètement, obtenir la démission du meilleur élève de la macronie serait à la fois un message envoyé à l’exécutif sur la nécessité du changement de politique et de méthode, comme la démonstration concrète que lutter peut payer.

    Autant d’arguments pour continuer à chanter « Jean-Michel Blanquer, désastre sanitaire, on veut plus bosser pour toi ! »

    Secteur Éducation nationale du NPA