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Actualités nationales... - Page 138

  • Combattre Big Pharma, ce n’est pas croire aux fake news des anti-vax !

    Des interrogations ? Des éléments de réponse !

    Procès du Médiator, scandale de la Dépakine, Big Pharma nous a habitués à mentir. Pire, il n’a pas hésité à mettre en procès, en 2001, l’Afrique du Sud pour une loi de 1997 qui lui permettait de fabriquer ou d’importer des génériques à bas coût contre le sida, malgré les brevets des trusts. À cause de ce procès, 400 000 Sud-africainEs sont morts entre 1997 et 2001, faute de traitement. Face à une mobilisation mondiale, les 39 majors de la pharmacie ont dû abandonner les poursuites !

    Le gouvernement aussi nous a habitués à ses mensonges, sur les masques, les tests… Mais le meilleur moyen de combattre les capitalistes de Big Pharma et leurs fake news, ce n’est pas de faire confiance aux fake news… des anti-vax ! C’est d’exiger la transparence totale et le contrôle public indépendant sur tous les essais thérapeutiques, c’est d’exiger la fin des brevets et la socialisation de cette industrie ­indispensable à la santé humaine.

    Vaccin OGM, thérapie génique ? Faux !

    Le génome se trouve dans le noyau de nos cellules. Il est constitué d’ADN. Or les nouveaux vaccins sont à ARN, et ne pénètrent pas dans le noyau. Ils restent dans le cytoplasme de la cellule, où se trouvent les usines cellulaires, les ribosomes, qui vont fabriquer la protéine spike, déclenchant ainsi la protection immunitaire contre le virus. Alors réservons le terme de thérapie génique à l’insertion du gène manquant dans l’ADN des enfants enfermés dans une bulle, pour cause de déficit immunitaire. Au prix d’une augmentation importante du risque de leucémies. C’est pour cela que personne n’a testé de « vaccins OGM » à ADN contre le covid !

    Des vaccins développés trop vite ? Vite, oui ! Mais pas « trop » vite !

    Le premier cas de covid a été découvert le 8 décembre 2019. Un mois plus tard, le 12 janvier 2020, son génome était séquencé et rendu public. Alors qu’il a fallu quatre ans pour séquencer le virus du sida. Une semaine plus tard, les premiers tests covid faisaient leur apparition. Alors qu’il a fallu huit ans pour avoir des tests pour le VIH. Cette accélération générale de la science, plus que de s’en inquiéter, il faut s’en féliciter ! Elle a permis de mettre au point rapidement des vaccins, en s’appuyant notamment sur deux avancées majeures de la recherche, qui ont ouvert la voie aux vaccins à ARN : un brevet de 2005 de l’Université de Pennsylvanie, qui diminue le caractère inflammatoire des vaccins à ARN ; le brevet 070 du gouvernement américain, qui permet de stabiliser le fragment d’ARN du vaccin grâce à des micro-billes de lipides. Au début de la pandémie, tout était prêt pour mettre au point des vaccins à ARN qui sont aussi plus rapides à produire que les vaccins classiques. Quand on ajoute qu’un grand nombre de malades donnait la possibilité de recruter rapidement 40 000 personnes pour des essais cliniques, que le suivi des résultats par les agences de santé s’est fait en temps réel tout au long des essais, et que des milliards d’argent public ont coulé à flot dans les caisses des Big Pharma, on voit mieux pourquoi, heureusement, cela a été vite, et qu’il est scandaleux que la majorité de la population mondiale soit privée des fruits rapides de cette recherche.

    Pas assez de recul ? Un an et 5 milliards d’injections plus tard !

    Les études réalisées par les laboratoires ont été scrutées par des milliers de professionnels et de citoyens. Il avait fallu dix ans pour que The Lancet retire l’étude frauduleuse de Wakefield, qui prétendait établir un lien entre vaccination contre la rougeole et autisme. Aujourd’hui, il n’a fallu que 14 jours pour que le même Lancet retire l’étude bidon du Dr Sapan Desai sur l’hydroxy­chloroquine. Les premières études ont répondu à la question de l’efficacité contre les formes graves du covid, autour de 90 %. Les vaccins ont alors été utilisés à une large échelle, 5 milliards de doses en moins d’un an. De larges études, portant sur des millions de personnes, organisées par le service public de santé en Ecosse, Israël ou aux États-Unis, ont pu alors répondre à d’autres questions : l’efficacité vaccinale contre la transmission de la maladie, qui évolue d’ailleurs avec les variants, les effets secondaires trop rares pour être dépistés par les premières études qui portaient sur 40 000 personnes. La pharmacovigilance est, pour une fois, de bonne qualité, au moins en Europe et aux USA. Il est rare d’avoir un tel suivi sur des traitements… Nous ne sommes donc pas des cobayes, un an de recul et cinq milliards de doses sont là pour le prouver.

    Et les effets à long terme ?

    L’expérience vaccinale nous montre que les effets secondaires surviennent soit immédiatement, les allergies graves, soit entre une et quatre semaines, les effets auto-immuns. L’effet le plus tardif décrit après vaccination, à 3-4 mois, concerne le vaccin Pandemrix, contre la grippe H1N1. Un cas de somnolence grave, une narcolepsie, toutes les 400 000 injections. Pas de raison qu’il en soit autrement avec les nouveaux vaccins à ARN. L’ARN injecté, très fragile, est dégradé par l’organisme dans les heures après l’injection. Reste l’hypothèse Vélot, du nom d’un généticien, militant de la lutte anti-OGM. Il alerte sur le risque que les protéines spike fabriquées grâce aux vaccins à ARN se recombinent avec un autre virus qui infecterait les cellules. Un risque infinitésimal, mais surement beaucoup plus important pour les malades du covid, qui inonde tout l’organisme de ses virus hérissés de spike, pendant au moins une semaine, que pour les vaccinés, dont les spike sont à 90 % retrouvés au niveau de l’épaule, et pendant guère plus d’une journée ! 50 millions de vaccinéEs en France, plusieurs milliards dans le monde, aucune confirmation de l’hypothèse Vélot. Cela n’empêche pas France Soir, le média de la désinformation, de titrer : « Le remède pire que le mal ? » Faux, le vaccin reste la meilleure prévention contre le covid !

     

    Le vaccin rend stérile ? Encore une fake news !

    Régulièrement, des femmes refusent de se faire vacciner, car elles pensent que le vaccin peut rendre stérile. Le Dr Christian Fouché du collectif Reinfocovid, connu aussi pour ses déclarations anti-IVG, agite cette peur dans des vidéos vues des milliers de fois. Pour l'affirmer, le réanimateur marseillais se base sur la proximité entre des séquences d'acides aminés de la protéine spike, induite par le vaccin à ARN, et celle de la syncitine maternelle, une protéine qui permet la formation de l'utérus. Le vaccin ferait fabriquer des anti-corps anti-syncitine, rendant ainsi les femmes stériles. Tout faux. Les séquences d'ARN sont en fait constituées par l'enchaînement de quatre et seulement quatre nucléotides différents. Donc sur les kilomètres de chaînes de deux ARN, des arrangements de quatre nucléotides assez proches, il y en a quasiment toujours. Sans que cela n'ait aucune conséquence ! D'autant que l'arrangement dans l'espace des spikes et de la syncitine est très différent, ce qui rend la confusion plus qu'hypothétique. Et surtout, nombreuses sont les femmes enceintes à attraper le covid, à être inondées de virus avec ses protéines spike. Visiblement cela ne les a pas rendu stériles ! Et jamais on n'a pu trouver chez elles d'anti-corps anti-syncitine. Encore une fake news qui joue sur les peurs…

    Commission Santé du NPA

  • Bernard Tapie : une mascarade d’hommages !!!

    Dimanche 3 octobre 2021, Bernard Tapie est mort à l’âge de 78 ans des suites dun cancer. 24 heures après lannonce de son décès par sa famille, les hommages tombent, de l’extrême droite au Parti communiste. Si nous comprenons la tristesse que peut susciter la mort de Tapie pour ses proches ou pour de nombreuses et nombreux fans de lOM, pourquoi refusons-nous de participer à cette mascarade nationale ?

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  • Loi Rilhac : se mobiliser contre le passage en force !

    Mercredi 29 septembre, la loi Rilhac a donc été adoptée à l’Assemblée, par 65 voix contre 14.

    Cette loi signifie une transformation profonde de l’organisation des écoles, et une modification totale des rapports entre collègues. Son article 1 redéfinit fondamentalement la fonction du directeur ou de la directrice. Il est en effet stipulé qu’« il bénéficie d’une délégation de compétences de l’autorité académique pour le bon fonctionnement de l’école qu’il dirige. Il dispose d’une autorité fonctionnelle permettant le bon fonctionnement de l’école et la réalisation des missions qui lui sont confiées ». En faisant du directeur ou de la directrice d’école un supérieur hiérarchique de ses collègues, le ministère Blanquer réalise un projet depuis longtemps poursuivi par les gouvernements successifs : casser le cadre collectif que constituaient les conseils des maîtres et des maîtresses, et mettre en place dans chaque école un chefaillon chargé d’imposer les  injonctions ministérielles et d’en faire le bilan aux inspecteurs et inspectrices.

    Ce n’est pas un hasard d’ailleurs si cette loi est adoptée au moment où Macron annonce la mise en place de l’expérimentation de l’embauche des enseignants et enseignantes par les directeurs d’écoles dans 50 écoles marseillaises. La majorité des conseils des maîtres concernés ont d’ailleurs pris position contre cette expérimentation.

    Dans le même temps, la loi ne prévoit évidemment aucun moyen pour que les directeurs et directrices puissent accomplir ce qui devrait être réellement leur tâche : pas d’élargissement du temps de décharges, aucune aide administrative. Ce sont pourtant les deux revendications portées par la profession !

    Cette loi ne poursuit qu’un seul but : une transformation managériale brutale de l’école. 

    Le texte doit maintenant être adopté en deuxième lecture au Sénat. S’il n’y a rien à attendre des amendements qui pourront être déposés, cela laisse cependant encore le temps de construire la mobilisation pour imposer le retrait total de la loi, et pour exiger au contraire de véritables moyens pour travailler dans des conditions dignes ! 

  • Le fond de l’air est brun – Surenchères sur le dos des Maghrébins (communiqué unitaire)...

    La France réduit drastiquement les visas aux ressortissants du Maghreb, mettant à l’index une population déjà stigmatisée et « instaurant une citoyenneté à deux vitesses », selon un large ensemble d'organisations et partis. « Cette mesure est le signe d’une grave pollution du débat public, cherchant à imposer le thème de l’immigration pour escamoter les véritables questions liées à la justice sociale, la solidarité et l’égalité des droits. »

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  • Emploi, salaires, droits sociaux...

    Le 5 octobre, touTEs en grève et dans la rue !

    Depuis 18 mois, le gouvernement et le patronat ont pris prétexte de la crise sanitaire pour détruire encore un peu plus les droits sociaux des travailleurEs et leurs conditions de travail. Non contents de leur gestion dramatique, autoritaire et mensongère de l’épidémie de Covid-19, ils en ont profité pour accélérer leurs attaques, à l’image de la contre-réforme de l’assurance chômage qu’ils entendent appliquer à partir du 1er octobre. Et nous n’oublions évidemment pas la réforme des retraites que le gouvernement attend de pouvoir remettre sur la table à tout moment… Celle-là même contre laquelle nous nous sommes mobilisés avec force juste avant le début de la crise sanitaire !

    Augmentez nos salaires !

    Leur politique est claire : d’un côté taper sur les chômeurEs, en réduisant drastiquement leurs droits au chômage et en baissant leurs allocations, de l’autre précariser et faciliter les licenciements dans le privé comme dans le public. Et pour touTEs les autres, à qui l’on veut faire croire qu’ils et elles ont bien de la chance de garder un emploi, il faudrait se satisfaire de conditions de travail toujours dégradées, d’horaires infernaux et d’un salaire de misère... Question salaires d’ailleurs, c’est le gel du point d’indice pour les travailleurs et travailleuses du public, et un SMIC à 1250 euros nets à temps plein pour le privé…

    Et tandis que les salaires baissent ou stagnent, les dépenses, elles, ne cessent d’augmenter, à l’image de l’augmentation de plus de 12 % du prix du gaz avant le début de l’hiver. C’est bien pour cela qu’une augmentation des salaires et leur prise en compte dans le calcul de nos retraites n’aurait de sens pour notre classe sociale que si elle est indexée sur le coût de la vie (le coût du logement, des biens de première nécessité, de l’énergie).

    Il est possible de se battre... et de gagner !

    Le NPA revendique une augmentation générale des salaires de 300 euros nets pour toutes et tous, et pas un salaire en dessous de 1800 euros nets. Pour que nous puissions toutes et tous travailler, il est nécessaire de répartir le travail entre tous. C’est pour cela que nous exigeons également l’interdiction des licenciements et la baisse générale du temps de travail.

    Pour financer tout cela, de l’argent il en y a ! Au 1er juin 2021, les seuls milliardaires français totalisaient 492 milliards d’euros de patrimoine, soit près d’un cinquième du produit intérieur brut français... Indécent !

    Malgré la situation difficile que nous connaissons, le monde du travail ne se laisse pourtant pas faire ! Dans plusieurs entreprises, dans différents secteurs professionnels, elles et ils s’organisent pour résister aux attaques. Certaines sortent même victorieuses de leurs luttes, comme les femmes de ménage de l’entreprise sous-traitante Arc-en-ciel qui travaille sur l’université de Jussieu.

    À Transdev et ailleurs, mobilisation générale !

    Dégradation des conditions de travail, extension sans fin des horaires, réductions d’effectif et salaires de misèreC’est notamment contre tout cela que se mobilisent en ce moment les conducteurEs de Transdev depuis plusieurs semaines, car c’est tout ce que vont leur apporter l’ouverture à la concurrence et la privatisation des services de transport. Une lutte partie de Seine-et-Marne, qui continue de s’étendre à d’autres départements et qui, on l’espère, pourrait bien s’étendre à l’ensemble du secteur du transport !

    Ce mardi 5 octobre, journée de grève et de manifestation interprofessionnelle, doit être le moment où toutes ces luttes, toutes ces revendications, se retrouvent dans la rue pour construire le « touTEs ensemble » nécessaire contre ce gouvernement au service des riches et du patronat. Aux côtés des chômeuses et des chômeurs durement attaqués, pour défendre l’ensemble de nos droits sociaux, ce mardi 5 octobre ne doit être qu’un début !

  • Laurence De Cock : reconstruire l’école après Blanquer...

    Invitée à un débat à la fête de l’Humanité, à l’occasion de la sortie de son livre École publique et émancipation sociale, l’historienne et professeure Laurence De Cock a posé dans sa conclusion quelques principes essentiels pour reconstruire l’école publique après le désastre Blanquer. Avec sa permission, nous les reproduisons ici :

    1 - Il faut repolitiser l’école. Car c’est un lieu politique qui doit participer à l’éveil de la conscience politique de chaque jeune.

    2 - Tout le monde a le droit à l’éducation. Tout jeune a le droit de faire les études qu’il veut. Et tout jeune a le droit de se planter, d’essayer et de recommencer.

    3 - La réussite scolaire ne signifie pas le désir d’entrer dans le monde des dominants. La finalité de l’école doit être repensée.

    4 - Les richesses sont faites pour être redistribuées, au profit de celles et ceux qui en sont le plus privés.

    5 - L’école publique doit être refondée avec comme boussole les enfants des catégories populaires.

  • Privatisation rampante de l’Éducation nationale...

    En 1998, les pays de l’Union européenne lançaient le processus de Bologne, pour rapprocher leurs systèmes d’études supérieures. En 2010, 48 pays rejoignaient l’espace européen de l’enseignement supérieur (EEES). Derrière une façade visant à unifier les niveaux des diplômes (licence, master et doctorat), la volonté des gouvernants est en fait de mettre en place une « économie de la connaissance pour faire de l’Europe un espace compétitif à l’échelle mondiale. »

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  • Ni clopinettes, ni fausses promesses, des salaires dignes pour tou·TE·s !

    En lançant une proposition choc – doubler le salaire de tous les personnels de l’Éducation nationale – Anne Hidalgo a eu au moins le mérite de lancer un débat important, et de montrer en creux l’insuffisance des politiques menées sur cette question par Blanquer, mais aussi par les socialistes lorsqu’ils étaient au pouvoir.

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  • L’Éducation nationale couve une blanquérite...

    Ayant dépassé le 12 septembre les 4 ans, 3 mois et 26 jours au poste de ministre de l’Éducation, Blanquer peut s’enorgueillir du record de durée sur le poste depuis 1958 ! C’est un record qui fait mal au service public d’éducation, à l’ensemble des personnels qui y travaillent, avec un statut et des conditions d’exercice de plus en plus dégradées, au point de s’interroger sur le sens de leur métier.

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