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Actualités nationales... - Page 135

  • L’extrême droite et les forces de répression menacent nos libertés, organisons-nous !

    Le 21 avril, une lettre ouverte de militaires, notamment d’officiers, menaçait d’une intervention de l’armée dans la vie politique « La guerre civile couve en France. Si elle éclate, l’armée maintiendra l’ordre, parce qu’on le lui demandera ». Ils se déclarent disponibles pour la répression contre les classes populaires « Nous avons connu l’opération Sentinelle. Nous y avons vu de nos yeux les banlieues abandonnées, les accommodements avec la délinquance. »

    Mercredi 19 mai, ce sont des milliers de policiers qui ont manifesté lors d'un rassemblement « en soutien aux forces de l’ordre »à l’appel en particulier du syndicat Alliance, proche du Rassemblement national de Marine Le Pen.

    Des menaces de plus en plus fortes

    Alors que les violences policières se sont multipliées dans les quartiers populaires, dans les manifestations ou contre des rassemblements de jeunes, la police et l’arméont manifesté vers l’Assemblée nationale, ciblant directement le pouvoir législatifLeurs tribunes et manifestations sont saluées par l’extrême droite, qui demande aux policiers et à larmée de la rejoindre, tandis que le pouvoir s’aligne.

    En temps de crise économique et sanitaire, un pays comme la France est de plus en plus difficile à gouverner, face à la colère et à la révolte de la population contre les injustices que nous subissons. Ça a été le cas avec le mouvement des Gilets jaunes, la mobilisation pour les retraites, mais aussi quand des jeunes refusent le couvre-feu ou les mesures liberticides.

    C’est la raison pour laquelle les classes dominantes et les dirigeants politiques à leur service envisagent de décupler le niveau de répression et de réduire drastiquement les libertés. Un processus dangereux susceptible de mener à un autoritarisme extrême, au fascisme...

    Le soutien du pouvoir... et d’une certaine « gauche »

    Participant à cette surenchère répressive, Darmanin, le ministre de l’Intérieur, est allé à la manifestation des policiers : dans la foulée, le gouvernement a fait voter la suppression des « rappels à la loi » et étendu à 30 ans la période de sûreté pour les personnes condamnées à perpétuité pour un crime contre un policier ou un gendarme.

    Une partie de la « gauche », Fabien Roussel, secrétaire national du PCFOlivier Faure, premier secrétaire du PSou Yannick Jadot d’EÉLV, se sont aussi rendus à cette manifestation... au côté du n°2 du RN Jordan Bardella. Tous se rangent donc en soutien aux forces de répression qui menacent les libertés démocratiques. Cette « gauche » a-t-elle oublié que la police et l’armée ne sont pas du côté des classes populaires, que les violences policières se multiplient, ou que l’absence de poursuites suite aux plaintes pour racisme ou violences faites aux femmes sont nombreuses ?

    Organisons la riposte !

    Pour notre part, nous pensons que la population organisée est mieux placée que la police pour s’occuper de nos vies. Résoudre les problèmes de trafics et des violences qui y sont liées passe d’abord par la dépénalisation des droguesIl faut aussi répondre à la crise sociale en partageant le temps de travail et en donnant un emploi à touTEs, ce qui permettrait de vivre mieux.

    Nous serons présents à Paris le samedi 5 juin pour manifester à l’issue du procès des assassins de Clément Méric, mort à 18 ans sous les coups de militants d’extrême droite. Nous appelons à manifester partout le samedi 12 juin contre les idées d’extrême droite et les lois liberticides, à l’appel de dizaines de syndicats, associations, collectifs, médias et organisations politiques. Le samedi 19 juin, au côté de la CGT TUI, nous serons dans la rue contre les licenciements et les suppressions de postes, contre la réforme de l’assurance chômage. Enfin, nous appelons à construire la mobilisation contre le congrès du RN qui aura lieu les 3 et 4 juillet à Perpignan. Lextrême droite et ses idées nauséabondes, dont une partie sont reprises aujourd’hui par lce pouvoir, ne doivent pas passer !

  • Communiqué de presse : appel au 12 juin...

    Depuis maintenant plusieurs mois nous constatons un climat politique et social alarmant. S’allier avec l’extrême droite ou reprendre ses idées ne constituent plus un interdit. Les propos et actes racistes et sexistes au travail et dans la vie se propagent. Les attaques contre les libertés et les droits sociaux s’accentuent gravement. Dans ce contexte politique, économique, social et sanitaire les injustices explosent et génèrent une forte misère sociale.

    Plusieurs lois liberticides organisent une société autoritaire de surveillance et de contrôle qui empêcheraient d’informer sur des violences policières, déjà trop importantes. De plus, si certaines de ces lois stigmatisent une partie de la population en raison de sa religion, d’autres en ciblent en raison de leur activité militante. 

    Comme les signataires de l’appel pour les libertés et contre les idées mortifères de d’extrême droite (https://www.appelpourleslibertes.com), nous ressentons toutes et tous l’urgence de construire une réponse forte et unitaire qui dessine l’alliance des libertés, du travail et d’un avenir durable. 

    Face à ce climat de haine, raciste et attentatoire aux libertés individuelles et collectives, nous avons décidé collectivement d’organiser le samedi 12 juin une première grande journée nationale de manifestation et de mobilisations qui se déclinera localement. 

    Cette journée fait partie des initiatives unitaires qui se multiplient. D’ores et déjà, nos organisations syndicales, politiques, associations, collectifs, signataires de l’appel, ont décidé de co-construire ce combat dans la durée.

    Les premiers signataires :

    Syndicats : CGT, FSU, Union syndicale Solidaires, Syndicat des Avocats De France, Syndicat de la Magistrature, UNEF (Union nationale des Étudiants de France), UNL (Union nationale des Lycéens), Fidl, MNL (Mouvement national Lycéen), FSE (Fédération Syndicale Etudiante, l’Alternative, Confédération Paysanne, USP (Union Syndicale de la Psychiatrie).

    Associations et collectifs : Attac, LDH, FCPE, Fondation Copernic, Oxfam, Alternatiba, Amis de la terre, Résilience commune, DAL, CNL (Confédération nationale du Logement), Emancipation collective, Rencontre des justices, Coexister, MRAP, CRAN, SOS Racisme, comité justice pour ibo  QNQF (Quartiers nord, Quartiers forts Marseille) , observatoire contre l’extrême droite, Mrap, association ViSA, Femmes égalité, Collectif National pour les Droits des Femmes, Collectif féministe Les Rosies, Les effronté.e.s, JOC (Jeunesse Ouvrière Chrétienne) , AFPS,  Conseil démocratique Kurde France, FTCR, CRLDHT, UTAC, France Amérique Latine. 

    Médias : Regards, L’Humanité, Politis, Contretemps, Le Média.

    Organisations politiques : ENSEMBLE !, Génération.s, La France Insoumise, GDS, Nouveaux Démocrates, NPA, Place Publique, les jeunes écologistes, MJCF (Mouvement des Jeunes Communistes), UEC, PEPS, Jeunes Génération.s, Rassemblement Communiste, UCL (Union Communiste Libertaire).

    Appel pour les libertés et contre les idées d’extrême-droite

  • Pour une PMA pour touTEs et dégager Macron et les réactionnaires, touTEs aux marches des fiertés !

    Pour la deuxième année, les Marches des Fiertés tombent en pleine crise sanitaire. Or, cette crise sanitaire a touché en particulier nos communautés d’un point de vue sanitaire, mais aussi social puisque nos lieux de vie, nos lieux communautaires ont dû fermer. D’un point de vue sanitaire, alors que la lutte contre le VIH commémore ses 40 ans, les taux de dépistages ont fortement baissé, ce qui inquiète nos communautés. On le sait, le renfermement sur la cellule familiale pour nombre de LGBTI peut être désastreux, surtout que nous sommes aussi plus touchéEs par les problèmes de santé mentale, de suicides ou de tentatives de suicide. Mais avec la crise économique c’est aussi pour nos communautés précaires des conséquences matérielles : des pertes de logements, de salaires, l’incapacité de pouvoir se nourrir correctement,... Avec cette crise c’est aussi un durcissement des marqueurs de la situation politique qui existait précédemment : la montée de l’extrême droite, une offensive réactionnaire d’ampleur qui se cristallise autour de l’islamophobie.

    La PMA c’est pour quand ?

    Pendant ce temps-là le gouvernement Macron à grands renforts de pinkwashing veut nous faire croire que son gouvernement serait de notre côté. Nous ne sommes pas dupes. Dernièrement, la Ministre déléguée du gouvernement Macron a annoncé ne pas avoir comme projet d’interdire les thérapies de conversion, qui sont dénoncées depuis des années par les LGBTI, ce qui montre, une fois de plus, la réalité de ce gouvernement. Ce gouvernement n’a même pas encore réussi à faire voter la PMA, qui pour rappel a été rejetée en Sénat en deuxième lecture. Si Olivier Véran, le Ministre de la Santé promet de la faire passer « avant l’été », on rappelle que ce gouvernement et le précédent nous auront fait attendre 10 ans pour une loi au rabais et inégalitaire.

    Cette loi est inégalitaire à plusieurs niveaux. Elle exclut les personnes trans montrant une nouvelle fois le visage de la transphobie dEtat. Au niveau de la filiation, il y aura une amélioration puisque nous naurons plus besoin de passer par ladoption, mais on nous demandera de faire une déclaration conjointe devant le notaire, contrairement aux couples hétéros qui nont besoin que daller en mairie... Non seulement cette procédure est discriminante mais elle sera en plus coûteuse !

    Enfin ce que propose le Sénat comme loi, comme en première lecture cest tout simplement le non-remboursement de nos PMA. Nous ne serions pas infertiles donc nous ne mériterions pas ce remboursement là où les hétéros y auraient droit. Le projet de loi repassera à l’Assemblée Nationale le 7 juin, puis au Sénat le 24 juin. Nous exigeons la PMA que nous défendons depuis des années, ouverte à toutes les femmes, aux personnes trans, accessible et gratuite !

    Homophobie, transphobie, lesbophobie, dégageons-les !

    Les oppressions que nous subissons sont intrinsèques au système capitaliste mais sont aussi structurées dans les politiques de l’Etat. Nous, LGBTI et prolétaires, avons beaucoup plus à gagner à l’unité de notre classe. Le mouvement ouvrier a une responsabilité vis-à-vis de la montée des idées réactionnaires, sa tâche est celle d’un mouvement d’ensemble qui fera plier ces politiques antisociales. Nous appelons l’ensemble du mouvement ouvrier, organisé ou non, à se saisir des manifestations qui auront lieu dans toute la France, dont la Pride du 26 juin à Paris. Oui, il n’est plus question de laisser les questions LGBTI aux associations qui n’ont pour seule stratégie du lobbying parlementaire. Cette stratégie est perdante et nous n’en voulons plus. En tant que LGBTI, nous nous devons d’être internationalistes, anti-impérialistes, car il n’existe pas de pays terre promise où nous serions protégéEs des oppressions.

    C’est pourquoi nos luttes s’inscrivent dans une perspective révolutionnaire. Pourquoi se battre pour la PMA si c’est pour laisser à nos enfants un monde capitaliste pourrissant ? Nous souhaitons gérer nous-même nos outils de travail, notre temps de travail, nos familles, ainsi que l’ensemble de la société. Nous allons chercher des victoires matérielles, nous voulons décider par nous-mêmes et pour nous-mêmes.

    Nous nous donnons rendez-vous aux différentes Marches des Fiertés à travers la France, dont le 22 mai à La Rochelle, le 5 juin à Rennes, 26 juin à Paris, pour des manifestations revendicatives, et pour arracher nos droits et nos victoires !

  • Israël assassin, Macron complice !

    Alors que l’agression israélienne se poursuit, l’urgence est au développement de la solidarité avec les PalestinienEs en lutte pour leurs droits nationaux et démocratiques.

    À l’heure où ces lignes sont écrites, plus de 220 PalestinienEs ont été assassinés dans les bombardements sur Gaza, menés au prétexte des tirs de roquettes des organisations armées palestiniennes. Dans la nuit du samedi 15 au dimanche 16 mai, pas moins de 42 personnes ont été tuées dans un bombardement massif rue Wehda, dans la ville de Gaza : 16 hommes, 16 femmes et 10 enfants. L’armée israélienne affirme avoir visé une « installation militaire souterraine » et évoque, avec morgue, « des pertes civiles involontaires ».

    Palestine agressée, Palestine révoltée

    En Cisjordanie, au cours de la journée du 15 mai, au moins 11 PalestinienEs ont été tués lors de manifestations, l’armée ayant ouvert le feu à balles réelles. À l’intérieur d’Israël, les expéditions « punitives » menées par les groupes de colons d’extrême droite se succèdent, avec une multiplication des ratonnades, qui suscitent indignation et colère chez les PalestinienEs d’Israël, certains d’entre eux s’en prenant à leur tour à des commerces ou à des habitantEs juifs. À Jérusalem, d’où la vague de colère — et de répression — est partie fin avril, la mobilisation se poursuit contre les expulsions, avec rassemblements et manifestations quasiment tous les jours.

    Depuis plus d’une semaine, l’ensemble des secteurs de la population palestinienne se mobilisent : à Gaza, en Israël, à Jérusalem, en Cisjordanie. Et l’on a même vu des manifestations aux frontières d’Israël, en Jordanie, au Liban et en Syrie. Un cinglant avertissement adressé à la puissance coloniale qui n’a eu de cesse, au cours des dernières décennies, de fragmenter la population palestinienne : la révolte à laquelle nous assistons, si elle n’est évidemment pas l’affirmation d’une unité politique soudainement retrouvée, n’en demeure pas moins l’expression de la conscience d’une communauté de destin entre les différents secteurs palestiniens, à l’image de cet appel à la grève générale lancé par des collectifs de jeunes et qui a été largement repris et suivi dans toute la Palestine historique ce mardi 18 mai.

    Amplifier la solidarité

    Joe Biden répète « [qu’]Israël a le droit de se défendre »... comme si l’on n’assistait pas à une énième agression israélienne ! Macron qui dénonce la « spirale de la violence » et appelle « au cessez-le-feu et au dialogue ». Autant de déclarations qui ignorent superbement une vérité pourtant évidente : l’occupation, la colonisation, la répression quotidienne sont des violences, et tout « appel au calme » n’incluant pas l’exigence de la fin de ces violences et la satisfaction des droits nationaux et démocratiques des PalestinienEs est en réalité un appel à ce que ces dernierEs cessent de lutter contre l’oppression coloniale.

    Macron confirme qu’il s’inscrit dans la continuité de Sarkozy et de Hollande dans une politique d’alliance avec Israël, qui va jusqu’à la criminalisation de la solidarité avec les PalestinienEs, avec le week-end dernier l’interdiction, à la demande de Darmanin, de la manifestation parisienne.

    Cette interdiction a été un échec, puisque nous étions des milliers dans les rues de Paris, dispersés mais déterminés, malgré le dispositif policier démesuré. Et nous étions des dizaines de milliers dans toute la France, militantEs syndicaux, politiques et associatifs, avec aussi une forte présence de la jeunesse, notamment des quartiers populaires.

    Les PalestinienEs ne peuvent compter que sur leurs propres forces et sur la solidarité internationale : à nous de la construire ! Arrêt immédiat de l’agression israélienne ! Soutien aux droits nationaux et démocratiques des PalestinienEs ! Halte aux complicités de la France !

  • Il y a 40 ans, l’élection de François Mitterrand...

    Mitterrand, politicien au lourd passé, avait réussi à s’imposer comme un « homme providentiel ». Son intelligence a été de comprendre que le PS (dont il avait pris le contrôle) ne pouvait se reconstruire, face au PC, que sur un discours « gauche » et unitaire. Il a aussi pris appui sur la gauche du parti pour barrer la route à Michel Rocard.

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    Arrivé au pouvoir, il s’est immédiatement coulé dans la monarchie présidentielle de la 5e République et a donné des gages aux États-Unis et à l’Europe capitaliste. Tout en prenant dans un premier temps des mesures conformes au moins en partie au programme sur lequel il avait gagné les élections, il a nommé au poste essentiel de ministre de l’Économie et des Finances Jacques Delors (qui en fait était opposé à l’essentiel de ce programme) et marginalisé les ministres communistes.

    Le PCF (à l’époque hégémonique dans la CGT) s’est montré après mai 1981 totalement opportuniste et suiviste par rapport à Mitterrand et a contribué à désarmer les travailleurEs et tous ceux qui commençaient à renâcler. La force du système présidentiel, la satisfaction des dignitaires du PS de pouvoir enfin accéder au pouvoir et la politique du PCF ont permis à Mitterrand d’impulser à partir de mars 1983 une trahison ouverte des espoirs de 1981 sans que l’extrême gauche puisse faire beaucoup plus que de la dénoncer.

    On comprend mal pourquoi certains, notamment Jean-Luc Mélenchon, ne cessent de tresser les louanges de celui qui, durant ses deux mandats, a largement impulsé le tournant de la social-démocratie vers le néolibéralisme.

  • Le climat vaut plus que leurs profits !

    Ce dimanche 9 mai ont lieu, juste après le vote de la loi Climat à l’Assemblée nationale, de nouvelles manifestations dans tout le pays. Rien à attendre de ce gouvernement, c’est la mobilisation qui peut imposer une vraie transition écologique pour sauver le climat, et pas le capitalisme !

    Changer de système, ça urge !

    Selon le GIEC, se donner 50 % de chance de maintenir le réchauffement sous les 1,5 °C, sans géo-ingénierie, exige une baisse des émissions nettes dans le monde de 58 % en 2030 par rapport à 2010, donc vu leurs responsabilités historiques, une réduction minimale de 65 % dans l’ Union européenne et d’environ 70 % aux USA. Pour y arriver, si nous voulons continuer à vivre sur Terre, il faut sortir du système capitaliste qui impose des modes de production et de consommation toxiques pour le climat, la biodiversité et nos vies.

    L'inaction criminelle des États

    Ils savent le gouffre qui sépare l’objectif fixé lors de la COP21 en 2015 à Paris de « maintenir le réchauffement bien au-dessous de 2°C tout en continuant les efforts pour ne pas dépasser 1,5°C par rapport à l’ère préindustrielle » et leurs engagements qui conduisaient à un réchauffement de 3,3°C d’ici 2100.

    L’Union européenne vise maintenant, pour 2030, une réduction nette « d’au moins » 55 %, alors que, d'après le GIEC, il faudrait réduire de 65 %. Bolsonaro parle de neutralité carbone du Brésil en 2050 et d'« éliminer la déforestation illégale d’ici 2030 », alors même qu’il poursuit la destruction de l’Amazonie et les persécutions contre les peuples autochtones !

    Ne leur faisons pas confiance

    « Nous ne sommes pas dupes », un collectif de jeunes engagés pour le climat, dénonce Macron : « Voir le gouvernement et la majorité se féliciter de cette loi climat représente pour nous le comble de l’indécence. Si l'auto-congratulation permettait de réduire les émissions de gaz à effet de serre, nul doute que ce gouvernement nous aurait déjà libérés de la crise climatique »...

    La « relance verte », l’attribution d’un prix au CO2, les fausses solutions technologiques, la création permanente de nouveaux besoins artificiels, nous éloignent toujours plus de la société de sobriété si nécessaire, de la décroissance des productions matérielles et des transports pourtant si urgente !

    Stop ou encore ?

    Soit le capital continue d'imposer sa loi, son rythme, ses crises, ses mutations et le pire adviendra, soit nous imposons nos exigences de changement en donnant un débouché politique aux mobilisations internationales.

    Toujours plus de productions pour toujours plus de profits pour les patrons et les actionnaires, ça suffit ! Il faut définir démocratiquement les biens et services socialement utiles en tenant compte d’un impact supportable. Nous devons décréter la fin des marchés financiers, de la bourse, imposer une baisse massive du temps de travail, et décider l’extension du domaine de la gratuité. C’est ce que nous appelons l’écosocialisme. Cette bataille pour l’écosocialisme est une bataille internationaliste.

  • Face à l’offensive réactionnaire, construire une alternative anticapitaliste !

    Depuis plusieurs mois, les offensives réactionnaires se multiplient, installant un climat nauséabond. Mais face aux attaques répétées du gouvernement, du patronat et de l'extrême droite contre notre camp social, le succès de la mobilisation du 1er mai ouvre des perspectives pour construire un « toutEs ensemble » et imposer des mesures anticapitalistes.

    Un climat nauséabond et dangereux

    Loi sécurité globale, loi « séparatisme », réforme de l'assurance chômage… Dans cette dérive autoritaire, antisociale et démagogique, une nouvelle loi « antiterrorisme et renseignement » se prépare, venant renforcer un arsenal sécuritaire déjà bien fourni. Des mesures dites exceptionnelles qui s'intègrent progressivement dans le droit commun, dans la logique de l’état d'urgence permanent.

    C'est ce climat raciste, sécuritaire et autoritaire qui permet à l'extrême droite de se lâcher et d'occuper le terrain. La « tribune des militaires » publiée par Valeurs actuelles n'est pas anecdotique. Dans un contexte où la bourgeoisie a plus que jamais besoin de mater les résistances pour faire tourner la machine à profits, l'armée rappelle qu'elle peut être un recours. Le RN, même ripoliné, n'a quant à lui en rien rompu avec le fascisme et sa haine de la démocratie. Il montre une nouvelle fois qu'il n'est ni anti-système ni du côté des travailleurEs en soutenant une tribune dont il pourrait en réalité être l'un des instigateurs. Quant au plan pour les jeunes présenté par Marine Le Pen, il prévoit exonérations d’impôts pour les sociétés et leurs revenus pendant cinq ans et dotations de fonds propres égales à l’apport. C'est l'autre pendant de la politique du RN, à savoir sa logique ultralibérale et inégalitaire.

    Imposer une rupture anticapitaliste !

    Samedi dernier, la journée internationale des travailleurEs a montré une remobilisation de notre camp social. Plus de 150 000 travailleurEs ont manifesté contre les mesures liberticides, la destruction économique et écologique, la gabegie sanitaire, pour que le monde d'après ne ressemble pas au monde d'avant-hier.

    Ne pas sombrer dans la barbarie d'un capitalisme pourrissant passe par des mesures radicales d'urgence sociale, écologique et démocratique. Il faut imposer une protection du monde du travail par l'interdiction des licenciements et le partage du travail entre touTEs. Il faut mettre fin à l'imposture écologique de la bourgeoisie. Le capitalisme est incompatible avec la décroissance nécessaire de la production matérielle et des transports, et la loi « Climat et résilience » vidée de tout contenu réellement écologique en est le meilleur exemple. Cela implique non pas un changement institutionnel mais une rupture avec l'organisation capitaliste, qui passe par l'expropriation des intérêts privés. Ce sont les travailleurEs qui doivent décider démocratiquement de la production des biens et des services nécessaires pour répondre aux besoins du plus grand nombre, et pas pour le profit d'une minorité.

    Déconfiner nos luttes, se mobiliser !

    Le 1er mai peut constituer le début d'un déconfinement massif des colères pour construire un front des résistances du monde du travail. Les occupations des lieux culturels contre la réforme de l'assurance chômage montrent la voie. Plusieurs échéances sont dans le paysage, à commencer par la mobilisation sur le climat ce dimanche 9 mai. Une occasion importante de dire qu'écologie et capitalisme sont incompatibles.

    Le samedi 12 juin, les travailleurEs en lutte de TUI appellent à une nouvelle manifestation sur l'emploi, dans l’objectif de regrouper et mettre en lumière la flambée des licenciements et des suppressions de postes. Ces échéances, et les autres qui ne manqueront pas de s’inviter dans les semaines qui viennent, sont des points d'appui pour construire une révolte globale et massive contre le système capitaliste.