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Actualités nationales... - Page 146

  • Avec ce gouvernement, c’est toujours plus d’austérité. Organisons la mobilisation !

    Alors que la barre des 100 000 morts du Covid va être franchie, que les hôpitaux sont saturés et que la campagne vaccinale est loin d’être à la hauteur de l’épidémie, la Macronie dévoile peu à peu ses nouveaux projets antisociaux.

    Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire est formel : la dette publique, qui s’est considérablement accrue avec les « plans de soutien » du gouvernement, ne sera « certainement pas » remboursée par l’impôt. Au programme : compression des dépenses publiques et « réformes structurelles », avec notamment le retour programmé du plan de destruction du système de retraites, mais aussi la volonté maintenue de faire passer en force la contre-réforme de l’assurance chômage.

    Destruction sociale programmée

    Alors que les destructions d’emplois se comptent en centaines de milliers et que le nombre de chômeurEs est reparti durablement à la hausse, le pouvoir entend imposer une réforme de l’assurance chômage qui va avoir pour conséquence une baisse des allocations et une réduction du nombre de leurs bénéficiaires. Dès la première année, 1,15 million de personnes verraient leurs allocations réduites en raison du nouveau mode de calcul du SJR (salaire journalier de référence), avec une baisse moyenne de 17 % pouvant aller jusqu’à 40 % dans certains cas. Et ce sont celles et ceux que l’on surnomme « intermittentEs de l’emploi », alternant activité réduite et périodes chômées, qui paieront le prix le plus élevé.

    Les personnels de la culture, mobilisés depuis plus d’un mois, ne s’y sont pas trompé, en faisant du retrait de la contre-réforme de l’assurance chômage leur principale revendication.

    Retrouver le chemin des mobilisations

    Il y a quelques jours, le journal les Échos révélait le contenu du « programme de stabilité » élaboré par le ministère de l’Économie. Alors que le déficit budgétaire s’est élevé à 9,2 % du PIB en 2020 et devrait être du même ordre en 2021, le gouvernement prévoit un retour aux 3 % en 2027. Un « tour de vis » majeur, qui va impliquer une hyper-austérité dans la mesure où le gouvernement refuse d’envisager toute augmentation des recettes, alors que pourtant l’argent existe, comme le montre l’augmentation du nombre de milliardaires en France (de 39 à 42 entre 2020 et 2021) et les bénéfices du CAC 40 (36 milliards d’euros en 2020 malgré la crise). Le retour de la contre-réforme des retraites est à prévoir, de même que l’approfondissement des réductions des dépenses publiques (suppressions de postes, blocage des salaires, réduction des budgets des services publics, etc.).

    La perspective du pouvoir est donc la poursuite et l’amplification de la guerre sociale, menée par un gouvernement dont la catastrophique gestion de la crise sanitaire donne une idée du peu d’importance qu’il accorde à nos vies lorsqu’il s’agit de faire tourner la machine capitaliste.

    Face à un tel projet, nous n’avons pas d’autre solution que de reprendre le chemin des mobilisations, dans un contexte sanitaire certes pesant mais qui ne saurait être un obstacle insurmontable à la construction d’une opposition de rue au gouvernement et à ses plans. Les personnes de la culture, les salariéEs de l’Éducation nationale, les salariéEs des entreprises en lutte contre les licenciements, nous montrent qu’il est possible de dépasser la résignation et de porter le fer contre le pouvoir et le patronat. Et ce n’est pas parce que certains se lancent déjà dans la compétition présidentielle que nous devons attendre l’année prochaine pour nous faire entendre : dès aujourd’hui, construisons le « touTEs ensemble » nécessaire pour stopper Macron.

  • Soutenir les solidaires de Briançon poursuivis pour délit de solidarité...

    Vous trouverez ci-dessous l'appel à mobilisation pour soutenir les solidaires de Briançon poursuivis pour délit de solidarité.
    Les procès auront lieu :
    - le 22 avril au Tribunal de Gap en première instance  pour deux maraudeurs interpellés  le 19 novembre alors qu'ils étaient en train de porter secours à une famille afghane sur le territoire français .
    - le 27 mai à la Cour d'Appel de Grenoble pour les 3+4 de Briançon suite à la manifestation antifasciste du 22 avril 2018 (en réponse à l'occupation du col de l'Echelle par le groupement "Génération Identitaire")

    Vous pouvez les soutenir :
    - en signant la pétition pour exiger leur relaxe
    http://chng.it/TbYL4kjZ


    - en les soutenant financièrement

    https://www.papayoux-solidarite.com/fr/collecte/appel-a-soutien-3-4-2-de-briancon
    - en transférant cet appel à vos réseaux amis et militants
    - et enfin par votre présence devant les tribunaux lors des procès

    Vidéo d'appel à mobilisation : https://www.youtube.com/watch?v=75yELKZGlXI

    NOS MONTAGNES NE DEVIENDRONT PAS UN CIMETIERE !
    L'équipe du Comité de soutien aux 3+4+2
    Contact : relaxe3.4.2briancon@gmail.com 

  • Pour vacciner le monde et retrouver la liberté, en finir avec le capitalisme des brevets...

    Dans son intervention du 11 mars, le chef de l’État, pour faire étalage de chiffres, évoquait les « 250 000 » vaccinateurs mobilisés pour protéger la population. Les télévisions multiplient les images de vaccinodromes. Des effets d’annonce bien loin de la réalité…

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  • Bientôt 100 000 morts du covid : le gouvernement responsable et coupable...

    Jour après jour, semaine après semaine, mois après mois, la Macronie fait montre de son incapacité à juguler la crise sanitaire, et porte la responsabilité de milliers, de dizaines de milliers de morts qui auraient pu être évitées. Sans changement de cap radical, qui ne pourra être que le fruit de la construction d’un rapport de forces par nos mobilisations, cette situation peut malheureusement encore perdurer pendant de longs mois, voire davantage.

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  • Bientôt 100 000 morts du Covid-19...

    Le gouvernement Macron-Castex est responsable et coupable

    Jour après jour, semaine après semaine, mois après mois, la Macronie fait preuve de son incapacité à juguler la crise sanitaire, et porte la responsabilité de dizaines de milliers de morts qui auraient pu être évitées. Sans changement de cap radical, qui ne pourra être que le fruit de la construction d’un rapport de forces par nos mobilisations, cette situation peut malheureusement encore perdurer pendant des mois, voire davantage.

    « Le tri des patients a déjà commencé »

    Moins dune semaine après avoir affirmé quil ne faisait « aucun mea culpa, […] aucun constat d’échec », Macron a dû concéder, lors de son allocution télé du 31 mars, quil aurait « pu faire mieux »… Cest le moins quil puisse dire ! Macron a toutefois cherché à garder la face et à vanter son bilan, n’hésitant pas à travestir la réalité et à mentir effrontément, comme lorsqu’il a déclaré : « Nous avons conservé la maîtrise de la situation à lpital. » Une claque supplémentaire pour les malades et pour les personnels hospitaliers alors que 41 médecins réanimateurs et urgentistes affirmaient quelques jours plus tôt dans le Journal du dimanche : « Le tri des patients a déjà commencé ».

    Leur « liberté » et les nôtres

    Macron ment lorsqu’il explique que « nous avons gagné des jours précieux de liberté, gardé des jours d'apprentissage pour nos enfants » pour justifier l’absence de toute décision alors que tous les signaux étaient déjà au rouge depuis des semaines. Mais de quelle liberté parle-t-on ? Celle de se contaminer dans les transports, à l’école et au travail, alors que toute vie sociale et tout loisir sont proscrits ? Celle de voir des classes, voire des établissements scolaires entiers, fermer les uns après les autres sous la pression des contaminations pendant qu’un certain Jean-Michel Blanquer expliquait que le virus ne circulait pas dans les écoles et refusait d’organiser la classe à distance, qui est un nouveau fiasco ?

    « Si je ne fais pas tout, tout seul, rien ne se passe », a déclaré Macron en privé : le décalage entre l’auto-satisfaction du président et la réalité de la situation n’a probablement jamais été aussi grand. Voilà qui pourrait faire sourire si la situation n’était pas aussi tragique et si Macron ne nous avait pas déjà largement démontré, par le passé, sa capacité à être dangereusement obstiné, quitte à jouer avec nos vies, nos droits et nos libertés.

    Ils devront rendre des comptes

    Le cap des 100 000 morts du Covid-19 en France approche, qui ne manquera pas de susciter déclarations diverses, remises en question et colères — justifiées. Parmi ces morts, des milliers, voire des dizaines de milliers auraient pu être évitées si Macron et son gouvernement n’avaient pas fait primer le profit sur les vies. Notre santé, nos vies, sont des choses trop sérieuses pour les laisser entre les mains des capitalistes et de ceux qui les servent : tôt ou tard, ils devront rendre des comptes, et le plus tôt sera le mieux.

    Pour sortir de la pandémie, nous devons imposer des mesures d’urgence : arrêt des brevets, transparence et gratuité des vaccins ; partage du temps de travail pour en finir avec le chômage et ralentir la circulation du virus ; 1 million d’embauches dans les services publics, notamment de la santé, de l’éducation, des transports.

    Tout cela nécessite le retour des mobilisations sociales, à l’image des occupantEs des lieux culturels qui luttent actuellement pour la défense de l’assurance chômage. Pour notre santé, pour nos droits, pour nos vies, il faudra lutter touTEs ensemble et dégager Macron par nos mobilisations.

  • « Semaine morte » pour les assistantEs d’éducation en plein pourrissement de la situation dans l’Éducation nationale...

    Pour la plupart organisés indépendamment des centrales syndicales dans la coordination nationale des collectifs d’assistantEs d’éducation (CNCA) depuis la mobilisation du 1er décembre, les différents collectifs départementaux d’d’assistantEs d’éducation (AED) ont appelé à et préparé durant tout le mois de mars une « semaine morte », une semaine de grève et d’actions des vies scolaires du 22 au 26 mars. Cette mobilisation des « pions » intervenait dans un contexte de pourrissement de la situation sanitaire et sociale dans l’Éducation nationale, en contraste total avec le discours rassurant du ministre Blanquer qui minimisait la gravité de la situation. Tout cela pour masquer un agenda patronal, qui consistait, jusqu’au dernières annonces du gouvernement sur la fermeture des collèges et lycées, à maintenir à tout prix le maximum d’établissements ouverts pour assurer la continuité de l’activité économique.

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  • « Blanquer, rends l’argent ! »

    Une année complète de salaire pour 35 273 assistantEs d’éducation (surveillantEs), ou 36 857 accompagnantEs d’élève en situation de handicap (AESH), ou bien encore 25 396 professeurEs débutantEs. Ou encore un millier d’écoles rénovées, ou plus de deux millions de tablettes numériques, plus d’un million d’ordinateurs neufs, des millions de livres…

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  • Un échec pour Macron, une catastrophe sanitaire pour la population !

    Moins d’une semaine après avoir affirmé qu’il ne faisait « aucun mea culpa, (…) aucun constat d’échec », Macron concède ce soir qu’il aurait « pu faire mieux »… C’est le moins qu’il puisse dire ! Alors que le pic de la deuxième vague a été largement dépassé, que les fermetures de classes, voire d’établissements, se sont multipliées ces derniers jours, et que la campagne de vaccination ne décolle pas à la hauteur des besoins, Macron a dû prendre la parole ce soir dans un contexte où tout illustre l’échec de sa politique.

    L’extension à tout le territoire des mesures de confinement et de « freinage » de la pandémie déjà appliquée dans les 19 départements, et la fermeture ces prochaines semaines des établissements scolaires, constituent les principales annonces du soir. Macron et le gouvernement sont donc obligés de faire aujourd’hui ce qu’ils s’étaient jurés de ne pas faire ces dernières semaines. Un terrible aveu de leur faillite. Ces mesures prises tardivement, au pied du mur, ne pourront malheureusement pas empêcher ces prochaines semaines de nouvelles disparitions, de nouvelles tragédies familiales et une grande détresse sociale.

    Pourtant il n’y avait aucune fatalité à en arriver là, tout résulte des choix politiques fait depuis un an : de laffaire des masques manquants jusqu’à cette campagne de vaccination bien trop lente, ce sont bien ce gouvernement et l'industrie pharmaceutique qui portent lentière responsabilité de cette catastrophe sanitaire. « Là où nos voisins ont décidé de confiner (en décembre), nous avons gagné des jours précieux de liberté, garder des jours d'apprentissage pour nos enfants »... Macron peut chercher à garder la face, à la vérité ce sont des jours, des semaines, des mois, précieux dans la lutte contre la pandémie, que ses choix ont fait perdre, et nous en payons touTEs le prix aujourd’hui.

    Notre santé, nos vies, sont des choses trop sérieuses pour les laisser entre les mains des capitalistes et de ceux qui les servent. À nous d'imposer de véritables mesures de santé publique : l’ouverture de lits en réanimation (au-delà des belles promesses une fois de plus renouvelées), l’embauche et la formation massive de personnels de santé ; l’amplification de la campagne de vaccination, ce qui ne peut passer que par la réquisition de l'appareil de production et la levée immédiate des brevets sur les vaccins ; la protection du monde du travail et de l’ensemble de la population (dans les entreprises et les services publics), y compris par la fermeture des lieux si nécessaire. Il y a urgence !

  • Contre le duel Macron-Le Pen : construisons une alternative anticapitaliste et antifasciste en luttant dès maintenant !

    Qu’on parle du RN ou des groupuscules radicaux, l’extrême droite est bien présente et active, confiante sur ses thématiques mises au cœur de l’actualité par le gouvernement. Affaiblie par les crises sanitaire et sociale, Macron met en scène un duel avec Marine Le Pen pour espérer s’imposer en 2022. Le RN est proclamé, par le gouvernement, premier parti d’opposition, et débat seul tranquillement face à Darmanin.

    Sur le terrain social, Marine Le Pen annonce que pour elle, le remboursement de la dette générée par les crises pourrait se faire sans relever les impôts, tailler à la hache dans les dépenses ou toucher aux retraites. Cette démagogie sociale n’explique pas ou trouver les milliards nécessaires : nous y opposons la nécessité d’annuler de la dette et d’aller chercher l’argent dans les profits des grandes entreprises.

    La démagogie sociale à l’épreuve du pouvoir : Perpignan

    Maire de Perpignan et dirigeant national du RN, Louis Aliot fait de « sa » ville un laboratoire (et un tremplin) pour la politique sécuritaire, nationaliste et raciste de l’extrême droite.

    Dernière provocation, à l’occasion de la commémoration du 19 mars 1962 (jour du cessez-le-feu ayant mis officiellement fin au massacre raciste et colonialiste que fut la Guerre d’Algérie), Aliot a monté une exposition dans une salle municipale dénonçant ce qu’il nomme les « exactions » du FLN algérien contre les harkis et les « Français d’Algérie ». Une entreprise révisionniste et négationniste visant à faire oublier 130 ans de colonisation et son cortège de pillages, de tortures, de viols, de massacres. À faire oublier les deux tentatives de coup d’État militaire, en 1958 et 1961, par des généraux proches des amis politiques du RN. À faire oublier la responsabilité des fascistes de l’OAS dans les assassinats de civils aussi bien algériens que français qui s’opposaient à leur politique terroriste de la terre brûlée.

    L’ « Algérie française » est dans l’ADN du R-Haine. La famille politique de Louis Aliot n’a jamais accepté la victoire du peuple algérien pour son indépendance. Une défaite de l’impérialisme français qui, aux yeux de l’extrême droite, ne peut que salir l’image de cette nation française, mythifiée et essentialisée, qu’elle veut épurer des minorités racisées, et tout particulièrement de celles issues de la colonisation. Le combat contre le danger grandissant du fascisme passe également par le combat contre son négationnisme et pour la solidarité internationaliste entre les peuples.

    La violence de Génération identitaire : les prestataires de service du RN

    Dernier évènement en date sur Lyon : samedi 20 mars à 14h05, une cinquantaine de fascistes ont attaqués la librairie La Plume noire, rue Diderot. S’y tenait une collecte alimentaire et vestimentaire de l’association PESE pour les plus démunis.

    Le niveau de violence de l’attaque est particulièrement élevé : les vitrines, la porte, les stores, et l’intérieur de la librairie ont été ravagés. En décembre, ces mêmes militants d’extrême droite ont attaqué et blessé deux personnes (des fractures au visage) de l’association PESE présentes devant la librairie.

    La plupart des assaillants sont des membres de l’organisation, récemment dissoute, Génération identitaire. Cela démontre une nouvelle fois la dangerosité de ces individus. La dissolution va provoquer sur le long terme un réel recul mais il faut absolument que cette dissolution accompagne la fermeture de leurs locaux « La Traboule » ainsi que la salle de boxe « l’Agogé » situé dans le Vieux-Lyon.

    Ces attaques de l’extrême droite sont le résultat de plus de 10 ans de tentatives d’implantation des Identitaires dans la ville.

    Face à l’extrême-droite : riposte immédiate, fermons leurs locaux !

    RDV à Lyon, samedi 3 avril à 14h place de Terreaux contre les violences d’extrême droite et pour la fermeture des locaux fascistes.

    Et préparons ensemble la riposte contre le congrès du RN à Perpignan le week-end des 3 et 4 juillet !

    No pasaran !