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Actualités nationales... - Page 146

  • Avec les sans-papiers...

    Les grandes villes bien sûr : Bayonne, Grenoble, Lille, Lyon, Marseille, Montpellier, Nantes, Paris, Rennes, Strasbourg, Toulouse… mais aussi Briançon, Foix, Dunkerque, Verdun, Royan, Privas, Tarbes, Lannion, Romans, Montauban, Figeac…

    Le vendredi 18 décembre, ce sont des manifestations dans plus de 50 villes sur tout le territoire, autour des mots d’ordre de l’Acte 4 du mouvement des sans-papiers : « Liberté, Égalité, Papiers ! »

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  • Avec les sans-papiers, faisons classe commune...

    Ces vendredi 18 et samedi 19 décembre, des manifestations ont lieu dans plus de 50 villes autour des mots dordre de lActe 4 du mouvement des sans-papiers : « Libertéégalité, papiers ! ». Quelque chose a commencé à changer grâce à la mobilisation extraordinaire de ce mouvement depuis le 30 mai dernier et la marche nationale des sans-papiers de septembre et octobre.

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  • Autoritaire, antisocial, raciste… Pas de cadeaux à ce pouvoir !

    Leur bilan de fin d’année est éloquent... Alors quils se montrent toujours incapable de proposer une politique cohérente pour résister à la pandémie de Covid-19, Macron, Castex, Darmanin et leurs amis poursuivent leur fuite en avant autoritaire et sécuritaire.

    Travail, famille et couvre-feu

    Comme on pouvait sy attendre, les courbes de contaminations au Covid-19 sont sans appel, bien loin du seuil des 5 000 cas diagnostiqués par jour, fixé comme objectif par Macron. Sans surprise, les mesures annoncées jeudi dernier sont dans la droite ligne des précédentes : travail, famille, répression ! Si, à partir de ce mardi 15 décembre, il est de nouveau possible de se déplacer partout sur le territoire sans attestation... nous serons sous le régime du couvre-feu entre 20 heures et 6 heures. Tous les établissements recevant du public (théâtres, cinémas, stades) restent fermés encore trois semaines. Avec pour seul cadeau la soirée du réveillon de Noël… Et pour le reste, cest sanction généralisée si on sort des clous !

    Le gouvernement garde donc le cap fixé par Macron dans son allocution d’il y a trois semaines, tout en révisant ses ambitions à la baisse… Ce qui ne l’empêche pourtant pas de se féliciter de sa politique ! Le nombre dhospitalisations peut bien être supérieur à celui du mois de mai, la politique de « traçage » avoir peu deffets et le nombre de travailleurEs pauvres augmenter, peu importe !

    Du contrôle social à la répression générale

    La méthode du pouvoir reste inchangée : contrôle des populations et répression renforcée. Au lieu de sappuyer sur la solidarité et lauto-organisation de la population, de conjuguer accompagnement bienveillant et mesures sanitaires et sociales cohérentes, lapproche punitive reste la règle. Gare aux amendes, et restez touTEs chez vous… sauf pour bosser !

    De cette approche répressive dune politique de santé publique au déploiement de toute la panoplie sécuritaire, il n’y a quune ligne, droite et tout à fait cohérente... Le gouvernement a beau avoir manœuvré en laissant la main aux parlementaires pour réécrire larticle 24 de la loi « sécurité globale », ce sont encore des dizaines de milliers de personnes qui étaient dans la rue samedi dernier pour exiger le retrait du projet, auquel se conjugue le refus de toutes les lois liberticides, dont le projet de loi sur le « séparatisme » qui stigmatise les musulmanEs

    Dès lors, comme lors des manifestations parisiennes de ces dernières semaines, il ne reste plus au pouvoir que le déploiement policier disproportionné, les provocations, les arrestations et les gardes à vue totalement arbitraires, pour tenter dempêcher que notre colère s’exprime collectivement dans la rue.

    « On répond quoi ? Résistance ! »

    À l’opposé des mesures inefficaces du gouvernement contre la pandémie, cest de lorganisation de la solidarité par la population elle-même, hors de toute logique du profit et contre toutes les mesures liberticides, dont nous avons besoin. Sans recrutements massifs dans les hôpitaux, sans embauches pour la recherche des cas contacts, sans développement dune politique de santé communautaire alliant professionnelEs de santé et population, sans mesures sociales (garanties de revenu, conditions d’hébergement dignes et acceptables par la personne et ses proches, soins gratuits), pas grand-chose nest possible pour combattre ce virus.

    Pour une politique de santé publique cohérente, contre les lois et mesures liberticides, il ny a pas de trêve dans la mobilisation. Dès ces prochains jours, à l’occasion de la journée internationale des migrantEs vendredi 18 décembre, nous serons au côté des sans-papiers pour exiger leur régularisation. Et en janvier sannoncent déjà des initiatives (grèves et manifestations) contre les licenciements et les suppressions de postes, pour le service public d’éducation ou contre la loi de sécurité globale. Pour la défense de nos droits, pour nos libertés, la mobilisation solidaire doit continuer.

  • Climat : un référendum pour que rien ne change !

    On sen doutait dé : Macron se moque de nous et du climat. Après des mois de dépeçage des propositions faites par la Convention citoyenne pour le Climat, Macron nous fait le bon vieux coup du référendum.

    Il ny avait déplus personne pour croire quil reprendrait « sans filtre » les 149 propositions. Dès juin, il avait exclu la taxe de 4 % sur les dividendes pour les entreprises qui en versent plus de 10 millions par an, la limitation de la vitesse à 110 km/h sur autoroute... Puis ce fut le tour du moratoire sur la 5G, de la limitation de la publicité pour les SUV et autres monstres hyper-polluants. Exit aussi la taxe sur les engrais azotés pourtant responsables des émissions de Nox, un gaz à effet de serre beaucoup plus puissant que le CO2, lobligation de rénovation thermique des logementsBref, les travaux de la Convention sont totalement vidés de toutes les mesures qui auraient risqué de s’en prendre un tant soit peu aux intéts de lindustrie chimique, automobile, publicitaire... Et pendant ce temps, Macron ne manque pas une occasion dutiliser le climat pour vanter de manière mensongère le nucléaire !

    On pourrait même éclater de rire quand Macron dit « vouloir éviter les mesures coercitives » ou déclare « Je pense parfois qu’un interdit n’est pas la meilleure des choses »... en plein débat parlementaire sur les pires lois liberticides ! Mais la situation est dramatique, et le bouleversement climatique est à l’œuvre. Ainsi l’année 2020 sera parmi les trois années les plus chaudes jamais mesurées. Les catastrophes, dont les phénomènes météorologiques extrêmes liés au changement climatique sont le principal moteur, ont doublé en vingt ans, tuant plus de 1,2 million de personnes dans le monde depuis 2000. Il est de plus en plus certain que le seuil de 1,5 °C d’augmentation de la température sera franchi dans les années 2030… L’inaction climatique depuis cinq ans saute aux yeux : même le Conseil d’État est obligé de donner raison à la ville de Grande-Synthe et à la campagne « L’Affaire du Siècle » contre l’État !

    Aussi, un référendum pour inscrire la défense du climat et la préservation de lenvironnement dans la Constitution apparaît pour ce quil est : une petite manœuvre politicienne minable, dautant plus misérable quelle concerne la menace la plus grave et la plus globale à laquelle lhumanité est confrontée.

  • « L’Histoire des femmes peut être un combustible pour les combats féministes. »

    Mathilde Larrère est historienne et militante féministe.
    Elle est spécialiste des mouvements révolutionnaires et du maintien de l’ordre en France au XIXe siècle. Actuellement enseignante chercheuse à l’université de Marne-la-Vallée, elle raconte « l’Histoire comme émancipation ».

    Nous l’avons rencontrée pour discuter de son dernier ouvrage 
    Rage against the machisme qui a été publié en août 2020.

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  • Manifestations contre les lois liberticides : liberté pour les interpelléEs !

    Hier, des dizaines de milliers de personnes se sont de nouveau retrouvées dans les rues, aux quatre coins de la France, pour protester contre les lois liberticides « sécurité globale » et « séparatisme ». Une nouvelle démonstration du rejet de ces projets destructeurs des droits démocratiques, et le début de la construction de ponts entre l’opposition à la loi « sécurité globale » et l’opposition à la loi « séparatisme », qui sont les deux faces d’une même politique autoritaire.

    À Paris, derrière une banderole « Stop lois liberticides, stop islamophobie », ce sont 10 000 personnes qui ont défilé de Châtelet à République. Elles ont été confrontées à un dispositif répressif de grande ampleur : 3000 policiers et gendarmes qui ont multiplié les provocations et les violentes incursions dans les cortèges, chargeant et matraquant brutalement les manifestantEs. Darmanin a osé déclaré hier soir que « force était restée à la loi », se réjouissant de l’attitude des forces de répression et des 142 interpellations opérées.

    Les images qui circulent depuis hier montrent pourtant l’étendue des violences commises, avec des dizaines de blesséEs et d’arrestations arbitraires. Voilà en quoi a consisté le prétendu « changement de stratégie » de la préfecture : interpeller violemment et en masse pour faire du chiffre et prétendre avoir, de la sorte, « maintenu l’ordre ». Alors que ce sont précisément les interventions policières qui ont créé du désordre dans la manifestation, des mouvements de panique, des bousculades, etc. 

    Le NPA, tout en se félicitant du succès de la mobilisation, condamne fermement cette violente stratégie de la tension, qui participe d’une volonté de terroriser toutes celles et tous ceux qui osent défier la politique autoritaire du gouvernement. Nous demandons la libération immédiate de toutes les personnes interpellées et l’abandon de toute poursuite à leur encontre. La journée d’hier montre en outre, une fois de plus, que Darmanin et Lallement doivent partir, sans délai. Partout, dans nos villes, dans nos quartiers, en constituant des collectifs ou en renforçant ceux qui existent déjà, la mobilisation doit se poursuivre jusqu’au retrait ! 

  • Appel des femmes de la Marche : la Honte doit changer de camp ! 

    Survivantes de l’exil à la merci des violences que le parcours nous fait subir, nous sommes debout !
    Nous femmes demandeuses de papiers, dénonçons la violence institutionnelle qui construit notre misère et nous enferme dans la loi du silence et de la honte intériorisée.
    La Honte doit changer de camp !

    https://blogs.mediapart.fr/marche-des-solidarites/blog/251120/appel-des-femmes-de-la-marche-la-honte-doit-changer-de-camp

  • Libérez nos camarades !

    Aujourd'hui, à la manifestation parisienne contre les lois liberticides et racistes, contre les violences policières et l'islamophobie, notre camarade Ahamada Siby, du Collectif des Sans-Papiers de Montreuil (CSPM), a été arrêté par la police et emmené au commissariat du 13ème arrondissement.

    Ahamada Siby est l'un des 273 habitants du hangar situé au 138 rue de Stalingrad, un lieu qui sert de foyer après leur expulsion de l'AFPA en octobre 2019, et où l'électricité ne fonctionne plus depuis plusieurs mois.

    C'est un camarade très actif dans toutes les luttes actuelles. Celles des sans-papiers bien sûr, à Montreuil comme ailleurs, mais aussi contre les violences policières et les lois liberticides : il a fait toutes les manifestations contre la loi "sécurité globale". Il a également participé à la marche pour Adama Traoré le 18 juillet dernier, animant comme souvent le cortège du CSPM, ou encore à des manifestations pour l'hôpital public.

    À travers lui, c'est tout le mouvement social qui est visé.

    Hier soir encore, vendredi 11 décembre à Montreuil, il animait au mégaphone le cortège de la marche des sans-papiers. Alors que plusieurs de ses camarades lançaient le slogan "la police dans la sauce", lui s'y refusait et repartait sur autre chose.

    Et aujourd'hui, nous apprenons qu'il a été arrêté parce que, selon la police, il aurait agressé un flic ? C'est rigoureusement impossible. D'autant plus que, quelques minutes plus tôt, il était allé voir tranquillement la police pour demander à pouvoir quitter la manifestation, en raison de sa blessure au genou.

    Pour nous qui connaissons Ahamada Siby, cette accusation est ridicule. Malheureusement nous savons parfaitement que dans ce régime, avec ce gouvernement, les flics pensent pouvoir agir comme bon leur semble, et qu'ils seront protégés. Ils inventent, et sauf vidéo démontant leur version, leur parole fait foi. C'est ainsi que cela se passe jusqu'à présent, et c'est aussi pour ça qu'Ahamada manifeste contre la loi sécurité globale comme contre la loi séparatisme.

    Nous lançons donc un appel à témoins : si vous avez filmé la scène de l'arrestation, ou les minutes qui ont précédé, contactez-nous.

     

    Nous savons qu'il ne suffit pas d'expliquer qu'il s'agit une fois de plus d'un abus de pouvoir ; pour obtenir la libération d'Ahamada Siby, nous devons manifester notre solidarité.

     

    Nous apprenons également ce soir que plusieurs membres des Brigades de Solidarité Populaire de Montreuil sont en garde à vue au commissariat du 13ème arrondissement.

     

    Nous exigeons la libération immédiate de nos camarades Ahamada Siby et BSP.

    Une présence bruyante en soutien est la bienvenue dès maintenant.

    Nous appelons surtout à un rassemblement de TOUTES et TOUS devant le commissariat du 13ème arrondissement (métro Place d'Italie) DEMAIN dimanche 13 décembre à 12h.

  • Travail, famille et couvre-feu ...

    Comme on s’y attendait, les courbes de contaminations au Covid-19 sont sans appel, bien loin du seuil des 5 000 cas diagnostiqués par jour qui pouvait laisser espérer une levée du confinement au 15 décembre.

    Les mesures annoncées hier soir sont dans la droite ligne des précédentes : travail, famille, répression ! Si, à partir du 15 décembre, il sera de nouveau possible de se déplacer partout sur le territoire sans attestation, ce sera sous le régime du couvre-feu entre 20 heures et 6 heures. Tous les établissements recevant du public (théâtres, cinémas, stades) fermés le restent encore trois semaines. Seule la soirée du réveillon de Noël sera libre ; pour celle du 31 décembre, le ministre de l’Intérieur annonce le renforcement des contrôles. 

    Le gouvernement garde donc le cap fixé par Macron dans son allocution il y quinze jours tout en révisant ses ambitions à la baisse mais en se félicitant de sa politique : la France serait redevenue un bon élève européen en matière de chiffres de contamination… et aurait les dispositifs d’aide les plus protecteurs d’Europe !

    Ce qui n’empêche nullement le nombre d’hospitalisations d’être bien supérieur à celui du mois de mai et le nombre de travailleurEs pauvres de croître.Chaque secteur économique se considère comme indispensable… entraînant le gouvernement à des négociations qui brouillent le message sanitaire déjà peu clair. Sans compter que la politique de traçage annoncée hier soir laisse perplexe : l’ « accompagnement renforcé des malades » s’appuierait sur les collectivités locales. Après l’échec des masques au printemps et celui des tests cet été, on a peu de doute sur l’efficacité et beaucoup de certitudes sur la méthode : c’est contrôle des populations et répression renforcée ! 

    Or, face au virus, la plus grande vigilance s’impose, notamment en raison de la baisse des températures favorable au virus. Le suivi et l’accompagnement bienveillant sur le plan sanitaire et social, reposant sur la confiance, ainsi que des mesures sociales (garanties de revenu, conditions d’hébergement dignes et acceptables par la personne et ses proches, soins gratuits…) sont indispensables et incompatibles avec toute approche punitive.

    L’approche répressive du gouvernement va évidemment de pair avec l’absence de recrutements massifs à l’hôpital et d’embauches pour la recherche des cas contacts, sans même parler du développement d’une politique de santé communautaire s’appuyant sur l’alliance des professionnelEs de santé (apportant sur le terrain leurs connaissances et leur savoir-faire) et de la population, qui peut ainsi s’auto-organiser pour trouver les solutions adaptées et consenties à la lutte contre l’épidémie, dans les quartiers, sur les lieux de travail.

    Contre la pandémie et les mesures inefficaces du gouvernement, la réponse la plus adaptée ne pourra venir que de l’organisation de la solidarité par la population elle-même, hors de toute logique du profit et contre toutes les mesures liberticides. 

    L’occasion se présente ce samedi, pour la 4e fois, d’être encore nombreux dans la rue contre les réformes liberticides de ce gouvernement, qu’il s’agisse de la loi « sécurité globale », de la loi « séparatisme » ou de la perspective d’un nouveau couvre-feu.