Malgré les apparences, l’actualité de la mobilisation dans l’éducation nationale n’a pas fondu sous les effets de la canicule.
C’est pourtant ce qu’aimerait le ministère, qui polarise toutes ses interventions sur la lutte contre la canicule, sans crainte du ridicule.
Actualités nationales... - Page 199
-
Éducation nationale : coup de chaud sur les examens...
-
Réforme de l’assurance chômage : les chômeurEs vont payer !
Après les 800 millions de la convention 2017, ce sont 3,4 milliards d’euros d’économies qui vont être faites, dont 80 % seront réalisés sur le dos des chômeurEs.
-
Nantes : on était là pour faire la fête...
Ils et elles étaient venuEs célébrer la fête de la musique dans les rues de Nantes. Chanter, danser... picoler aussi sûrement.
Ils et elles ont fait la fête un peu tard, comme c’est à peu près toujours le cas lors de cette nuit du 21 au 22 juin, la plus courte de l’année.
Et soudain, vers 4 h 30 du matin, les flics ont chargé.
Chiens, matraques, lacrymos, des centaines de personnes en panique sur le quai Président-Wilson, au sud de l’île de Nantes.
Et certainEs se sont jetés dans la Loire pour fuir les flics, dont la réputation n’est plus à faire à Nantes, l’un des laboratoires, avec Toulouse, des stratégies ultra-violentes de « maintien de l’ordre » en centre-ville. -
Université d'été du NPA : rendez-vous en terre connue...
-
Écologie : la montagne Macron accouche d’une souris verte...
Le gouvernement prétend désormais développer une nouvelle ambition pour « rendre plus propre notre économie ». Mais le récent discours de Philippe, ripoliné aux nuances de vert pâle, cache mal l’incapacité à s’attaquer aux racines de la crise écologique.
-
Retraites : l’attaque ne va pas tarder !
Dans son discours de politique générale prononcé à l’Assemblée nationale le 12 juin, Édouard Philippe a confirmé « la mise en place d’un système universel de retraite ».
Il a aussi insisté sur la nécessité de travailler plus longtemps pour faire valoir ses droits à une pension, à cet effet des mesures sont envisagées à court terme. -
Enseignement supérieur et recherche. On relève enfin la tête ?
De réformes en réformes, de plan d’économie en restrictions budgétaires, l’enseignement supérieur et la recherche en France s’installent toujours un peu plus dans la précarité systémique des personnels et le manque de moyens. Ces dernières années, le renforcement du financement sur projet au dépend des financements propres et le désinvestissement de l’État dans l’emploi statutaire se sont accélérés.
-
La CGT Ford appelle à une réunion de convergence anti-licenciements...
La CGT Ford a lancé un appel pour la convergence contre les licenciements et les fermetures d’entreprises. C’est une tentative d’amorcer une convergence, malgré les — ou à cause des – difficultés de la situation actuelle.
À partir du travail réalisé à Ford depuis dix ans, mais aussi des autres mobilisations dans d’autres entreprises.
L’idéal aurait sans doute été que les fédérations ou confédérations prennent une initiative, mais comme cela ne vient pas, il a bien fallu que quelqu’un s’y colle. -
Manifestation contre les licenciements à General Electric...
4 à 5 000 personnes se sont réunies à Belfort pour une manifestation en réaction au plan de licenciements à Général Electric. Il y aurait 1000 suppressions de postes, et une menace de fermeture de l’usine à plus ou moins long terme.
La manifestation a pour but d’empêcher ce plan et ce projet. Il y a du monde, et la bataille est très unitaire : il y a l’intersyndicale, qui se serre les coudes, toute la gauche sociale et politique, des Gilets jaunes… et même des partis de droite. Ceux-là ont parlé au nom de la République, de la France, de l’unité nationale… De notre côté, nous ne voulons pas de cette unité nationale : nous voulons une union, nationale, des travailleurs et de la population, contre tous les licenciements, pour l’interdiction des licenciements.
En effet, les licenciements ne sont pas plus justifiables à Whirlpool, Ascoval, Carrefour, Auchan, dans les services publics, Auchan, qu’à General Electric.
Nous sommes venus exprimer une solidarité tout simple de salariés et de militants envers d’autres salariés, et discuter de comment on peut arrêter les licenciements. Pour cela, il faut une convergence pour une bataille nationale, ne pas se laisser piéger dans sa propre usine, sur son propre territoire.
Tout le monde est concerné. C’est pour cela que la CGT Ford appelle à une rencontre entre militants, entre équipes syndicales, pour construire cette riposte, contre la casse sociale.
Philippe Poutou
-
Philippe Poutou à Belfort pour exprimer la solidarité du NPA contre les 1000 licenciements de General Electric...
General Electric est, à bien des égards, symbolique de l’évolution du capitalisme et de l’urgence de contester l’économie de marché et la loi du profit.
La présence du groupe à Belfort depuis 1879, les milliards d’argent public distribués aux différents propriétaires, et surtout la vie des dizaines de milliers de travailleurs et de travailleuses structurée par cette entreprise durant ces décennies, fondent la colère de la population après la dernière entourloupe de GE soutenu par Macron.
En 2014, c’est Macron qui a organisé le rachat-cadeau de la branche turbines d’Alstom par GE en prétendant « sauver les emplois » et même garantir la « création de 1000 emplois ». 5 ans après, les 1000 emplois supplémentaires se transforment en 1000 suppressions d’emploi. Ce n’est pas de la mauvaise magie mais l’application de la logique économique et de la liberté des actionnaires de décider, au nom du « droit de propriété », de la vie de milliers de familles (car il faut y ajouter les emplois induits qui disparaîtraient également).
C’est cette logique, appliquée mécaniquement, accompagnée par le gouvernement de Macron au service des riches, qui est à l’œuvre à Ford, à Ascoval, à Whirlpool, à Carrefour, à New Look, à La Poste ou dans la fonction publique.
Contre cette logique, le NPA défend l’interdiction de tout licenciement par le partage du travail, la planification de la transition vers des productions respectant les besoins de la population et de l’environnement, y compris par la remise en cause du droit de propriété.
C’est pour cela que Philippe Poutou, porte-parole du NPA et salarié de Ford, menacé de perdre son emploi le 1er octobre, sera présent dans la manifestation des salariéEs et de leurs familles, samedi 22 juin à Belfort.
Montreuil, le 21 juin 2019