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Actualités nationales... - Page 197

  • Contre le racisme et l’islamophobie, touTEs dans la rue le 10 novembre !

    L’appel à la marche « Stop à l’islamophobie » du 10 novembre (à Paris, rendez-vous 13h à Gare du Nord) est à bien des égards un tournant.
    Pour la première fois, un large spectre d’organisations et de personnalités ont décidé de se mobiliser, ensemble, contre les violences, la stigmatisation et les discriminations subies par les musulmanEs.
    Le signe d’une salutaire prise de conscience collective, malheureusement liée à un contexte particulièrement préoccupant.

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  • Mettons la grève du 5 décembre et ses suites sur les rails !

    À un mois de la journée de mobilisation interprofessionnelle du jeudi 5 décembre, le gouvernement essaie de tenir deux objectifs apparemment inconciliables : maintenir le cap de ses contre-réformes et empêcher la convergence des colères. Avec « en même temps » un Macron qui étale sa politique anti-migrantEs dans Valeurs actuelles, hebdomadaire d'extrême droite, misogyne, climato-sceptique, et déjà condamné pour incitation à la haine raciale...

    Toujours une politique pour les plus riches

    En ce début novembre se met en place la réforme de l'assurance-chômage. Le très officiel Unedic estime qu'elle frappera plus de 850 000 personnes, avec une baisse moyenne du montant mensuel de leur indemnisation de 22 %, de 905 euros à 708 euros, les baisses pouvant aller jusqu’à − 50 %, voire davantage !

    Dans le même temps, à grands renforts de médias, le pouvoir annonce un plan « hors-normes » pour le 93, département « le plus pauvre » (avec un taux de pauvreté de 28,6 % contre 14,7 % dans l’ensemble du pays), « le plus jeune » (avec 35,4 % d’habitantEs ayant moins de 24 ans), et un des principaux déserts médicaux. Ce plan consiste à donner quelques miettes (166 euros par mois) aux fonctionnaires qui tentent d'y assurer le minimum de service public, ainsi que des mesures ridicules pour les écoles, les hôpitaux ou le logement...

    Et à partir de ce lundi 4 novembre, les femmes, dont le salaire horaire brut moyen est en moyenne inférieur de 15,4 % à celui des hommes, travailleront donc « gratuitement » jusqu'au 31 décembre...

    Des colères qui montent

    L'appel à la journée du 5 décembre, initié par l'intersyndicale de la RATP, est aujourd’hui largement relayé par la CGT, Solidaires, FO, la FSU et des organisations de jeunesse. Plusieurs fédérations, Unions départementales CGT, Solidaires, de nombreux syndicats à la RATP, la SNCF, chez les transporteurs routiers, s'engagent sur une grève reconductible. A Montpellier, « l'Assemblée des assemblées » des Gilets jaunes a aussi décidé de rejoindre cette lutte.

    Les fortes mobilisations à la RATP, chez celles et ceux concernés par des régimes spécifiques, les coups de colère à la SNCF, la mobilisation des salariéEs et riverains de Lubrizol, le refus des personnels hospitaliers de la poursuite d'une politique d'austérité destructrice, la contestation dans la jeunesse de l'inaction gouvernementale en matière écologique… Tout montre que la marmite sociale bouillonne.

    S’unir et préparer l’affrontement

    Face à ce front social, le pouvoir continue de menacer, de réprimer celles et ceux qui s'opposent à sa politique. Mais il veut aussi éviter un affrontement global en faisant mine de prendre en compte des revendications, en jouant la division.

    Ainsi, pour les retraites, il laisse ouverte la possibilité d'une « clause du grand-père » un mécanisme qui impliquerait queseuls les nouveaux et nouvelles embauchéEs soient concernés par la réforme. Une façon de proposer une porte de sortie, d'évitement de la mobilisation, aux confédérations syndicales plus ou moins en accord avec le rapport Delevoye...

    À l'occasion des journées de mobilisations existantes- le 14 novembre pour l'Hôpital public et dans les Finances publiques, les 16 et 17 avec les Gilets jaunes, le 30 contre le chômage et la précarité, au quotidien dans les entreprises et les services, avec les sans-papiers - il faut préparer la journée du 5 décembre... et surtout les lendemains, avec la mise en place de cadres unitaires et démocratiques, pour discuter et décider touTEs ensemble.

    Le gouvernement et le patronat ne connaissent que le rapport de forces ? C'est à nous de le construire !

  • Dans la santé, un automne de mobilisation...

    Dénonçant depuis plus de 7 mois les conditions de travail et d’accueil à l’hôpital, les grévistes des Services d’Accueil et d’Urgences se sont coordonnés au niveau national.
    Et la mobilisation s’élargit notamment aux services de SAMU-SMUR et aux médecins de tous services regroupés derrière le Collectif Inter-Hôpitaux (CIH).
    Différents services de l’hôpital se déclarent en grève dans plusieurs villes : des services de médecine générale, de maternité, des EHPAD.
    Et le secteur de la psychiatrie très mobilisé l’année dernière participe aux Assemblées Générales et aux manifestations.
    Tous exigent des moyens supplémentaires conséquents, pas de simples réorganisations : PLUS DE PERSONNELS, PLUS DE MOYENS, PLUS DE LITS et DES AUGMENTATIONS DE SALAIRE.

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  • Droit de retrait : en toute légitimité...

    Édouard Philippe, Muriel Pénicaud, Jean-Baptiste Djebbari… la semaine dernière, les ministres ont défilé pour monter au créneau contre l’utilisation massive par les cheminotEs de leur droit de retrait et dénoncer une « grève illicite » à grand renfort de mauvais arguments juridiques.
    L’exercice a atteint son apothéose avec la citation tronquée par Pénicaud, sur la matinale de France Inter, de l’article du Code du travail concernant le droit de retrait.

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  • 5 décembre : quelles stratégies des organisations syndicales ?

    À cinq semaines du 5 décembre, il est encore difficile de prévoir quelle sera l’ampleur de la mobilisation et surtout quels en seront les lendemains. La significative multiplication des appels à une grève reconductible ne constitue pas en effet, à cette étape, une garantie en matière d’ampleur de la mobilisation, que ce soit dans les grèves ou dans les manifestations.

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  • CNews, Zemmour et nous...

    Chaque soir, depuis désormais plus de deux semaines, Éric Zemmour répand sa haine sur CNews dans une pseudo-émission de débat (« Face à l’info ») taillée sur mesure. Un choix éditorial qui n’est pas sans conséquence.

    « La politique de Vichy n’avait pas comme conséquence l’extermination et les camps nazis » ; « On assume ses choix : soit on couche avec l’autre sexe et on fait des enfants, soit on ne couche pas avec l’autre sexe et on n’a pas d’enfants » ; « [Bachar al-Assad] n’a pas gazé son peuple, il a gazé des gens qui étaient ses adversaires » ; « Quand le général Bugeaud arrive en Algérie, il commence à massacrer les musulmans, et même certains juifs. Moi je suis aujourd’hui du côté du général Bugeaud, c’est ça être Français ! » ; « L’Algérie, avant la France, c’est un cloaque. Après des siècles de colonisation ottomane, c’est la misère, les maladies. C’est la France qui va cultiver ce pays, le développer. Aujourd’hui, ils vivent du pétrole que la France a découvert »… 

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  • Contre le crime industriel de Lubrizol ! Liberté de manifester !

    Hier soir, mercredi 30 octobre, Emmanuel Macron était de sortie à Rouen. Plus d'un mois après l'incendie de l'usine Lubrizol classée Seveso-niveau haut, le président de la République s'est « osé » à ce déplacement, après avoir fait défiler un à un ses garde-chiourmes, de Philippe à Buzin, pour assurer tout le monde que les odeurs provoquées par l'incendie étaient « gênantes » mais « pas nocives » ou encore que « les produits peuvent être irritants sur le moment ».

    Forts du rapport de ces « experts », il aurait donc fallu conclure que la quantité totale de produits brûlés qui s’élève à 9505 tonnes, dont 5253 tonnes de produits chimiques sur le site de Lubrizol et 4252 tonnes de produits sur le site de Normandie Logistique (parmi lesquels 1691 tonnes de produits Lubrizol) ainsi que le panache de fumée noire de 22 kilomètres étaient polluants... mais pas trop !

    C'est pour dénoncer ce mensonge d'État, cette catastrophe sanitaire, sociale et industrielle, que plusieurs dizaines de personnes ont manifesté hier soir à l'occasion de la venue de Macron pour avoir la vérité sur Lubrizol dont la non sécurisation des lieux avait déjà été pointée.

    Mais la vérité n'est pas dans l'agenda présidentiel: non seulement le déploiement policier était énorme et à l'image de la colère que soulève de plus en plus chaque déplacement de Macron mais surtout, les manifestantEs ont été nassés un peu plus de deux heures, l'un d'eux a même été arrêté. Aucune explication, aucun interlocuteur du côté de la police et un face-à-face avec des forces « de l'ordre » sans matricule. D'ores et déjà des structures syndicales comptent porter plainte. Mais surtout, que Macron le sache : les vies brisées, la santé en danger, ça suffit ! Il est plus que temps d'en finir avec les patrons pollueurs et voyous et les gouvernements à leur solde !

    Rouen et Montreuil, le 31 octobre 2019.