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NPA l'Anticapitaliste 06 et 83 : le blog - Page 167

  • Macron, méprisant de la République !

    Ce lundi 15 mai, Macron a rencontré 200 grands patrons lors du sommet « Choose France ». Le soir même, il nous a encore réservé une intervention télévisée illustrant son mépris pour les classes populaires.

    Annoncée à la dernière minute pour lui éviter les concerts de casseroles, son interview sur TF1 a été du même acabit que ce à quoi il nous a habituéEs.

    Président des ultra-riches

    À la télévision, Macron a continué à défendre sa réforme des retraites, en prétendant que le mouvement ne représente pas tout le pays, et en tentant de faire croire que la mobilisation avait été faible notamment dans le secteur privé. Il a ensuite annoncé des baisses d’impôts, deux milliards d’euros. Macron continue d’entretenir l’idée selon laquelle « les Français paient trop d’impôts » alors qu’il n’a eu de cesse d’alléger la fiscalité des plus riches et des grandes entreprises et qu’il faudrait plutôt supprimer la TVA, l’impôt injuste payé par tout le monde quel que soit son revenu. En substance, il a réaffirmé la continuité d’une politique qui approfondit les inégalités.

    Au salon « Choose France », il a reçu 200 patrons à Versailles, à l’endroit même où il n’avait pas pu accueillir le roi Charles III. Une façon de nous montrer qui sont ses amis, ses alliés. Quelques heures plus tôt, Macron avait même reçu à l’Élysée Elon Musk, le patron de Tesla et Twitter, symbole du capitalisme prédateur et sans scrupule.

    Et le lendemain, creusant le sillon d’un capitalisme toujours plus productiviste, le Parlement a adopté une loi permettant la construction de nouvelles centrales nucléaires et une répression accrue contre les militantEs écologistes.

    Macron isolé et illégitime

    De toutes les apparitions récentes de Macron, il faut aussi se rappeler du défilé du 8 Mai, qui résume bien la situation : un président qui marche seul sur les Champs-Élysées, puisqu’il avait interdit à la foule de venir pour ne pas afficher son impopularité, saluant cette même foule… absente car interdite !

    Le mépris de ce président est sans limite. Après des mois de mobilisation, alors que ses ministres sont illégitimes et isolés, incapable de sortir sans subir des concerts de casseroles, il continue ses attaques. La dernière trouvaille du pouvoir est de tenter d’empêcher la proposition de loi abrogeant la réforme des retraites d’être discutée puis mise au vote à l’Assemblée, utilisant, après le 47-1, le 44-3 et le 49-3, un nouvel article antidémocratique de la Constitution, l’article 40, qui permet d’acter l’irrecevabilité d’un projet de loi. La Constitution de la 5e République est décidément pleine de ressources pour limiter les droits démocratiques et donner tout pouvoir au président et à ses sbires.

    Construire une alternative au capitalisme

    La dégradation de la note de la France à AA- par l’agence Fitch illustre les contradictions de la politique néolibérale de Macron : plus on donne aux marchés financiers, plus ils deviennent voraces, comme Elon Musk et l’ensemble du grand patronat. 

    À l’opposé de ce type de politiques, et dans le contexte d’une crise écologique sans précédent, nous avons besoin d’une rupture avec le capitalisme, de contrôler l’économie en réquisitionnant les grandes entreprises des secteurs clés afin de pouvoir planifier l’économie pour décider de ce que l’on produit, d’interdire les licenciements et de partager le temps de travail, d’augmenter les salaires.

    Avec toutes les forces en accord avec cette perspective, c’est ce que le NPA souhaite discuter dans le cadre de “forums anticapitalistes”, avec pour objectif de transformer la contestation contre Macron et sa réforme des retraites en force politique révolutionnaire.

     

  • Attaque contre la communauté juive à Djerba...

    Nous avons appris avec consternation l’attentat antisémite du 9 mai à proximité de la synagogue de la Ghriba à Djerba en Tunisie.

    Cet attentat survient alors que se tenait le pèlerinage annuel réunissant près de 5000 personnes à Djerba qui compte une communauté juive d’environ 1300 personnes. Aujourd'hui, le bilan est de cinq morts — deux fidèles juifs et trois membres des forces de sécurité — et de plusieurs blessés.

    Le NPA adresse aux familles ses condoléances et ses pensées aux membres de la communauté djerbienne et tunisienne visée une fois de plus, car la synagogue de la Ghriba avait déjà été la cible d’un attentat au camion piégé en avril 2002, qui avait fait 21 morts. 

    Le NPA adresse sa solidarité envers les Juifs visés en tant que tels par cet attentat. Il dénonce l'antisémitisme et les théories du complot — le président tunisien, étant, par ailleurs, un adepte de ces dernières.

  • Soutien aux PalestinienEs face à l’agression israélienne à Gaza...

    Au cours d’une nouvelle agression sur la bande de Gaza par l'armée israélienne, plus de 20 PalestinienEs dont plusieurs enfants ont perdu la vie. Prétendant cibler des militants du Jihad islamique, Israël montre une nouvelle fois que le prétendu ciblage des « terroristes » masque mal une politique de domination violente sur une enclave où vivent plus de deux millions de personnes dans ce qui est une prison à ciel ouvert.

    Une fois de plus, l’armée israélienne a tué lors de bombardements, cette fois à Gaza, mais les meurtres ont lieu quotidiennement ailleurs, notamment en Cisjordanie. Le NPA dénonce avec vigueur l'attaque de l'armée israélienne sur Gaza. Nous ne sommes pas dupes de la rhétorique sur les cibles combattantes qui ne sont que des prétextes pour éteindre toute volonté de résistance des PalestinienEs.

    À quelques jours du 75e anniversaire des 75 ans de la Nakba, la Catastrophe que fut l’expulsion de 800 000 PalestinienEs lors de la création de l’État d’Israël, nos pensées vont aux victimes et notre soutien à la résistance et à la solidarité internationale envers le peuple palestinien. 

  • Macron, Borne, Darmanin : la violence, c’est eux !

    Au soir et au lendemain d’un 1er Mai avec des niveaux de mobilisation historiques, le personnel politique et médiatique de la bourgeoisie était en boucle : toutE représentantE de la gauche sociale et politique était sommé de « condamner les violences ». Une grossière manœuvre, et surtout une question : mais de quelles violences parle-t-on exactement ?

    «Un nouveau palier a été franchi dans la violence » : cette déclaration d’Élisabeth Borne au lendemain des manifestations du 1er Mai ne visait pas les forces de police et de gendarmerie qui ont pourtant, selon l’Observatoire national des street-médics, blessé au moins 600 personnes ce jour-là, dont 120 « sévèrement ». Non, il s’agissait — une fois de plus — de dénoncer les « violences » des manifestantEs et d’exiger de l’ensemble des responsables de la gauche sociale et politique qu’ils les « condamnent ». Une musique que l’on connaît malheureusement bien, mais qui a été jouée particulièrement fort ces derniers jours — et qui sonnait particulièrement faux.

    « Haine anti-police »

    Sur l’ensemble des plateaux de télévision, impossible d’y couper : chaque invitéE représentant une organisation syndicale ou une force politique de gauche a été sommé de « condamner ». Avec une insistance toute particulière pour les membres de La France insoumise, dans le viseur de Darmanin et des chiens de garde de l’ordre médiatique, à un point tel qu’on en est venus à se demander si Jean-Luc Mélenchon et des députéEs insoumis n’avaient pas été surpris en train de lancer des cocktails Molotov sur des CRS.

    À l’Assemblée nationale, Darmanin est ainsi allé jusqu’à dénoncer la « haine anti-police » des députéEs LFI, accusant ces dernierEs d’être « complices, manifestement, de ces violences ». Avec évidemment des échos venus de la droite (Bruno Retailleau : « Je n’ai pas entendu M. Mélenchon condamner ces violences. Au contraire, on sent bien une forme de complicité et c’est ça qui est extrêmement grave ») et de l’extrême droite, décidément toujours du côté de la police et de la répression (Sébastien Chenu : « Je ne crois pas au moment où je vous parle avoir entendu l’extrême gauche, M. Mélenchon ou ses amis, condamner ces violences. C’est grave pour notre pays »).

    Grossière manœuvre

    Et c’est ainsi que la focale a été placée exclusivement sur la question des « violences », mettant de côté le fait que, selon l’inter­syndicale, 2,3 millions de personnes avaient manifesté le 1er Mai pour dire non à la contre-réforme des retraites et, plus globalement, aux politiques antisociales de Macron. Des chiffres particulièrement élevés et particulièrement révélateurs de la persistance et de la profondeur de la colère contre le pouvoir. Des chiffres que certains ont tenté de faire disparaître en se concentrant exclusivement sur quelques images de violences commises contre des policiers et des gendarmes.

    Une manœuvre d’autant plus grossière qu’elle visait aussi à dissimuler ce fait avéré et attesté par de plus en plus d’observateurs, y compris institutionnels : un véritable déchaînement, au cours des dernières semaines, de violences policières, avec à chaque journée de manifestation des dizaines, voire des centaines de personnes blessées, ainsi que des centaines d’interpellations — au moins 540 le 1er Mai. La macronie a fait de la répression un mode de gouvernance, une nouvelle étape a été franchie avec la répression massive de la contestation, et si violence il y a, c’est d’abord et avant tout celle d’un système brutal et de ses défenseurs acharnés.

    Quelle violence ?

    La police tue. Le chômage tue. Le travail tue. Le mal-logement tue. Les frontières tuent. Leurs contre-réformes tuent. Nous ne le redirons jamais assez : face à un système aussi brutal et à ses défenseurs acharnés, la colère est légitime, la révolte est légitime, et ce qu’ils appellent la « violence » est légitime. Nous ne l’avons jamais caché : nous privilégions toujours les actions qui allient massivité et radicalité, unité et respect de la diversité des tactiques, et nous sommes convaincuEs que c’est une mobilisation générale, avec la participation du plus grand nombre, permettant un véritable blocage du pays, qui pourra arrêter les capitalistes et leur personnel politique.

    Mais nous faisons nôtres les paroles de l’évêque brésilien Helder Camara : « Il y a trois sortes de violences. La première, mère de toutes les autres, est la violence institutionnelle, celle qui légalise et perpétue les dominations, les oppressions et les exploitations, celle qui écrase et lamine des millions d’êtres humains dans ses rouages silencieux et bien huilés.

    La deuxième est la violence révolutionnaire, qui naît de la volonté d’abolir la première.

    La troisième est la violence répressive, qui a pour objet d’étouffer la deuxième en se faisant l’auxiliaire et la complice de la première violence, celle qui engendre toutes les autres.

    Il n’y a pas de pire hypocrisie de n’appeler violence que la deuxième, en feignant d’oublier la première, qui la fait naître, et la troisième qui la tue. »

    Julien Salingue

  • Éducation nationale : coup de force contre l’enseignement professionnel...

    À Saintes, jeudi 4 mai, en tenant les manifestantEs le plus loin possible, à coups d’interdiction de se rassembler (quand même 400 personnes), Macron a fait du Macron sur le dos de l’enseignement professionnel, des élèves et des enseignantEs, sur l’air bien connu de l’application de ses « promesses électorales ». Depuis Pap Ndiaye fait le tour des médias pour assurer le service après-vente.

    Ces annonces sont scandaleuses sur la forme et sur le fond. Sur la forme, par l’agitation de deux carottes (et d’un bouquet de mépris) dont il espère qu’elles feraient oublier le coup de massue donné à l’existence même de l’enseignement professionnel. Les carottes ce sont la seule chose qui compte pour Macron, l’argent. Il fait miroiter aux élèves la rémunération des périodes de stage et un doublement du Pacte pour les enseignantEs qui l’accepteraient. En termes de mépris, il coche toutes les cases. 

    1,4 euro en seconde, 2,80 euros en terminale

    Tout d’abord, le gouvernement considère que pour les élèves, à 90 % issuEs des catégories socio-professionnelles les moins favorisées, une aumône de 2 100 euros max sur 3 ans — ce qui reviendrait à 1,4 euro de l’heure en classe de seconde et 2,8 euros en terminale — compenserait une orientation non choisie. Et même de plus en plus contrainte puisqu’il s’agit d’adapter les filières aux besoins des entreprises locales. Ensuite, il se convainc que 7 500 euros brut par an pour une augmentations des tâches avec de moins en moins d’enseignement et de plus en plus de courbettes devant les entreprises va faire oublier la fermeture de filières, la reconversion forcée des milliers de collègues (et combien en fait de licenciements de non-titulaires ?) et la perte de sens du métier d’enseignantE. Il faut vraiment ne rien entendre de ce qui est exprimé par les personnels sur les enjeux et les problèmes de la voie professionnelle. Pas étonnant quand le seul horizon est la liquidation d’un pan de l’Éducation nationale pour des raisons budgétaires et idéologiques : mettre à disposition des entreprises, à moindre coût, une main-d’œuvre dont elles ont besoin immédiatement et restreindre le service public d’éducation au strict minimum.

    Augmentation de la déscolarisation

    Alors ce qui est évident c’est que si ce projet était appliqué, il produirait l’inverse de ce qu’il affiche : l’augmentation du décrochage et de la déscolarisation des élèves (un tiers d’une classe d’âge), de leur éloignement d’une école qui n’est que la porte d’entrée des entreprises pour y faire travailler des enfants de 15 ans sans les payer, de la perte de confiance des familles dans l’institution. Du point de vue des entreprises, cela ne règlerait durablement aucun problème. Qui peut croire que supprimer des formations de commerce ou de relation clientèle va régler les problèmes de recrutement dans la restauration ou les Ehpad, dans la cybersécurité ou le développement durable ? Qui pense sérieusement que moins de temps scolaire pour approfondir les problématiques d’un métier ou étoffer sa formation générale, va aider les futurEs travailleurEs à être efficaces dans ces professions qui ne peuvent être ni remplacées par l’IA ni réalisées en télétravail ? Sans parler d’un truc de dingue : aspirer à s’épanouir dans son métier en y trouvant une utilité et donc une reconnaissance sociale, auxquelles les élèves de la voie professionnelle devraient donc aussi renoncer, selon les plans gouvernementaux.

    Enfin, parce qu’ils ne doutent de rien, la mise en œuvre est annoncée pour septembre 2023, avec des documents sur les sites ministériels qui prévoient ni plus ni moins que la fermeture d’établissements entiers parce que leurs formations tertiaires seraient supprimées. Il est urgent de les faire redescendre sur terre, ce que seule la mobilisation pourra imposer.

    Cathy Billard

  • Les capitalistes nous mènent à la guerre, Il faut les arrêter !

    Les commémorations du 8 Mai par Macron et son gouvernement sont une mascarade à plus d’un titre. Macron le provocateur a tenté de récupérer le symbole de Jean Moulin, initiateur du Conseil national de la Résistance, qui a mis en place notre système de retraites par répartition à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Macron joue les pacifistes alors qu’il sert la bourgeoisie française aux avant-postes de la militarisation du monde et de la montée des conflits armés. Rappelons que la France est le 3e exportateur mondial d’armement derrière les États-Unis et la Russie. Ainsi, en 2021, 116 avions Rafale français ont été vendus aux quatre coins de la planète à des régimes souvent peu fréquentables.

    Du fric pour l’armée plutôt que pour nos retraites ?

    La loi de programmation militaire qui a été présentée il y a un mois en Conseil des ministres acte une augmentation sans précédent du budget des armées. En cas d’adoption, ce budget passerait de 49,3 milliards d’euros en 2023 à 69 milliards d’euros en 2030. Soit une augmentation de 30%, 20 milliards d’euros supplémentaires par an. 

    Dans le même temps, Macron et Borne tentent de passer en force, contre l’immense majorité de la population, une réforme des retraites qui prévoit 12 milliards d’euros d’ « économies » par an. Pas de doute, ils préparent la guerre et c’est bien à nous qu’ils veulent faire payer la facture. De plus, même s’il a pour l’instant renoncé à le rendre obligatoire pour touTEs les jeunes, le gouvernement n’a pas abandonné son projet de Service national universel, véritable entreprise d’embrigadement et de caporalisation de la jeunesse.

    Face aux difficultés économiques, des grandes puissances belliqueuses

    Voilà plus d’un an que la Russie de Poutine a agressé le peuple ukrainien en menant une guerre d’invasion. Dans le Pacifique, les tensions s’exacerbent entre les États-Unis et la Chine. En Afrique, au Moyen-Orient, des guerres ouvertes se multiplient. Le marché mondial ne permet plus que l’ensemble des grands pôles capitalistes, des États-Unis à la Chine, de l’Union européenne à la Russie, réalisent à l’infini des profits gigantesques. 

    La concurrence purement économique peut atteindre ses limites. Alors, pour les capitalistes, il faut redistribuer les cartes en jouant sur le rapport de forces, y compris sur le terrain militaire.

    Reconstruire un mouvement anti-guerre

    Les peuples, les travailleurEs, la jeunesse du monde entier n’ont aucun intérêt à la guerre. Il est temps de reposer les bases d’un mouvement anti-guerre qui unissent les exploitéEs par-delà les frontières. Pour cela, nous devons condamner tous les impérialismes, qu’ils soient étatsunien, chinois, russe ou français. Nous devons être solidaires des peuples agressés, à commencer par le peuple ukrainien qui défend ses droits, et refuser la course à l’armement, à commencer par celle menée par Macron et sa bande de va-t-en-guerre.

     

  • État des lieux et projet de société pour la jeunesse...

    Planète en feu, précarité qui s’étend rapidement, retour du service militaire, scolarité profondément dégradée, emplois de misère et de galère pour les jeunes en sortie d’apprentissage. Tel est le schéma de vie catastrophique dans lequel le néolibéralisme a laissé ou plongé des millions de jeunes en France. Un pays qualifié de « ce qui se fait de mieux ». Aux quatre coins du monde, la réalité est similaire ou bien pire. Allant, entre autres, jusqu’à l’interdiction aux jeunes filles d’étudier ou au recrutement forcé d’enfants soldats.

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  • Italie : « Le fascisme est susceptible de revenir sous les apparences les plus innocentes »...

    La succession des lois et des déclarations du gouvernement de Giorgia Meloni, à cinq mois de sa formation, montre l’abîme politique et moral de l’extrême droite, ses projets et conceptions réactionnaires et racistes, son inhumanité et son instinct irrépressible de domination des plus faibles dans la gestion du pouvoir ainsi que son rôle de serviteur des patrons avec une conception de la société fondée sur les inégalités de classe et l’exploitation.

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