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NPA l'Anticapitaliste 06 et 83 : le blog - Page 168

  • 8 mars : contruisons la grève féministe !

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    La nomination de Darmanin au ministère de l’Intérieur alors qu’il était accusé de viol est la décision la plus symbolique du mépris de ce gouvernement pour les revendications du mouvement féministe. Mais derrière ce « détail » se cache une politique qui ne joue que sur la com’ et n’a apporté aucune réelle amélioration en termes d’égalité femmes/hommes. L’index égalité mis en place dans les entreprises masque la réalité des discriminations et aucune sanction n’est mise en œuvre contre les patrons. La crise du Covid-19 a mis sur le devant de la scène les premières de corvée mais, une fois l’émotion passée, il n’y a eu aucune mesure pour revaloriser ces métiers, augmenter les salaires, aucune amélioration des conditions de travail. Concernant les violences sexistes et sexuelles, les moyens pour les associations d’aide aux victimes sont toujours très insuffisants. La PMA n’est toujours pas accessible à touTEs, sans distinction. Il est clair que nous ne pouvons rien attendre du côté du gouvernement. En parallèle de la politique réactionnaire du gouvernement, l’extrême droite se développe et elle n’est pas en reste pour s’attaquer aux migrantEs ou aux droits des femmes et des minorités de genre. Sur ce front-là aussi, nous devons nous battre pour les faire reculer.

    La domination et la surexploitation des femmes dans le cadre du travail salarié comme dans le cadre domestique est un enjeu trop important pour le fonctionnement du système capitaliste et patriarcal. Pour remplacer tout ce travail reproductif absolument indispensable, il faudrait développer des services publics et les financer en prenant forcément dans les richesses produites. Et ça le patronat n’en veut pas.

    Pour que cela change nous ne pouvons compter que sur nos propres forces en construisant un mouvement large et massif des premières concernées. Mais pour gagner sur nos revendications, les manifestations ne suffiront pas. Il nous faut nous doter d’un outil qui frappe le capitalisme et le patriarcat là où ça fait mal. Cet outil c’est la grève !

    Dossier réalisé par la Commission nationale d’intervention féministe

  • Médecine : « Nous préconisons un service public de santé de proximité »...

    Entretien. 
    À la suite de la journée de mobilisation des médecins généralistes du 14 février, nous avons demandé à Ismaël Nureni Banafunzi, médecin généraliste en maison de santé à Paris, membre du SMG (syndicat de la médecine générale) de nous expliquer pourquoi son syndicat n’a pas soutenu la grève.

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  • Éducation : mettre les écoles à l’arrêt le 7 mars et les jours suivants...

    Avec des chiffres de grève et de participation aux manifestations très importants, en particulier le 19 janvier, la participation des personnels de l’éducation à la lutte contre la réforme des retraites n’est plus à démontrer, même si le secteur semble encore douter, à tort, du rôle qu’il peut jouer pour gagner contre Macron.

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  • Face aux agressions de l’armée et des colons, solidarité avec les PalestinienEs !

    Depuis plusieurs semaines, les exactions commises par l’armée israélienne et les colons en Cisjordanie se multiplient. Dans la nuit de dimanche à lundi, des colons fanatiques se sont livrés, comme l’ont expliqué de nombreux témoins sur place, à un véritable « pogrom » contre le village d’Huwara, au sud de Naplouse : incendies, agressions, lynchages, le tout sous le regard — et la protection — de l’armée d’occupation israélienne. Bilan : des centaines de blesséEs, un mort dans un village avoisinant, 75 maisons et une centaine de voitures brûlées.

    Le prétexte à cette violente attaque des colons est la mort de deux habitants de la colonie de Har Bracha, près de Naplouse, tués par balles par un Palestinien dans la journée de dimanche. Un acte qui avait été interprété comme des « représailles » à la violente offensive israélienne contre la ville de Naplouse en début de semaine, qui s’était soldée par 11 morts et plus de 100 blesséEs côté palestinien.

    Ne nous y trompons pas : il ne s’agit absolument pas, contrairement à ce que l’on peut lire ou entendre, d’une soudaine « explosion de violence ». La violence de l’occupation est omniprésente dans la vie des PalestinienEs, qui subissent quotidiennement les humiliations et les violences de l’armée, ainsi que les multiples « incursions » dans les villes, villages et camps, qui se sont soldées, ces dernières années, par un nombre toujours plus important de victimes. En 2022, ce sont ainsi pas moins de 170 PalestinienEs qui ont été tués en Cisjordanie et à Jérusalem (et plus de 50 à Gaza), soit le bilan humain le plus élevé depuis plus d’une quinzaine d’années.

    À la violence quotidienne de l’armée s’ajoute la violence quotidienne des colons, à l’image de ce qui s’est passé à Huwara dimanche soir. Selon les données de l’ONU, au moins 755 attaques de colons ont eu lieu en 2022, soit plus de deux par jour en moyenne, dont 161 ont entraîné des décès ou des blessures. En comparaison, 496 attaques avaient été enregistrées en 2021 et 358 en 2020. Sur ces 755 attaques, 594 ont en outre entraîné des dommages matériels : bâtiments détruits, véhicules incendiés, plus de 10 000 oliviers arrachés, etc.

    L’extrême droite est aujourd’hui plus forte que jamais en Israël, et c’est elle qui est aux commandes du pays, avec un gouvernement Netanyahu appuyé sur une coalition réunissant intégristes religieux, colons suprémacistes et courants néofascistes. Ce gouvernement est aujourd’hui contesté en Israël pour ses projets anti-démocratiques, et chaque jour qui passe montre à quel point il constitue une menace existentielle pour les PalestinienEs.

    Le NPA affirme sa solidarité avec les PalestinienEs en lutte, et rappelle qu’aucune « solution juste » ne pourra être trouvée sans la satisfaction de l’ensemble de leurs droits : fin de l’occupation civile et militaire, égalité des droits, droit à l’autodétermination et droit au retour.

    Le soutien à l’État d’Israël doit cesser ! Ce dernier doit au contraire être sanctionné et rendu comptable de ses crimes. C’est tout le sens de la campagne BDS (Boycott-désinvestissement-sanctions), dont le développement et le renforcement, en l’absence de toute autre forme de sanction et de pression, demeurent une nécessité. 

    Le NPA sera présent et appelle à se rendre au rassemblement de solidarité organisé le jeudi 2 mars à Paris par le Collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens, 18h30 place Saint-Michel.

  • Pétition "STOP à l’extension de l’aéroport Nice Côte d’Azur : une bombe climatique et sanitaire !

    Il est urgent de réduire le trafic aérien et d’opérer la transition du secteur, avec les salarié·es et pour les salarié·es. C’est indispensable pour se donner une chance de contenir l’augmentation des températures sous la barre des 1,5°C. 
    
    Chaque signature renforce la pétition et nous rapproche de notre but : refuser le retour à l'anormal d'un secteur aérien débridé, qui représente déjà plus de 7% de l’empreinte carbone nationale.
    https://agir.greenvoice.fr/petitions/non-a-l-extension-de-l-aeroport-nice-cote-d-azur-une-bombe-climatique-et-sanitaire?share=c0e3d4fc-515f-48fb-8cc3-81f62e3fb015&source=email-share-button&utm_medium=&utm_source=email
    

  • Dans le 06, ce 8 mars 2023...

    Le 8 mars, ce n’est pas la fête de la femme mais la journée internationale de luttes pour les droits des femmes.
    Le 08 mars 2022, C'EST LA GRÈVE FÉMINISTE
    Faisons la grève féministe en solidarité avec les femmes du monde entier, notamment iraniennes, afghanes et kurdes qui subissent une remise en cause de leurs droits fondamentaux et qui paient parfois de leur vie leur résistance acharnée à l'oppression.

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  • 8 mars: femmes en première ligne, femmes en lutte !

    Le 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, doit être cette année une journée de grève générale. Oui, notre lutte doit passer par la grève générale féministe !

    Premières concernées par la contre-réforme des retraites

    Pourquoi la grève féministe ? Cette année, la grève féministe va s'inscrire, en France, dans le continuum de la lutte contre le projet de réforme des retraites du gouvernement. Un appel interprofessionnel à durcir le mouvement et à mettre la France à l’arrêt dans tous les secteurs circule d’ores et déjà pour le mardi 7 mars. Les appels à reconduire la grève le lendemain, le mercredi 8 mars, se multiplient.

    Cette année, le 8 mars doit donc être une journée de convergence, qui doit permettre de dénoncer plus que jamais l’injustice sociale majeure de cette réforme des retraites pour les femmes. Ce sont elles qui seront le plus pénalisées par cette réforme : carrières hachées, temps partiels imposés, salaires minorés… Les femmes ont déjà des retraites moyennes de 40 % inférieures aux retraites des hommes. Ce contexte particulier doit mettre en lumière les autres revendications féministes que nous défendons année après année.

    Pourquoi faire grève ?

    Pourquoi la grève féministe ? Car elle seule montre la place des femmes et des minorités de genre dans notre société. Il s'agit non seulement d'arrêter le travail « visible », salarié pour la majorité, donc de faire la grève sur les lieux de travail. Mais il s'agit aussi d'arrêter toutes les tâches accomplies, le plus souvent gratuitement : soin aux enfants et aux personnes dépendantes, organisation de la vie des familles, tâches ménagères, etc. Se mettre en grève dans les entreprises, mais aussi dans les foyers, les écoles… Se mettre en grève, c’est mettre en évidence l’importance de notre place dans la société.

    Pourquoi la grève féministe ? Cette journée est internationale. Faire grève est une façon de montrer notre solidarité envers toutes les femmes et les minorités de genre à travers le monde qui ne peuvent ni faire grève ni revendiquer leurs droits, qui n'ont que peu ou pas de droits, qui sont emprisonnéEs parce que femmes, homosexuelEs, trans. Par solidarité envers les Iraniennes, les Afghanes, les Kurdes, les Ukrainiennes, et toutes les autres.

    Un monde libéré de toute violence patriarcale et capitaliste

    Pourquoi la grève féministe ? La grève, c'est l'occasion de marteler nos revendications :

    - Égalité salariale, égalité à l'embauche et d'évolution de carrière, pour garantir notre indépendance économique ;

    - Reconnaissance, partage et valorisation du travail domestique, d'éducation et de soin. Sauvegarde et développement de services publics de qualité partout ;

    - Moyens et structures nécessaires pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles ;

    - Égalité d'accès aux soins et prise en compte de la santé des femmes et personnes LGBT dans la recherche.

    Nous voulons un monde libéré de toute violence patriarcale et capitaliste et, par là même, libéré du sexisme, du validisme, du racisme !

    Ces revendications englobent de nombreux domaines tant publics que privés. Mais cela n'est que le reflet du peu de place faite aux femmes dans notre société patriarcale et capitaliste depuis trop longtemps, depuis toujours.

    Alors, femmes en première ligne, femmes en lutte, toutes en grève le 8 mars !

  • Massive, féministe et reconductible, construisons la grève générale !

    Alors que le projet de loi sur les retraites est arrivé au Sénat après que le gouvernement a échoué à le faire adopter à l’Assemblée nationale, la mobilisation ne faiblit pas. La semaine du 6 mars s’annonce à bien des égards décisive, avec la possibilité que nous entrions dans une phase de blocage massif et durable du pays. Tel est en tout cas l’objectif que nous devons nous fixer !

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