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NPA l'Anticapitaliste 06 et 83 : le blog - Page 242

  • L'Anticapitaliste, l'émission n° 17 - Djaffar Razhkallah...

    Crise sanitaire, crise sociale : même combat contre le capital ! Djaffar Razhkallah, élu CGT au Comité social et économique chez le voyagiste TUI France, est interviewé dans L'Anticapitaliste, l'émission n° 17.

    - Peux-tu expliquer le plan de suppressions de postes chez TUI ?

    - Peux-tu présenter la mobilisation du 23 janvier, les revendications que vous mettez en avant ?

  • L'Anticapitaliste, l'émission n° 17 - Sandrine Caristan...

    Crise sanitaire, crise sociale : même combat contre le capital ! Sandrine Caristan, membre du collectif anti Sanofric, est interviewé dans L'Anticapitaliste, l'émission n° 17.

    - Tu es salariée chez Sanofi, membre du collectif Anti-Sanofric, peux-tu de l’intérieur de Big Pharma, nous donner ta vision de cette course aux vaccins ?

    - Sanofi fait la une des médias français dans cette course aux vaccins car un retard sur une finalisation de vaccin a été annoncée, on peut se dire que dans ce contexte, le travail ne manque pas et pourtant, Sanofi annonce un plan de licenciement à hauteur de 1700 emplois dont 1000 en France. Quelle est la réaction des salariéEs, quelles actions prones-tu ?

  • Les mauvais jours finiront...

    « Je prends ce soir devant vous l’engagement de consacrer toute mon énergie à transformer notre pays pour le rendre plus fort, plus juste, plus humain. » Ainsi s’exprimait Emmanuel Macron au soir du 31 décembre 2019, lors de ses vœux pour l’année 2020, en pleine mobilisation contre la « réforme » des retraites. Un an plus tard, le bla-bla présidentiel n’a jamais semblé aussi déconnecté de la réalité et de la vie de dizaines de millions de personnes, victimes des politiques antisociales d’un pouvoir dont l’obsession pour la sauvegarde des profits capitalistes a été largement mis à nu, pour ceux qui en doutaient encore, par la crise du Covid et sa gestion calamiteuse. 

    Abandon de l’hôpital et des personnels soignants, mensonges d’État concernant les masques pour couvrir les effets désastreux des logiques comptables, mise en danger de la vie de millions de salariéEs au nom du maintien de l’activité économique… La liste est trop longue des illustrations de la faillite sanitaire, malheureusement toujours à l’œuvre, comme en témoignent les chiffres de contamination et d’hospitalisation. À aucun moment le gouvernement n’a mis les moyens financiers et humains pour assurer une riposte sanitaire à la hauteur, obnubilé par la « sauvegarde de l’économie » et les antiennes néolibérales.

    Corollaire de ces choix catastrophiques, une gestion particulièrement autoritaire de la crise sanitaire, à grands renforts d’interdictions, de surveillance, d’amendes et autres sanctions : l’exact inverse de ce qu’une telle crise exige, à savoir une large association de la population aux décisions et à la mise en œuvre des mesures nécessaires à la protection collective. Un autoritarisme qui est définitivement l’une des principales marques de fabrique de ce pouvoir dont la faible légitimité l’incite à une gestion de plus en plus violente de la conflictualité sociale, incarnation presque chimiquement pure du mot d’ordre « Police partout, justice nulle part ». 

    Mais les dernières semaines de l’année ont montré que nous étions nombreuses et nombreux à refuser la fatalité. Avec les sans-papiers, contre la loi « sécurité globale », contre la loi « séparatisme », contre la destruction de l’Université, contre le chômage et les licenciements, pour la défense des services publics : les mobilisations, petites et grandes, se sont multipliées, et de nombreuses dates sont déjà appelées en janvier, qui annoncent un début d’année 2021 agité pour Macron et les siens. Face au capitalisme et à ses crises, nous n’avons plus le choix : à nous d’agir pour que le nécessaire devienne possible.

    Julien Salingue

  • SMIC : pas de pitié pour les gueux...

    Chaque année en cette période est annoncé le montant du SMIC pour l’année à venir. Une fois de plus, pas de scoop. Ce sera des miettes : 15 euros de plus par mois pour les salariéEs à temps plein. Le groupe soigneusement sélectionné d’« experts » chargés de conseiller le gouvernement sur la trajectoire du salaire minimum a une fois de plus proposé une revalorisation a minima de 0,99 %, conformément à la formule de calcul prévue par la loi, soit environ 1 230 euros net par mois.

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  • Covid : un an de faillite sanitaire et de gestion austéritaire/autoritaire...

    Face à l’épidémie de Covid qui est née en Chine fin 2019, c’est peu dire que le gouvernement Macron a sous-estimé la menace.
    Tout un symbole : la démission, en février, de la ministre de la Santé Agnès Buzyn, avec la bénédiction du président, plus préoccupé par la Mairie de Paris que par le Covid-19…

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  • L'Anticapitaliste, l'émission n° 17 - Jérôme Martin...

    Crise sanitaire, crise sociale : même combat contre le capital ! Jérôme Martin, membre fondateur de l’Observatoire de la transparence dans les politiques du médicament, est interviewé dans L'Anticapitaliste, l'émission n° 17.

    - Pourrais-tu en qelques minutes nous donner ton point de vue sur la gestion de la crise sanitaire ?

    - Y a-t-il eu une pénurie, et pourquoi (je pense par exemple aux vaccins contre la grippe ou en encore aux dolipranes ?

    - Quelles seraient selon toi les meilleures conditions pour une accessibilité équitable aux soins et aux vaccins de toute la population et éviter que les capitalistes fassent des profits sur notre santé ?

  • L'Anticapitaliste, l'émission n° 17 - Frank Prouhet...

    Crise sanitaire, crise sociale : même combat contre le capital ! Franck Prouhet, médecin généraliste et membre de la commission santé du NPA est interviewé dans L'Anticapitaliste, l'émission n° 17

    - Peux-tu nous donner une vision générale de la situation épidémiologique, de la circulation du virus sur l’ensemble du territoire ?

    - Compte tenu des réticences que l’on peut constater au sein de la population (et même dans une partie des milieux de gauche) concernant les vaccins, peux-tu expliquer pourquoi et comment organiser une campagne de vaccination efficace ?

  • À MELLE, UNE VICTOIRE EN JUSTICE CONTRE LA RÉPRESSION QUI EN APPELLE D’AUTRES !

    Communiqué du comité de soutien aux 4 de Melle
    Mardi 22 décembre 2020
     
    Après le recul la semaine dernière du rectorat de Bordeaux qui a renoncé à convoquer des conseils de discipline, celui de Poitiers se voit infliger ce jour une première défaite en justice ! La décision de sanction de début novembre, concernant le déplacement d'office de Sylvie Contini, avait en effet fait l'objet d'une procédure en référé pour suspendre en urgence cette décision arbitraire et disproportionnée. Il fallait que le tribunal administratif lève cette mesure avant que Sylvie n’ait perdu son poste au lycée Desfontaines de Melle (79).

    La conclusion de l'enquête administrative menée par le rectorat en mai-juin prévoyait a minima le déplacement d'office des 4 de Melle. Seule Sylvie en avait fait les frais suite aux conseils de discipline de la semaine du 12 octobre. Aujourd'hui le tribunal administratif de Poitiers suspend son déplacement d’office. En outre, « il est enjoint à la rectrice de l'Académie de Poitiers de procéder à la réintégration » de Sylvie au lycée Desfontaines de Melle.

    Suspendue depuis le 10 mars dernier, puis déplacée au lycée Maurice Genevoix de Bressuire début novembre, Sylvie va enfin pouvoir retrouver, d'ici un mois, ses collègues et ses élèves de Melle !

    C'est un revers cuisant pour le rectorat de Poitiers, et la bataille ne s'arrêtera pas là ! Elle continue sur le plan juridique pour les 4 de Melle, dont Sylvie qui a aussi déposé un recours sur le fond.

    Cette bataille contre la répression se poursuivra partout dans l'éducation nationale : qu'aucune sanction, qu'aucune poursuite disciplinaire ne s'abattent sur les personnels ou sur les élèves qui se mobilisent contre les réformes Blanquer !
     
    Le comité de soutien aux 4 de Melle

  • Toutes et tous, ensemble, mobilisé-es le 04 février...

    Les organisations CGT, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, MNL, FIDL se sont réunies en intersyndicale en cette fin d’année, marquée par la pandémie et ses conséquences sanitaires, économiques et sociales. Celles-ci sont aggravées par des décisions gouvernementales désastreuses pour le monde du travail et la jeunesse.

    Nos organisations décident d’impulser un processus de mobilisations et d’initiatives tout au long du mois de janvier et début février pour la préservation et le développement de l’emploi et des services publics, contre la précarité.

    Ce processus s’appuiera sur les mobilisations professionnelles déjà programmées à l’instar des appels de la santé le 21 janvier, de l’éducation nationale le 26, de l’énergie le 28, engagés également pour la défense et le développement du service public.

    Dans ce contexte, et ce n’est pas anodin, les attaques liberticides du gouvernement se multiplient.

    Nos organisations continuent de les combattre.

    Le plan de relance affiché par le gouvernement n’est en rien un plan de rupture avec les politiques de casse de l’emploi, de pression sur les salaires et sur les conditions de travail et d’affaiblissement de la protection sociale. Il plonge une grande partie de la population et notamment la jeunesse dans la précarité et la pauvreté.

    Par contre, les gagnants sont bien toujours les mêmes et ainsi les entreprises les moins touchées par la crise seront celles qui bénéficieront le plus des baisses d’impôt.

    Ce constat impose de contrôler et de conditionner socialement et écologiquement les aides publiques. Il faut un véritable plan de relance combinant investissement public massif et soutien des revenus des plus fragilisés ou précaires.

    C’est le chemin inverse que prend ce gouvernement.

    Rien pour les petits salaires, la ministre du Travail annonce, presque comme une provocation, une revalorisation du SMIC en dessous d’1% pour 2021. Ce qui fera passer le taux horaire de 10,15 à 10,25 €.

    Rien non plus pour les 1ers de corvée, exposés depuis le début de la pandémie, toutes et tous devront attendre une hypothétique négociation dans leurs secteurs professionnels fin 2021.

    Rien pour les soignants qui dénoncent un plan Ségur au rabais et beaucoup de professionnels oubliés. Rien pour l’ensemble des fonctionnaires dont le point d’indice reste gelé. Rien pour les personnels de l’éducation nationale alors que le simulacre de concertation autour d’un Grenelle de l’éducation déserté par une majorité d’organisations syndicales est au point mort.

    Les chiffres sont clairs : 47% des jeunes s’inquiètent pour leur emploi et le taux de chômage des jeunes a dépassé les 20%. Le second confinement les a fait plonger dans l’extrême précarité. Nombre d’entre elles et eux ne mangent pas à leur faim. A cela s’ajoute la difficulté de suivre les cours à distance, la peur de l’échec et une détresse psychologique forte. Avec ses mesures insuffisantes, restrictives et incohérentes, le gouvernement sacrifie toute une génération !

    Pas une journée ne se passe sans une nouvelle annonce de plan de suppressions d’emplois, de fermetures d’entreprises ou restructurations et réductions de services.

    Les réformes successives, contestées fortement, facilitent les licenciements et les suppressions de postes dans le privé comme dans le public. Là encore, ni plan de relance, ni plan de rupture mais la poursuite du même objectif libéral de casse de l’appareil productif et des services publics.

    Nous affirmons, au contraire, que la réponse aux besoins de toute la population, l’avenir de la jeunesse et la réussite de la transition écologique imposent la création de millions d’emplois. Cela passe aussi par le partage et la réduction du temps de travail.

    Dans le secteur de la santé par exemple, alors que le gouvernement tergiverse sur les mesures à prendre pour éviter l’engorgement des services de réanimation, c’est 400 000 emplois à créer dans les hôpitaux, les maisons de retraite ou l’accompagnement des malades et des personnes en perte d’autonomie. Les besoins sont importants aussi dans toute la fonction publique.

    Il est indéniable aujourd’hui, après la pénurie de masques du printemps dernier, qu’il faut relocaliser une partie de notre production et en particulier notre industrie. Être en capacité de produire des médicaments, du matériel médical et de protection après la période que nous traversons ne peut plus faire débat.

    C’est pourquoi, les organisations CGT, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, MNL, FIDL proposent un processus de mobilisations et initiatives dès le mois de janvier. Des déploiements locaux, des tractages et des assemblées générales doivent se tenir sur les lieux de travail et dans les territoires. Ils permettront de faire de la deuxième quinzaine de janvier une période de mobilisations professionnelles pour l’emploi avec notamment 3 journées phares dans la santé le 21, l’éducation nationale le 26 et dans l’énergie le 28 janvier.

    Les organisations appellent, dans une dynamique de convergences et de renforcement des luttes, à un temps fort commun interprofessionnel de mobilisations et de grève le 4 février 2021.

    Intersyndicale, le 22 décembre 2020