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NPA l'Anticapitaliste 06 et 83 : le blog - Page 243

  • Covid-19 : le seul bilan de Macron, c’est la catastrophe sanitaire !

    Jeudi 25 mars, alors que tous les indicateurs étaient déjà au rouge, le discours de Macron a été surréaliste : « Aucun mea culpa à faire, ni aucun remords, ni aucun constat d'échec ».... Un décalage total entre son bilan politique catastrophique et la terrible situation dans laquelle nous sommes : ainsi, selon l'Insee, la mortalité a augmenté de 9,1 % en 2020, du jamais-vu depuis 70 ans !

    Alerte, situation critique !

    En effet, les chiffres montrent que la situation sanitaire se dégrade rapidement. Avec le variant anglais, les épidémiologistes avaient pourtant bien alerté de larrivée de cette troisième vague. Ainsi, le nombre de nouveaux cas de contamination est en nette augmentation (+17%) par rapport à la semaine précédente. Dans les hôpitaux, le taux d'hospitalisations des plus de 75 ans augmente à nouveau, et la pression sur les services de réanimation s'accentue, la plupart étant dores et déjà saturés. Le pic des 5000 hospitalisations en réanimation atteint ce lundi dépasse déjà celui de la deuxième vague en novembre dernier… Et en conséquence, le tragique nombre de décès a augmenté la semaine dernière, de plus de 4 % par rapport à la semaine précédente.

    Les lieux de travail ne sont évidemment pas épargnés. Ainsi, à l'usine PSA de Poissy, qui compte plus de 3500 salariéEs, 45 cas de Covid, (30 selon la direction qui refuse de prendre en compte les intérimaires et sous-traitants !) et malheureusement trois décès… Et les exemples sont nombreux.

    Clusters dans les établissements scolaires

    Pendant des mois, le ministre de lÉducation nationale Blanquer na rien voulu entendre. Pourtant, les études montraient bien que le virus circulait de manière accrue dans les écoles primaires, au collège et au lycée… Aujourdhui, cest donc lexplosion attendue de la contamination dans les écoles et, après avoir mis en danger pendant des semaines la santé des personnels des écoles, des élèves et de leurs familles, le gouvernement est bien obligé de prendre des mesures de toute urgence, comme toujours dans limprovisation totale.

    La situation à laquelle nous en sommes arrivés, et de laquelle ce gouvernement porte lentière responsabilité, oblige les personnels travaillant dans les établissements les plus critiques (comme en Seine-Saint-Denis) à exercer leur droit de retrait. Cela se fait contre une hiérarchie qui le refuse, estimant que les protocoles sanitaires mis en place « couvrent les agents »… Il ne faut plus tergiverser : dans ces établissements, toutes celles et ceux — personnels, parents d’élèves — qui réclament des fermetures temporaires afin de faire retomber l’épidémie ont entièrement raison !

    Répondre aux urgences sanitaires

    Faute de place, il est maintenant question d'installer des tentes devant les hôpitaux et de trier les patientEs... Pourtant ce n'était pas une fatalité : les responsables politiques — de gauche et de droite — qui ont démantelé l'hôpital public depuis des années, et qui continuent aujourdhui à le démolir, devront rendre des comptes. Et depuis un an, de laffaire des masques manquants jusqu’à cette campagne de vaccination bien trop lente, ce sont bien ce gouvernement et l'industrie pharmaceutique qui portent lentière responsabilité de cette catastrophe sanitaire.

    À nous d'imposer de véritables mesures de santé publique : louverture de lits en réanimation, lembauche et la formation massive de personnels de santé ; l’amplification de la campagne de vaccination, en réquisitionnant l'appareil de production et en exigeant la levée immédiate des brevets sur les vaccins ; la protection du monde du travail et de lensemble de la population (dans les entreprises et les services publics, en particulier dans l’éducation), y compris par la fermeture des lieux si nécessaire.

    Parce que la primauté des profits sur les vies à laquelle conduit ce système dingue est criminelle et que ceux qui la défendent et la mettent en œuvre sont coupables.

  • Kurdes en France : Erdogan ordonne, Macron exécute...

    Mardi 23 mars, une opération de police avait lieu en France et plus particulièrement à Marseille, contre des militants kurdes en lutte contre le régime Erdogan. Des perquisitions au local du Centre démocratique kurde de Marseille et au domicile de militants kurdes, se sont soldées par l’arrestation de huit d’entre eux. Dans le même temps, trois autres militants étaient interpellés en Île-de-France et un à Draguignan.

    Entretien avec 
    Salih Azad, responsable du Centre démocratique kurde de Marseille.

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  • Faut-il fermer les écoles ?

    Vendredi 26 mars au soir, Jean-Michel Blanquer a annoncé un protocole sanitaire renforcé alors que la situation épidémique est dramatique dans de nombreux établissements, en particulier en Île-de-France. Effectivement, en Seine-Saint-Denis de nombreux établissements se retrouvent dans des situations de clusters, sans que le gouvernement ne daigne faire quoi que ce soit en dehors des effets dannonces...

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  • Mort de Rémi Fraisse : sept ans plus tard, le déni de l’État continue... 

    Mardi 23 mars, la Cour de Cassation a rendu un arrêt rejetant le pourvoi formé par les proches de Rémi Fraisse suite au non-lieu, formulé par la Cour d’appel de Toulouse en janvier 2020, blanchissant le gendarme auteur du tir de grenade mortel à Sivens le 26 octobre 2014.

    Rémi Fraisse, militant écologiste de 21 ans, avait été tué lors d’une intervention de gendarmes mobiles contre la ZAD de Sivens, mise en place par les opposantEs à un projet de barrage destructeur pour l’environnement. 

    Le projet de barrage a depuis été abandonné, et les grenades alors utilisées par les gendarmes interdites d’utilisation, mais rien n’y fait : l’État persiste dans le déni et l’institution judiciaire le soutient, au terme d’une procédure entachée d’irrégularités manifestes (pas d’appel à témoins, refus d’organiser une reconstitution, etc.).

    Dans un communiqué, la famille de Rémi Fraisse dénonce « le déni par l’État français de la dangerosité de ses armes utilisées en maintien de l’ordre, le déni des violences commises par les forces de l’ordre, le déni d’une doctrine de gestion des foules qui ne protège plus mais qui blesse, mutile et tue » et rappelle que Rémi a été tué lors d’une opération d’une violence extrême dans le seul but « de tenir un chantier vide de tout matériel et alors même que le lendemain, un rapport d’experts allait déclarer le projet de barrage disproportionné et méconnaissant les directives environnement et eau ».

    Les proches de Rémi Fraisse annoncent qu’ils et elles envisagent un recours devant la Cour européenne des droits de l’homme, et entendent obtenir justice et établir les responsabilités à tous les niveaux, jusqu’au ministère de l’Intérieur, dirigé à l’époque par un certain Bernard Cazeneuve.

    Le NPA exprime toute sa solidarité avec les proches de Rémi Fraisse, et plus largement avec toutes les victimes de violences policières et leurs proches, confrontés au déni organisé aux plus hauts sommets de l’État, et continuera de se mobiliser à leurs côtés. Comme le rappelle la famille de Rémi dans son communiqué : « Pas de justice, pas de paix. Ni oubli ni pardon. Hommage à toutes les victimes de la violence de l’État ». 

     

  • Hommage à Cathie Lipszyc...

    Le décès de Cathie Lipszyc nous a plongé dans une tristesse infinie.
     
    Une cérémonie aura lieu au crématorium de Nice le mardi 23 mars après-midi. En raison des restrictions sanitaires, seules une trentaine de personnes pourra participer à cette cérémonie. Elle sera, en conséquence, réservée à sa famille et à ses amis très proches. Si vous souhaitez y participer, merci de bien vouloir vous manifester à l'adresse mail suivante : nadiaproman@gmail.com

    Afin que nous puissions toutes et tous dire adieu à Cathie, un hommage citoyen aura lieu le samedi 27 mars à 11h, Place Garibaldi à Nice. Celles et ceux qui le souhaitent pourront prendre la parole en souvenir de Cathie.
    Nous partagerons, ensemble, un moment de recueillement, de souvenir et de solidarité, en accord avec les valeurs que Cathie a toujours ardemment défendues.

    Solidairement,
    Amnesty International 06, la Cimade 06, Habitat et citoyenneté, l'ICEM-Pédagogie Freinet 06, la LDH, RESF et Tous citoyens !
     
    PS : Merci à toutes les associations et partis qui le souhaitent de soutenir et relayer cet appel et de se joindre à ce rassemblement.

  • « Nous occupons à l’intérieur pour qu’il se passe des choses à l’extérieur »

    Le 4 mars, à l’issue de la journée de mobilisation des travailleurEs du spectacle (vivant et enregistré) appelée par les syndicats et organisations professionnelles du secteur, la manifestation parisienne se dirige sous l’impulsion, de la CGT spectacle vers le théâtre de l’Odéon. C’est le début de l’occupation. Les occupantEs, alors principalement des professionnelles du spectacle et de la culture,  élaborent une plateforme de revendications et des modalités d’organisation de la lutte qui ont fait des émules depuis dans la majorité des nouveaux lieux occupés.

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  • Covid-19 : échec total du « pari » de Macron, prenons nos affaires en main !

    Après avoir été dans le déni pendant des semaines au nom du prétendu « pari » de Macron de ne pas reconfiner, l’exécutif est aujourdhui contraint de se rendre à l’évidence : l’épidémie continue de progresser. Le pouvoir vient donc de décider dun nouveau confinement pour un tiers de la population du pays, qui pourrait s'étendre dans les semaines qui viennent à d'autres régions.

    Un an après le premier confinement, la troisième vague de l'épidémie est bien là et frappe durement. Le nombre de contaminations explose, avec le développement des nouveaux « variants ». Les services hospitaliers, en particulier la réanimation, sont au bord de la rupture dans plusieurs régions, et la situation est critique au plan national. La voie est ainsi ouverte à une situation hors de contrôle, à une catastrophe sanitaire qui se paierait en milliers de mortEs supplémentaires, et en lourdes séquelles pour des milliers d'autres, cela alors que la campagne de vaccination piétine...

    Une nouvelle fois, faute d'avoir anticipé et pris à temps les mesures sanitaires et sociales nécessaires, le pouvoir manie le seul outil dont il sache se servir : le gros bâton des mesures de contraintes sur les libertés, la vie sociale, les loisirs… tout en maintenant au travail et à l'école l'essentiel de la population. Plus elles se répètent — sans garantie dailleurs que cette troisième vague ne soit pas suivie d'une quatrième, moins ces contraintes sont tolérées par une société dont la vie quotidienne, l'état de santé physique et psychique, se dégradent, et moins elles sont efficaces.

    Pour se justifier, Macron affirme que le virus est «  maître du temps ». Il ne l'est quen raison des choix politiques de l’exécutif, passés et actuels. Les mesures sanitaires et sociales qui auraient pu être prises en amont, pour éviter une nouvelle flambée de l’épidémie, ne lont pas été. Car si les services de réanimation sont aujourdhui saturés, c'est que rien n'a été fait pour recruter et former le personnel nécessaire aux 12 000 places annoncées en août par Véran. Au contraire même, les fermeture de lits et les réductions de personnel se poursuivent à l’hôpital. Si la politique de dépistage permettant de remonter les chaînes de contamination et de les casser reste peu opérante, c'est qu'il n'y a toujours pas les équipes nécessaires pour la mettre en œuvre. Quand à la politique de vaccination, qui pourtant montre son efficacité là où elle est pratiquée rapidement à grande échelle, elle piétine, restant à la merci des intéts privés des laboratoires et de leurs capacités de livraison : pour la faire progresser, il faudrait la rendre universelle en supprimant les brevets et en réquisitionnant les entreprises capable de produire les vaccins. De plus, faute de transparence et en raison des doutes semés par les scandales de l'industrie pharmaceutique liés aux intéts privés et à la politique du profit, la suspicion sur la vaccination se répand, malheureusement...

    Tant que Macron et les siens imposeront leurs choix dans l’intét de la minorité qui possède les richesses, le virus restera effectivement « maître du temps ». Il ne peut cesser de l’être que si la majorité, qui subit aujourdhui ces décisions, impose des mesures durgence sanitaire — ce qui passe notamment par la création de lits de réanimation et la levée des brevets sur les vaccins anti-Covid — et décide donc de prendre ses affaires en mains.