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NPA l'Anticapitaliste 06 et 83 : le blog - Page 239

  • Migrer pour vivre, pas pour mourir...

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    Pourquoi le 6 février ? Le 6 février 2014, la police espagnole des frontières tuait au moins 15 personnes qui tentaient de traverser la frontière vers l’enclave espagnole de Ceuta. Aucune justice n’a encore été rendue aux victimes et à leurs familles. Face à des victimes sans justice, des tombes sans nom, des frontières sans droits, le 6 février est devenu la journée mondiale de lutte contre le régime de mort aux frontières. Et, pour exiger la vérité, la justice et la réparation pour les victimes de la migration et leurs familles, des commemor’actions ont lieu ce même jour de par le monde, pour dénoncer la violence mortelle des régimes frontaliers du monde et pour commémorer les personnes décédées, dispersées et/ou victimes de disparitions forcées en mer Méditerranée, au Sahara, le long de la route balkanique, à la Frontière Sud mexicaine, dans le désert d’Arizona et partout dans le monde.

    Une frontière meurtrière toute proche de nous : Le contrôle des frontières intérieures et extérieures rend de plus en plus dangereuses les routes migratoires. Au moins 30 personnes sont décédées à la frontière franco-italienne depuis 2015. Le contrôle de la frontière a contribué à l’emprunt de voies de plus en plus dangereuses par les personnes en migration et à multiplier les accidents mortels (électrocution, chutes mortelles, hypothermie.…).

    À l’heure où ce communiqué est en train d’être écrit, nous apprenons la mort, aujourd’hui 1er février, d’un homme électrocuté entre Vintimille et la frontière. Il y a moins de 3 mois, le 6 novembre, le corps d’un autre homme était, quant à lui, retrouvé en état de décomposition avancée sous le pont Saint Louis, suite à une chute mortelle faite en tentant de traverser le Pas de la Mort…et combien d’autres drames demeurés invisibles?

    *** Commemor-action à Menton***

    À l’appel d’un ensemble de citoyen.nes, de collectifs, d’organisations et d’associations (dont la Ligue des Droits de l’Homme, Amnesty international, le MRAP 06 ou encore la Cimade), un rassemblement en hommage aux mort.es des frontières aura lieu ce dimanche 6 février à 17h30, à la gare de Menton Garavan pour ensuite marcher en direction du poste frontière de Saint Ludovic et commémorer les mort.es de la frontière franco italienne.
    Apportez des bougies ; elles seront allumées en leur souvenir ; des textes seront lus en leur hommage.

  • Amnesty International : « Les Palestiniens sont victimes d’un apartheid »...

    Le 1er février, Amnesty International mettait en ligne un rapport consacré aux politiques de l’État d’Israël contre les PalestinienEs1. Le verdict est sans appel : « Les Palestiniens sont victimes d’un apartheid ». Nous publions un extrait de la présentation de ce rapport.

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  • Violences faites aux femmes : Darmanin est né avant la honte...

    Le 25 janvier, Darmanin déclarait sur France Inter : « Aujourd’hui, les femmes qui sont psychologiquement ou physiquement atteintes par leur compagnon déposent plainte systématiquement, il n’y a plus de mains courantes, systématiquement il y a désormais des gardes à vue, systématiquement il y a des poursuites judiciaires ». Un flot de mensonges que les associations féministes ont dénoncé.

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  • Leur gauche et la nôtre : pour l’unité et la radicalité, soutenons Philippe Poutou !

    Dimanche soir, les résultats de la « Primaire populaire » ont été rendus. Et, sans grande surprise, c’est Christiane Taubira a été investie. Cette nouvelle candidature prétend rassembler la gauche, mais comment cela serait-il possible sans contenu politique ni stratégique ?

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  • Malgré le verrou antidémocratique des parrainages, Philippe Poutou doit en être !

    Communiqué du NPA et de Philippe Poutou

    La publication des premiers chiffres des parrainages pour l’élection présidentielle est l’occasion pour nous de rappeler que nous sommes opposés à ce système antidémocratique qui demande à des éluEs de sélectionner les candidatEs à la présidentielle alors qu’ils et elles n’ont pas été éluEs pour cela. Les réticences des maires que nous rencontrons sont nombreuses : peur des pressions exercées par les grands partis, chantage aux subventions, crainte d’être perçus comme faisant partie du système politique, crainte d’être assimilé à une organisation politique… Un système de parrainages citoyens pour limiter le nombre de candidatures serait beaucoup moins injuste.

    Cependant, nous en appelons justement aux éluEs pour qu’ils et elles parrainent la candidature de Philippe Poutou car celui-ci n’est pas le candidat d’un des grands partis et, hélas, si les éluEs ne faisaient pas le choix de le parrainer, ils contribueraient malgré eux et elles à reproduire un système où seuls les partis ayant une place importante dans les institutions, appuyés par le scrutin majoritaire, l’absence de proportionnelle ou l’existence du Sénat, ont la parole.

    À l’heure ou la Primaire populaire a abouti à une candidature de plus à gauche, à l’heure où l’espoir ne peut venir que d’un grand débat, à gauche et dans le mouvement social, sur comment reconstruire un projet de société émancipateur, dynamique, par en bas, il serait logique qu’une personnalité comme Philippe Poutou dispose de ses parrainages pour être présent dans le débat politique. L’affluence dans les meetings de campagne et l’écho des passages médiatiques montrent que Philippe Poutou est une voix qui compte, singulière, et que beaucoup l’apprécient, et qu’il est donc un candidat légitime.

    Nous avons à cette heure quatre parrainages comptabilisés par le Conseil constitutionnel. Un chiffre qui ne signifie en réalité pas grand-chose… De toute évidence, et comme nous avons pu le constater par nous-mêmes, les formulaires de parrainages ne sont en effet pas arrivés dans de nombreuses mairies, et l’on se demande quel intérêt le Conseil constitutionnel avait à publier des chiffres dès aujourd’hui.

    Nous avons de notre côté vérifié, aux côtés des éluEs, 246 parrainages supplémentaires qui ne sont pas encore comptabilisés, ce qui porte à 250 le nombre de parrainages qui sont assurés, soit à peu près ce que nous avions en 2017 au même moment.

    La présence de Philippe Poutou à l’élection présidentielle n’est donc pas, à ce stade, garantie. Nous appelons les partis présents dans les institutions à ne pas faire barrage, à lever les pressions exercées sur les maires, et touTEs les éluEs qui pensent que Philippe Poutou a sa place dans le débat à parrainer sa candidature. L’absence de Philippe Poutou serait un vrai problème démocratique, alors que notre courant, depuis la première candidature d’Olivier Besancenot en 2002, est présent depuis 20 ans dans ce scrutin, et que personne n’a oublié le rôle qu’a joué Philippe Poutou lors de la dernière campagne présidentielle.

    Nous ferons un point d’information hebdomadaire sur la recherche des parrainages. Le prochain aura lieu à Paris le jeudi 10 février, à l’occasion d’une conférence de presse, en présence de Philippe Poutou.