Une seule manif à Draguignan, avec deux interventions, l'une contre le chômage et la précarité, l'autre demandant le retrait de la loi "sécurité globale"...
Peu de mobilisation syndicale, le PCF a diffusé un tract sur le chômage; présence de la chorale de La Redonne qui a animé l'attente avant le départ...
Le chiffre? Cent, pas plus, moins que la manif de la semaine dernière, sur le seul sujet de la sécurité globale....
NPA l'Anticapitaliste 06 et 83 : le blog - Page 247
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Samedi 05 décembre : Manifestation à Draguignan, 83...
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Pour la convergence des luttes...
Il y aura demain à Toulon deux rassemblements place de la Liberté.
L’un à 10h30 à l’appel des syndicats CGT, FSU et Solidaires pour une mobilisation des salariés retraités, jeunes contre les licenciements, le chômage, les attaques cintre les retraites, l’autre à 14h contre la loi de « sécurité globale » à appel du même collectif d’associations, syndicats, partis politique qui avaient appelé à un premier rassemblement le 28 novembre dernier.La politique anti sociale et la politique sécuritaire du gouvernent sont les deux faces d’une même politique. Face à cette politique la convergence des luttes est plus que jamais une nécessité. Contre cette politique gouvernementale il est urgent de se mobiliser ensemble pour la mettre en échec. Un rassemblement contre ces deux facettes de la politique gouvernementale aurait été plus que nécessaire. Le NPA Var appelle à participer à ces deux rassemblements et appelle à une mobilisation globale contre l’ensemble de la politique de Macron.
Dans les prochaines semaines, le NPA Var appelle à la convergence des luttes : c’est ensemble que l’on peut faire reculer le pouvoir.
Demain il faudra de nouveaux rassemblements unitaires au cours desquels seront dénoncés la politique antisociale et la politique sécuritaire. -
Brutalisation de la police : le fruit de l'ensauvagement du capitalisme, d'un point de vue marxiste...
A la veille de nombreuses manifestions dans toute la France contre la «Loi sécurité gobale»,
l'Anticapitaliste a interviewé Fabien Jobart, auteur du livre
«Politiques du désordre. La police des manifestations en France». -
Non aux lois liberticides, non à la violence d'État...
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Nice, Marche des Libertés, samedi 5 décembre 2020 à 14h00...
Nice, Place Garibaldi, 14h00
samedi 5 décembre 2020
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Nice ou la république sécuritaire...
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L'Anticapitaliste, le journal : numéro 546...
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Retrait de la loi Sécurité globale! Dehors Darmanin et Lallement !
L’évolution de la situation politique n’est pas un processus linéaire. Elle est faite de basculements et d’accélérations. Les derniers jours nous le rappellent avec force. En effet, il y a quelques semaines de cela, dans la France de nouveau « confinée », le pouvoir instrumentalisait de façon indigne et islamophobe l’assassinat de Samuel Paty en désignant le mouvement ouvrier comme complice du terrorisme. Un mois plus tard, ce sont par centaines de milliers que jeunes et travailleurs descendent dans la rue contre le cours autoritaire du régime dans plus de 90 villes à travers le pays.
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L’obscurantisme autoritaire de la Loi « séparatisme »...
Le projet de loi « confortant les principes républicains » arrive le 9 décembre en conseil des ministres. Si les termes « lutte contre le séparatisme » ont disparu du texte, l’esprit demeure.
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Dissolution du CCIF : le cours autoritaire et raciste du pouvoir se poursuit...
Ce mercredi, le conseil des ministres a pris la décision de dissoudre le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF). La lecture du décret proposé par Gérald Darmanin — et adopté en conseil des ministres — confirme ce que le CCIF et ses divers soutiens répétaient depuis plusieurs semaines : il s’agit d’une dissolution à motivation politique, destinée à faire taire le CCIF et, à travers lui, celles et ceux qui se dressent face à la stigmatisation et aux discriminations contre les musulmanEs.
On apprend ainsi dans ledit décret, entre autres, que « comptabiliser au titre des "actes islamophobes" des mesures de police administrative, voire des décisions judiciaires, prises dans le cadre de la lutte contre le terrorisme » revient à « participer à la légitimation de ces actes [terroristes] ». En d’autres termes, dénoncer le caractère manifestement discriminatoire, vis-à-vis des MusulmanEs, de certaines mesures et pratiques « anti-terroristes », entre autres et notamment dans le cadre de l’état d’urgence instauré en novembre 2015, reviendrait à légitimer le terrorisme…
Ainsi, le ministre de l’Intérieur qui veut interdire la dénonciation des violences policières veut aussi interdire la dénonciation de l’islamophobie. Il s'agit bien des deux faces d'une même politique, dont l’objectif est de faire taire toute critique de leur « ordre républicain », en agitant la menace d’un « ennemi de l’intérieur » qui permet de tout justifier, des mesures racistes aux attaques liberticides, à l’heure où la faillite gouvernementale dans la gestion de la crise sanitaire lui fait redouter des explosions sociales.
En dissolvant une organisation dont le rôle est de combattre les violences et discriminations islamophobes, par un accompagnement des victimes et par la publication d’un rapport annuel dressant un état des lieux de l’islamophobie en France, le pouvoir franchit un cap supplémentaire dans sa politique autoritaire et liberticide. Il confirme en outre sa fuite en avant islamophobe, quelques jours avant la présentation en conseil des ministres du projet de loi « séparatisme ».
Le NPA condamne cette décision et assure les animateurEs et bénévoles de l’ex-CCIF (qui avait pris la décision de s’auto-dissoudre) de tout son soutien dans leur indispensable action contre l’islamophobie, et dans toute démarche qu’ils et elles entreprendraient pour contester la décision du conseil des ministres. À l’heure où la mobilisation grandit contre la politique autoritaire du pouvoir, c’est l’ensemble du mouvement social et du mouvement ouvrier qui devrait aujourd’hui se dresser contre cette décision : il en va de l’avenir du combat antiraciste et, plus globalement, de l’ensemble des luttes de notre camp social.