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NPA l'Anticapitaliste 06 et 83 : le blog - Page 254
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Retrait des lois séparatismes, sécurité globale, désarmement de la police...
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L'Anticapitaliste : le journal, numéro 550...
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Janvier : un mois sous le signe des mobilisations !
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Covid 19 : leur « stop and go » est un échec...
Après les mensonges gouvernementaux sur les masques, après l'absence de tests au départ de la pandémie, voilà le fiasco d'un début de vaccination parmi les plus lents d'Europe. Leur stop and go autoritaire n'a pas évité la deuxième vague.
Cette deuxième vague est suivie, non pas d'une réduction radicale de la circulation virale, qui permettrait d'isoler plus facilement les nouveaux foyers, mais d'un plateau de haut niveau à près de 15 000 contaminations par jour. Alors que les hospitalisations n'intègrent qu'à peine les contaminations de Noël et pas du jour de l'an, que la rentrée scolaire pointe son nez, qu'un froid humide va recouvrir toute la France, et qu'un nouveau variant du Covid-19 a fait son apparition, plus infectieux de 50%, y compris chez les jeunes, ce qui repose la question des protocoles sanitaires à l'école. Bloquer certains secteurs de l'économie, toute vie sociale et culturelle, puis relancer dès que possible les secteurs les plus lucratifs, au risque de relancer aussi la pandémie, est un échec. Avec la crainte d'une troisième vague !
La parole du gouvernement a perdu toute légitimité
Face à cela, il faut des embauches massives et des réouvertures de lits dans les hôpitaux et les EHPAD. En ville, plus que la peur du gendarme et des amendes, mettre enfin en place une politique de santé communautaire, combinant testage massif et ciblé, et fabrication des gestes barrières, des mesures d'isolement avec la population, les porteurs du virus, à l'image des équipes Covisam qui ont fait leur preuve en Île-de-France, et qui devraient être généralisées, ce qui n'est pas le cas faute de moyens et de volonté. L'acceptation sociale des mesures de confinement imposées, et non fabriquées avec la population, diminue, comme le montrent les rave-party du nouvel an. La parole du gouvernement a perdu toute légitimité, après ses mensonge sur le Covid, mais aussi ses attaques sociales, les violences policières dont il s'est rendu coupable. Sans solution à la crise sanitaire, et donc lutte pour ces solutions, le « vivre avec le virus » est une impasse, avec des confinements, une crise économique et sociale qui dureront plus longtemps. Les travailleurEs de la santé, et surtout les premierEs de corvée, sont les plus touchés par le Covid, car ils et elles sont plus exposés, ont des revenus plus précaires rendant l'isolement plus difficile, vivent dans de plus petits logements, et sont en moins bonne santé que la population générale. Il faut conjuguer la lutte contre le Covid avec la lutte pour l'ensemble des droits, au logement, à la réduction du temps de travail, au revenu garanti, au dédoublement des classes... Avec la lutte contre le racisme et pour la régularisation des sans-papiers, la lutte pour les droits des femmes.
Une autre société est nécessaire
Espoir du côté des vaccins ? Oui, mais s'il faut la liberté de vaccination, il faut surtout un choc de confiance qui passe par la rupture de tous les liens d'interêts entre les experts et les labos, mais aussi par la réquisition des trusts de la vaccination, de leurs brevets, pour fournir urgemment ce bien public à toute l'humanité. Une vaccination inégalitaire sur le plan géographique et social, reflet des relations impérialistes et du manque de justice sociale, c'est pour touTEs le risque de nouveaux variants, plus contaminants et demain à la mortalité plus élevée ou échappant aux vaccins.
Le 27 décembre, Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l'OMS, lançait un appel pour la première journée internationale de préparation aux épidémies. La pandémie à coronavirus ne sera pas la dernière et les tentatives pour améliorer la santé humaine sont « vouées à l’échec » si on ne s'attaque pas au changement climatique et à la question du bien-être animal. « Nous jetons de l'argent sur une épidémie et quand elle est terminée, nous ne faisons rien pour empêcher la suivante ». Dans une perspective écosocialiste, nous devons lutter pour que les milliards dépensés face au Covid, pour garantir les salaires, un peu, et les profits, beaucoup, ne servent au total qu'à relancer la société du profit, et donc du risque pandémique aggravé. Nous devons exiger que cet argent serve à bâtir une société décarbonnée qui lutte contre le réchauffement climatique, la déforestation, respectueuse de la nature et de la biodiversité. À bâtir une société d'égalité sociale, de droit à la santé basé sur la participation des usagerEs et citoyenEs, mais aussi de solidarité internationale, car les virus ignorent les frontières. Leur « stop and go » est un échec, let’s stop and move vers une société écosocialiste !
Commission Santé Sécurité Sociale
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Les financiers sont en joie...
Sur un mois à partir du 20 février 2020, les indices boursiers avaient décroché de 34 % aux États-Unis et de 38 % en France. Le coronavirus, qui immobilisait les économies les unes après les autres, avait déclenché une panique et les boursicoteurs ne savaient plus à quel saint se vouer. Cela n’allait pas durer longtemps et aujourd’hui les indices ont à peu près effacé les pertes et retrouvé leurs niveaux du début de 2020.
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L’IVG légalisée en Argentine : une conquête de la vague féministe...
Le 30 décembre 2020 restera un jour historique pour l’Argentine. Refusée de justesse en 2018 sous le gouvernement néolibéral de Mauricio Macri, l’interruption volontaire de grossesse (IVG) est enfin légalisée par le Sénat avec 38 votes pour et 29 contre.
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« On croit mourir pour la patrie… »
En l’espace d’une semaine, cinq soldats français ont été tués au Mali lors d’attaques à l’engin explosif. Du côté des autorités françaises, c’est le discours patriotique habituel, avec entre autres un Macron parlant de soldats « morts pour la France dans l’accomplissement de leur devoir », discours souvent teintés d’accents guerriers, comme lorsque la ministre des Armées Florence Parly évoque « la motivation, la pugnacité et l’abnégation des militaires français [qui] demeurent intactes face aux groupes terroristes ».
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Fichage partout, libertés nulle part !
Jugeant en référé la validité de trois décrets publiés le 4 décembre dernier par le gouvernement, le Conseil d’État a autorisé hier un élargissement des fichiers de police lourd de dangers. Ces décrets, qui modifient le Code de sécurité intérieure, autorisent de fait les possibilités de fichage sur la base d’opinions politiques, d’appartenances syndicales ou de données de santé dans le cadre d’enquêtes de police ou administratives. Ne trouvant visiblement rien à redire, rejetant ainsi les requêtes de plusieurs syndicats (CGT, FO, FSU, Syndicat des avocats de France, Syndicat de la magistrature) et d’associations de défense des droits humains, le Conseil d’État ouvre ainsi la porte à une nouvelle offensive liberticide au nom de la sécurité publique ou de la sûreté de l’État…
Concrètement ces décrets autorisent les forces de l’ordre à ficher les « opinions politiques », les « convictions philosophiques et religieuses » et « l’appartenance syndicale » avant le recrutement de fonctionnaires sur des postes sensibles (cela alors que les précédents textes se limitaient à recenser leurs « activités »). Identifiants, photos et commentaires sur les réseaux sociaux, troubles psychiatriques, seront aussi inscrits... Les personnes morales – donc les associations, syndicats, partis... – sont également dans le collimateur.
Ces informations sont désormais consignées dans trois fichiers : le « fichier de prévention des atteintes à la sécurité publique » utilisé par la police (et qui recense à cette heure 60 000 personnes), le fichier « Gestion de l’information et prévention des atteintes à la sécurité publique » employé par la gendarmerie (67 000 personnes) et le fichier « Enquêtes administratives liées à la sécurité publique » de l’administration (221 000 personnes), selon les informations mêmes du ministère de l’Intérieur…
Mais que l’on se rassure, ces fichiers consigneront les données de personnes dont les activités sont « susceptibles de porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation », « à l’intégrité du territoire ou des institutions de la République » ou de constituer une « menace terroriste »... Des caractérisations fourre-tout qui, sans nul doute, peuvent permettre à l’avenir de s’attaquer à un large secteur contestataire ou tout simplement militant.
De ces trois décrets dangereux à la loi « sécurité globale » en passant par la loi « confortant le respect des principes de la République » (ex-loi séparatisme), ce pouvoir amplifie les outils de contrôle social et de répression afin de garantir le maintien d’un ordre et d’un système social de plus en plus injustes. Mais notre camp social n’a pas dit son dernier mot. Aussi, ce mois de janvier, auront lieu des marches locales le samedi 16 janvier et un grand rassemblement national le samedi 30 janvier contre la loi sécurité globale. La lutte pour nos libertés publiques et démocratiques continue.
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COMMUNIQUE DU NPA VAR Elections régionales...
En réponse à l'Appel aux citoyen-ne-s, aux partis, et aux organisations, lancés par Génération’s pour le rassemblement des écologistes, des forces sociales et de la gauche aux élections régionales de 2021.
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Urgences sanitaires, catastrophe sociale, 2021 : pas de retour à l’anormal !
Alors que l’Angleterre doit se reconfiner sous la pression d’un nouveau virus plus virulent et de l’inconséquence de la politique de Boris Johnson, ici aussi le pouvoir n’en finit plus d’étaler son incompétence face à la pandémie. Avec derrière cette crise sanitaire, un rouleau compresseur antisocial qui détruit les emplois et nos vies…
Ce début de vaccination est un fiasco
Après les mensonges gouvernementaux sur les masques, l’absence de tests des débuts, voilà le fiasco d’un début de vaccination parmi les plus lents d’Europe. Leur « stop and go » autoritaire n’a pas évité la deuxième vague.
Alors qu’il y a actuellement 15 000 contaminations par jour, la rentrée scolaire est arrivée ainsi que ce nouveau variant du Covid-19, plus infectieux de 50 %, y compris chez les jeunes. Et encore une fois, la France est un des seuls pays d’Europe à n’avoir absolument rien prévu en termes d’aménagement de cette rentrée scolaire...
Il faudrait passer à la vitesse supérieure tout en garantissant la liberté de vaccination. Il faut un « choc de confiance », ce qui passe par la rupture de tous les liens d’intérêts entre les experts et les labos, par la réquisition des trusts de la vaccination, de leurs brevets, pour fournir urgemment ce bien public à toute l’humanité.
Après ses mensonges sur le Covid, ses réponses autoritaires, ses attaques liberticides, les violences policières dont il s’est rendu coupable, ce pouvoir a perdu toute légitimité. Bloquer certains secteurs de l’économie, toute la vie sociale et culturelle, mais relancer dès que possible la machine à profits, voilà le triste bilan de sa politique. Avec maintenant la crainte d’une troisième vague !
Nos emplois, pas leurs profits
Les capitalistes se servent de cette pandémie pour réorganiser l’économie. La situation est grave, en particulier sur le front de l’emploi. Ainsi, les procédures collectives de licenciement pour motif économique initiées en 2020 ont triplé par rapport à 2019, et depuis mars 2020, 700 plans de plus de 10 licenciements ont été enregistrés. Et tout cela n’est qu’une goutte d’eau dans la vague des fins de contrat (seuls 2% sont comptabilisées avec « motif économique »). Sans parler des suppressions de poste dans les services publics...
La seule réponse du gouvernement aura d’ailleurs été son fameux « plan de relance » de 100 milliards d’euros offert sans contrepartie au patronat pour « surmonter » cette crise.
Il est temps de riposter !
Pour l’interdiction des licenciements et contre les suppressions de postes, un collectif d’organisations syndicales organise une manifestation nationale le samedi 23 janvier à Paris. Une démarche malheureusement ignorée par l’appel intersyndical national à la grève du jeudi 4 février, un appel qui s’appuie sur les prochaines journées de mobilisation dans l’éducation, l’énergie et la santé.
Contre la société liberticide dont veut accoucher le macronisme, la lutte contre la loi sécurité globale va aussi continuer, en particulier par des marches locales le samedi 16 janvier et un grand rassemblement national le samedi 30 janvier.
Ces échéances ne s’opposent pas, et la convergence reste une nécessité : pour qu’en 2021, notre santé, notre travail, nos conditions de vie, résistent à la loi capitaliste !