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NPA l'Anticapitaliste 06 et 83 : le blog - Page 271

  • Refusons la fermeture de quatre usines Renault !

    Selon des informations de presse non démenties à ce jour, quatre usines Renault sont aujourd'hui menacées de fermeture : Choisy-le-Roi, Dieppe, les fonderies de Bretagne et Flins. Plus de 5000 emplois sont directement menacés auxquels s'ajouteraient des milliers d'emplois indirects.

    La préparation de ces mesures date d'avant l'épidémie. « Aucun tabou » sur les fermetures d’usines,  avait osé affirmer, au début de l’année, la nouvelle direction de Renault, choisie par le  gouvernement pour succéder au patron escroc Carlos Ghosn.
    Comble du cynisme criminel : Renault a fait redémarrer l'usine de Flins, aujourd’hui menacée, parmi les premières usines automobiles de montage en France en pleine épidémie. 
    Les milliards d'euros que le gouvernement s'apprête a consentir pour recapitaliser Renault en bourse sont bien soumis aux conditions de compétitivité fixées publiquement par le ministre Le Maire. Preuve en est apportée.
    Avec quatre usines menacées de fermeture, une attaque d'ampleur inégalée est en cours. La direction de Renault et le gouvernement croient pouvoir tabler sur la désorganisation pratique du mouvement ouvrier qu'a entraînée le confinement. Il faut lui apporter une réponse à la hauteur de l'enjeu pour le faire reculer.
    Les travailleurEs des usines Renault menacées doivent bien sûr recevoir le soutien le plus large. Mais cela ne suffira pas. C'est tout le mouvement ouvrier et social qui doit s'engager pour empêcher ces usines de fermer et pour garantir l'emploi. Le NPA appelle au rassemblement et aux initiatives indispensables au plan national pour pouvoir gagner.
    Revendiquer l’interdiction des licenciements, refuser la fermeture des usines et garantir l’emploi, c'est refuser la loi du profit qui choisit ses productions, délocalise et détruit des usines en fonction de ses seuls intérêts. C’est à l’intérêt collectif qu’il s’agit de penser, et non à celui des actionnaires, en défendant les emplois et en envisageant collectivement les possibles reconversions, autour de nouvelles activités utiles à la population et permettant de sortir du tout-auto. 

    Cela implique d’envisager réquisitions et expropriations, et donc de s’opposer frontalement à un capitalisme prédateur dont les les salariéEs de Renault font aujourd'hui les frais. TouTEs ensemble à leurs côtés ! 

  • La reprise dans les usines automobiles : produire sous la menace de l’épidémie...

    À partir des compte-rendus des militantEs NPA du secteur automobile, voici le point sur la reprise de la production d’automobiles. Alors que chacunE est contraintE de fournir son relevé personnel de température à l'entrée de l'usine, c'est la preuve que l'épidémie de coronavirus continue ! 

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  • L’heure de la mobilisation à l’hôpital et dans la santé...

    Même Jupiter peut se tromper. Il peut même lui arriver de le reconnaître. Lors d’une nouvelle visite surprise à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, le 15 mai, Macron a admis avoir « sans doute fait une erreur dans la stratégie annoncée il y a deux ans » pour l’hôpital. Il a reconnu que les plans successifs d’Agnès Buzyn étaient « sous-dimensionnés » et a chargé Olivier Véran, ministre de la Santé, de proposer très rapidement un nouveau plan.

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  • Aéronautique : les patrons veulent faire payer la crise aux salariéEs...

    La pandémie du coronavirus a entraîné le quasi-arrêt d’un trafic aérien. Bien des compagnies aériennes, certaines menacées de faillite, demandent des reports de livraisons avant, sans aucun doute, d’annuler des commandes. Car le mythe d’une croissance continue du trafic aérien s’effondre : les experts doutent d’une reprise au niveau antérieur avant longtemps... Airbus a déjà annoncé la réduction d’un tiers de sa production.

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  • « Mayotte est un véritable désert médical, l’accès aux soins y est toujours compliqué »...

    Daniel Gros est retraité de l’Éducation nationale, ancien CPE du lycée de Mamoudzou où il vit toujours dans le quartier de Boboka.Présent à Mayotte depuis 2012, il s’investit notamment dans la scolarisation des jeunes vivant sur l’Ile. Il est l’auteur de plusieurs articles sur la situation à Mayotte sur le club de Mediapart et à travers lequel il donne la parole aux habitants avec des chroniques sociales1.
    Il est également l’auteur de l’article « Privés d’école » dans la revue Plein-droit numéro 120, GISTI, « Mayotte à la dérive » mars 2019. Il a accepté de répondre à nos questions sur la situation actuelle.
    Il a accepté de répondre à nos questions sur la situation actuelle.

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  • Il est temps que le monde du travail se fasse entendre...

    L’épidémie serait selon les chiffres disponibles contenue. Ainsi les chiffres globaux se stabilisent, mais continuent à augmenter dans plusieurs pays clés : l’Inde et le Brésil (et toute l’Amérique du Sud) en particulier, plusieurs pays d’Afrique, dont l’Algérie et le Sénégal… Le nombre de mortEs dépasse les 300 000 personnes dans le monde. Les systèmes de santé de nombreux pays n’ont pas pu faire face à l’épidémie. Le déconfinement à l’œuvre dans de nombreux pays pourrait bien provoquer un rebond de l’épidémie.

    Derrière la crise sanitaire...

    En France, le déconfinement est mis en place sans réelle mesures de protection pour la population et les travailleurs/ses. Les masques sont payants et pas toujours accessibles. Et, surtout, le véritable outil de lutte contre l’épidémie, le test qui permet d’isoler pour soigner les malades, n’est pas mis en place malgré les promesses du gouvernement : 112 000 par semaine, bien loin des 700 000, déjà insuffisants, annoncés par Macron. Le protocole sanitaire pour les écoles est quasiment impossible à tenir, alors même qu’il semblerait que seuls 20 % des élèves aient repris l’école.

    L’épidémie peut donc rebondir. En France, la semaine dernière, le nombre de morts a d’ailleurs bondi de 17 %. Dans les entreprises, la quasi impossibilité de mettre en place des dispositifs protecteurs s'ajoute aux craintes sur l'emploi.

    Arrive la crise économique !

    Amplifiée par le coronavirus, la crise économique montre son visage catastrophique. En France, le gouvernement table sur une chute du PIB de 8 %, il y a 620 000 chômeurs/ses de plus, tandis qu’aux États-Unis, le chômage est passé de 5 à 15 %. De nombreux témoignages montrent que la faim se développe : aux États-Unis, une étude montre que 20 % des enfants de moins de 12 ans ne mangent pas suffisamment...

    Et ce n’est qu’un début. En effet, tous les gouvernements se préparent à une crise économique sans précédent, et plusieurs grandes entreprises font face à des difficultés de l'offre pour certaines, de la demande pour d'autres. La bourgeoisie met en place de nombreuses attaques contre le droit du travail et contre les classes populaires en général : augmentation du temps de travail, suppressions de RTT ou de jours de congés, chômage partiel… Sans parler de l’augmentation du chômage, qui à court terme, va toucher des centaines de milliers de nouvelles personnes.

    Reprendre le chemin de la lutte

    Face aux reculs que l’on veut nous imposer, il est temps de reprendre l’offensive. Dans la santé, les personnels se sont saisis du petit recul de l’épidémie pour reprendre le chemin des mobilisations, avec des manifestations dans plusieurs villes, en particulier à Toulouse et Paris. À la SNCF, des mobilisations ont aussi lieu, en particulier pour soutenir des collègues menacés de sanctions, comme notre camarade Éric Bezou qui risque d’être licencié.

    Les rassemblements de ces derniers jours ont été interdits, harcelés par la police, pendant que les violences policières dans les quartiers populaires continuent, avec la mort du jeune Sabri, 18 ans, à Argenteuil dimanche soir. La fonction politique de cette répression est d’endiguer les colères qui pourraient exister face à la crise sociale.

    Dans toutes les entreprises, dans les quartiers, l’heure est à la reprise des luttes : réunions d’informations syndicales, rassemblements, grèves, il y a urgence à discuter des revendications pour faire face à la situation : l’interdiction des licenciements et la réduction massive du temps de travail, la mise à disposition de tests contre le virus et la réquisition des entreprises pharmaceutiques, la création d’un million d’emplois dans la fonction publique, en particulier dans la santé… Au niveau local comme national, l’heure est à la construction de l’unité de notre camp social et de ses organisations (syndicats, associations et forces politiques) pour avancer dans ce sens.