Face aux lois “sécurité globale” & séparatisme, à la répression d’État, construire les mobilisations. Interview de Ludivine Bantigny, historienne, dans l'Anticapitaliste, l'émission n° 16.
NPA l'Anticapitaliste 06 et 83 : le blog - Page 271
-
L'Anticapitaliste, l'émission n° 16 - Interview de Ludivine Bantigny, historienne...
-
L'Anticapitaliste, l'émission n° 16 - Interview de Omar Slaouti, FUIQP...
Face aux lois “sécurité globale” & séparatisme, à la répression d’État, construire les mobilisations. Interview de Omar Slaouti membre du FUIQP (Font uni des immigrations et des quartiers populaires) dans l'Anticapitaliste, l'émission n° 16.
-
L'Anticapitaliste, l'émission n° 16 - Interview de Touté Inan...
-
L'Anticapitaliste, l'émission n° 16 - Interview de Martin Noda, du collectif Reporters en colère...
Face aux lois “sécurité globale” & séparatisme, à la répression d’État, construire les mobilisations. Interview de Martin Noda, membre du collectif Reporters en colère, dans l'Anticapitaliste, l'émission n° 16.
-
Brutalisation de la police : le fruit de l'ensauvagement du capitalisme, d'un point de vue marxiste...
A la veille de nombreuses manifestions dans toute la France contre la «Loi sécurité gobale», l'Anticapitaliste a interviewé Fabien Jobart, auteur du livre «Politiques du désordre. La police des manifestations en France».
-
Travail, famille et couvre-feu ...
Comme on s’y attendait, les courbes de contaminations au Covid-19 sont sans appel, bien loin du seuil des 5 000 cas diagnostiqués par jour qui pouvait laisser espérer une levée du confinement au 15 décembre.
Les mesures annoncées hier soir sont dans la droite ligne des précédentes : travail, famille, répression ! Si, à partir du 15 décembre, il sera de nouveau possible de se déplacer partout sur le territoire sans attestation, ce sera sous le régime du couvre-feu entre 20 heures et 6 heures. Tous les établissements recevant du public (théâtres, cinémas, stades) fermés le restent encore trois semaines. Seule la soirée du réveillon de Noël sera libre ; pour celle du 31 décembre, le ministre de l’Intérieur annonce le renforcement des contrôles.
Le gouvernement garde donc le cap fixé par Macron dans son allocution il y quinze jours tout en révisant ses ambitions à la baisse mais en se félicitant de sa politique : la France serait redevenue un bon élève européen en matière de chiffres de contamination… et aurait les dispositifs d’aide les plus protecteurs d’Europe !
Ce qui n’empêche nullement le nombre d’hospitalisations d’être bien supérieur à celui du mois de mai et le nombre de travailleurEs pauvres de croître.Chaque secteur économique se considère comme indispensable… entraînant le gouvernement à des négociations qui brouillent le message sanitaire déjà peu clair. Sans compter que la politique de traçage annoncée hier soir laisse perplexe : l’ « accompagnement renforcé des malades » s’appuierait sur les collectivités locales. Après l’échec des masques au printemps et celui des tests cet été, on a peu de doute sur l’efficacité et beaucoup de certitudes sur la méthode : c’est contrôle des populations et répression renforcée !
Or, face au virus, la plus grande vigilance s’impose, notamment en raison de la baisse des températures favorable au virus. Le suivi et l’accompagnement bienveillant sur le plan sanitaire et social, reposant sur la confiance, ainsi que des mesures sociales (garanties de revenu, conditions d’hébergement dignes et acceptables par la personne et ses proches, soins gratuits…) sont indispensables et incompatibles avec toute approche punitive.
L’approche répressive du gouvernement va évidemment de pair avec l’absence de recrutements massifs à l’hôpital et d’embauches pour la recherche des cas contacts, sans même parler du développement d’une politique de santé communautaire s’appuyant sur l’alliance des professionnelEs de santé (apportant sur le terrain leurs connaissances et leur savoir-faire) et de la population, qui peut ainsi s’auto-organiser pour trouver les solutions adaptées et consenties à la lutte contre l’épidémie, dans les quartiers, sur les lieux de travail.
Contre la pandémie et les mesures inefficaces du gouvernement, la réponse la plus adaptée ne pourra venir que de l’organisation de la solidarité par la population elle-même, hors de toute logique du profit et contre toutes les mesures liberticides.
L’occasion se présente ce samedi, pour la 4e fois, d’être encore nombreux dans la rue contre les réformes liberticides de ce gouvernement, qu’il s’agisse de la loi « sécurité globale », de la loi « séparatisme » ou de la perspective d’un nouveau couvre-feu.
-
L'Anticapitaliste, le journal : numéro 547...
Un clic sur l'image...
-
TouTEs ensemble contre les lois liberticides et islamophobes...
La fantastique mobilisation du 28 novembre laissera des traces, malgré la décrue de samedi 5 décembre.
Le pouvoir s’organise pour y faire face, à nous de maintenir la pression. -
Une laïcité à géométrie variable...
À en croire certains proches de Macron cités par la presse, le projet de loi « confortant les principes républicains », présenté en Conseil des ministres le mercredi 9 décembre, constitue pour le président un moment essentiel de son quinquennat. Lorsque l’on sait que cette loi, au départ baptisée « loi sur les séparatismes », a pour principal objet de renforcer les mécanismes de stigmatisation et de discrimination des musulmanEs – au nom, bien sûr, de la lutte « anti-terroriste », et que son examen va être étalé sur de nombreux mois, on ne peut qu’être inquiets quant à la tournure que va prendre le débat public alors que la présidentielle est déjà, pour beaucoup, dans la ligne de mire.
Les partisans de la loi « séparatisme » ne cessent de répéter leur volonté de « défendre la laïcité ». Élément symbolique s’il en est, le 9 décembre est le jour anniversaire de l’adoption, en 1905, de la loi de séparation de l’Église et de l’État, considérée comme le fondement de la laïcité « à la française ». L’occasion de revenir, dans ce dossier, sur cette laïcité toute particulière, à géométrie variable, dont l’instrumentalisation ne date pas d’aujourd’hui.
-
Contre la destruction de l’Enseignement supérieur : libérez les facs !
L’Enseignement supérieur subit ces dernières semaines une offensive majeure sur plusieurs fronts, qui fragilise l’ensemble de la communauté universitaire, sape ses fondements jusqu’à la menacer dans son rôle et ses missions.
Ces attaques s’appuient sur une conception néolibérale des universités déjà à l’œuvre dans les réformes précédentes, mais qui se révèle dans la conjoncture pour ce qu’elle est : l’ultime tentative pour détruire dans l’Enseignement supérieur ce qu’il reste de public, gratuit et ouvert à touTEs les bachelierEs.