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  • Sonia Jebali à nouveau en grève de la faim : du travail pour les syndicalistes tunisiennes blacklistées !

    Cinq ans après la lutte internationale menée par Sonia Jebali et ses camarades de l’usine Latelec pour l’amélioration de leur condition de travail et contre la féroce répression antisyndicale menée par cette filiale de Latécoère cliente de Airbus et de Dassault Aviation, Sonia est à nouveau en grève de la faim pour revendiquer du travail dans la fonction publique.

    En 2011, au moment de la révolution qui a fait chuter Ben Ali, l’ancien dictateur tunisien, Sonia Jebali monte un syndicat UGTT (Union générale tunisienne du travail) combatif et soutenu par l’ensemble des ouvrierEs de l’usine. Le syndicat stoppe les multiples violations commises à l’encontre des travailleurs/ses, mais la répression patronale s’abat contre les ouvrières et les syndicalistes les plus combatives qui sont licenciées. Elles mènent la lutte, créent des comités internationaux de solidarité avec des syndicats et partis, dont le NPA, entament des tournées en particulier en France où se trouvaient les donneurs d'ordre et se mettent en grève de la faim. Les ouvrières sont réintégrées, mais pas les syndicalistes.

    Depuis, Sonia Jebali s’acharne à retrouver du travail, mais elle est blacklistée dans toutes les entreprises privées du pays. Atteinte d’une maladie grave, non prise en charge par la sécurité sociale tunisienne et qui l’oblige à suivre un régime alimentaire sévère et très cher, elle demande à être embauchée dans la fonction publique pour ne pas mourir de faim.

    Le NPA apporte son entière solidarité à Sonia Jebali en grève de la faim depuis le 17 juin à la Ligue tunisienne des droits de l’homme, ainsi qu’à Besma Mahmoudi une autre tunisienne privée d'emploi qui a également entamé une grève de la faim dans les mêmes locaux.

    Le NPA dénonce la politique antisyndicale des autorités tunisiennes et interpelle l’UGTT, la puissante centrale syndicale tunisienne, afin de trouver d’urgence une solution pour Sonia Jebali et Besma Mahmoudi.

    Montreuil le jeudi 27 juin 2019

  • Affaires : les multirécidivistes de la droite face à la justice...

    Actualité judiciaire chargée à droite, avec le procès Balkany, de nouveaux développements dans les affaires Sarkozy, et l’audition de Claude Guéant dans le cadre de l’enquête pour corruption sur l’attribution de la Coupe du monde au Qatar en 2022.
    La droite et la 5e République dans toute leur splendeur…

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  • Retraite, chômage, licenciements : organisons une riposte unie...

    Avec les attaques contre les retraites et l’assurance chômage, le gouvernement veut en finir avec toutes les protections sociales des salariéEs. Une bataille cruciale s’annonce, nous devons la préparer pour gagner. Après avoir attaqué les cheminotEs, les jeunes (avec la sélection et le retour du service militaire – SNU) et les enseignantEs, Macron et son gouvernement veulent attaquer un élément clé de la solidarité entre travailleurs/ses : la protection sociale.

    Attaques contre les chômeurs/ses et les retraites

    En introduisant la retraite par points, ils veulent individualiser le montant des pensions, produit d’un rapport de force issu des luttes collectives et solidaires. « L’âge pivot » à 64 ans est un nouveau recul de la durée de cotisations pour bénéficier une retraite correcte, et le journal Capital annonce déjà que cette « âge pivot » pourra d’ailleurs être reculé à l’avenir, tandis que le Premier ministre reconnaît que son but est « d’inciter à travailler plus longtemps ».

    La nouvelle réforme de l’assurance chômage va, elle, conduire à la radiation de centaines de milliers de personnes : pour bénéficier de l’assurance chômage, il faudra avoir travaillé 6 mois sur une période de 24 mois, au lieu de 4 mois sur une période de 28 mois... Les indemnisations vont diminuées car celles-ci ne seront pas calculées sur les revenus des jours travaillés mais sur une moyenne sur le mois. Il sera aussi plus difficile de cumuler un emploi et des indemnités. Ainsi, ce sont 3,4 milliards d’euros qui seraient économisées sur le dos des chômeurs/ses ou de celles et ceux qui ont des emplois à temps partiels ou irréguliers.

    Travailler moins pour travailler touTEs !

    Le gouvernement ne fait même plus semblant de prétendre qu’il met en place ces « réformes » pour « sauver la Sécu » ou le « modèle social français »... Il attaque les droits des salariéEs. Avec la réforme des retraites, celles et ceux qui ont un emploi vont travailler plus longtemps alors que l’on travaille de plus en plus dur, et la réforme de l’assurance chômage réduit les allocations de celles et ceux qui voudraient pourtant travailler.

    Les licenciements, les suppressions de postes sont nombreux, tant dans le privé que dans le public : à Whirlpool, Ascoval, Carrefour, Auchan et General Electric, mais aussi dans les services publics où Macron veut supprimer 120 000 postes durant son quinquennat.

    Il y aurait pourtant une solution simple : interdire les licenciements, réduire le temps de travail pour supprimer le chômage, sans perte de salaire, embaucher massivement dans les services publics (l’actuelle grève des urgences, qui connaîtra une nouvelle journée de mobilisation ce mardi 2 juillet, en est un exemple), au lieu de multiplier les contrats précaires et de privatiser (comme le gouvernement cherche à le faire avec Aéroports de Paris).

    Construire les résistances, coordonner la gauche qui lutte

    Gouvernement et patronat ne céderont rien sans réaction de notre camp social. Nous avons besoin d’une riposte de tous les salariéEs. La CGT de Ford Blanquefort, entreprise menacée de fermeture dans quelques mois, appelle à coordonner les équipes qui souhaitent se mobiliser contre les licenciements, notamment celles et ceux qui se sont retrouvés à Belfort pour General Electric le week-end dernier. C’est la voie à suivre.

    Nous avons également besoin que toutes les organisations - partis, syndicats, associations - la gauche sociale et politique qui veut lutter, se réunissent pour coordonner les résistances, construire les grèves et les mobilisations qui pourront faire reculer les capitalistes, les patrons et ce gouvernement à leur service.

    Mardi 25 juin 2019

  • Aix-la-Chapelle : la mobilisation des jeunes pour le climat continue de plus belle...

    Le vendredi 21 juin a vu un immense afflux au rendez-vous fixé dans les rues d’Aix-la-Chapelle, en Allemagne, par les Fridays For Future : près de 40 000 jeunes.
    L’échéance se voulait internationale : des délégations belge, hollandaise et française, dont des camarades du NPA-Jeunes qui avaient fait le déplacement, se sont jointes à l’écrasante majorité de lycéenEs allemands.

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  • Nantes : on était là pour faire la fête...

    Ils et elles étaient venuEs célébrer la fête de la musique dans les rues de Nantes. Chanter, danser... picoler aussi sûrement.
    Ils et elles ont fait la fête un peu tard, comme c’est à peu près toujours le cas lors de cette nuit du 21 au 22 juin, la plus courte de l’année.
    Et soudain, vers 4 h 30 du matin, les flics ont chargé.
    Chiens, matraques, lacrymos, des centaines de personnes en panique sur le quai Président-Wilson, au sud de l’île de Nantes.
    Et certainEs se sont jetés dans la Loire pour fuir les flics, dont la réputation n’est plus à faire à Nantes, l’un des laboratoires, avec Toulouse, des stratégies ultra-violentes de « maintien de l’ordre » en centre-ville. 

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