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  • Retraites : l’attaque ne va pas tarder !

    Dans son discours de politique générale prononcé à l’Assemblée nationale le 12 juin, Édouard Philippe a confirmé « la mise en place d’un système universel de retraite ».
    Il a aussi insisté sur la nécessité de travailler plus longtemps pour faire valoir ses droits à une pension, à cet effet des mesures sont envisagées à court terme.

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  • Enseignement supérieur et recherche. On relève enfin la tête ?

    De réformes en réformes, de plan d’économie en restrictions budgétaires, l’enseignement supérieur et la recherche en France s’installent toujours un peu plus dans la précarité systémique des personnels et le manque de moyens. Ces dernières années, le renforcement du financement sur projet au dépend des financements propres et le désinvestissement de l’État dans l’emploi statutaire se sont accélérés. 

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  • La CGT Ford appelle à une réunion de convergence anti-licenciements...

    La CGT Ford a lancé un appel pour la convergence contre les licenciements et les fermetures d’entreprises. C’est une tentative d’amorcer une convergence, malgré les — ou à cause des – difficultés de la situation actuelle.
    À partir du travail réalisé à Ford depuis dix ans, mais aussi des autres mobilisations dans d’autres entreprises.
    L’idéal aurait sans doute été que les fédérations ou confédérations prennent une initiative, mais comme cela ne vient pas, il a bien fallu que quelqu’un s’y colle.

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  • Manifestation contre les licenciements à General Electric...

    4 à 5 000 personnes se sont réunies à Belfort pour une manifestation en réaction au plan de licenciements à Général Electric. Il y aurait 1000 suppressions de postes, et une menace de fermeture de l’usine à plus ou moins long terme.

    La manifestation a pour but d’empêcher ce plan et ce projet. Il y a du monde, et la bataille est très unitaire : il y a l’intersyndicale, qui se serre les coudes, toute la gauche sociale et politique, des Gilets jaunes… et même des partis de droite. Ceux-là ont parlé au nom de la République, de la France, de l’unité nationale… De notre côté, nous ne voulons pas de cette unité nationale : nous voulons une union, nationale, des travailleurs et de la population, contre tous les licenciements, pour l’interdiction des licenciements.

    En effet, les licenciements ne sont pas plus justifiables à Whirlpool, Ascoval, Carrefour, Auchan, dans les services publics, Auchan, qu’à General Electric.

    Nous sommes venus exprimer une solidarité tout simple de salariés et de militants envers d’autres salariés, et discuter de comment on peut arrêter les licenciements. Pour cela, il faut une convergence pour une bataille nationale, ne pas se laisser piéger dans sa propre usine, sur son propre territoire.

    Tout le monde est concerné. C’est pour cela que la CGT Ford appelle à une rencontre entre militants, entre équipes syndicales, pour construire cette riposte, contre la casse sociale.

    Philippe Poutou

  • Philippe Poutou à Belfort pour exprimer la solidarité du NPA contre les 1000 licenciements de General Electric...

    General Electric est, à bien des égards, symbolique de l’évolution du capitalisme et de l’urgence de contester l’économie de marché et la loi du profit.

    La présence du groupe à Belfort depuis 1879, les milliards d’argent public distribués aux différents propriétaires, et surtout la vie des dizaines de milliers de travailleurs et de travailleuses structurée par cette entreprise durant ces décennies, fondent la colère de la population après la dernière entourloupe de GE soutenu par Macron.

    En 2014, c’est Macron qui a organisé le rachat-cadeau de la branche turbines d’Alstom par GE en prétendant « sauver les emplois » et même garantir la « création de 1000 emplois ». 5 ans après, les 1000 emplois supplémentaires se transforment en 1000 suppressions d’emploi. Ce n’est pas de la mauvaise magie mais l’application de la logique économique et de la liberté des actionnaires de décider, au nom du « droit de propriété », de la vie de milliers de familles (car il faut y ajouter les emplois induits qui disparaîtraient également).

    C’est cette logique, appliquée mécaniquement, accompagnée par le gouvernement de Macron au service des riches, qui est à l’œuvre à Ford, à Ascoval, à Whirlpool, à Carrefour, à New Look, à La Poste ou dans la fonction publique. 

    Contre cette logique, le NPA défend l’interdiction de tout licenciement par le partage du travail, la planification de la transition vers des productions respectant les besoins de la population et de l’environnement, y compris par la remise en cause du droit de propriété.

    C’est pour cela que Philippe Poutou, porte-parole du NPA et salarié de Ford, menacé de perdre son emploi le 1er octobre, sera présent dans la manifestation des salariéEs et de leurs familles, samedi 22 juin à Belfort.

    Montreuil, le 21 juin 2019 

  • Résistons au rouleau compresseur, touTEs ensemble !

    Dimanche, aux environs de 6h du matin, notre camarade Gaël Quirante, membre de la direction du NPA et secrétaire départemental de Sud Poste 92, a été arrêté chez lui par la police et placé en garde à vue. Un exemple de la montée en puissance de la répression contre toute contestation sociale.

    Pouvoir, police et patrons contre nos revendications

    Si Gaël a été arrêté, ce n’est pas pour « dégradation de biens de La Poste », car c’est bien La Poste qui dégrade le service public, fermant 500 bureaux par an et ayant supprimé 100 000 emplois en dix ans ! C’est parce que depuis bientôt 15 mois, lui et ses 150 collègues du 92 ont engagé un véritable bras de fer avec la direction de La Poste pour stopper la suppression des tournées, l’augmentation de la charge de travail et les réorganisations qui feront voler en éclats le service public postal.

    Les discriminations, voire la répression, contre les militantEs syndicaux sont quotidiennes de la part des patrons d’entreprises et des dirigeants-managers dans les services publics. De façon plus globale, il suffit de regarder comment le mouvement des Gilets jaunes a été traité depuis la mi-novembre pour comprendre que ce pouvoir, qui n’entend rien céder sur le fond, réprime très durement…

    Pourtant forcément partiels, les chiffres officiels du ministère de l’Intérieur rendus publics il y a quelques semaines, parlent d’eux-mêmes : 8700 gardéEs à vue, 13 460 tirs de LBD 40, 1428 tirs de grenades lacrymogènes instantanées explosives, et 3830 blesséEs (dont des dizaines de mutiléEs à vie) !

    L’autoritarisme et la répression en marche

    La cheffe de l'IGPN, la police des polices, « réfute totalement le terme de violences policières »… Pourtant, depuis plusieurs mois, le Défenseur des droits, le Parlement européen, le Conseil de l’Europe et l’ONU s’inquiètent des violences policières et des restrictions des libertés publiques. Des condamnations unanimes, également venues d’ONG et d’associations des défense des droits humains, de syndicats de magistrats, et même de syndicats de policiers... 

    Le pouvoir a choisi de nier l’existence des violences policières… faisant même porter la responsabilité des blessures et mutilations aux Gilets jaunes eux-mêmes ! Ces discours se sont traduits par en actes avec une répression tous azimuts, mais aussi par l’adoption de la loi dite « anticasseurs » en mars dernier (en réalité une loi anti-manifestations), la multiplication des commandes de nouvelles armes de guerre pour la police et la gendarmerie, les interdictions hebdomadaires de manifester, des arrestations de journalistes, etc. 

    Stopper la fuite en avant

    Comme contre toutes les attaques programmées (suppression d’emplois publics, licenciements, retraites, droits des chômeurEs), la résistance doit s’organiser contre l’autoritarisme, les violences policières, et la justice aux ordres. Se battre contre les législations réactionnaires (telle la loi « anti-casseurs »), soutenir tous les répriméEs, toutes les victimes des violences, interdire les armes de guerre (LBD et grenades), défendre les libertés publiques, nécessitent de construire les convergences nécessaires.

    Pour aider les résistances, il faut unir nos forces, les coordonner dans la durée, à commencer par celles des organisations (syndicales, politiques ou associatives), des courants et équipes militantes, de toute la gauche qui veut lutter contre Macron et le patronat. Se regrouper pour agir ensemble et débattre des perspectives pour reprendre la main, il n’y a pas d’autres voies pour stopper l’offensive antisociale et sécuritaire.

    Lundi 17 juin 2019