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  • Le retour des frontières en Europe...

    Le projet « Observatoire des territoires frontaliers » a le plaisir de vous convier à « Le retour des frontières en Europe.
    Un débat public », 
    le vendredi 21 juin 2019 à 19h à Vintimille (Chiostro di S.Agostino, PIazza Bassi 1, 2ème étage)

    Dans un contexte où contrôles systématiques et militarisation des frontières intérieures caractérisent l'Europe contemporaine et accompagnent les processus de consolidation des frontières extérieures, l'événement réunira des chercheurs, des militants, des membres d'associations et des citoyens pour un moment de réflexion collective sur le nouveau régime frontalier et sur les réponses de la citoyenneté.  

    L’événement aura lieu en italien.

    À partir de 17h15, juste avant de l’événement public, rendez-vous au Bar Hobbit de Vintimille (chez Delia, via Sir Thomas Hanbury, 14) pour un verre ensemble !

  • Concert exceptionnel !

    La chorale militante de la librairie des Mots du Monde organise un concert participatif en l'honneur des militant-es victimes des violences policières.

    Il aura lieu à la Zonmé le dimanche 9 juin à partir de 16h et vous pourrez chanter avec nous toutes les chansons que nous vous proposerons de notre répertoire militant.

    7 Bis Rue des Combattants en Afrique du Nord, Nice.

  • PatientEs en danger, personnels épuisés : avec les hospitalierEs en grève, contre les provocations d’Agnès Buzyn !

    Comme une maîtresse d'école faisant la morale à des enfants, la ministre de la Santé Agnès Buzyn s'en est prise aux personnels des urgences de l'hôpital Lariboisière, qui, en arrêt maladie, ne sont pas venus assurer leur service. « Ce n'est pas bien », a-t-elle déclaré, les accusant de « dévoyer ce qu'est un arrêt maladie » et tentant de les culpabiliser.

    Le vrai scandale n'est pourtant pas que les personnels des urgences soient aujourd’hui en arrêt de travail. C'est au contraire qu'ils et elles ne l'aient pas été plus tôt, continuant à travailler par conscience professionnelle, afin d'assurer les soins et le service public, au mépris de leur santé physique et psychique, jusqu'à l'épuisement et dans des cas extrêmes jusqu'au suicide. 

    Le vrai scandale est de n'apporter aucune réponse au mouvement de grève engagé depuis le mois de mars dans les services d’urgences, et qui touche aujourd'hui 80 d'entre eux. 

     « En général les soignants en grève viennent soigner avec un brassard pour assurer la continuité des soins » a déclaré la ministre. Le problème est qu'elle et son gouvernement se fichent totalement des grèves qui se multiplient, depuis des mois, dans les services hospitaliers quand les personnels continuent d'assurer les soins « avec un brassard ». C'est seulement quand les hospitaliers prennent tous les risques que le pouvoir commence à écouter. L'année dernière, au Rouvray, certains ont dû entamer une grève de la faim, tandis qu'au Havre d'autres se sont « perchés » sur le toit des urgences, pour que la ministre prête enfin attention à leurs revendications. Il faut qu'aujourd'hui que les personnels de Lariboisière, épuisés, ne viennent plus assurer leur service, pour qu'elle commence à réagir. 

    Mais, franchissant un pas de plus dans la répression, elle n'a pas hésité à faire réquisitionner, à leur domicile, par la gendarmerie, les grévistes à Lons-le-Saunier, mesure habituellement réservée aux temps de guerre. 

    Il est vrai que le recours à la police et à l'armée, semble être désormais la réponse privilégiée de ce gouvernement qui n'a qu'une hâte : reprendre et accélérer ses contre-réformes, dans la santé comme ailleurs. A. Buzyn veut à tout prix faire adopter avant l'été la loi santé, qui va lui permettre de fermer encore plus de services d'urgences, aggravant la saturation de ceux qui existent, tandis que les déserts médicaux continuent de s’étendre.

    Les personnels des urgences ont raison de poursuivre et de faire monter le niveau de leur mobilisation, par tous les moyens dont ils et elles disposent, pour en finir avec la situation intenable de leurs services. Le NPA leur apporte son entier soutien à l'occasion de leur mobilisation du 6 juin, dans la perspective d'un mouvement de grève de l'ensemble des hospitalierEs, avec le soutien et la participation des usagerEs, pour enrayer la mécanique destructrice de Macron et de son gouvernement.

    Montreuil, le 6 juin 2019.