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  • Retour dans notre passé...

    Entre le 15 mars 1976 et le 2 février 1979, la Ligue communiste révolutionnaire s’est lancée dans une aventure extraordinaire : publier un journal quotidien révolutionnaire. En quelques mois, il a fallu surmonter de nombreux problèmes.

    40 ans plus tard, l’association RaDAR (Rassembler et diffuser les archives de révolutionnaires) vient de mettre en ligne sur son site l’intégralité des 852 numéros.

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  • L’extrême droite et les forces de répression menacent nos libertés, organisons-nous !

    Le 21 avril, une lettre ouverte de militaires, notamment d’officiers, menaçait d’une intervention de l’armée dans la vie politique « La guerre civile couve en France. Si elle éclate, l’armée maintiendra l’ordre, parce qu’on le lui demandera ». Ils se déclarent disponibles pour la répression contre les classes populaires « Nous avons connu l’opération Sentinelle. Nous y avons vu de nos yeux les banlieues abandonnées, les accommodements avec la délinquance. »

    Mercredi 19 mai, ce sont des milliers de policiers qui ont manifesté lors d'un rassemblement « en soutien aux forces de l’ordre »à l’appel en particulier du syndicat Alliance, proche du Rassemblement national de Marine Le Pen.

    Des menaces de plus en plus fortes

    Alors que les violences policières se sont multipliées dans les quartiers populaires, dans les manifestations ou contre des rassemblements de jeunes, la police et l’arméont manifesté vers l’Assemblée nationale, ciblant directement le pouvoir législatifLeurs tribunes et manifestations sont saluées par l’extrême droite, qui demande aux policiers et à larmée de la rejoindre, tandis que le pouvoir s’aligne.

    En temps de crise économique et sanitaire, un pays comme la France est de plus en plus difficile à gouverner, face à la colère et à la révolte de la population contre les injustices que nous subissons. Ça a été le cas avec le mouvement des Gilets jaunes, la mobilisation pour les retraites, mais aussi quand des jeunes refusent le couvre-feu ou les mesures liberticides.

    C’est la raison pour laquelle les classes dominantes et les dirigeants politiques à leur service envisagent de décupler le niveau de répression et de réduire drastiquement les libertés. Un processus dangereux susceptible de mener à un autoritarisme extrême, au fascisme...

    Le soutien du pouvoir... et d’une certaine « gauche »

    Participant à cette surenchère répressive, Darmanin, le ministre de l’Intérieur, est allé à la manifestation des policiers : dans la foulée, le gouvernement a fait voter la suppression des « rappels à la loi » et étendu à 30 ans la période de sûreté pour les personnes condamnées à perpétuité pour un crime contre un policier ou un gendarme.

    Une partie de la « gauche », Fabien Roussel, secrétaire national du PCFOlivier Faure, premier secrétaire du PSou Yannick Jadot d’EÉLV, se sont aussi rendus à cette manifestation... au côté du n°2 du RN Jordan Bardella. Tous se rangent donc en soutien aux forces de répression qui menacent les libertés démocratiques. Cette « gauche » a-t-elle oublié que la police et l’armée ne sont pas du côté des classes populaires, que les violences policières se multiplient, ou que l’absence de poursuites suite aux plaintes pour racisme ou violences faites aux femmes sont nombreuses ?

    Organisons la riposte !

    Pour notre part, nous pensons que la population organisée est mieux placée que la police pour s’occuper de nos vies. Résoudre les problèmes de trafics et des violences qui y sont liées passe d’abord par la dépénalisation des droguesIl faut aussi répondre à la crise sociale en partageant le temps de travail et en donnant un emploi à touTEs, ce qui permettrait de vivre mieux.

    Nous serons présents à Paris le samedi 5 juin pour manifester à l’issue du procès des assassins de Clément Méric, mort à 18 ans sous les coups de militants d’extrême droite. Nous appelons à manifester partout le samedi 12 juin contre les idées d’extrême droite et les lois liberticides, à l’appel de dizaines de syndicats, associations, collectifs, médias et organisations politiques. Le samedi 19 juin, au côté de la CGT TUI, nous serons dans la rue contre les licenciements et les suppressions de postes, contre la réforme de l’assurance chômage. Enfin, nous appelons à construire la mobilisation contre le congrès du RN qui aura lieu les 3 et 4 juillet à Perpignan. Lextrême droite et ses idées nauséabondes, dont une partie sont reprises aujourd’hui par lce pouvoir, ne doivent pas passer !

  • Solidarité avec le PST en Algérie, pas d’interdiction, stop à la répression !

    Le Parti socialiste des travailleurs (PST) est menacé d’interdiction et de fermeture de ses locaux par le pouvoir. Ses membres seraient encore plus en danger d’arrestation dans une Algérie où des militantEs, des journalistes et des manifestantEs sont régulièrement emprisonnés.

    Le PST agit depuis 30 ans pour la défense des droits des classes populaires, des travailleurs/ses, des femmes, de la jeunesse. Il dénonce avec acharnement l’impérialisme, notamment l’impérialisme français en Algérie et conteste le pouvoir, ce qui l’a notamment mené à être une des forces les plus constantes dans la construction du Hirak qui a mené à la destitution de Boutefliha et, depuis à continuer à construire la mobilisation populaire et les mobilisations ouvrières dans une perspective anticapitaliste.

    Nous nous opposons à l’interdiction du PST et à toute menace contre lui. Nous appelons toutes les organisations du mouvement ouvrier à s’y opposer également, à refuser toute répression par le régime en place en Algérie contre les militantEs qui le contestent et construisent les mobilisations.

  • Communiqué de presse : appel au 12 juin...

    Depuis maintenant plusieurs mois nous constatons un climat politique et social alarmant. S’allier avec l’extrême droite ou reprendre ses idées ne constituent plus un interdit. Les propos et actes racistes et sexistes au travail et dans la vie se propagent. Les attaques contre les libertés et les droits sociaux s’accentuent gravement. Dans ce contexte politique, économique, social et sanitaire les injustices explosent et génèrent une forte misère sociale.

    Plusieurs lois liberticides organisent une société autoritaire de surveillance et de contrôle qui empêcheraient d’informer sur des violences policières, déjà trop importantes. De plus, si certaines de ces lois stigmatisent une partie de la population en raison de sa religion, d’autres en ciblent en raison de leur activité militante. 

    Comme les signataires de l’appel pour les libertés et contre les idées mortifères de d’extrême droite (https://www.appelpourleslibertes.com), nous ressentons toutes et tous l’urgence de construire une réponse forte et unitaire qui dessine l’alliance des libertés, du travail et d’un avenir durable. 

    Face à ce climat de haine, raciste et attentatoire aux libertés individuelles et collectives, nous avons décidé collectivement d’organiser le samedi 12 juin une première grande journée nationale de manifestation et de mobilisations qui se déclinera localement. 

    Cette journée fait partie des initiatives unitaires qui se multiplient. D’ores et déjà, nos organisations syndicales, politiques, associations, collectifs, signataires de l’appel, ont décidé de co-construire ce combat dans la durée.

    Les premiers signataires :

    Syndicats : CGT, FSU, Union syndicale Solidaires, Syndicat des Avocats De France, Syndicat de la Magistrature, UNEF (Union nationale des Étudiants de France), UNL (Union nationale des Lycéens), Fidl, MNL (Mouvement national Lycéen), FSE (Fédération Syndicale Etudiante, l’Alternative, Confédération Paysanne, USP (Union Syndicale de la Psychiatrie).

    Associations et collectifs : Attac, LDH, FCPE, Fondation Copernic, Oxfam, Alternatiba, Amis de la terre, Résilience commune, DAL, CNL (Confédération nationale du Logement), Emancipation collective, Rencontre des justices, Coexister, MRAP, CRAN, SOS Racisme, comité justice pour ibo  QNQF (Quartiers nord, Quartiers forts Marseille) , observatoire contre l’extrême droite, Mrap, association ViSA, Femmes égalité, Collectif National pour les Droits des Femmes, Collectif féministe Les Rosies, Les effronté.e.s, JOC (Jeunesse Ouvrière Chrétienne) , AFPS,  Conseil démocratique Kurde France, FTCR, CRLDHT, UTAC, France Amérique Latine. 

    Médias : Regards, L’Humanité, Politis, Contretemps, Le Média.

    Organisations politiques : ENSEMBLE !, Génération.s, La France Insoumise, GDS, Nouveaux Démocrates, NPA, Place Publique, les jeunes écologistes, MJCF (Mouvement des Jeunes Communistes), UEC, PEPS, Jeunes Génération.s, Rassemblement Communiste, UCL (Union Communiste Libertaire).

    Appel pour les libertés et contre les idées d’extrême-droite