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  • Un peu de formation politique : à propos du fascisme...

    Le terme fascisme est assez souvent utilisé dans le débat public. Mais que recouvre-t-il vraiment ? Pour essayer de cerner ce phénomène, nous nous proposons de revenir à la source en observant ses deux premières manifestations (malheureusement de grande ampleur) en Italie et en Allemagne au lendemain de la Première Guerre mondiale.

    Olivier Dussart

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  • Des élections législatives aux enjeux multiples...

    Si les élections ne font pas tout et n’expriment que de manière très déformée les rapports de forces politiques et sociaux, nous ne pouvons pas être indifférents aux dynamiques qui se développent à l’occasion des élections législatives, et aux futurs résultats de ces dernières.

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  • Pour son acte II, Macron veut des député·e·s toujours plus à sa botte...

    On se souvient de la façon dont, en 2017, Macron et son entourage avaient organisé le « recrutement » des députéEs LREM. L’épisode des investitures pour les élections législatives avait ainsi été l’un des premiers révélateurs de la « méthode Macron ». En 2022, rien – ou presque – n’a changé.

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  • Les contradictions de la Nupes...

    Le NPA a accepté, après la présidentielle, de s’inscrire dans un processus de discussions avec l’Union populaire. Il s’agissait pour nous d’aider à la victoire d’une gauche recomposée, qui n’est pas perçue comme participant loyalement à la gestion du capitalisme, accompagner cette dynamique, nous lier à un milieu très large qui veut peser sur la situation, changer le rapport de forces et imposer des revendications sociales, pour prolonger cette dynamique dans la construction des luttes1.

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  • Conférence de presse de Philippe Poutou sur les élections législatives...

    Avec Philippe Poutou, porte-parole du NPA et ancien candidat à l'élection présidentielle, Mathilde Millat, militante du NPA 69 et suppléante de Raphaël Arnault sur la deuxième circonscription du Rhône, et Penelope Duggan, militante du NPA 75 et soutien de la candidature de Danièle Simonnet présentée par la Nupes.

  • Dégageons ce gouvernement au service du patriarcat et du capitalisme !

    Sans surprise aucune, le remaniement ministériel n'infléchira pas la politique engagée lors du précédent quinquennat. La nomination d'un nouveau ministre, Damien Abad, faisant l’objet d'une plainte pour viol, constitue un symbole de cette continuité, pour un gouvernement qui affiche son mépris des exploitéEs et des oppriméEs.

    Un pouvoir toujours au service du patriarcat

    Macron n'a pas fait de l'égalité hommes-femmes une priorité de son premier quinquennat. Macron avait nommé, à des ministères de choix, Dupont-Moretti réputé pour ses propos sexistes, et Gérald Darmanin alors frappé d'une plainte pour viol. Des ministres reconduits, un signe que l'impunité patriarcale continue.

    Dans la suite « logique », Damien Abad est nommé ministre des Solidarités, en dépit d'un signalement adressé par l’Observatoire des violences sexistes et sexuelles en politique pour des faits présumés de viols. Sans oublier l’investiture de Jérôme Peyrat aux législatives... alors qu'il a été condamné en 2020 pour des violences envers une ex-compagne. Si cette affaire n'avait pas été portée publiquement, il n'aurait sans doute pas été contraint de se retirer.

    Derrière un féminisme de façade, le bilan du quinquennat en matière de lutte contre les inégalités est lamentable. On continue d'instrumentaliser les droits des femmes à des fins réactionnaires et islamophobes... D'un côté , une levée de bouclier contre le burkini, de l'autre Macron qui n'hésite pas à reprendre les arguments des anti-IVG, culpabilisant les femmes en qualifiant l'avortement de drame alors que celui-ci est avant tout un droit et souvent un soulagement. Le contrôle du corps des femmes a encore de beaux jours devant lui en macronie...

    Encore plus d'attaques contre les travailleurEs et la planète

    Macron avait également promis un tournant social et écologique pour ce nouveau quinquennat. La réforme des retraites et la réforme du RSA vont pourtant jeter dans la misère de plus en plus de travailleurEs, alors que les conditions de vie sont déjà largement dégradées par la flambée des prix, la faiblesse des salaires et des pensions.

    Dans un contexte économique marqué par une forte inflation et une faible croissance, les capitalistes vont faire porter la charge sur les classes populaires, s'attaquant à leur pouvoir d'achat, et faisant des économies sur les prestations sociales. En nommant des ministres ultra-libéraux proches de l'industrie fossile et défenseurs de l'agro-industrie, la « planification écologique » version Macron est une nouvelle imposture, alors que l'urgence climatique nécessite des mesures urgentes et radicales en matière de transition énergétique. Macron II, c'est la continuité — en pire — du saccage qui s’est amplifié ces cinq dernières années.

    Voter, lutter, construire une riposte unitaire !

    Pour faire reculer cette nouvelle offensive, nous avons besoin d'unir notre classe et ses organisations. La séquence des législatives est une première étape. C’est pourquoi, dans la grande majorité des circonscriptions, nous soutenons les candidatures de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) en rupture avec le social-libéralisme. Dans quelques autres circonscriptions, nous présentons ou soutenons des candidatures issues du NPA ou de cadres unitaires regroupant des militantEs anticapitalistes, du mouvement social, féministe, antiraciste, antifasciste.

    Le succès de ces candidatures constituerait un point d'appui afin d'engager la reconstruction de cadres militants, dans les quartiers, sur les lieux de travail, d'étude et de vie, pour construire une riposte unitaire et massive dans la rue. C'est la condition indispensable pour mener jusqu’au bout des bagarres victorieuses contre les contre-réformes, avec comme objectif de dégager ce gouvernement et son monde !

  • Quand les quartiers « s’en mêlent »...

    Le 8 mai dernier s’est tenue la deuxième assemblée nationale des quartiers à Stains dans la banlieue nord de Paris. Cette assemblée était appelée par le collectif « On s’en mêle » créé dans les mois précédant l’élection présidentielle – début mars. Le collectif « On s’en mêle » est issu d’un appel signé par une centaine de représentantEs des quartiers dits populaires et aussi beaucoup de figures historiques des mobilisations de ces quartiers, par exemple des organisateur/ices de la Marche pour l’égalité, du MIB (Mouvement de l’immigration et des banlieues) ou encore autour du groupe Zebda).

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