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  • Nouveau gouvernement, même politique… Mobilisation !

    Même quand on ne s'attend à rien, on peut parfois être quand même déçu : tout ce battage autour de la « future Première ministre du nouveau gouvernement Macron »... pour finalement nous annoncer l'ancienne ministre du Travail. Prétendue « femme de gauche », technocrate de renom, Élisabeth Borne fait partie des transfuges du gouvernement Hollande (au cabinet de Ségolène Royal) qui ont fait sans encombre le passage au gouvernement Macron.

    Attaques antisociales et autoritarisme

    Élisabeth Borne incarne surtout la continuité avec le premier quinquennat, passée avec loyauté au Travail, aux Transports, à l'Environnement... Trois fois ministre mais aussi ancienne présidente de la RATP, où elle a d'ailleurs hérité du surnom « Borne out », baptisée ainsi par les salariéEs qui devaient la supporter, en raison de sa politique et de sa gestion des « ressources humaines »... Pourtant, quand on écoute dans les médias les experts et politologues, on pourrait croire que l’on est face à un chantre du fameux « dialogue social » ! « Madame Borne sait parler aux syndicats », a-t-on ainsi pu entendre. Les syndicalistes et les militanteE se souviennent bien de son passage… mais pas pour ses qualités sociales !

    Élisabeth Borne est aussi une de celles et ceux qui ont mené le combat contre le système de retraites et contre les mouvements sociaux de ces dernières années. Elle est également emblématique de la privatisation des services publics, à la RATP mais aussi à la SNCF, et de la réforme de l’assurance chômage. Selon ses alliés, elle est celle qui a « plié » la réforme de la SNCF contre les cheminotEs et leurs droits, et la partisane la plus fervente de la suppression des régimes dits « spéciaux ».

    Loyale, acquise à la politique du président « tout-puissant » et discrète, elle est aussi l'incarnation du désir de Macron de tout régir et de rester le chef du gouvernement à la place du Premier ministre. L'intendance suivra, et le président estime que Borne a été jusque là une bonne intendante…

    Dans les urnes et dans la rue, préparer les batailles à venir

    La nomination de Borne est la promesse d'un quinquennat brutal dicté par l’ultra-libéralisme et l’autoritarisme, face auxquels il faudra continuer à s'opposer par tous les moyens : construire un mouvement pour les retraites, qui aille jusqu'au bout contre la réforme. Dans le public comme dans le privé, il y a urgence à construire les cadres pour nous opposer au gouvernement Macron-Borne, dans nos syndicats, sur les lieux de travail, de vie, d'études.

    C’est pourquoi il est également important de donner confiance dans la possibilité d'imposer par nos luttes un autre projet de société. Une victoire écrasante de Macron aux législatives ne ferait qu'aller dans le sens de la politique affirmée par le choix de Borne. Sans même parler de la nécessité de faire reculer les idées racistes, sexistes et LGBTIphobes, venues de l’extrême droite mais qui continuent d'imprégner l'ensemble du champ politique (jusqu'à une large partie de la gauche réformiste…).

    Il y a donc un enjeu réel dans le succès populaire de candidatures claires pour répondre aux urgences. Des candidatures issues du monde du travail et des quartiers populaires, pour une gauche de combat en rupture avec le social-libéralisme. Des candidatures pour faire entendre notre camp social et lui donner confiance dans sa capacité à s'opposer aux politiques des capitalistes. Ces candidatures, on peut les trouver parmi celles présentées par la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes), ou dans d'autres circonscriptions, où nous mènerons campagne autour de candidatures issues du NPA et de cadres unitaires regroupant des militant.e.s anticapitalistes, du mouvement social, féministe, antiraciste…

    À nous d’être plus que jamais déterminé.e.s à faire face à Macron et à l’extrême droite, sans compromis avec le social-libéralisme.

  • Contre Macron 2, l'extrême droite et les capitalistes, votons pour une gauche de combat !

    L’élection présidentielle a permis à un Macron bien mal élu d’entamer un nouveau quinquennat. La nomination d’Élisabeth Borne comme Première ministre est la promesse de politiques brutales dictées par l’ultra-libéralisme et l’autoritarisme, face auxquelles il faudra continuer à s’opposer par tous les moyens – à commencer par la construction d’un mouvement pour les retraites, contre le recul de l’âge de départ à 65 ans.

    Un danger toujours présent, mais aussi des raisons d’espérer

    Dans une campagne marquée par des surenchères racistes et antidémocratiques, l’extrême droite portée par Le Pen et Zemmour se renforce et représente un danger mortel pour les libertés et les classes populaires.

    Mais des raisons d’espérer existent pour les luttes et les perspectives d’émancipation : l’écho de la campagne de l’Union populaire autour de la candidature de Jean-Luc Mélenchon montre ainsi que des millions de personnes refusent les politiques antisociales menées depuis plusieurs décennies et veulent imposer un autre point de vue.

    La campagne de notre candidat Philippe Poutou, malgré son faible score, a permis de faire entendre un programme de rupture radicale avec le capitalisme et d’ouvrir le nécessaire débat à gauche sur la force politique dont les exploitéEs et les oppriméEs ont besoin pour défendre leurs intérêts et trouver les voies d’une rupture révolutionnaire avec cette société.

    Dans les urnes et dans la rue, faire entendre une voix contre la droite et l’extrême droite

    Une victoire écrasante des partisans de Macron aux élections législatives des 12 et 19 juin ouvrirait la voie à la mise en place de reculs sociaux, voire sociétaux. Il y a aussi urgence à faire reculer les idées racistes, sexistes et LGBTIphobes, venues de l’extrême droite mais qui imprègnent l’ensemble du champ politique.

    Il faut donc tout faire pour battre Macron, la droite et de l’extrême droite, en faisant élire le maximum de députéEs de gauche en rupture avec les politiques antisociales et libérales. Nous soutenons donc les candidatures pour une gauche de combat, en rupture avec le social-libéralisme, pour faire entendre notre camp social et lui donner confiance dans sa capacité à se mobiliser.

    C’est la raison pour laquelle, dans la grande majorité des circonscriptions, nous appelons à soutenir et à voter pour les candidatEs de la Nupes. Dans d’autres circonscriptions, face à des candidats labellisés Nupes mais qui sont issus du Parti socialiste voire anciens macronistes, nous menons campagne, là où elles existent, autour de candidatures alternatives, du NPA ou de cadres unitaires regroupant des militantEs anticapitalistes, du mouvement social, féministe, antiraciste…

    Tout reste à construire

    Les grandes batailles sont devant nous. Face à une probable victoire de Macron, nous avons besoin de mobilisations massives : des points d’appui existent, avec des luttes pour la défense des conditions de vie et de travail, pour la justice climatique, pour l’égalité des droits, contre le racisme, le fascisme ou les violences policières. Mais face à l’offensive à venir, nous devrons les construire de toutes nos forces pour pouvoir inverser le cours des choses. Et même si la Nupes venait à gagner l’élection, nous aurions besoin de mobilisations pour imposer nos revendications au patronat et à l’appareil d’État.

    Enfin, nous avons besoin d’avancer dans l’organisation de notre camp : collectifs de luttes, syndicats et associations doivent être régénérées, et les campagnes électorales peuvent servir d’appui pour les reconstruire. Nous avons aussi besoin d’un parti qui affirme clairement qu’au-delà des élections et des luttes immédiates, pour faire face à la crise sociale, écologique et démocratique, il faut une rupture révolutionnaire avec le capitalisme pour construire un monde débarrassé des oppressions et de l’exploitation.

    Des élections aux luttes, restons plus que jamais déterminés à faire face à Macron et à l’extrême droite, sans compromis avec ce système et ceux qui le défendent !