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  • Macron ne pourra pas confiner nos colères bien longtemps...

    lors que la pandémie du Covid-19 a déjà emporté près de 15 000 personnes, Macron a donc - une nouvelle fois - parlé, et parlé, et parlé… D’abord du blabla pour rendre hommage aux personnels soignants qui, malgré les moyens dont les gouvernements successifs les ont privés, font face au quotidien. Bien des mots de la part du président... mais toujours aucun moyen !

    Attendu sur cette question, Macron a annoncé une prolongation du confinement jusqu’à au moins le lundi 11 mai. Dans la suite de l’improvisation et de l’irresponsabilité de ce pouvoir depuis le début de cette crise sanitaire d’ampleur, Macron et le gouvernement, sans aucune anticipation, n’ont donc d’autre politique que de prolonger ce confinement « par défaut ».

    Sans surprise, si Macron n’a aucun moyen supplémentaire à donner aux personnels de santé, il promet par contre de nouvelles aides aux entreprises et à une série de secteurs professionnels, avec en particulier des « annulations de charges ». De nouveaux cadeaux, toujours aux mêmes…

    Macron promet la reprise progressive des établissements scolaires du 1er et 2nd degré à partir du 11 mai, mais sous quelles conditions ? Et pourquoi alors laisser les universités fermées jusqu’à l’été ? En réalité, cette réouverture des écoles pour les plus jeunes est tout simplement la condition indispensable pour renvoyer leurs parents au boulot, quelle que soit la situation sanitaire. Le Medef l’a ordonné… et Macron exécute.
    Sans plus de détails, Macron promet aussi des tests de dépistage… mais aussi le pistage avec la mise en place d’une application de contrôle.

    Une « aide exceptionnelle » pour les familles les plus modestes avec enfants (dont on ne connaît ni le montant ni les conditions) et des masques pour tout le monde à partir du 11 mai, voilà tout ce que nous aurons obtenu ce soir... Mais derrière les mots ronflants et les grandes phrases sur « l’après », ce pouvoir est totalement démasqué. Sa politique - étaler le « pic de l’épidémie » afin d’éviter au système sanitaire de ne pas être totalement débordé - atteint aujourd’hui toutes ses limites et n’a pas d’issue. Face à ces atermoiements sans perspective, le risque s’accroît d’un « déconfinement » sans horizon à cette heure, mais sans nul doute sauvage et chaotique sous la double pression d’une situation de plus en plus insupportable pour une partie de la population (les plus pauvres et les plus précaires en particulier) et de la volonté du patronat aidé par ce gouvernement de remettre en route au plus vite la machine à profits…

    A l’opposé, nous devons continuer à nous battre pour que notre santé, nos vies, passent avant la fuite en avant capitaliste, pour créer pour la suite les conditions d’un déconfinement qui ne tourne pas à la catastrophe sanitaire. Cela suppose des mesures d’urgence :

    - La réquisition des moyens de production permettant la fabrication des tests, des masques et de tous les matériels indispensables à la lutte contre la pandémie.

    - Le blocage de toutes les tentatives de redémarrage des activités non indispensable, tout en garantissant au personnels contribuant aux activités nécessaires un travail en sécurité.

    - Un collectif budgétaire immédiat pour permettre à l’hôpital, aux EHPAD, aux services sociaux de faire face : création de 120 000 postes de personnel soignant, ouverture des dizaines de milliers de lits fermés depuis une quinzaine d’année...

    Confiner une partie de la population tout en poussant l’autre à retourner au boulot au mépris de toute garantie de santé publique, voilà la feuille de route que nous a promis Macron ce soir. Mais nous ferons tout ces prochaines semaines pour que ce pouvoir ne connaisse pas « les jours heureux » que Macron a fait semblant de nous promettre tout en préparant l’inverse...

    Montreuil le lundi 13 avril 2020

  • Réflexions politiques sur la situation « post-municipales »...

    Nous avons déjà pu partager sur les sites du NPA (le national ou le local) des éléments concernant la crise sanitaire en cours, liée à l’épidémie de COVID-19. Nous avons même pu diffuser un meeting en direct sur les réseaux sociaux, avec différentEs acteurs et actrices du mouvement social. D’autres initiatives viendront.
    Ce texte-là tend plutôt à faire un bilan politique de la campagne des municipales à Poitiers, et à le lier à des réflexions politiques plus globales.
    Il s’agit d’une contribution personnelle. Elle n’engage pas l’ensemble des militantes et militants de Poitiers Anticapitaliste. Je souhaite simplement apporter une contribution au débat et à la réflexion pour les semaines à venir. Ce texte est rédigé en plein confinement. J’ai mis beaucoup de temps à le faire car, vivant avec 3 jeunes enfants en période de confinement, il m’est impossible de rester longtemps dessus. Il se peut donc que le style varie, selon les chapitres. Je m’en excuse par avance, cela peut avoir des effets négatifs sur la lecture.

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  • Pendant la crise pandémique, zéro revenus = zéro loyer !

    Le logement est devenu avec l'obligation du confinement le lieu essentiel de résistance au virus. Or il n'y a quasiment rien eu dans les décisions gouvernementales en soutien aux habitantEs confinés des quartiers populaires. Macron a tout de suite annoncé des reports de charges, de loyer pour les entreprises... mais rien en ce qui concerne les habitantEs si ce n'est un report de deux mois de la fin de la trêve hivernale. Un minimum bien insuffisant.

    Les revenus de beaucoup de salariéEs sont remis en question, par le chômage technique, par l'arrêt des missions d'intérim, par la garde des enfants souvent faite par les femmes, par la disparition des boulots précaires, alors que les dépenses sont en hausse : plus de cantines scolaires ou de restaurants d'entreprise, des repas à la maison plus nombreux, davantage de charges d'eau et d'électricité, le prix des denrées de première nécessité en hausse...

    Il n'est pas acceptable que les salariéEs se voient précarisés dans leur logement alors qu'ils doivent faire face à une pandémie dont ils ne sont pas responsables. Déjà qu’une grande partie du monde du travail paient le prix fort en continuant à travailler, s'exposant au virus, vivant dans des logements modestes...

    Le gouvernement doit prendre immédiatement des mesures de soutien aux locataires, ce qui passe par l'exonération des loyers pour la période du confinement applicable à tous les bailleurs publics ou privés. Il doit annuler toutes les poursuites pour dettes et les procédures d'expulsion engagées dans cette période. Il doit prolonger la trêve hivernale jusqu'en mars 2021, prononcer un moratoire sur les crédits immobiliers des propriétaires occupants, et réquisitionner les logements vides pour mettre à l'abri les sans logis ou mal logés.

    De plus, ce gouvernement a engagé une réforme de l'APL en 2018 qui a ponctionné les bailleurs sociaux pour renflouer ses caisses, fragilisant le logement social. Aujourd'hui il doit rendre l'argent qui doit servir au soutien des habitantEs face à la pandémie.

    Le NPA soutient toutes les mobilisations, les appels, les pétitions qui se multiplient et qui exigent ce plan d'urgence. Il appelle à l'unité de toutes et tous pour imposer ces mesures vitales.

  • Face à la pandémie de Covid-19, nos vies valent plus que leurs profits. Déclaration européenne de la IVe internationale...

    En Europe, et surtout dans l’Union européenne – deuxième bloc économique mondial –, il est prouvé jour après jour que les politiques publiques menées depuis vingt ans ont sapé les structures de santé publique qui auraient pu faire face à une pandémie telle que celle de Covid-19. En mars, cette zone était au cœur de la pandémie.
    Aujourd’hui, c’est aussi au tour des États-Unis, et demain de l’Afrique, de l’Amérique latine et de l’Asie, avec des risques de plus en plus importants pour des millions de personnes dans des pays aux structures sanitaires déficientes.

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  • Jeudi 09 avril, 20h00, rendez-vous avec le NPA...

    Suite à l'expérience réussie du meeting de la semaine dernière, nous avons décidé de poursuivre nos "programmes" sur internet en ces temps de confinement.
     
    Un prochain meeting sera organisé, et nous avons également décidé d'organiser un rendez-vous hebdomadaire, sous forme d'"émission", dont la première sera diffusée ce soir, juste après les applaudissements de 20h.
    En voici la présentation :
    - Parce qu'en ce temps de crise sanitaire, sociale, économique, écologique, nous avons plus que jamais besoin de réponses anticapitalistes !
    - Parce que même confinés nous ne cessons pas de lutter.
    - Parce qu'il y a urgence à renverser ce système, L'Anticapitaliste, la presse du NPA, lance une émission hebdomadaire en direct à partir de ce jeudi 9 avril.
    Au programme nous discuterons de la crise sous ses différents aspects, des luttes dans les différents secteurs du monde du travail en France et, à travers le monde, des solidarités que nous pouvons construire.

    Programme de l'émission du 9 avril

    Philippe Poutou, Christine Poupin, une travailleuse de l'hôpital, un salarié de l'aviation, et un militant brésilien.
     
    Les liens pour regarder l'émission :
     
    Nous vous invitons à vous connecter ce soir, à partager l'émission et, en attendant, à faire circuler l'information. 

  • Michelin appelle à la fin du confinement général au risque de la poursuite de l’épidémie...

    Dès le lundi 30 mars, le signal de la reprise des activités a été lancé par Michelin en France et en Europe. L’usine de Troyes a commencé à cuire son premier pneu, un pneu agricole, mercredi 1er avril au matin. Débutée par des activités pour l’agriculture et le génie civil, la reprise vise maintenant à se synchroniser avec les constructeurs automobiles pour « pouvoir les servir quand leurs chaînes redémarreront ».

    Au-delà de son entreprise et fort de son expérience, le PDG de Michelin interpelle le gouvernement : « Nous le disons au gouvernement : le confinement ne peut pas être éternel. Nous devons nous habituer à vivre avec un coronavirus qui n’aura pas disparu après la fin du confinement. Nous n’allons pas pouvoir vivre enfermés sans limite de temps ou en attendant pendant des mois qu’un médicament soit mis au point ou qu’un vaccin soit trouvé. Car, à ce moment-là, à la crise sanitaire s’ajouteraient une crise économique et une crise sociale majeures. »

    Ouvrir une brèche

    Le message est clair : les conséquences économiques d’un confinement prolongé seraient plus néfastes que le virus lui-même. Le PDG de la Michelin appelle donc le gouvernement à choisir l’économie, c’est-à-dire ses profits. Contre la vie des salariéEs et de la population.

    On s’interroge sur les motifs qui poussent toute l’industrie automobile à vouloir reprendre alors qu’il n’y a plus d’acheteurs nulle part en Europe. Le PDG de Michelin fournit une partie de l’explication. Commencer par la reprise même partielle des activités, c’est explicitement ouvrir une brèche dans le confinement général de la population. Le patron de Michelin, sûrement bien isolé et protégé, veut nous habituer à vivre avec le coronavirus sans vaccin ni moyens généralisés de dépistage. Avec les risques mortels pour la population dont les salariéEs !

    « Nos vies valent plus que leurs profits ». Plus que jamais d’actualité contre des patrons qui décidément osent tout !

    Le blog NPA auto-critique est animé par les militantEs du NPA de la branche automobile.

  • Santé : Quand Macron prépare le « jour d’après »...

    « Ce que révèle déjà cette pandémie, c’est que la santé gratuite sans condition de revenu, de parcours ou de profession, ne sont pas des coûts ou des charges mais des biens précieux, des atouts indispensables quand le destin frappe […]. Il est des biens et des services qui doivent être placés en dehors des lois du marché » (Emmanuel Macron).

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  • Chômage technique : le jackpot pour les patrons !

    Le chômage technique explose : ce sont désormais 5 millions de salariéEs (un quart des salariéEs du privé) qui sont placéEs en «activité partielle». 470 000 entreprises bénéficient de ce dispositif simplissime : l'entreprise fait la demande et, 48h après au maximum, une réponse automatique d'acceptation lui est envoyée ! Elle n'est pas belle la vie ? Auparavant, les administrations publiques ne prenaient en charge le salaire qu'à hauteur du Smic, le complément (pour atteindre 84% du salaire net) devait être payé par l'entreprise. Désormais, l'entreprise n'a plus rien à débourser !

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  • Grande distribution : face au virus et aux patrons...

    Depuis la mise à l’arrêt des activités de restauration le 14 mars dernier, le confinement d’une partie de la population le 17 mars, l’activité des commerces alimentaires explose et les personnels, en majorité féminins, se retrouvent en première ligne, le plus souvent désarmés face à la menace du virus mais aussi l’atavisme de leurs employeurs et d’une partie de la clientèle.

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