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  • En Guadeloupe et en Guyane : référés contre les autorités sanitaires, le pouvoir colonial tremble...

    Le jugement rendu par le tribunal administratif de Basse-Terre en Guadeloupe le vendredi 27 mars a fait trembler le pouvoir colonial. Le tribunal saisi en référé par l’UGTG (Union générale des travailleurs de Guadeloupe) a ordonné à l’ARS et au CHU de Pointe-à-Pitre d’acheter 200 000 tests de dépistage et des traitements pour 20 000 patients. Les autorités ont saisi le Conseil d’État, mais elles se sont empressées de commencer à mettre en place une partie des demandes de l’UGTG, notamment la commande de médicaments et de tests.

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  • Les États-Unis dans la tempête, les travailleurEs se mobilisent...

    Les États-Unis sont désormais frappés par la tempête de la pandémie de coronavirus avec des centaines de milliers de cas et 10 000 décès (au 6 avril), des millions de chômeurEs tandis que les secours fédéraux ne sont pas encore arrivés, de sorte que des millions de personnes ne peuvent plus payer leur loyer ou leur crédit.

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  • Macron dans le 93 : le coupable revient sur les lieux du crime !

    Aujourd’hui Macron a décidé de venir visiter les établissements de santé du 93 et notamment la Maison de santé pluridisciplinaire de Pantin. Le président a l’indécence de venir faire une opération de communication en Seine-Saint-Denis, l’un des départements les plus touchés par l’épidémie, où la mortalité a explosé ces dernières semaines. Un phénomène évidemment dû à des décennies de sous-investissement et de plans d’austérité dans les banlieues, leurs services publics et particulièrement dans la santé. Cette situation grave est la conséquence logique des politiques néolibérales tant vantées par Macron. Il en est responsable !

    Alors que le nombre de morts augmente, Macron et son gouvernement refusent de tester largement la population. Alors que les hôpitaux sont saturés, que les personnels manquent cruellement de matériel (masques, gants, surblouses…) et que les déserts médicaux sont des zones de non-droit sanitaire, Macron et son gouvernement refusent toujours de débloquer des fonds supplémentaires pour l’hôpital public. Alors que le personnel soignant est épuisé, Macron et son gouvernement exploitent la main-d’œuvre des étudiant•e•s infirmier•e•s presque bénévolement (travail rémunéré à 1€/h !!!), plutôt que d’embaucher des personnels au statut.

    Tandis qu’il sauve les profits des grandes entreprises et du patronat à coup de milliards d'euros publics, il continue d'envoyer nombre de travailleur·euse·s au boulot malgré le manque de protection. Et comme si cela ne suffisait pas, Macron compte en plus sur le confinement pour pouvoir se balader dans le 93. C’est bien la seule occasion qu’il aura de venir sans rencontrer de manifestation contre lui. Qu’il se le dise : tout le monde déteste (toujours) Macron !

    Pendant qu’il compte les milliards qu’il verse pour « sauver » les entreprises les plus riches, nous comptons nos malades et nos morts. Macron n’est pas le bienvenu dans le 93. Nos vies valent plus que leurs profits !

  • CHRU de Nancy : une provocation et un avertissement...

    Lors de son point presse du vendredi 3 avril, le directeur de l’Agence régionale de la santé du Grand Est - une des régions du pays les plus touchées par la pandemie - a déclaré qu’il n’y a «pas de raison de remettre en cause le Copermo [Comité interministériel de performance et de la modernisation de l'offre de soins] pour le CHRU». Pour les non-initiés, cela veut dire qu'il n'est pour lui pas question de revenir sur les 598 suppressions de postes et 174 fermetures de lits prévus d'ici 2025.

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  • Attention danger : extension de la télésurveillance !

    La CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés) a déjà mis en garde les pouvoirs publics à propos du projet « d’identification des personnes ayant été au contact de personnes infectées » que le gouvernement voudrait mettre en place, avec la création un Comité analyse recherche et expertise (CARE). Ce dernier serait chargé, notamment, «de conseiller le gouvernement pour ce qui concerne les programmes et la doctrine relatifs aux traitements, aux tests et aux pratiques de "backtracking" qui permettent d’identifier les personnes en contact avec celles infectées par le virus du Covid-19».

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  • Réagir maintenant à la catastrophe qui vient...

    Il est de plus en plus clair que ce gouvernement, comme ceux qui l'ont précédé, porte une lourde responsabilité dans la gestion calamiteuse de la crise sanitaire. Obnubilé par le maintien des profits et la remise en cause de nos acquis sociaux, c’est avec presqu’un mois de retard qu’il commence à prendre de timides mesures pour faire face au virus. Le revirement du pouvoir ces derniers jours concernant le port de masques - dont la production et l’approvisionnement ont été catastrophiques - illustre cet «amateurisme» aux effets dramatiques.

    Confinez-vous, travaillez, consommez...

    Voilà le message contradictoire envoyé par le gouvernement depuis le début. Le confinement, réponse d’un pouvoir qui n’a pas anticipé l’ampleur et la dangerosité du virus, est une nécessité pour éviter des centaines de milliers de morts. Un dépistage précoce et massif et des moyens suffisants pour l’hôpital auraient certainement pu éviter d’enfermer des dizaines de millions de personnes, aggravant de façon dramatique les inégalités sociales.

    Ils ont «mis à l’abri» enfants, personnes âgées, encadrement, professions intellectuelles... Mais pour des millions de travailleurs/ses, activités essentielles ou non, il faut aller bosser, les profits n’attendent pas ! Beaucoup de salariéEs se protège, individuellement et parfois collectivement, en restant à la maison, en se battant pour imposer un droit de retrait combattu par les employeurs et le gouvernement. Oui, «nos vies valent plus que leurs profits !» Toutes les activités non-essentielles doivent être stoppées et des protections doivent être fournies pour celles et ceux dont le métier est indispensable durant le confinement.

    Ils veulent nous faire payer la crise

    Le coronavirus a été le détonateur de la crise économique qui venait. Celle-ci s’annonce extrêmement brutale. Une fois de plus, les capitalistes veulent nous faire payer la facture : temps de travail maximum par semaine à 60 h, remise en cause des congés payés, régression de fait du droit à l'avortement… Ils vont continuer en infligeant privatisations et austérité pour l’hôpital comme le laisse entrevoir les recommandations de la caisse des dépôts ou les déclarations du directeur de l’Agence régionale de santé de Nancy. Pour les arrêter, nous devons nous préparer dès maintenant, avec notamment l’organisation dès la fin du confinement d’une grande manifestation pour la défense du service public de la santé.

    L’État policier se renforce

    Ils le savent, leur politique rencontre des résistances. La répression, le contrôle, vont être des éléments centraux pour arriver à leurs fins. Dès aujourd’hui, nous devons nous opposer aux évolutions sécuritaires de la société qui, sous prétexte de santé publique, nous préparent une société totalitaire : couvre-feux, drones pour surveiller les rues, armée pour contrôler la population, géolocalisation, matraque et prison pour les récalcitrantEs, mesures répressives contre les migrantEs… Toutes ces mesures n’ont pas pour but de faire respecter le confinement, mais préparent l’après, un monde où l’État contrôlera tous les faits et gestes de chacun pour maintenir le pouvoir des capitalistes.

    Pas de sortie de crise sans planification démocratique et anticapitaliste

    Une autre voie est possible. Tester massivement la population, produire du matériel médical, des médicaments et des protections à la hauteur des besoins est possible en reprenant le contrôle sur les secteurs clés de l’économie, en socialisant les grandes entreprises. Cela permettrait d’assurer une reconversion de productions inutiles ou aberrantes pour satisfaire les besoins sociaux, sanitaires, écologiques. Ces mesures anticapitalistes doivent être mises en place sous le contrôle démocratique de celles et ceux qui travaillent et de la population afin de définir collectivement les besoins et comment les satisfaire. Nous devons les imposer, par nos solidarités et nos luttes, dès maintenant et dans les semaines qui viennent.