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  • Pénurie de matériel dans les établissements de santé: un scandale que nous n’oublierons pas...

    « Les personnels soignants ont plus de risques d’être contaminés en faisant leurs courses qu’en allant travailler » : cette phrase nous sommes nombreux et nombreuses à l’avoir entendu dans nos établissements et dans les médias de la part de dirigeants hospitaliers.

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  • Une lettre du NPA aux organisations du mouvement ouvrier...

    Chers camarades, 

    Depuis plusieurs semaines, le monde est plongé dans une très grave crise illustrant de façon dramatique les failles d’un système capitaliste incapable de répondre aux besoins de l’humanité. Ici, le pays s’est installé dans une vaste crise sanitaire dont on peut difficilement mesurer aujourd’hui toutes les conséquences. Comme dans le reste du monde, le développement de l’épidémie du Covid-19 constitue une menace réelle, à commencer pour les plus fragiles d’entre nous, mais joue aussi un rôle de révélateur tant sur l’incurie de ceux qui prétendent diriger la société que sur la nocivité du système économique et social qu’ils servent.

    L’ensemble de la société paie le prix fort des politiques des différents gouvernements successifs de droite ou prétendument de gauche qui ont mis à bas les services publics, à commencer par celui de la santé. Pendant des semaines, Macron et ses soutiens ont minimisé le risque sanitaire, et n’ont aujourd’hui d’autres réponses à apporter que le confinement d’une grande partie de la population… toute en ordonnant aux autres de continuer à aller travailler, même dans des secteurs non essentiels. Le Medef ordonne, Macron exécute !

    Et pour répondre à la crise économique sans précédent de leur système, les mêmes n’ont d’autres réponses que des reculs sociaux pour le monde du travail – explosion du temps de travail, attaques sur les congés et les RTT, chômage massif… – tout en nourrissant la machine à profits à coup de dizaines de milliards d’euros, en particulier ceux votés récemment par l’Assemblée dans les différents budgets rectificatifs.

    Il y a donc urgence à préparer une riposte massive et commune de l’ensemble de notre camp social et de ses organisations. Depuis le début de cette crise sanitaire, différentes initiatives ont été prises, en particulier sous forme de tribunes, d’appel ou de pétition issues du mouvement social, en particulier votre tribune-pétition « Plus jamais ça » qui rassemble d’importantes forces syndicales et associatives. Du côté des forces politiques, au-delà des prises de positions séparées des uns et des autres, un premier cadre unitaire existe autour de l’organisation des « manifestations en ligne » des derniers samedis après-midi sur les réseaux sociaux. 

    L’ensemble de ces initiatives constitue de premiers cadres d’expression de protestation contre la politique du gouvernement et de condamnation du système capitaliste, « pour reconstruire ensemble un futur, écologique, social et démocratique, en rupture avec les politiques menées » comme vous le dites dans votre pétition. Mais nous pensons qu’il est possible et nécessaire de faire plus. De ce point de vue, on ne peut en particulier se satisfaire de la séparation actuelle entre organisations du mouvement social – syndicats et association – et forces politiques, ni de l’absence d’expression commune depuis plusieurs semaines de l’ensemble des organisations se réclamant de notre camp social.

    Il faut mettre rapidement autour d’une même table – fusse-t-elle virtuelle – les représentantEs de nos différentes organisations afin de voir quelles initiatives peuvent-être prises ensemble, autour de quelles mesures de rupture avec les politiques menées par les classes dirigeantes, etc. Dans des conditions certes particulières, le 1er mai doit être comme chaque année l’occasion que s’exprime le plus massivement possible notre camp social, il faut donc rapidement le préparer. C’est d’autant plus important que la date du 11 mai, annoncée par Macron sans nul doute pour satisfaire aux desiderata du Medef, va marquer une étape lourde de dangers, en particulier sanitaires.

    En espérant une réponse positive de votre part, recevez nos salutations militantes.

  • Résistons à un pouvoir « brutal » qui nous prépare des catastrophes sanitaires et sociales !

    Le président Macron souhaite la réouverture progressive des écoles à partir du 11 mai. Il s’agit de faire pression sur les salariéEs pour qu’ils et elles retournent travailler, suivant en cela les injonctions du Medef pressé de relancer la machine à profits. Si personne n’est satisfait de la situation actuelle – un confinement massif en l’absence de stratégie et de moyens alternatifs (dépistage massif, distribution de masques, etc.) – le gouvernement risque surtout dans les conditions actuelles de relancer une pandémie qui a déjà tué ici près de 20 000 personnes…

    Ils veulent nous faire payer leur crise

    Macron, Philippe et compagnie préparent la fin du confinement avec les mêmes méthodes qu’ils l’ont commencé. Sans faire appel à l’engagement collectif et à la prise de conscience de la population largement vu depuis plusieurs semaines, par le contrôle généralisé et le flicage… Le pouvoir veut pallier ainsi son impréparation depuis le début de cette crise sanitaire, son improvisation constante et ses injonctions contradictoires. Restez chez vous… sauf pour celles et ceux qui doivent continuer à aller se faire exploiter, même dans des secteurs non essentiels !

    Si on les laisse faire, la suite sera une crise économique qui n’a pas attendu le coronavirus pour démarrer mais qui selon le Premier ministre « ne fait que commencer » et sera « brutale »... Leur système va connaître une récession historique, et dans la suite des premières ordonnances et budgets rectificatifs (offensive sur le droit du travail et les acquis sociaux, cadeaux par dizaines de milliards aux « entreprises »…), ils veulent nous imposer de nouveaux reculs.

    Quel déconfinement ?

    C’est dans ce cadre qu’il faut comprendre la précipitation de ce pouvoir à rouvrir les établissements scolaires (mais pas les universités !). L’éducation, l’enseignement, sont des besoins essentiels, mais ils ne peuvent pas servir de prétexte aux patrons et aux actionnaires pour obliger des millions de parents à retourner au travail…

    Pour assurer un déconfinement qui ne se traduise pas par un nouveau pic épidémique, en l’absence d’un vaccin ou d’un traitement efficace à cette heure, il faut suivre ce que réclament depuis le début de la pandémie les personnels de santé et dont se montre totalement incapable ce pouvoir, faute d’anticipation et de moyens. Informer largement la population de la nature et du fonctionnement du virus ; lui donner les moyens matériels de s’en protéger (masques, gels, nettoyage des lieux publics comme des transports…) ; tester massivement pour identifier au plus vite les personnes qui ont le virus ; isoler les personnes dans des lieux dédiés ; prévenir les proches pour qu’elles se mettent à leur tour en quatorzaine…

    TouTEs ensemble, imposons des mesures d’urgence

    Des mesures d’urgence doivent donc être imposées, pour une meilleure prise en charge sanitaire des malades, pour un confinement dans des conditions acceptables, et pour en sortir au plus vite. Tout d’abord en organisant un « bouclier sanitaire » en débloquant des moyens financiers et humains pour la création de lits et de personnels dans les hôpitaux, les EHPAD, les centres médico-sociaux, afin assurer un suivi médical non seulement aux malades du Covid-19 mais aussi à tous les autres. Ensuite en logeant dignement les personnes et les familles, en faisant que chacunE puisse manger à sa faim, en protégeant les personnes victimes de violences... Enfin, pour sortir au plus vite du confinement, en réduisant au maximum la circulation du virus en arrêtant toutes les productions non-essentielles et en fournissant des protections aux travailleur/ses des secteurs essentiels.

    Dans les conditions particulières que nous connaissons, ce vendredi 1er mai doit être l’occasion que s’exprime le plus massivement possible notre camp social, ses revendications, si possible dans l’unité la plus large et coordonnée. Il faut donc rapidement s’organiser, et préparer la riposte contre les vents mauvais de Macron et de ses amis capitalistes.

  • Pas de réouverture prématurée des écoles : nos revendications dans l'éducation pour le déconfinement !

    La dernière allocution de Macron a surpris un certain nombre de celles et ceux qui l’ont écoutée. Au mea culpa manifestement feint quant aux décisions du gouvernement en début de crise sanitaire, s’est ajoutée une décision que beaucoup ont commencé à largement condamner : un déconfinement progressif à partir du 11 mai qui inclurait la réouverture des crèches, écoles et établissements du second degré, sans garantie que cette réouverture s’accompagne d’une mise en place effective des mesures de protection nécessaires.

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  • Assez de violences policières dans les quartiers populaires !

    Samedi 18 avril dans la soirée, des policiers ont blessé gravement un habitant de Villeneuve-la-Garenne en ouvrant la portière d’une voiture banalisée alors que celui-ci conduisait une moto. Le journaliste Taha Bouhafs, qui était sur place dès le samedi soir, a recueilli des témoignages indiquant une volonté de blesser de la part de la police. 

    Cet épisode fait suite à de nombreux autres cas de violences policières en Seine-Saint-Denis, mais aussi plus largement dans les quartiers populaires partout en France. Le confinement tel qu’instauré non seulement augmente les inégalités et est particulièrement invivable pour les plus pauvres, mais en plus il est accompagné d’un arsenal de mesures coercitives et d’une augmentation de la répression. 

    Dès samedi soir, de nombreux habitantEs de Villeneuve-la Garenne se révoltaient contre les forces de police, et dimanche soir des révoltes éclataient dans plusieurs quartiers populaires d’Île-de-France (Saint-Denis, Fontenay-sous-Bois, Gennevilliers...) alors que le journaliste Taha Bouhafs était violemment interpellé par les force de l’ordre. 

    Le NPA apporte son soutien à toutes les victimes des violences policières et aux habitantEs des quartiers populaires qui se révoltent contre la police, bras armé d’un État autoritaire. 

    Nous réclamons immédiatement : 

    • L'arrêt des amendes
    • Le désarmement de la police et la dissolution de la brigade anti-criminalité
    • L'arrêt des contrôles au faciès
    • La réquisition des logements vides
    • La suspension des loyers
    • Des moyens de protections pour touTEs