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  • Discours de Macron : derrière l’autosatisfaction du président, le dangereux programme du candidat...

    Macron est bien obligé de le reconnaître d’emblée : la cinquième vague est bien là. C’est déjà en soi l’aveu d’un échec. En effet, en France et partout en Europe, la circulation du virus repart à la hausse. Au point que l'OMS en fait aujourd'hui l'épicentre de l'épidémie et s'inquiète du risque de 500 000 morts supplémentaires en Europe cet hiver. En refusant la levée des brevets et la réquisition des installations pour produire des vaccins en masse pour toute la planète, le gouvernement et les groupes pharmaceutiques portent la lourde responsabilité de cette remontée prévisible. Et l’aumône de quelques doses pour les pays pauvres n’y changera rien.

    Il a beau y avoir 51 millions de vaccinéEs dans le pays comme s’en vante Macron, la couverture vaccinale n’est que de 87 % pour les plus de 80 ans, une catégorie à risque où l'incidence du virus augmente le plus. Mais Macron a la solution miracle : le coup de pression. « Grâce au passe sanitaire, nous sommes parvenus à maîtriser l’épidémie. » Et d’expliquer qu’à partir du 15 décembre, ce passe sanitaire sera conditionné à une troisième dose pour les plus de 65 ans et personnes vulnérables, annonçant aussi un renforcement des contrôles !

    Les soignantEs devront quant à eux se contenter de l’hommage et des beaux discours sur tout ce qui aurait déjà été fait par le gouvernement depuis le début de la pandémie. Tout le monde peut pourtant mesurer la réalité de cette politique dans la situation actuelle des hôpitaux, avec par exemple les 20 % de lits fermés faute de personnels ou les 1300 démissions d’étudiant-infirmierEs dégoûtéEs par leurs conditions de travail.

    Par contre, le président candidat se montre bien plus concret quand il égrène le catalogue des offensives diverses et variées contre le monde du travail et l’ensemble de la population. À commencer par l’assurance chômage dont la première phase d’une contre-réforme inique a commencé au 1er octobre. Et ce n’est pas fini : l’annonce de la suspension des allocations chômage pour les demandeurEs d'emploi qui ne seraient pas en recherche active correspond bien à une vieille rengaine de droite, que Macron entend bien mettre en œuvre.

    Sur la question des retraites, il ne fait que reculer pour mieux sauter à laprès-présidentielle. Pas de mise en œuvre d’ici là, mais la voie est bien tracée pour la suite, insistant sans surprise sur la nécessité de « travailler plus longtemps, en repoussant l'âge légal de départ ».

    Enfin, alors que la question climatique est une urgence absolue après notamment le dernier rapport alarmant du GIEC, Macron relance benoîtement la construction de nouveaux réacteurs nucléaires, certainement afin « d’être à la hauteur de nos engagements au moment de la COP26 »,  tout en prétendant que le nucléaire ferait baisser les coûts de l’énergie pour les consommateurs. On croit rêver…

    Par contre, durant cette bien longue demi-heure, on ne trouvera pas trace de la question la plus urgente, celle du niveau des salaires, des pensions et des allocations largement distancés par l’augmentation des prix. 

    Derrière l’auto-satisfaction d’un président fier de son bilan et toujours aussi arrogant, le traitement de choc qui tient lieu de programme électoral pour le futur candidat annonce des lendemains bien sombres. À moins que nous ne lui mettions un grand stop, à lui et à ses amis capitalistes qu’il défend si servilement : c’est ce que nous comptons bien faire, en soutenant et en développant les mobilisations chez les salariéEs du public comme du privé et dans la jeunesse, et en portant avec la candidature de Philippe Poutou la perspective d’une rupture radicale avec les logiques capitalistes et les politiciens au service des plus riches.

  • Nos vies valent plus que leur profit !

    Un clic sur l'image pour télécharger le 4 pages...

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    Le premier 4 pages de la campagne #Poutou2022, qui synthétise — avant la publication à venir d'une brochure — nos propositions au regard de l'urgence sociale, démocratique et écologique: emplois, salaires, inégalités, discriminations, solidarité internationale... Nos vies valent plus que leurs profits !

  • Pour en finir avec les violences sexuelles et sexistes, organisons-nous pour changer la société !

    Comme chaque année, nous serons dans la rue ces prochains jours, à l’occasion du 25 novembre, journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. Malgré la visibilité gagnée grâce aux mobilisations internationales, les femmes continuent de subir au quotidien des violences physiques, psychologiques, sociales, économiques, symboliques… et elles n’en peuvent plus ! Notre détermination à en finir avec ces violences est à la mesure de ce qui est subi.

    La violence ne nous fera pas taire !

    Moins de 1 % des viols ou tentatives de viols donnent lieu à une condamnation. En 2020, sur 102 femmes victimes des féminicides recensés par le ministère de l'Intérieur, 24 avaient signalé aux forces de police des violences antérieures... et seule une faisait l’objet d’une ordonnance de protection. Et quand les femmes se défendent, c’est à elles que la justice s’en prend : la cour d’appel a récemment confirmé la peine de 10 ans de prison infligée à Alexandra Richard, qui a tué son conjoint dont la violence avait pourtant été reconnue.

    Ces faits montrent comment la police et la justice font partie du système d’oppression et de maintien des violences. Les victimes sont isolées et n’ont pour les aider que les associations avec leurs trop faibles moyens. Mais le mouvement de dénonciation #metoo et ses suites (collages sauvages, prises de parole de personnalités, dénonciation de l’inceste, des violences pédocriminelles dans l’église…) ont mis au grand jour les violences et leur ampleur. Nous avons enfin réussi à faire émerger la parole des victimes, il faut maintenant que cette émergence donne lieu à des modes d’organisations collectives pour que cela s’arrête.

    Mettre fin à toutes les violences

    Les violences subies par les femmes et les personnes LGBTI (lesbiennes, gays, bis, trans et intersexes) sont aussi économiques et sociales. Les femmes sont cantonnées dans des métiers dévalorisés, sous-payés, et subissent massivement le chômage, la précarité, les temps partiels imposés... Cela les place dans une situation de domination économique et de dépendance vis-à-vis de leur conjoint, qui les rend plus vulnérables aux violences physiques. Cette surexploitation et cette domination, au cœur du système d’exploitation capitaliste et patriarcal, lui permettent d’économiser massivement sur la rémunération du travail des femmes, qu’il soit salarié ou domestique.

    Les violences de tout type sont aggravées pour celles et ceux qui subissent de multiples oppressions : les femmes racisées, les migrantes, les trans, les lesbiennes, touTEs celles et tous ceux qui ne se conforment pas à l’ordre patriarcal… Les périodes de confinement ont fait la démonstration de la violence qui pouvait s’exercer, en particulier au sein des familles contre les jeunes LGBTI. La montée des idées racistes, en particulier islamophobes, dans un contexte de crise globale, nécessite en outre la construction d’une riposte collective.

    C’est touTEs ensemble que nous pourrons gagner !

    Ce samedi 20 novembre est la journée du souvenir Trans, qui commémore les personnes trans assassinées, une occasion de dénoncer toutes les violences dont elles sont victimes. C’est aussi la Journée mondiale de l’enfance, qui prend un sens particulier avec la révélation des actes pédocriminels commis au sein de l’église. Des manifestations auront lieu le 20, le 25 et le 27 novembre.

    À partir de toutes ces luttes, il s’agit de construire un mouvement massif qui rende visible toutes les formes d’oppression et de domination, en unifiant nos forces pour en finir avec toutes les violences sexistes et patriarcales. Cela ne pourra se faire sans un mouvement social fort qui remette en cause les fondements de la société. Capitalisme et patriarcat sont imbriqués : nos luttes doivent les balayer tous les deux !

  • COP26 : après le grand Bla-Bla, urgence pour le climat...

    Une grande partie des responsables de l’inaction climatique se sont retrouvés pour la COP 26 à Glasgow pour faire des promesses minimalistes… qu'ils ne tiendront jamais.
    La Chine et la Russie ont même décidé de ne pas participer, c'est dire à quel point ces 15 jours de réunion sont jugées importantes par les grandes puissances.
    Dans ce 35e numéro de « L'Anticapitaliste, l'émission », nous reviendrons sur la mascarade de la COP 26, et nous parlerons des mobilisations internationales pour le climat, des luttes en Amazonie, du nucléaire et des perspectives écosocialistes avec Dominique Malvaud, militant anti-nucléaire, membre de la commission nationale écologie du NPA, Tarzia Medeiros, secrétaire générale du PSOL (Brésil) et Christine Poupin, porte-parole du NPA, membre de la commission nationale écologie du NPA.