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  • Invitation à la conférence de presse Feminist Asylum : lancement de la pétition féministe européenne !

    Jeudi 11 novembre 2021 à 10h30, au Centre Culturel de l’ACLP, 18 rue François Guisol, NICE, pour la reconnaissance effective et systématique des motifs d’asile spécifiques aux femmes, aux filles et aux personnes LGBTQI+
     

  • Face à la crise climatique, l’urgence écosocialiste !

    Les événements climatiques extrêmes – mégafeux, inondations et glissements de terrain, sécheresses, canicules... –, exceptionnels il y a quelques décennies, sont devenus, au sens propre du terme, quotidiens.

    Nous l’avons vécu cet été avec les incendies, du Canada à la Sibérie et le bassin méditerranéen, avec les inondations qui ont dévasté des régions entières en Belgique, en Allemagne ou au Japon, puis noyé New York…

    « L’Atlas de la mortalité et des pertes économiques dues aux phénomènes météorologiques, climatiques et hydriques extrêmes (1970-2019) » rendu public par l’Organisation météorologique mondiale (OMM) le confirme : « une catastrophe d'origine météorologique, climatique ou hydrologique a été enregistrée en moyenne par jour au cours des 50 dernières années, entraînant quotidiennement le décès de 115 personnes ». Dit autrement, entre 1970 et 2019 le nombre de catastrophes dues aux phénomènes météorologiques, climatiques et hydrologiques extrêmes a été multiplié par cinq pour atteindre plus de 11 000, causant plus de 2 millions de morts. Plus de 91 % de ces décès sont survenus dans des pays en développement (classification des Nations unies). Parmi les catastrophes les plus graves au cours de ces cinquante années, ce sont d’abord les sécheresses et les cyclones tropicaux qui ont été les plus meurtriers, suivis par les inondations et les températures extrêmes.

    C’est aussi ce que traduisent, avec les limites du genre, différents sondages d’opinion dont celui d’Harris Interactive publié cet été : 53 % des personnes interrogées se disent inquiètes, et elles le sont principalement, à 84 %, en raison du dérèglement climatique. Plus récemment, selon l’enquête menée auprès de 10 000 jeunes de 10 pays : 83 % se déclarent en accord avec l’affirmation selon laquelle « on a échoué à prendre soin de la planète »

  • Le non-remboursement des tests PCR et antigéniques et ses conséquences...

    Le 15 octobre dernier a été annoncée la fin de la prise en charge par l'Assurance Maladie des tests PCR et antigéniques. Cette décision concerne 7 millions et demi de personnes qui n'ont pas su, qui n'ont pas pu ou qui ont choisi de ne pas se faire vacciner pour des raisons qui leur appartiennent.

    Une mesure punitive...

    Ils et elles devront payer de 22 à 46€ à chaque fois qu'une démarche les amènera à devoir présenter un passe sanitaire, ce qui aura pour conséquences une vie sociale encore plus réduite. Cette mesure rendra un accès à l'hôpital beaucoup plus problématique sauf éventuellement en cas d'urgence ; mais qu'appelle-t-on urgence, surtout dans le domaine psychiatrique où, lorsqu'une personne est en détresse, quelque soit la manière dont elle se manifeste, elle doit être prise en charge immédiatement ? Que se passera-t-il si elle ne peut présenter un passe sanitaire ?

    ... socialement injuste

    Autre  conséquence de cette décision : elle touche les plus exposéEs, les premierEs de corvée, les plus précariséEs d'entre nous qui ne pourront jamais s'acquitter du prix demandé ! Cela va provoquer une diminution du nombre de personnes ayant besoin d'être testées et le risque d'une moindre détection des chaînes de contamination, contribuant ainsi à l'extension de l'épidémie qui, par ailleurs, selon les indicateurs, est en train de remonter.

    Encore pour les profits !

    L'argument en faveur du non remboursement des tests est le poids que cela représente pour la société et le déficit de la sécurité sociale (alors même que le gouvernement mène une politique d'exonérations de la part patronale des cotisations). Dans le même temps, le journal Les Echos indique que le covid aiguise les appétits des laboratoires d'analyses car les tests représentent plus de 50% de leurs profits pour l'année 2020.

    L'exception s'installe

    Le Syndicat de Médecine Générale (SMG) rappelle que la santé ne doit pas se baser sur la peur et la coercition et Claire Hédon, défenseure des droits, pointe le nouveau projet de loi sur la crise du Covid qui prévoit la possibilité de recourir au passe sanitaire jusqu'au 31.07.2022 avec le risque que des mesures d'exception s'inscrivent, une fois de plus, dans la durée.

    Laure Gertner