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  • Contre tous les fachos, une candidature anticapitaliste et internationaliste !

    Dans un climat politique nauséabond où l’extrême droite hyper-médiatisée impose ses thématiques, y compris à gauche, il est urgent d’imposer un discours anticapitaliste.

    Un tapis rouge aux idées d’extrême droite

    Racisme, sexisme, homophobie, antisémitisme… difficile d’échapper au matraquage médiatique qui continue de propulser le presque candidat Zemmour. Mais si l’extrême droite se sent pousser des ailes, c’est que le climat politique lui est favorable. Une partie de ses idées est reprise par le pouvoir. Macron lui a déroulé le tapis rouge car il a intérêt sur le plan électoral à ce que l’extrême droite incarne l’opposition à sa politique pour l’agiter comme un épouvantail au second tour et pouvoir l’emporter.

    Macron a ancré les thématiques les plus réactionnaires dans le paysage politique, à coups de détournement de la laïcité, de loi « séparatisme », de loi « sécurité globale »... Pour mater les résistances sociales, comme le mouvement des Gilets jaunes, il a renforcé l’appareil répressif et réduit les libertés dans une logique dangereuse propice à une dérive autoritaire et au fascisme. Les tribunes de militaires, les manifestations de policiers (avec le soutien d’une partie de la gauche) sont autant de signes annonciateurs de cette dérive mortelle.

    Zemmour-Le Pen, des candidats au service du capitalisme

    Marine Le Pen avait déjà usurpé le slogan, c’est maintenant Zemmour qui se prétend le candidat « antisystème ». Or son programme est totalement compatible avec le capitalisme et prépare des nouvelles attaques contre les travailleurEs. Car au-delà de ses discours racistes, c’est aussi le meilleur ami du patronat.

    Pour lui les salariéEs ne travaillent pas assez, il veut revenir sur les 35 heures, baisser les cotisations patronales, repousser l’âge de la retraite, s’opposer à l’augmentation des salaires et des minimas sociaux...

    Quant au RN, il n’est pas le défenseur des classes populaires qu’il cherche à diviser à coup de démagogie nationaliste. Pour lui, le seul coupable c’est l’immigréE, l’étrangerE, jamais les patrons qui fabriquent le chômage et la précarité pour se gaver de profits.

    Tous les deux participent d’une même offensive contre les classes populaires et constituent les deux versants d’un même projet. Marine Le Pen fait mine de s’offusquer des propositions de Zemmour... mais son modèle politique, c’est le gouvernement raciste, sexiste, homophobe et autoritaire de Victor Orbán en Hongrie !

    Pour un antiracisme et un antifascisme décomplexés

    Focaliser sur l’immigration, l’Islam, la sécurité, la protection des frontières, c’est stigmatiser, discriminer, et c’est aussi dévoyer les colères populaires pour qu’elles ne se retournent pas contre les vrais responsables. Pourtant, face à la crise sociale, démocratique et écologique, l’anticapitalisme n’a jamais été autant d’actualité.

    Il y a donc urgence à porter, lors de l’élection présidentielle, une candidature qui déplace le débat sur les préoccupations de notre camp social et mette un terme à cette insupportable offensive politico-médiatique des extrêmes droites qui nous conduit à la barbarie. Pour combattre Zemmour et Le Pen, il faut développer un discours antiraciste et antifasciste décomplexé, mais aussi s’attaquer à l’ensemble du système, car les réactionnaires se repaissent des désespoirs, des inégalités croissantes creusées chaque jour par les capitalistes.

    Pour répondre aux aspirations de millions de jeunes et de travailleurEs, il faut défendre des mesures qui répondent aux urgences sur le terrain social, de l’emploi et des revenus, de l’écologie radicale, des libertés démocratiques ou de l’égalité des droits, et porter la nécessité de construire une société libérée de l’exploitation et des oppressions.

    C’est ce que porte la candidature de Philippe Poutou à la présidentielle. Rejoignez-nous pour la soutenir !

  • Discours de Macron : derrière l’autosatisfaction du président, le dangereux programme du candidat...

    Macron est bien obligé de le reconnaître d’emblée : la cinquième vague est bien là. C’est déjà en soi l’aveu d’un échec. En effet, en France et partout en Europe, la circulation du virus repart à la hausse. Au point que l'OMS en fait aujourd'hui l'épicentre de l'épidémie et s'inquiète du risque de 500 000 morts supplémentaires en Europe cet hiver. En refusant la levée des brevets et la réquisition des installations pour produire des vaccins en masse pour toute la planète, le gouvernement et les groupes pharmaceutiques portent la lourde responsabilité de cette remontée prévisible. Et l’aumône de quelques doses pour les pays pauvres n’y changera rien.

    Il a beau y avoir 51 millions de vaccinéEs dans le pays comme s’en vante Macron, la couverture vaccinale n’est que de 87 % pour les plus de 80 ans, une catégorie à risque où l'incidence du virus augmente le plus. Mais Macron a la solution miracle : le coup de pression. « Grâce au passe sanitaire, nous sommes parvenus à maîtriser l’épidémie. » Et d’expliquer qu’à partir du 15 décembre, ce passe sanitaire sera conditionné à une troisième dose pour les plus de 65 ans et personnes vulnérables, annonçant aussi un renforcement des contrôles !

    Les soignantEs devront quant à eux se contenter de l’hommage et des beaux discours sur tout ce qui aurait déjà été fait par le gouvernement depuis le début de la pandémie. Tout le monde peut pourtant mesurer la réalité de cette politique dans la situation actuelle des hôpitaux, avec par exemple les 20 % de lits fermés faute de personnels ou les 1300 démissions d’étudiant-infirmierEs dégoûtéEs par leurs conditions de travail.

    Par contre, le président candidat se montre bien plus concret quand il égrène le catalogue des offensives diverses et variées contre le monde du travail et l’ensemble de la population. À commencer par l’assurance chômage dont la première phase d’une contre-réforme inique a commencé au 1er octobre. Et ce n’est pas fini : l’annonce de la suspension des allocations chômage pour les demandeurEs d'emploi qui ne seraient pas en recherche active correspond bien à une vieille rengaine de droite, que Macron entend bien mettre en œuvre.

    Sur la question des retraites, il ne fait que reculer pour mieux sauter à laprès-présidentielle. Pas de mise en œuvre d’ici là, mais la voie est bien tracée pour la suite, insistant sans surprise sur la nécessité de « travailler plus longtemps, en repoussant l'âge légal de départ ».

    Enfin, alors que la question climatique est une urgence absolue après notamment le dernier rapport alarmant du GIEC, Macron relance benoîtement la construction de nouveaux réacteurs nucléaires, certainement afin « d’être à la hauteur de nos engagements au moment de la COP26 »,  tout en prétendant que le nucléaire ferait baisser les coûts de l’énergie pour les consommateurs. On croit rêver…

    Par contre, durant cette bien longue demi-heure, on ne trouvera pas trace de la question la plus urgente, celle du niveau des salaires, des pensions et des allocations largement distancés par l’augmentation des prix. 

    Derrière l’auto-satisfaction d’un président fier de son bilan et toujours aussi arrogant, le traitement de choc qui tient lieu de programme électoral pour le futur candidat annonce des lendemains bien sombres. À moins que nous ne lui mettions un grand stop, à lui et à ses amis capitalistes qu’il défend si servilement : c’est ce que nous comptons bien faire, en soutenant et en développant les mobilisations chez les salariéEs du public comme du privé et dans la jeunesse, et en portant avec la candidature de Philippe Poutou la perspective d’une rupture radicale avec les logiques capitalistes et les politiciens au service des plus riches.

  • La souscription annuelle du NPA est lancée !

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    Depuis bientôt deux ans, le pouvoir s’acharne dans une gestion inefficace sur le plan sanitaire, ultra autoritaire et économiquement libérale de l’épidémie de Covid. Malgré l’incompétence, la désinvolture et le ridicule, cette politique est ravageuse. Le macronisme, même délégitimé et détesté comme jamais, reste au service exclusif et outrageux des ultra riches !

    Face à un pouvoir ultra-autoritaire

    Il s’en félicite à coup de mensonges, de mépris, de culpabilisation, de provocations et de discours orwelliens. C’est la stratégie du choc. Oui, le « quoi qu’il en coûte » est une réalité. Mais de quel coût parle-t-on ? De quels moyens employés ? Et au profit de qui ? En l’occurence, nous savons qui paye déjà, et qui paiera au centuple l’addition de la première crise écologique mondiale de l’histoire : la grande majorité de la population, notre classe le prolétariat, et en son sein les plus faibles (précaires, chômeurEs, femmes, LGBTI et raciséEs).

    Face aux mobilisations de masse qui ne manqueront pas d’éclater en réponse à son œuvre de classe, le pouvoir s’arme jusqu’aux dents et tente de diviser celles et ceux qui devraient être unis. Il mène pour cela une incroyable offensive sécuritaire et raciste. La réaction est globale. Elle détruit les conquêtes sociales et démocratiques dans un même mouvement. En miroir, pour l’arrêter le plus tôt possible, les luttes doivent converger. L’unité est un combat !

    Des mobilisations à renforcer

    En France comme dans le monde, même au plus fort des restrictions sanitaires, jamais nos luttes et encore moins nos colères n’ont disparu. Luttes sociales, antiracistes, écologiques, féministes, LGBTI : tous les fronts de lutte sont restés animés. Liban, Algérie, Hong-Kong, Soudan, Chili, etc. : des mouvements de masse se sont déployés. Si elles sont en ce moment locales et limitées, les luttes ne dorment jamais et surprendront toujours.

    Alors mobilisons-nous contre le monde d’avant : les contre-réformes antisociales, les lois racistes et liberticides, les violences policières, la destruction des services publiques, tous les impérialismes, la catastrophe climatique. TouTEs, mobilisons-nous pour le monde d’après, pour l’écosocialisme, le communisme ! Une société débarrassée de l’exploitation et de toutes les oppressions. Un mode de production où les besoins sociaux seront déterminés de manière démocratique et écologique.

    Renforcer le NPA

    À son échelle, dès maintenant, dans la rue et dans les urnes, le NPA peut jouer son rôle de parti politique luttant pour renverser le capitalisme et construire une autre société. La construction et le soutien aux luttes, sa démocratie interne, les voyages des militantEs pour discuter et construire son orientation, l’entretien de ses locaux, la rémunération de quelques permanents, le soutien de sa presse (l’Anticapitaliste) et de sa librairie militante (La Brèche), et encore d'autres postes de dépenses : tout cela coûte cher. En bref, vos dons sont donc plus précieux que jamais !

    Pour souscrire : https://souscription.npa2009.org

  • Contre tous les fachos, une candidature anticapitaliste et internationaliste !

    Dans un climat politique nauséabond où l’extrême droite hyper-médiatisée impose ses thématiques, y compris à gauche, il est urgent d’imposer un discours anticapitaliste.

    Un tapis rouge aux idées d’extrême droite

    Racisme, sexisme, homophobie, antisémitisme… difficile d’échapper au matraquage médiatique qui continue de propulser le presque candidat Zemmour. Mais si l’extrême droite se sent pousser des ailes, c’est que le climat politique lui est favorable. Une partie de ses idées est reprise par le pouvoir. Macron lui a déroulé le tapis rouge car il a intérêt sur le plan électoral à ce que l’extrême droite incarne l’opposition à sa politique pour l’agiter comme un épouvantail au second tour et pouvoir l’emporter.

    Macron a ancré les thématiques les plus réactionnaires dans le paysage politique, à coups de détournement de la laïcité, de loi « séparatisme », de loi « sécurité globale »... Pour mater les résistances sociales, comme le mouvement des Gilets jaunes, il a renforcé l’appareil répressif et réduit les libertés dans une logique dangereuse propice à une dérive autoritaire et au fascisme. Les tribunes de militaires, les manifestations de policiers (avec le soutien d’une partie de la gauche) sont autant de signes annonciateurs de cette dérive mortelle.

    Zemmour-Le Pen, des candidats au service du capitalisme

    Marine Le Pen avait déjà usurpé le slogan, c’est maintenant Zemmour qui se prétend le candidat « antisystème ». Or son programme est totalement compatible avec le capitalisme et prépare des nouvelles attaques contre les travailleurEs. Car au-delà de ses discours racistes, c’est aussi le meilleur ami du patronat.

    Pour lui les salariéEs ne travaillent pas assez, il veut revenir sur les 35 heures, baisser les cotisations patronales, repousser l’âge de la retraite, s’opposer à l’augmentation des salaires et des minimas sociaux...

    Quant au RN, il n’est pas le défenseur des classes populaires qu’il cherche à diviser à coup de démagogie nationaliste. Pour lui, le seul coupable c’est l’immigréE, l’étrangerE, jamais les patrons qui fabriquent le chômage et la précarité pour se gaver de profits.

    Tous les deux participent d’une même offensive contre les classes populaires et constituent les deux versants d’un même projet. Marine Le Pen fait mine de s’offusquer des propositions de Zemmour... mais son modèle politique, c’est le gouvernement raciste, sexiste, homophobe et autoritaire de Victor Orbán en Hongrie !

    Pour un antiracisme et un antifascisme décomplexés

    Focaliser sur l’immigration, l’Islam, la sécurité, la protection des frontières, c’est stigmatiser, discriminer, et c’est aussi dévoyer les colères populaires pour qu’elles ne se retournent pas contre les vrais responsables. Pourtant, face à la crise sociale, démocratique et écologique, l’anticapitalisme n’a jamais été autant d’actualité.

    Il y a donc urgence à porter, lors de l’élection présidentielle, une candidature qui déplace le débat sur les préoccupations de notre camp social et mette un terme à cette insupportable offensive politico-médiatique des extrêmes droites qui nous conduit à la barbarie. Pour combattre Zemmour et Le Pen, il faut développer un discours antiraciste et antifasciste décomplexé, mais aussi s’attaquer à l’ensemble du système, car les réactionnaires se repaissent des désespoirs, des inégalités croissantes creusées chaque jour par les capitalistes.

    Pour répondre aux aspirations de millions de jeunes et de travailleurEs, il faut défendre des mesures qui répondent aux urgences sur le terrain social, de l’emploi et des revenus, de l’écologie radicale, des libertés démocratiques ou de l’égalité des droits, et porter la nécessité de construire une société libérée de l’exploitation et des oppressions.

    C’est ce que porte la candidature de Philippe Poutou à la présidentielle. Rejoignez-nous pour la soutenir !

  • Journée internationale des droits de l’enfant : protégeons les mineur·es isolé·es !

    Les mineur·es isolé·es étranger·es ont subi des violences dans leur pays d’origine, des parcours migratoires traumatisants et, pour beaucoup, des sévices dans les camps libyens. Ils et elles sont confronté·es, à leur arrivée en France, à un véritable parcours du combattant administratif et judiciaire.
    Aucun·e mineur·e n’est en situation irrégulière sur le sol français et la loi oblige à héberger et accompagner les jeunes isolé·es. Et pourtant, ils et elles subissent, dans les Alpes-Maritimes, des entraves systématiques dans l’exercice de leurs droits : lors du passage de la frontière, pour la reconnaissance de leur minorité, leur placement en foyer, leur accès aux soins et à l’éducation ou leur obtention d’un titre de séjour à 18 ans. Certain·es sont mêmes arrêté·es par la police sur dénonciation de l’Aide Sociale à l’Enfance en cas de refus de prise en charge.
    C’est la raison pour laquelle nous vous invitons, à l’occasion de la journée internationale des droits de l’enfant, à un échange solidaire et culturel autour de leur protection :

    Journée internationale des droits de l’enfant : protégeons les mineur·es isolé·es !
    Samedi 20 novembre à 14h30
    Place de la Libération, sur le parvis de l’ancienne Gare du Sud

    Témoignages de jeunes exilé·es, de bénévoles et de patron·nes, interventions d’associations et d’avocat·es leur venant en aide, performances artistiques, musique, cirque, théâtre… venez participer à ce moment d’information et de partage en aide aux mineur·es isolé·es étranger·es.
     
    Organisations signataires : ADN, ATD Quart Monde Nice, Amnesty International 06, la CGT Éduc'Action 06, la CGT-Spectacle 06, la Cimade 06, Habitat et Citoyenneté, la LDH Nice, le Mouvement pour la paix 06, le MRAP 06, le Planning Familial 06, le Réseau Éducation Sans Frontières 06, Sud Éducation 06, Tous citoyens, Syndicat des Avocats de France