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  • Soutien aux candidatEs de rupture de la NUPES, candidatures autonomes: le positionnement du NPA pour les législatives...

    Les 12 et 19 juin ont lieu des élections législatives importantes. Pour Macron, élu avec des scores historiquement bas, l’objectif est de maintenir une majorité lui permettant de continuer à servir la classe dominante. Derrière l’annonce de grandes priorités en faveur du pouvoir d’achat ou de la santé, se cachent en réalité de nouveaux reculs sociaux, notamment l’âge de départ à la retraite. La vieille droite LR et l’extrême droite ne s’opposent pas à Macron, souhaitant simplement conserver ou étendre leur place dans l’hémicycle, en espérant engranger les fruits pourris de la politique antisociale et autoritaire du macronisme.

    Les affaiblir, y compris par les élections, est donc un enjeu important afin de mettre notre camp social, le monde du travail, en meilleure position pour développer les mobilisations, construire une gauche de combat, vers une alternative anticapitaliste. Il faut essayer de battre Macron, la droite et l’extrême droite, en faisant élire le maximum de députéEs de gauche en rupture avec les politiques antisociales et libérales. Nous soutenons donc les candidatures pour une gauche de combat, en rupture avec le social-libéralisme, pour faire entendre les classes populaires et leur donner confiance dans leur capacité à se mobiliser.

    C’est la raison pour laquelle, dans la grande majorité des circonscriptions, nous appelons à soutenir et à voter pour les candidatEs de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale. Dans plus de 70 circonscriptions où existent des comités du NPA, ce soutien se traduit du simple appel public à voter pour la candidature locale de la NUPES jusqu’à la participation des militantEs anticapitalistes à la campagne commune. C’est par exemple le cas dans l’Est parisien autour des candidatures de Danielle Simonnet ou de Sarah Legrain, ou en Moselle autour de Charlotte Leduc et Lisa Lahore, ainsi que dans bien d’autres endroits où le NPA mène campagne avec le matériel de la NUPES ou autour de son matériel propre d’appel au vote. Ce soutien se fait sans taire nos critiques et surtout nos propositions pour une programme de rupture, s’appuyant sur des incursions dans la propriété privée capitaliste, le combat contre toute forme de répression, et pour que la coalition ne se résume pas à une union électorale mais serve à construire des luttes sociales.

    Dans d’autres circonscriptions, face à des candidats labellisés NUPES mais qui sont issus du Parti socialiste, voire anciens macronistes, nous menons campagne, là où elles existent, autour de candidatures alternatives, issues du NPA ou de cadres unitaires regroupant des militantEs anticapitalistes, du mouvement social, féministe, antiraciste ou antifasciste… Ainsi, le NPA est partie prenante de la candidature de Raphaël Arnault, ancien porte-parole de la Jeune Garde antifasciste, dans la deuxième circonscription du Rhône, face à Hubert Julien-Lafferière, l’ex-macroniste revenu via Génération Écologie et officiellement investi par la NUPES. C’est aussi le cas dans la troisième circonscription de Charente, avec la candidature d’Alexandre Raguet, face à Marie-Pierre Noël, PS investie par la NUPES, et à Jérôme Lambert, un PS dissident réactionnaire.

    Dans six circonscriptions (Hauts-de-Seine 1-3-5-11, Gironde 3 et Moselle 3), la majorité de la section locale du NPA a fait le choix de présenter des candidatures ne s’inscrivant pas dans l’orientation nationale du NPA et en conséquence non validées par l’instance de direction. Dans ces endroits, contre ces candidatures, nous appelons à faire élire les candidatEs de rupture présentés par la NUPES, notamment Loïc Prud’homme (LFI) en Gironde et Elsa Faucillon (PCF) dans les Hauts-de-Seine, tous deux députéEs sortants.

    Enfin, il existe quelques circonscriptions particulières où, en fonction de situations liées à la place prise par l’État français, sa politique oppressive face à des faits nationaux ou coloniaux, le NPA appelle à voter pour des candidatures portant un projet d’émancipation sociale et d’autonomie ou d’indépendance. C’est le cas en Guyane (Jean-Victor Castor, candidat MDES dans la 1ère circonscription, et Christophe Yanuwana Pierre, candidat indépendant dans la 2e), en Martinique (Marcel Sellaye, candidat pour RESPE sur la deuxième circonscription) et au Pays basque (avec un soutien aux trois candidatures présentées par Euskal Herria Bai dans les 4e, 5e et 6e circonscriptions).

  • Contre Macron 2, l’extrême droite et les capitalistes, votons pour une gauche de combat !

    Dans une interview récente, Emmanuel Macron a confirmé qu’il se situait en continuité avec son précédent quinquennat. Il a ainsi annoncé la poursuite de la contre-réforme de Pôle emploi et de l’assurance chômage, et confirmé qu’il entendait rapidement mettre en place sa contre-réforme des retraites, dont il prétend qu’elle entrera en vigueur « dès l’été 2023 ». Des batailles sociales d’ampleur s’annoncent, et dès ces élections législatives, il faut faire entendre notre opposition à Macron et aux capitalistes.

    «Poudre aux yeux » et mensonges

    Un projet de loi « pouvoir d’achat » est annoncé pour cette été, ainsi que la mise en place d’un « Conseil national de la refondation, avec les forces politiques, économiques, sociales, associatives, des élus des territoires et des citoyens tirés au sort », soit une énième entourloupe démocratique.

    Les premiers résultats, dans les circonscriptions « des Français de l’étranger », montrent des reculs importants des candidats macronistes (avec la très symbolique défaite de Manuel Valls), et des scores élevés de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (NUPES).Une forme de fébrilité se fait sentir du côté de la Macronie, qui mène une campagne agressive et mensongère contre la NUPES et Jean-Luc Mélenchon.

    L’écho de la NUPES montre que des millions de personnes refusent les politiques antisociales menées depuis plusieurs décennies. Et on a d’ailleurs pu constater que l’élection de Macron n’avait pas éteint les colères sociales, avec notamment de nombreuses bagarres sur les salaires et une journée de mobilisation en défense de l’hôpital le mardi 7 juin.

    Tout faire pour bloquer Macron

    Une victoire écrasante des partisans de Macron aux élections ouvrirait la voie à la mise en place de reculs sociaux, voire sociétaux. Il y a aussi urgence à faire reculer les idées racistes, sexistes et LGBTIphobes, venues de l’extrême droite mais qui imprègnent l’ensemble du champ politique.

    Il faut donc tout faire pour bloquer Macron, la droite et l’extrême droite, en faisant élire le maximum de députéEs de gauche en rupture avec les politiques antisociales et libérales. Nous soutenons donc les candidatures pour une gauche de combat, en rupture avec le social-libéralisme, pour faire entendre notre camp social et lui donner confiance dans sa capacité à se mobiliser.

    Dans la grande majorité des circonscriptions, nous appelons à soutenir et à voter pour les candidatEs de la NUPES. Dans d’autres circonscriptions, face à des candidats labellisés NUPES mais qui sont issus du Parti socialiste, voire anciens macronistes, nous menons campagne, là où elles existent, autour de candidatures alternatives, du NPA ou de cadres unitaires regroupant des militantEs anticapitalistes, du mouvement social, féministe, antiraciste, antifasciste…

    Pour une rupture anticapitaliste

    Quel que soit le résultat des élections, nous aurons besoin de luttes massives : pour la défense des conditions de vie et de travail, pour la justice climatique, pour l’égalité des droits, contre le racisme, le fascisme ou les violences policières. Nous devrons les construire de toutes nos forces pour pouvoir inverser le cours des choses, car même si la NUPES venait à gagner l’élection, nous aurions besoin de mobilisations pour imposer nos revendications au patronat et à l’appareil d’État.

    Enfin, notre camp doit s’organiser : collectifs de luttes, syndicats et associations doivent être régénérées. Nous avons aussi besoin d’un parti qui affirme clairement qu’au-delà des élections et des luttes immédiates, pour faire face à la crise sociale, écologique et démocratique, il faut une rupture révolutionnaire avec le capitalisme pour construire un monde débarrassé des oppressions et de l’exploitation.

    Des élections aux luttes, restons plus que jamais déterminés à faire face à Macron et à l’extrême droite, sans compromis avec ce système et ceux qui le défendent !

  • Salah Hamouri toujours emprisonné !

    L’État d’Israël a une nouvelle fois incarcéré notre camarade Salah Hamouri. Arrêté le 7 mars à son domicile, il a été ensuite condamné à une peine de détention administrative de quatre mois – ramenée quelques jours plus tard à trois mois. Depuis, malgré une campagne internationale de protestation, Salah a été maintenu en détention, et le moins que l’on puisse dire est que les autorités françaises ont brillé par leur absence de toute forme de pression sur Israël. C’est ce qu’ont rappelé, dans un texte commun, diverses organisations, associations et syndicats, exigeant la libération de Salah (ACAT, Amnesty, FIDH, Avocats sans frontières France, CFDT, CGT, Confédération paysanne, FSU, Human Rights Watch, Plateforme des ONG françaises pour la Palestine, Solidaires, Syndicat des avocats de France, Unef).

    Un nouvel ordre militaire israélien a été émis le 5 juin, alors que la détention administrative de Salah devait prendre fin le 6 juin. Il prolonge sa détention administrative de trois mois, jusqu’au 5 septembre 2022.

    Comme le souligne le comité de soutien, auquel nous nous associons :

    « Toujours sans jugement ni charge, basé sur un dossier secret auquel ni Salah ni ses avocats n’ont accès, sa détention arbitraire est donc prolongée. Cette nouvelle décision inique témoigne de l’acharnement absolu des autorités israéliennes contre Salah et du manque d’action évident de la diplomatie française. Loin d’être résignés, nous continuerons à nous battre contre ces deux injustices. »

  • Mali-France : la rupture !

    Au cours des dernières semaines, le Mali a pris deux importantes résolutions : la sortie du G5 Sahel et la dénonciation des accords de défense avec la France. Ces décisions interviennent alors que l’influence de Paris décline dans son pré carré africain, conséquence notamment de son incapacité à vaincre les djihadistes dans la région.

     

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  • Macron promet cinq ans de régression sociale : n’attendons pas pour riposter...

    Le scandale des violences policières au Stade de France samedi 28 mai lors de la finale de la Ligue des Champions, devant 400 millions de téléspectateurs, a eu un retentissement international, et beaucoup ont découvert le visage le plus brutal du régime macronien. Cet événement n’est pas anecdotique, et fait écho à bien des traits du macronisme, y compris sa façon de « faire campagne » pour les législatives.

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  • Dans les urnes et dans la rue, ripostons à Macron !

    Le scandale des violences policières au Stade de France samedi 28 mai lors de la finale de la Ligue des Champions, devant 400 millions de téléspectateurs, a eu un retentissement international, et nombreux et nombreuses sont celles et ceux qui ont découvert la visage le plus brutal du régime macronien. Un visage que nous connaissons malheureusement bien…

    Le recours systématique à la répression pour gérer toute forme de perturbation de « l’ordre », y compris lorsque celle-ci est due à l’incurie des autorités elles-mêmes, est un révélateur de la nature de la macronie : un pouvoir ultralibéral-autoritaire, dont l’arrogance n’a d’égal que la brutalité.

    La quête d’une majorité docile

    Ce que confirme la séquence actuelle autour des élections législatives, où le principal axe de campagne de Macron et des siens est de demander, voire d’exiger, une simple confirmation du résultat de la présidentielle en délégitimant toute opposition. Le président entend poursuivre sa politique de régression sociale en obtenant une majorité absolue de députés complaisants et soumis à l’Assemblée nationale, qui se contentera d’enregistrer les orientations et décisions du pouvoir. Tel est le seul enjeu des élections législatives pour Macron, président mal élu mais déterminé à continuer à gouverner brutalement en cassant ou discréditant toute forme d’opposition sociale et politique.

    Les sondages semblent témoigner d’une dynamique favorable à la Nupes, mais les mécanismes de la 5e République sont tels que l’hypothèse la plus probable est que Macron obtienne une majorité à l’Assemblée. Ceci dit, la situation d’instabilité politique et la faible légitimité du pouvoir Macron pourraient déjouer, du moins en partie, les pronostics, et rien n’indique à cette heure que la macronie triomphera aux législatives.

    Faire entendre notre camp social

    Dès lors, élire le plus de députéEs incarnant une gauche de rupture, avec l’objectif de fragiliser Macron et d’entraver la possibilité qu’il puisse compter sur une majorité absolue à l’Assemblée nationale, est un enjeu en soi, qui pourra peser sur le quinquennat à venir. C’est pourquoi le NPA a fait le choix, malgré un échec des discussions avec l’Union populaire, de s’investir, dans une majorité de circonscriptions, en soutien aux candidatures de la Nupes incarnant une opposition à Macron et à l’extrême droite et une rupture avec les politiques libérales. Dans d’autres circonscriptions, nous avons initié des candidatures autonomes, ou participé à leur construction, face à des candidats labellisés Nupes mais exprimant une continuité avec le social-libéralisme.

    Nous tentons ainsi de faire entendre, au niveau national, une voix à la fois unitaire et radicale dans le cadre de la campagne des législatives.

    Voter, se mobiliser, reconstruire

    L'enjeu électoral n’est pas déconnecté de la reconstruction d’un rapport de forces global contre les capitalistes et leur personnel politique, pour résister au rouleau compresseur néolibéral, pour arrêter de perdre des droits et rendre crédible la perspective d’en gagner de nouveaux. Mais les élections ne sont jamais en elles-mêmes et à elles seules le moyen de changer la donne en profondeur.

    La construction des mobilisations face à Macron et à l’extrême droite reste une nécessité, et, au-delà, il s’agit de reconstruire des outils d’organisation et de défense de notre camp social (syndicats, associations, collectifs…). Plus que jamais, nous avons besoin d’une gauche politique radicale, de combat, aussi fidèle aux intérêts de la jeunesse et des salariéEs que Macron l’est à ceux des riches et du patronat.