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  • Trump sera-t-il disqualifié pour se présenter aux élections ?

    Fin de l’année 2023, et l’ancien président Donald Trump domine les médias comme il l’a fait au cours des huit dernières années. Deux États, le Colorado et le Maine, ont décidé que Trump ne pouvait pas figurer sur leur bulletin de vote parce qu’il s’est engagé dans une insurrection le 6 janvier 2020, ce qui le rend inéligible en vertu du 14e amendement à la Constitution des États-Unis. 

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  • Toutes et tous dans la rue pour le retrait de la loi de la Darmanin !

    Adoptée le 19 décembre par l’Assemblée nationale avec les voix du RN, la loi Darmanin doit être examinée par le Conseil constitutionnel — qui a montré lors de la réforme des retraites ce qu’on pouvait en attendre : rien ! D’ailleurs, Darmanin et ses préfets se réunissent dès le 4 janvier pour « commencer à appliquer le texte ». Il y a urgence à construire une riposte pour être nombreux dans la rue le 14 janvier.

    Déchéance de nationalité, préférence nationale, remise en cause du droit du sol... La loi Asile et immigration signe un tournant radical sans précédent. Une ligne rouge vers la fascisation a été franchie.

    Une loi raciste et xénophobe 

    La loi remet en cause le droit du sol. Les enfants néEs en France de parents étrangers devront faire la demande de nationalité française à 18 ans, alors qu’elle était jusque-là, automatiquement attribuée à leur majorité. Quand le droit du sol n’est plus appliqué, c’est le droit du sang qui s’applique ! 

    La loi prévoit que les immigréEs justifient de cinq ans de présence sur le territoire pour bénéficier des aides non contributives. Conditionner des allocations comme l’aide au logement, alors que les exiléEs ne sont pas régulariséEs et ne peuvent pas travailler légalement, c’est assumer de vouloir les chasser. Les refuser dans les hébergements d’urgence, comme le prévoit la loi, c’est assumer de vouloir les mettre en danger de mort.

    La loi immigration n’épargne pas les étudiantEs qui sont aujourd’hui les plus nombreuxEs immigréEs de France. La loi prévoit d’imposer une caution de retour dont le montant sera fixé par décret. Cynisme contre les nombreuxEs étudiantEs étrangerEs en France ! 

    La loi prétend créer les quotas migratoires. Le gouvernement offre une victoire idéologique à l’extrême droite par cet article qui permet au Parlement de plafonner l’immigration en fonction de la nationalité. Il donne tout ­simplement le droit de trier les immigréEs selon les besoins économiques du patronat. Le pouvoir arbitraire préfectoral, une fois encore sort renforcé par cette loi.

    Tapis rouge pour le RN

    Pour faire voter sa loi xénophobe, le gouvernement devait rassembler largement. Darmanin l’a fait avec les revendications de LR repennant celles du RN, comme il l’a fait contre les femmes portant l’abaya, contre les jeunes révoltés des quartiers populaires, contre les migrantEs des camps de Calais, contre les habitantEs de Mayotte lors de l’opération Wuambushu. Il construit ainsi la victoire du RN ! 

    Mais la riposte se construit : des départements de gauche annoncent qu’ils refuseront d’appliquer la loi si elle est promulguée. Les associations appellent à la désobéissance. La journée nationale du 14 janvier doit être un temps fort de mobilisation avec un objectif clairement identifié : le retrait de cette loi ! Le retrait !

    Il faudra sans doute d’autres mobilisations, massives, descendre encore dans la rue pour exiger une tout autre politique migratoire : un accueil inconditionnel avec la régularisation de droit pour tous et toutes les migrantEs, la liberté d’aller et venir, de circuler et de s’installer. Pour que l’accès égal à l’ensemble des droits (santé, logement, travail, école) ne soit plus un vain mot !

    Lutter contre la loi Darmanin, c’est lutter avec et pour les droits des migrantEs, mais c’est aussi se battre contre l’idéologie du RN. Nous serons là tant qu’il le faudra !

    Commission nationale immigration et antiracisme

  • Courrier public du NPA à La France insoumise concernant les élections européennes...

    Suite à une première rencontre avec la France insoumise, voici ci-dessous un courrier adressé à LFI concernant les élections européennes. Ce courrier public a été adopté mercredi 3 janvier 2024 par le Conseil politique national, instance de direction du NPA. 

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  • En 2024, réarmer notre camp social !

    Les capitalistes, quelle que soit leur nationalité, sont prêts à tout pour maintenir leurs profits. Ils n’ont que faire de la planète qui brûle, ils sont prêts à généraliser la guerre, ils s’en prennent partout aux conditions de vie et de travail de la majorité de la population. 

    Ainsi, en 2023, les profits du CAC 40 affichent leur troisième meilleure performance depuis 10 ans, alors même que nous allons devoir travailler deux ans de plus et que nous subissons l’inflation. Cette surchauffe des profits cache pourtant mal les difficultés des principales puissances économiques qui semblent ne plus avoir d’autre perspective que la concurrence généralisée, la répression et l’autoritarisme, et les guerres, comme en Ukraine ou en Palestine !

    En 2024, puisse la solidarité internationale pour l’arrêt des bombardements et la défense du peuple palestinien se renforcer. Le combat des PalestinienEs est celui de toutes celles et ceux qui se dressent partout dans le monde contre l’ordre impérialiste, dont l’État d’Israël est le représentant. Partout, constituons des cadres de mobilisation pour faire grossir le mouvement de solidarité. Dans ce cadre, le NPA propose de construire à Paris une grande manifestation nationale pour la Palestine dans les semaines qui viennent.

    En France, l’extrême droite donne le la

    Sous l’impulsion d’une partie de la bourgeoisie, Bolloré en tête, l’orientation est claire : unifier la droite et l’extrême droite. Ce nouvel axe, qui a vu défiler macronistes et lepénistes au coude à coude le 12 novembre, s’est soldé par le vote en commun de l’odieuse loi Darmanin. Le Rassemblement national continue ainsi sa marche vers le pouvoir en introduisant dans la loi une partie de son programme contre les migrantEs et pour la préférence nationale. Le soutien de Macron à Depardieu s’inscrit aussi dans la défense d’un ordre moral réactionnaire qui renforce l’inflexion du pouvoir vers ­l’extrême droite.

    La gauche sociale et politique est face à ses responsabilités. Dans les entreprises, sur les lieux d’études, dans nos ­quartiers et nos communes, il est temps de nous regrouper pour construire une grande mobilisation antiraciste et antifasciste. La loi Darmanin ne doit pas être appliquée. Il faut ouvrir les ports de la Méditerranée pour que plus personne ne périsse en mer, démanteler les centres de rétention administrative (CRA), et obtenir un logement digne pour tous les jeunes mineurEs isolés.

    Face à la crise climatique, face aux guerres et à la misère, les jeunes, les travailleurEs n’ont pas besoin de plus mais de moins de frontières. Il faut opposer la solidarité au nationalisme, l’internationalisme à la guerre.

    En 2024, regrouper une gauche de combat

    Dans la prochaine période, les luttes seront déterminantes. Pour leur donner confiance, pour mettre en échec nos adversaires, nous avons également besoin de renforcer un projet politique alternatif au capitalisme, ce système en faillite qui ne peut répondre aux besoins sociaux et menace l’avenir de l’humanité.

    La gauche qui n’a pas renoncé à changer la société, celle que l’on retrouve dans les luttes et qui se bat pied à pied contre Macron et son monde, doit s’unir pour incarner une telle alternative. C’est le sens de la proposition du NPA aux organisations anticapitalistes et antilibérales, au premier rang desquelles La France insoumise, d’aller ensemble aux prochaines élections européennes.

    Au-delà des élections, nous ne ferons pas l’économie de la construction d’un outil collectif et démocratique, un parti révolutionnaire en capacité d’agir sur tous les terrains dans, et surtout hors, des institutions pour rompre avec le capitalisme. Ce chantier est devant nous !

  • Une petite dose d’anticapitalisme dans les institutions ?

    Depuis juillet 2020, le NPA a bien un élu au conseil municipal de Bordeaux qui siège aussi au conseil de Bordeaux-Métropole (28 communes). Cela a fait suite à une campagne dynamique de « Bordeaux En Luttes », une liste unitaire avec des camarades de LFI, des manifestantEs Gilets jaunes, des syndicalistes, des jeunes et moins jeunes impliquéEs dans différentes associations et mobilisations. Résultat, nous avons obtenu trois éluEs. Entre-temps, nous avons malheureusement subi une scission causée par des désaccords politiques mais aussi par une incapacité à gérer collectivement plusieurs situations conflictuelles. 

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  • L’impunité israélienne fait monter les tensions régionales...

    Depuis le début de la guerre d’Israël contre la bande de Gaza à la suite de l’action armée du Hamas le 7 octobre, les tensions régionales n’ont cessé de s’intensifier sans se transformer (encore) en guerre ouverte et directe. Face à la violence de l’armée d’occupation israélienne soutenue par ses alliés impérialistes occidentaux, les risques d’embrasements régionaux beaucoup plus meurtriers ne cessent de croître.

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  • Appel de la Confédération des syndicats libres d’Ukraine...

    Alors que la nouvelle année 2024 en Ukraine a commencé avec d’horribles attaques massives de missiles russes, nous publions l’Appel de la Confédération des syndicats libres d’Ukraine aux syndicats, aux parlements et aux gouvernements des pays démocratiques, aux partenaires internationaux et aux organisations internationales concernant l’attaque massive de la Russie contre l’Ukraine.

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  • Le vieux monde se meurt, il est urgent de construire le nouveau !

    En ce début d’année 2024, il est une présence encombrante, celle de la guerre. Elle se déploie dans plusieurs régions du monde et acquiert une dimension totale, voire globale.

    Désarmé et impuissant face à la longue occupation militaire de l’Ukraine par la Russie de Poutine, le Vieux Continent voit son monde s’effondrer sous les coups des politiques néolibérales qui ouvrent la voie aux nouveaux fascismes. Dans ce contexte, la machinerie déclarative du droit international, constamment bafouée par la brutalité des politiques anti-immigration et la multiplication des occupations militaires, peine à dissimuler son impuissance. 

    La guerre s’impose comme une donnée économique : les budgets militaires explosent au détriment des investissements vitaux dans la planification et la reconversion écologique. Mais aussi comme donnée politique et sociale, via l’identification de l’islam en tant qu’ennemi intérieur et extérieur, l’instrumentalisation du racisme et de l’antisémitisme et la montée de l’autoritarisme d’État, où « la notion de terrorisme devient la pièce maitresse de la nouvelle rhétorique guerrière », comme le disait Daniel Bensaïd en 2003.

    La guerre frappe durement les populations soudanaises et congolaises où les morts et la destruction atteignent des proportions industrielles et les déplacéEs se comptent par millions. 

    La brutalité génocidaire du conflit entre l’État hébreu et les PalestinienNES sur une population très jeune, assiégée, sous blocus et menacée par la famine et l’urgence humanitaire, constitue le principal scénario de guerre. Depuis l’attaque du Hamas du 7 octobre, nous assistons à une succession de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Le conflit israélo-palestinien remet sur le devant de la scène la nécessité de combattre l’impérialisme et le colonialisme. 

    Meurtrie, morcelée et saccagée par l’État colonial d’Israël, la Palestine gagne sur le terrain politique en devenant le symbole international de la résistance anticoloniale. À la veille de la nouvelle année, son drapeau flottait dans les villes du monde entier réclamant le cessez-le-feu immédiat et la défense du droit des peuples autochtones à l’autodétermination. 

    L’élan internationaliste de ces mobilisations, défiant les classes dominantes de leurs pays et leur honteuse complicité dans la campagne d’extermination, nous donne confiance dans la possibilité de bâtir un monde nouveau, débarrassé de l’impérialisme et de sa principale matrice, le capitalisme.

    Hélène Marra

  • Nos vœux pour 2024 : construire une alternative au capitalisme !

    Le système capitaliste est incapable de répondre aux grands problèmes de l’humanité. Pour maintenir leurs profits, les capitalistes, quelle que soit leur nationalité, sont prêts à tout. Ils n’ont que faire de la planète qui brûle, ils sont prêts à généraliser la guerre, ils s’en prennent partout aux conditions de vie et de travail de la majorité de la population.

    Ainsi, en 2023, les profits du CAC 40 ont battu tous les records alors que nous allons devoir travailler deux ans de plus et que nous subissons l’inflation. Mais cette surchauffe des profits cache mal les difficultés des principales puissances économiques qui semblent ne plus voir d’autre perspective que la concurrence généralisée et les guerres comme en Ukraine ou en Palestine !

    En 2024, la solidarité internationale pour l’arrêt des bombardements et la défense du peuple palestinien devra se renforcer. Le combat des PalestinienEs est le combat de toutes celles et ceux qui se dressent partout dans le monde contre l’ordre impérialiste dont l’État d’Israël est le représentant. Partout, construisons des cadres de mobilisation pour faire grossir le mouvement de solidarité. Dans ce cadre, le NPA propose de construire à Paris une grande manifestation nationale pour la Palestine dans les semaines qui viennent.

    En France, l’extrême-droite donne le la

    Sous l’impulsion d’une partie de la bourgeoisie, Bolloré en tête, l’orientation est claire : unifier la droite et l’extrême-droite. Ce nouvel axe, qui a vu défiler macronistes et lepénistes au coude à coude le 12 novembre, s’est soldé par un vote commun de l’odieuse loi Darmanin. Le Rassemblement national continue ainsi sa marche vers le pouvoir en introduisant dans la loi une partie de son programme contre les migrantEs et pour la préférence nationale. Le soutien de Macron à Depardieu s’inscrit aussi dans la optique de défense d’un ordre moral réactionnaire qui renforce l’inflexion du pouvoir vers l’extrême-droite.

    La gauche sociale et politique est face à ses responsabilités. Dans les entreprises, sur les lieux d’études, dans nos quartiers et communes, il est temps de nous regrouper pour construire une grande mobilisation antiraciste et antifasciste. La loi Darmanin ne doit pas être appliquée. Il faut ouvrir les ports de la Méditerranée pour que plus personne ne périsse en mer, démanteler les centres de rétention administratifs (CRA), et obtenir un logement digne pour tous les jeunes mineurs isolés. 

    Face à la crise climatique, face aux guerres et à la misère, les jeunes, les travailleurs n’ont pas besoin de plus mais de moins de frontières. Il faut opposer la solidarité au nationalisme, l’internationalisme à la guerre.

    En 2024, regrouper une gauche de combat

    Dans la prochaine période, les luttes seront déterminantes. Mais pour leur donner confiance, pour mettre en échec nos adversaires, nous avons également besoin de renforcer un projet politique alternatif au capitalisme, ce système en faillite qui ne peut répondre aux besoins sociaux et menace l’avenir de l’humanité.

    La gauche qui n’a pas renoncé à changer la société, celle que l’on retrouve dans les luttes et qui se bat pied à pied contre Macron et son monde, doit s’unir pour incarner une telle alternative. C’est le sens de la proposition du NPA aux organisations anticapitalistes et antilibérales, au premier rang desquelles la France Insoumise, d’aller ensemble aux prochaines élections européennes.

    Au-delà des élections, nous ne ferons pas l’économie de la construction d’un outil collectif et démocratique, un parti révolutionnaire en capacité d’agir sur tous les terrains, dans et surtout hors des institutions, pour rompre avec le capitalisme. Ce chantier est devant nous.