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  • Borne partie, Attal Premier ministre, la valse des pantins de Macron...

    Fin du suspense insoutenable : avec la nomination de Gabriel Attal comme Premier ministre, la macronie chimiquement pure a succédé à la macronie pur sucre…. Et il n’a pas fallu attendre très longtemps pour mesurer que la jeunesse du Premier ministre, claironnée sur tous les toits, ne peut masquer la vieillesse des politiques antisociales qu’il va continuer à défendre.

    Ainsi, lors de son passage de relais avec Elisabeth Borne, Attal a présenté « trois axes majeurs » pour « transformer notre économie » afin de « libérer le potentiel français » (100 % bullshit). D’abord, « la priorité donnée au travail. Travailler doit toujours être mieux valorisé que ne pas travailler, alors que l’inflation [...] continue de peser sur la vie des Français ». Qu’entend-il faire pour bloquer les prix, à commencer sur les produits de première nécessité, alors que les porte-monnaie continuent de se vider ? Pour augmenter le SMIC et tous les revenus ? À l'évidence, pas grand-chose de plus que celles et ceux qui l’ont précédé…

    « Ensuite, c’est l’acte deux de la libération de notre économie, notamment avec la simplification drastique de la vie de nos entreprises et de nos entrepreneurs ». Traduisons-le : je vais continuer cette politique totalement dévouée aux capitalistes, celle-là même qui selon une étude récente a permis aux 40 entreprises françaises du CAC 40 de distribuer un montant record de 97,21 milliards d’euros à leurs actionnaires en 2023… 

    Et de conclure : « Et c’est enfin l’action résolue que nous devons mener pour notre jeunesse dont le talent ne demande qu’à s’exprimer. » Sans doute est-ce pour aider cette jeunesse à s’exprimer qu’il a supprimé 1 500 postes d’enseignantEs en 2023 et 800 en tant qu’éphémère ministre de l’Éducation…

    Sans surprise, notre camp social n’a donc rien à attendre de ce énième Premier ministre et du gouvernement de choc qu’il ne va pas manquer de nommer ces prochains jours. Le changement dans la continuité des attaques antisociales du macronisme… Soit 49-3 raisons de se mobiliser ces prochains mois, à commencer les dimanche 14 et 21 janvier contre la loi raciste de son complice Darmanin.

  • La machine sioniste de destruction massive menace le Liban à la suite de Gaza...

    Il y a deux semaines, nous estimions, à la lumière des éléments disponibles, que les forces d'occupation israéliennes cesseraient leur campagne intensive de bombardement ravageur au début de cette nouvelle année, pour passer à une « guerre de basse intensité » dont l'objectif serait de resserrer le contrôle sur la majeure partie du territoire de la bande de Gaza tombée sous leur emprise, d'éradiquer ce qui y resterait de résistance et de détruire le réseau de tunnels qui subsiste sous son sol (voir « Où va la guerre d'Israël contre Gaza ? », 20/12/2023). Lundi dernier, au premier jour de cette nouvelle année, le porte-parole officiel de l'armée d'occupation a annoncé le retrait de Gaza de cinq brigades, composées essentiellement de réservistes, dans ce qui a été interprété par les observateurs comme un premier pas vers le passage à une « guerre de basse intensité », comme l'ont promis les dirigeants israéliens à leurs soutiens extérieurs, les États-Unis au premier chef.

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  • Halte au génocide à Gaza, mobilisation internationale !

    L’offensive israélienne contre Gaza se poursuit. Les bombardements et les combats au sol ont fait près de 30 000 mort·es, dont 10 000 enfants. La population est touchée par des conditions sanitaires effroyables, avec le manque d’eau, d’électricité, de nourriture, des maladies qui commencent à se répandre. Selon Médecins sans frontière, 85 % de la population de Gaza s’est déplacée, et selon l’ONU, 90 % de la population est en « phase de crise en termes d’insécurité alimentaire ».

    Une riposte internationale est nécessaire

    L’offensive d’Israël n’est pas une « guerre contre le Hamas », comme veulent le faire croire l’Etat d’Israël et les grandes puissances qui le soutiennent. C’est bien le début d’un génocide contre la population de Gaza qui prend également pour cible l’aide humanitaire. Ainsi, selon MSF, environ 300 personnels de santé ont été tués, une soixantaine d’ambulances ont été détruites, souvent directement ciblées, et seuls 8 hôpitaux (sur 36) sont encore fonctionnels à Gaza.

    L’offensive s’étend aussi en dehors de Gaza : selon l’ONU, 1300 personnes ont dû se déplacer, dont 600 enfants, en raison des violences commises par les colons, et plus de 3500 Palestinien·nes ont été arrêtés. Cela tandis que l’armée commence maintenant à frapper le Liban.

    Comme le disent bien des représentantEs d’organismes internationaux comme la Fédération internationale pour les droits humains, « Israël mène un génocide contre le peuple palestinien ». Allons-nous laisser faire, comme les grandes puissances ont laissé faire le génocide des Tutsis au Rwanda ou celui des musulman·es de Bosnie ? Allons-nous prétendre, comme face au génocide des juifs pendant la Deuxième Guerre mondiale, qu’« on ne savait pas » ?

    La résistance doit s’organiser

    Différents moyens de pression existent. Le premier est le boycott des produits israéliens et des entreprises européennes qui investissent en Israël, ce qui donne déjà des résultats avec le retrait de Puma et d’Orange d’Israël. Il faut aussi faire pression sur notre propre gouvernement qui continue à soutenir la politique de l’Etat d’Israël, et organiser la solidarité en collectant des fonds pour aider les réfugié·es. Enfin, il est nécessaire de construire de grandes mobilisations en solidarité avec le peuple palestinien. Cela signifie, dans nos quartiers, s’organiser en collectifs de base, pour distribuer des tracts, tenir des réunions publiques, organiser le boycott, des manifestations locales…

    Ce samedi 13 janvier, une mobilisation internationale est organisée, avec des manifestations dans de nombreuses villes. Elles sont importantes pour nous retrouver, crier notre colère, nous donner confiance.

    Pour un autre monde

    Plus que jamais, le conflit actuel montre la nécessité d’un autre monde : en Ukraine comme en Palestine, les guerres sont de plus en plus fréquentes, dans un capitalisme en crise profonde. Avec Netanyahou, le Premier ministre israélien, c’est l’extrême droite qui est aux commandes, une extrême droite raciste qui discrimine les Palestinien·nes et les arabes israélien·nes, comme d’autres ici veulent discriminer et réprimer les étranger·es.

    Alors que les grandes puissances ont voulu imposer une Palestine réduite à quelques villes et des camps, nous revendiquons une Palestine unie, démocratique, laïque, sur tout le territoire, où les réfugié·es pourraient récupérer les terres dont iels ont été chassé·es, où chacun·e pourrait vivre sans discrimination, quelle que soit sa religion et son origine.

  • La guerre en Ukraine : agenda pour la gauche...

    La situation sur le front militaire est sombre. Malgré certains succès tactiques, les grands espoirs de la contre-offensive n’ont pas été comblés. Au contraire, Valerii Zaluzhnyi, le commandant en chef ukrainien, a ouvertement reconnu une impasse. Les sondages nationaux indiquent un épuisement naissant. La communauté internationale se désintéresse de la situation, les programmes d’aide sont bloqués, les transports routiers sont bloqués. L’hiver est là, tout comme les frappes de missiles russes sur les infrastructures énergétiques.

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