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  • Élections européennes : Faux prétextes et vraie discussion...

    Après trois rencontres, La France insoumise a adressé au NPA un courrier affirmant selon eux que « nos discussions ont fait émerger une série de désaccords [...] trop importants pour garantir notre capacité commune à mener une campagne cohérente ». Pourtant, comme le montrent les nombreuses réactions qui ont suivi, le débat sur les contours d’un rassemblement d’une gauche de combat ne fait que commencer…

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  • La colonisation à découvert : Israël de nouveau devant la CIJ...

    Par un hasard des calendriers, et dans le contexte tragique du massacre perpétré par Israël dans la bande de Gaza, la question palestinienne s’invite de nouveau au sein du palais de la Paix à La Haye, se retrouvant en moins d’un mois le point de mire de la justice internationale, après avoir été jetée aux oubliettes pendant plus de deux décennies.

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  • 8 mars : notre colère est sans limite et sans frontières !

    Chaque année, nous avons encore plus de raisons d’être dans la rue pour hurler notre colère devant ce monde injuste et violent, en particulier pour les femmes.

    Solidaires avec toutes les femmes en situation de guerre

    Depuis des mois nous parviennent des images et des témoignages insupportables de la situation de Palestine. Les femmes en particulier tentent de survivre avec leurs enfants, accouchent dans des conditions horribles… En ce 8 mars 2024, la solidarité avec le peuple palestinien, et en particulier avec les femmes de Palestine, est au premier rang de nos revendications.

    Au Soudan ou en République démocratique du Congo, ce sont des millions de femmes qui sont exposées aux violences sexistes et sexuelles dans des contextes de conflits armés, de déplacements massifs de population, de relégation dans des camps de refugié.es. 

    En Ukraine aussi des viols et des violences sexistes sont perpétrées par l’armée russe. 

    Et lorsqu’elles fuient les situations de guerre, les migrantes, en plus de toutes les autres violences, sont soumises aux viols, aux agressions sexuelles, à l’esclavage.

    Nous nous battons pour les femmes du monde entier

    Nous voulons une paix juste et durable partout dans le monde parce que c'est une condition indispensable pour l’émancipation des toutes les femmes et des personnes LGBTI. Pour cela, ici en France, nous devons combattre les puissances impérialistes. En tout premier lieu, nous combattons la politique du gouvernement Français qui soutient Israël, qui défend ses intérêts en soutenant des dictatures en Afrique depuis des dizaines d’années, qui asphyxie les pays pauvres par le mécanisme de la dette, qui laisse mourir les migrant.es aux frontières de l’Europe… Ce sont les intérêts des grands groupes capitalistes à travers le monde, les profits générés par les ventes d’armes, les politiques impérialistes des Etats à leur service qui sont à l’origine de ces bains de sang, de toutes ces violences contre l’humanité, contre les femmes en particulier.

    Se battre ici comme ailleurs

    Pour enrayer ces logiques mortifères, nous devons trouver les forces pour peser sur nos gouvernements, construire nos luttes pour qu’elles pèsent politiquement. Pour cela nous devons être extrêmement nombreuses à manifester, à dénoncer le capitalisme, le patriarcat et leurs conséquences. Pour manifester massivement le 8 mars, nous devons être en lutte et nous sortir de la contrainte du travail salarié et du travail domestique. Pour cela, il n’y a pas d’autre solution que d’être en grève.

    Le 8 mars, nous devons être dans la rue, en grève, nombreuses, solidaires et déterminées, pour détruire ce système capitaliste et patriarcal qui détruit nos vies.

    Nous sommes en grève…

    Nous sommes en grève pour les femmes du monde entier, contre les guerres impérialistes, pour le droit des peuples à vivre en paix sur leur territoire.

    Nous sommes en grève contre toutes les violences subies par les femmes et les minorisé.es de genre ici comme ailleurs. La nouvelle vague de libération de la parole des femmes contre les violences sexistes et sexuelles dans le cinéma français résonne avec celles de toutes les femmes, dans tous les milieux. 

    Nous sommes en grève pour l’accueil inconditionnel de tou.tes les migrant.es victimes de violences sexistes et sexuelles, de violences de genre, des guerres…

    Nous sommes en grève contre la domination et la surexploitation que subissent les femmes et les minorisé.es de genre.

    Par nos mobilisations, par la grève, nous nous attaquons à l’ordre capitaliste et patriarcal, et parce que nous sommes unies, fortes et solidaires, nous changerons la société !

  • L'imam Mahjoub Mahjoubi doit pouvoir rentrer en France...

    La campagne raciste de longue durée orchestrée par l’État contre les musulmanes et les musulmans est rythmée par les fermetures injustifiées de mosquées, d’associations et d’établissements scolaires, ainsi que par les expulsions particulièrement médiatisées d’imams accusés de porter atteinte à la France ou à ses valeurs. Après Hassan Iquioussen, expulsé spectaculairement grâce à un dossier monté de toutes pièces, la nouvelle cible de cette violence raciste est Mahjoub Mahjoubi, l'imam de la mosquée de Bagnols-sur-Cèze, qui vit en France depuis plus de 40 ans. 

    Comme toujours, c'est l'extrême droite qui est à l'origine de cette agression raciste et qui désigne la cible : ici, le député Rassemblement national Nicolas Meizonnet qui, dans un tweet publié le 18 février, a demandé directement à Gérald Darmanin d'expulser Mahjoub Mahjoubi. La raison invoquée ? La vidéo d'une prêche dans laquelle l'imam qualifierait le drapeau tricolore, c'est-à-dire le drapeau français, de satanique. Les propos de l'imam Mahjoubi sont pourtant clairs : dans le contexte de la Coupe d'Afrique des nations, il condamne les musulmans qui adorent leurs drapeaux (car la France n'est pas le seul pays à avoir un drapeau tricolore) au lieu d'adorer Dieu, et se divisent et se déchirent entre eux par nationalisme. Malgré la clarté des propos tenus, ainsi que les nombreuses explications apportées ensuite par Mahjoub Mahjoubi lui-même, l'intégralité des médias a continué de reprendre à son compte la version de l'extrême droite. Cela est symptomatique de l’oppression des musulman·es en France : être toujours objet de discours et jamais reconnu comme sujets ayant une parole autonome.

    Cette histoire abjecte et raciste s'est vue couronnée par l'expulsion effective de Mahjoub Mahjoubi le 22 février, suivie de la communication expresse de Darmanin se vantant d'avoir pu l'expulser 12 heures seulement après son interpellation grâce à la loi immigration entrée en vigueur le mois dernier. Une nouvelle fois, le ministre de l'Intérieur se met non seulement au service de l'agenda de l'extrême droite, mais répond aussi à ses requêtes. Il montre le caractère liberticide de la loi immigration, qui permet à la police d’expulser qui elle veut sans avoir à rendre compte à la justice, mettant ainsi en cause les fondements de l’Etat de droit.

    Le NPA apporte son soutien à Mahjoub Mahjoubi ainsi qu'à toutes les musulmanes et musulmans visé·es par l'islamophobie d’État. Nous demandons le retour de Mahjoub Mahjoubi et l’abrogation de la loi immigration.

  • Droit à l’information : Contre la raison d’État, solidarité avec Julian Assange...

    Les 20 et 21 février la Haute Cour britannique a examiné l’ultime appel du journaliste australien, persécuté depuis 2010, et embastillé à Londres à la suite de la réponse favorable donnée à la demande d’extradition vers les États-Unis où une peine de 175 ans de prison lui est promise.

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  • De la création de l'Etat d'Israël au génocide en cours (formation)...

    L’instabilité permanente dans l’ancienne Palestine mandataire résulte, en dernière analyse, de l’indépassable contradiction entre le projet sioniste d’établir un État juif en Palestine et la présence sur cette terre d’un peuple autochtone refusant d’abandonner ses droits nationaux. De la grande révolte arabe de 1936, provoquée par l’accélération de l’immigration sioniste et des acquisitions de terres par les colons juifs, aux récentes attaques conduites à Jénine ou Naplouse dans le but de détruire des cellules armées palestiniennes, en passant par la « Nakba » de 1947-1949, c’est cette contradiction essentielle qui demeure le moteur du conflit jusqu'au génocide des palestiniens en cours depuis plus de 5 mois.

    La présentation est assurée par Édouard Soulier (membre de la direction du NPA) et Louisa (avocate et militante du NPA)

  • Troupes françaises hors d’Afrique : en finir avec la Françafrique...

    L’initiative unitaire, lancée par Survie, « Pour un retrait rapide d’Afrique de l’armée française » (lire sur notre site l’appel au meeting parisien du 28 février 1 et la tribune « Armée française en Afrique : il est largement temps de partir »), constitue un soutien essentiel à la vague populaire qui balaie plusieurs pays africains contre la domination néocoloniale française.

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