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Actualités nationales... - Page 165

  • Au risque de prolonger l’épidémie, Macron autorise tous les secteurs industriels à redémarrer...

    Trop, c’est trop ! L'UIMM (Union des industries et métiers de la métallurgie) a lancé un appel à Macron pour qu'il reconnaisse le caractère essentiel de toutes les filières industrielles durant cette épidémie de coronavirus. L’UIMM, l’Union des industries et métiers de la métallurgie, le cœur historique du patronat français, représente 42 000 entreprises de l'automobile, de la sidérurgie ou de l'aéronautique et emploie 1,5 million de salariés dans des entreprises de toutes tailles.

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  • Le 11 mai : ce sera sans nous !

    Lundi soir, Macron a annoncé la réouverture progressive des écoles, collèges et lycées sur le territoire. Blanquer d’ailleurs ne devait une nouvelle fois pas être dans la confidence, puisque depuis ce matin il essaie d’expliquer comment cette réouverture va être gérée. 

    Une décision catastrophique sur le plan sanitaire

    « [Ce] qui me tracasse un petit peu, c’est la réouverture progressive des crèches, des écoles et des lycées parce que là, je pense que ça fait courir un risque inutile. Les enfants n’obéissent pas forcément aux consignes, ils vont naturellement jouer ensemble et ils risquent de ramener le virus à la maison ». C’est Jean-Paul Hamon, le président de la Fédération des médecins de France, qui s’exprime ainsi. Oui, la décision de rouvrir les écoles, collèges et lycées est une absurdité sur le plan sanitaire. Blanquer bafouille qu’on mettra en place des « groupes réduits », il explique que les élèves ne seront pas obligés d’aller en cours, puis une heure après il se ravise… On nous dit que le port du masque est considéré comme « fort possible », mais on ne sait même pas s’il y en aura dans les quantités suffisantes pour assurer la protection des personnels comme des enfants !

    Le CHSCT ministériel, lui, a été clair : il demande au ministère « un dépistage généralisé des élèves et des personnels comme préalable à toute reprise d’activité ».

    Une chose est sûre donc : vu la légèreté dont a fait preuve le gouvernement, et tout particulièrement le ministère de l’Éducation nationale, pendant la crise sanitaire, ces conditions de sécurité ne pourront jamais être réunies le 11 mai !  

    Les inégalités scolaires ont bon dos

    Après avoir pendant un mois envoyé Blanquer vanter les vertus de la prétendue « continuité pédagogique », Macron fait maintenant mine de découvrir qu’il existe des inégalités, et que ces inégalités se creusent durant cette période de confinement. Et c’est l’argument qu’il ose utiliser pour annoncer que le 11 mai les écoles et les établissements doivent rouvrir !

    Mais personne n’est dupe : ni les enseignantEs, ni les parents ! Si Macron et Blanquer veulent vraiment lutter contre les inégalités comme ils prétendent, qu’ils commencent tout simplement par annuler toutes les fermetures de classe et suppressions de postes que, en pleine période de confinement, les instances des rectorats sont en train d’acter, et ce notamment dans les écoles et les établissements relevant de l’éducation prioritaire.

    En réalité, ce qui permettrait de pallier la rupture d’égalité provoquée par la période de confinement, c’est un plan massif de créations de postes, permettant réduction des effectifs par classe, la création de groupes de soutien... Mais bien évidemment, ce n’est pas la solution choisie par Macron et son gouvernement.

    Nous ne sommes pas la garderie du Medef : le 11 mai, ce sera sans nous !

    La décision de Macron n’obéit en rien à des considérations sanitaires ni pédagogiques : il obéit simplement à son donneur d’ordre, le Medef, dont le président déclarait vendredi : « J’appelle tous les entrepreneurs qui le peuvent à reprendre dès maintenant leur activité ». En annonçant la réouverture des écoles, Macron ne veut qu’une chose : que les enseignants et enseignantes gardent les gamins des prolos qui doivent retourner au boulot.

    L’école n’est pas une garderie ! Dès lundi soir, sur les réseaux sociaux, de nombreux collègues ont fait part de leur inquiétude et de leur indignation. Pour beaucoup, il est impensable de reprendre le 11 mai.

    David Conflent, Aurélien Perrena

  • Macron et l’effacement de la dette africaine : de la poudre de perlimpinpin...

    Lors de sa dernière allocution télévisée le 13 avril, Emmanuel Macron a fait une déclaration étonnante : « Nous devons aussi savoir aider nos voisins d’Afrique à lutter contre le virus plus efficacement, les aider aussi sur le plan économique en annulant massivement leur dette. »  Aussitôt, certains ont crié au loup sur les réseaux sociaux, demandant que l’on fasse de même pour les entreprises françaises. Mais derrière les effets d’annonce, qu’en est-il vraiment ? Peut-on compter réellement sur Macron pour annuler gentiment et sans contrepartie les dettes des États africains ? 

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  • Nous ne serons pas la chair à patrons de Macron...

    Le discours de Macron est sans ambiguïté : nous faire travailler le plus possible tout en bombardant de cadeaux le patronat. Il n’a de nouveau annoncé aucune mesure concrète pour la santé, mais l’annonce d’une possible réouverture progressive des établissements scolaires à partir du 11 mai montre une volonté de faire reprendre le chemin du travail à tout le monde.

    Aucun moyen pour la santé

    Alors que le Covid-19 a déjà emporté près de 15 000 personnes, Macron a donc une nouvelle fois parlé... mais sans prendre les mesures nécessaires : pas d’embauche ou d’ouverture de lits dans la santé, pas de réquisition d’usines pour produire des masques et des tests ou dans la santé pour chercher un vaccin, pas un mot sur l’arrêt des productions non essentielles, rien sur les Ehpad…

    Macron a annoncé une prolongation du confinement jusqu’au lundi 11 mai. Dans la suite de l’improvisation et de l’irresponsabilité de ce pouvoir depuis le début de cette crise sanitaire, Macron et le gouvernement n’ont donc d’autre politique que ce confinement « par défaut ».

    Le Medef l’a ordonné, Macron exécute

    Macron promet par contre de nouvelles aides aux patrons, en particulier des « annulations de charges ». De nouveaux cadeaux, toujours aux mêmes… Alors que les grandes entreprises ont des dizaines de milliards en caisses, ce dont ont besoin les toutes petites sociétés, ce sont de vraies mesures de chômage partiel qui permettent de payer leurs salariéEs. Des aides qui pourraient être financées par les grandes sociétés comme Amazon ou les centres commerciaux qui se gavent de la fermeture des petits commerces.

    Macron promet la reprise progressive des établissements scolaires du premier et du second degré à partir du 11 mai, mais sous quelles conditions ? Pour les rouvrir, il faudrait des tests et des masques en masse. Et pourquoi laisser les universités fermées jusqu’à l’été ? En réalité, cette réouverture est tout simplement la condition indispensable pour renvoyer les parents au boulot, quelle que soit la situation sanitaire. Le président du Medef l’a affirmé : « L’important, c’est de remettre la machine économique en marche et de reproduire de la richesse en masse, pour tenter d’effacer, dès 2021, les pertes de croissance de 2020. »

    Produire à tout prix

    Macron a promis des tests de dépistages « à ceux qui présentent des symptômes », alors que selon certaines études, un quart des personnes contaminées seraient asymptotiques et que bien d’autres voient passer la maladie comme un gros rhume.

    Macron promet des masques pour se déplacer, ainsi qu’une application de contrôle. Tout cela a pour but de faire reprendre le travail… Mais les déplacements personnels, sans autorisation, seront sans doute toujours interdits.

    Quelle hypocrisie ! Tout comme le fait de fermer les frontières, alors qu’il serait bien plus efficace d’y réaliser des tests pour mettre en quarantaine les malades et les soigner. C’est le virus qu’il faut bloquer aux frontières, pas les êtres humains !

    Imposer nos réponses à l’urgence sanitaire et sociale

    Depuis trois mois, ceux qui nous gouvernent ont montré leur inefficacité face à la crise, car ils ne pensent qu’à préserver la production et les profits des grandes sociétés. Ils doivent dégager. Nous devons nous battre pour créer rapidement les conditions d’un déconfinement qui ne tourne pas à la catastrophe sanitaire. Cela suppose des mesures d’urgence :

    - La réquisition des moyens de production permettant la fabrication des tests, des masques et de tous les matériels indispensables à la lutte contre la pandémie ;

    - Le blocage de toutes les tentatives de redémarrage des activités non indispensable, la sécurité au travail dans le cadre des activités nécessaires, avec la garantie du droit de retrait.

    - La création de 120 000 postes de personnel soignant dans les hôpitaux et les Ehpad, ainsi que l’ouverture des dizaines de milliers de lits supprimés ces quinze dernières années...

  • Macron ne pourra pas confiner nos colères bien longtemps...

    lors que la pandémie du Covid-19 a déjà emporté près de 15 000 personnes, Macron a donc - une nouvelle fois - parlé, et parlé, et parlé… D’abord du blabla pour rendre hommage aux personnels soignants qui, malgré les moyens dont les gouvernements successifs les ont privés, font face au quotidien. Bien des mots de la part du président... mais toujours aucun moyen !

    Attendu sur cette question, Macron a annoncé une prolongation du confinement jusqu’à au moins le lundi 11 mai. Dans la suite de l’improvisation et de l’irresponsabilité de ce pouvoir depuis le début de cette crise sanitaire d’ampleur, Macron et le gouvernement, sans aucune anticipation, n’ont donc d’autre politique que de prolonger ce confinement « par défaut ».

    Sans surprise, si Macron n’a aucun moyen supplémentaire à donner aux personnels de santé, il promet par contre de nouvelles aides aux entreprises et à une série de secteurs professionnels, avec en particulier des « annulations de charges ». De nouveaux cadeaux, toujours aux mêmes…

    Macron promet la reprise progressive des établissements scolaires du 1er et 2nd degré à partir du 11 mai, mais sous quelles conditions ? Et pourquoi alors laisser les universités fermées jusqu’à l’été ? En réalité, cette réouverture des écoles pour les plus jeunes est tout simplement la condition indispensable pour renvoyer leurs parents au boulot, quelle que soit la situation sanitaire. Le Medef l’a ordonné… et Macron exécute.
    Sans plus de détails, Macron promet aussi des tests de dépistage… mais aussi le pistage avec la mise en place d’une application de contrôle.

    Une « aide exceptionnelle » pour les familles les plus modestes avec enfants (dont on ne connaît ni le montant ni les conditions) et des masques pour tout le monde à partir du 11 mai, voilà tout ce que nous aurons obtenu ce soir... Mais derrière les mots ronflants et les grandes phrases sur « l’après », ce pouvoir est totalement démasqué. Sa politique - étaler le « pic de l’épidémie » afin d’éviter au système sanitaire de ne pas être totalement débordé - atteint aujourd’hui toutes ses limites et n’a pas d’issue. Face à ces atermoiements sans perspective, le risque s’accroît d’un « déconfinement » sans horizon à cette heure, mais sans nul doute sauvage et chaotique sous la double pression d’une situation de plus en plus insupportable pour une partie de la population (les plus pauvres et les plus précaires en particulier) et de la volonté du patronat aidé par ce gouvernement de remettre en route au plus vite la machine à profits…

    A l’opposé, nous devons continuer à nous battre pour que notre santé, nos vies, passent avant la fuite en avant capitaliste, pour créer pour la suite les conditions d’un déconfinement qui ne tourne pas à la catastrophe sanitaire. Cela suppose des mesures d’urgence :

    - La réquisition des moyens de production permettant la fabrication des tests, des masques et de tous les matériels indispensables à la lutte contre la pandémie.

    - Le blocage de toutes les tentatives de redémarrage des activités non indispensable, tout en garantissant au personnels contribuant aux activités nécessaires un travail en sécurité.

    - Un collectif budgétaire immédiat pour permettre à l’hôpital, aux EHPAD, aux services sociaux de faire face : création de 120 000 postes de personnel soignant, ouverture des dizaines de milliers de lits fermés depuis une quinzaine d’année...

    Confiner une partie de la population tout en poussant l’autre à retourner au boulot au mépris de toute garantie de santé publique, voilà la feuille de route que nous a promis Macron ce soir. Mais nous ferons tout ces prochaines semaines pour que ce pouvoir ne connaisse pas « les jours heureux » que Macron a fait semblant de nous promettre tout en préparant l’inverse...

    Montreuil le lundi 13 avril 2020

  • Réflexions politiques sur la situation « post-municipales »...

    Nous avons déjà pu partager sur les sites du NPA (le national ou le local) des éléments concernant la crise sanitaire en cours, liée à l’épidémie de COVID-19. Nous avons même pu diffuser un meeting en direct sur les réseaux sociaux, avec différentEs acteurs et actrices du mouvement social. D’autres initiatives viendront.
    Ce texte-là tend plutôt à faire un bilan politique de la campagne des municipales à Poitiers, et à le lier à des réflexions politiques plus globales.
    Il s’agit d’une contribution personnelle. Elle n’engage pas l’ensemble des militantes et militants de Poitiers Anticapitaliste. Je souhaite simplement apporter une contribution au débat et à la réflexion pour les semaines à venir. Ce texte est rédigé en plein confinement. J’ai mis beaucoup de temps à le faire car, vivant avec 3 jeunes enfants en période de confinement, il m’est impossible de rester longtemps dessus. Il se peut donc que le style varie, selon les chapitres. Je m’en excuse par avance, cela peut avoir des effets négatifs sur la lecture.

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