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Actualités nationales... - Page 163

  • L’usine des 1000 vaches, c'est fini !

    Dans la Somme, en 2011, un magnat du BTP lançait le projet d'une usine pour produire du lait et du biogaz, avec 1000 vaches en stabulation : lait pour la vente et lisiers pour le méthaniseur. Mais, l'exploitant, fils du promoteur Michel Ramery décédé en 2016, a rencontré une forte opposition de l'association de riverainEs Novissen (Novillages ssoucient de leur environnement), plus de 3000 adhérentEs, de la Confédération paysanne, de partis dont le NPA. L’arrêt du projet, annoncé en décembre, est une victoire !

    Commission Nationale Écologie

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  • Vaccins anti-Covid : pénurie capitaliste et apartheid vaccinal...

    En France, depuis le 18 janvier, la vaccination a été élargie aux 5 millions de personnes de plus de 75 ans qui ne vivent pas en EHPAD, et aux 800 000 personnes qui présentent un risque de covid grave. Le gouvernement a été obligé de revoir en catastrophe son planning, qui réservait d’ici fin février la vaccination aux 800 000 résidentEs des EHPAD.
    Tollé face à ce démarrage en forme de lent fiasco, alors que sur la seule journée du 18 janvier, 404 personnes sont mortes du virus, et que le variant anglais risque d’accroitre les contaminations. Mais rien n’est prêt alors que des millions de personnes veulent se faire vacciner. Il faut attendre, sur des lignes téléphoniques saturées, ou sur internet, quand on y a accès, un rendez-vous dans trois semaines, et des doses de vaccin qui n’arrivent pas !

    Symbole de la gabegie capitaliste, l’usine Pfeizer en Belgique doit s’arrêter pour réorganiser ses lignes de production, avec à la clef 140 000 doses délivrées en moins, et les usines de Sanofi sont à l’arrêt, faute de vaccin Sanofi à produire. Mais pas de problème pour l’actionnaire, qui a reçu 4 milliards de dividendes en 2020, les cours de l’action ne devraient pas trop plonger, un plan de licenciement de 400 chercheurEs est dans les tuyaux, alors que Sanofi a déjà supprimé 4 000 postes de chercheurEs dans le monde, 2 000 en France et reçu plus de 1,5 milliard d’euros de crédit d’impôts recherche sur 10 ans, sans compter les aides européennes ! Leurs brevets, leur secret des process de production, leurs profits… voilà ce qui limite la production de vaccins sûrs et bien testés. Alors il faut réquisitionner toutes les capacités de production pour fabriquer les vaccins qui ont reçu l’autorisation de mise sur le marché !

    Symbole de ce monde de la vaccination dominé par le capitalisme, alors qu’il devrait s’agir d’un bien commun de l’humanité, Israël. Le taux de vaccination contre le covid y est certes le plus haut du monde. Mais pour obtenir le vaccin, le gouvernement a dû payer 40 % plus cher que le marché US. Et alors que toute la population juive du pays devrait être vaccinée fin mars, colons compris, rien n’est prévu pour la vaccination des PalestinienEs des territoires occupés. Ils devront attendre.

    Pénurie, prix surévalués pour satisfaire l’actionnaire, et apartheid médical qui prive les plus pauvres et dominés d’accès aux vaccins, voilà leur monde soumis au profit. L’OMS prévoit que seulement 10 % des habitantEs des pays pauvres seront vaccinés fin 2021…

    Franck Cantaloup

  • Refuser les licenciements et les suppressions de postes...

    À l’occasion de la journée de mobilisation contre les licenciements et les suppressions de postes du samedi 23 janvier, nous revenons dans ce dossier sur la situation de l’emploi en France à l’ère du Covid-19, les réalités derrière les chiffres des disparitions d’emplois, et les alternatives aux « solutions » capitalistes.

  • On ne combat pas les virus en piétinant les libertés : plus de sécurité sociale, moins de sécurité globale !

    Le gouvernement a donc fait le choix d’un tour de vis liberticide supplémentaire, avec notamment la généralisation du couvre-feu à 18h à partir de samedi, sur l’ensemble du territoire.

    Après avoir testé cette mesure punitive depuis le 2 janvier sur 25 départements sans résultats réellement probants ils s’enfoncent dans cette stratégie sans queue ni tête. Nous n’en sommes malheureusement pas surpris, tant cette nouvelle décision s’inscrit dans la continuité des précédentes, caractérisées par l’absence de toute politique sanitaire digne de ce nom et par un recours quasi-systématique à des mesures répressives pour contenir l’épidémie.
     
    Pour tout ce qui concerne concrètement la vie de millions de personnes — l’emploi, la précarité, les licenciements, la pauvreté qui se développe notamment dans la jeunesse — ce ne sera rien ou presque, malgré quelques annonces concernant les étudiantEs dont on ne voit malheureusement guère comment elles pourraient inverser le cours actuel des choses, qui s’est tragiquement illustré cette semaine par deux tentatives de suicide d’étudiantEs à Lyon.
     
    Après les mensonges sur les masques, la faillite du système de tests et le fiasco du lancement de la campagne de vaccination, comment prendre au sérieux ce gouvernement ? Alors qu’il fait montre d’une inventivité hors norme pour trouver des dizaines de milliards pour les entreprises et pour nous expliquer pourquoi nous pouvons continuer d’aller au travail et à l’école malgré des protocoles sanitaires inefficaces et/ou inapplicables, il se refuse toujours à débloquer les moyens nécessaires pour l’hôpital, la prévention, les embauches nécessaires dans le secteur de la santé.

    L’auto-satisfaction cynique et le paternalisme du gouvernement sont révoltants, venus d’un pouvoir qui, face aux dangers — bien réels — de l’épidémie, se refuse à envisager une réelle politique sanitaire et privilégie une fois de plus les réponses répressives et la « sauvegarde » de la machine à profits capitaliste, au mépris de la population et du lien social déjà fortement dégradé. Or la réponse la plus adaptée ne pourra venir que de l’organisation de la solidarité par la population elle-même, et non de la culpabilisation de chacunE et de la suppression de tous les moments de convivialité.

    Ce dont nous avons besoin, c’est de recrutements massifs à l’hôpital et d’embauches pour la recherche des cas contacts et la mise en œuvre d’une véritable stratégie vaccinale, et plus globalement d’une politique de santé communautaire s’appuyant sur l’alliance des professionnelEs de santé et de la population, qui peut ainsi s’auto-organiser pour trouver les solutions adaptées et consenties à la lutte contre l’épidémie, dans les quartiers, sur les lieux de travail.
     
    Nous refusons les fausses « solutions » répressives d’un pouvoir dont la nature autoritaire n’est plus à démontrer : lois liberticides, couvre-feux, perpétuation d’un état d’urgence sanitaire qui n’a de sanitaire que le nom, etc.

    Nous aurons l’occasion de le dire dès ce samedi dans la rue, à l’appel de la coordination #StopLoiSécuritéGlobale, mais aussi la semaine prochaine lors de la mobilisation en défense de l’hôpital public le 21 janvier et contre les licenciements et les suppressions de postes le 23 janvier.

    Plus de sécurité sociale, moins de sécurité globale !

  • Contre la mise à mort de nos emplois, manifestons le 23 janvier et le 4 février !

    Sous prétexte de crise sanitaire, le patronat, avec l’aide du gouvernement, se lâche de manière inédite en livrant une guerre économique et sociale féroce à l’ensemble du monde du travail. Une nouvelle vague de destructions d’emplois est à l’œuvre. Sans une mobilisation importante de notre camp social, des centaines de milliers de personnes pourraient basculer à nouveau dans la précarité et la misère.

    Une véritable saignée sociale

    C’est sans étonnement que lors de ses vœux, Macron, le président des ultra-riches, n’a pas eu un mot pour les chômeurEs, les précaires, les jeunes, les salariéEs menacés par les licenciements et le basculement dans la pauvreté. Pourtant la séquence qui s’ouvre en ce début d’année annonce un nouveau carnage social, et contrairement à ce qu’on nous assène, ce n’est pas la crise sanitaire qui en est responsable mais bien le capitalisme.

    Pour continuer de dégager des profits maximums, les patrons ont exploité la crise du Covid pour réorganiser la production et l’économie en se servant des salariéEs comme variables d’ajustement. Les suppressions de postes continuent dans le secteur public et les licenciements se multiplient dans le secteur privé, facilités par l’arsenal juridique assoupli des ordonnances Macron et de la loi Travail. Aux procédures collectives de licenciements qui ont triplé depuis 2019, il faut additionner les fins de contrats, les ruptures conventionnelles, les fins de CDD, les compressions d’intérim. Et le taux de chômage des jeunes atteint aujourd’hui 20 %.

    Nous ne paierons pas leur crise !

    Pendant ce temps, les « corona-profiteurs », patrons et actionnaires, ont continué de se gaver d’argent public. 100 milliards versés dans le cadre d’un hypothétique « plan de relance », un véritable chèque en blanc sans aucune contrepartie, aucun contrôle. Les bénéfices des grandes entreprises du CAC 40, les dividendes, explosent et les fortunes des milliardaires s’envolent.

    À l’inverse de cette politique qui nous mène chaque jour davantage à la catastrophe, il faut imposer que c’est aux capitalistes de payer ! Pour cela, luttons pour la protection du monde du travail, par l’interdiction des licenciements, l’embauche des précaires, la réduction du temps de travail et son partage entre toutEs sans perte de salaire, l’augmentation des salaires et des minima sociaux, ainsi que le recrutement massif dans les services publics. Il faut également imposer une autre utilisation de l’argent public, fruit de notre travail, afin de faire fonctionner la société pour le plus grand nombre, et non pour l’avidité d’une minorité.

    Inverser le rapport de force

    L’urgence est de construire la convergence de toutes celles et tous ceux qui ne veulent plus payer la crise. Les mobilisations à venir constituent déjà des étapes importantes pour faire que la peur change de camp. A l’initiative des salariéEs du voyagiste TUI menacés de 600 suppressions d’emplois, manifestons le 23 janvier à Paris pour l’interdiction des licenciements et contre les suppressions de postes. Le jeudi 4 janvier à l’appel de différents syndicats, construisons la grève interprofessionnelle pour défendre l’emploi. Des échéances qui convergent et auxquelles viennent s’ajouter des journées de mobilisation sectorielle dans la santé, l’éducation ou l’énergie.

    Il faudra aller au-delà de quelques journées de grèves ou d’actions pour imposer des mesures d’urgence et mettre en échec la politique du patronat et du gouvernement. Plus largement pour en finir avec la mainmise des capitalistes sur la société, il est urgent de construire un front des résistances pour frapper touTEs ensemble !

  • Covid 19 : leur « stop and go » est un échec...

    Après les mensonges gouvernementaux sur les masques, après l'absence de tests au départ de la pandémie, voilà le fiasco d'un début de vaccination parmi les plus lents d'Europe. Leur stop and go autoritaire n'a pas évité la deuxième vague.

    Cette deuxième vague est suivie, non pas d'une réduction radicale de la circulation virale, qui permettrait d'isoler plus facilement les nouveaux foyers, mais d'un plateau de haut niveau à près de 15 000 contaminations par jour. Alors que les hospitalisations n'intègrent qu'à peine les contaminations de Noël et pas du jour de l'an, que la rentrée scolaire pointe son nez, qu'un froid humide va recouvrir toute la France, et qu'un nouveau variant du Covid-19 a fait son apparition, plus infectieux de 50%, y compris chez les jeunes, ce qui repose la question des protocoles sanitaires à l'école. Bloquer certains secteurs de l'économie, toute vie sociale et culturelle, puis relancer dès que possible les secteurs les plus lucratifs, au risque de relancer aussi la pandémie, est un échec. Avec la crainte d'une troisième vague !

    La parole du gouvernement a perdu toute légitimité

    Face à cela, il faut des embauches massives et des réouvertures de lits dans les hôpitaux et les EHPAD. En ville, plus que la peur du gendarme et des amendes, mettre enfin en place une politique de santé communautaire, combinant testage massif et ciblé, et fabrication des gestes barrières, des mesures d'isolement avec la population, les porteurs du virus, à l'image des équipes Covisam qui ont fait leur preuve en Île-de-France, et qui devraient être généralisées, ce qui n'est pas le cas faute de moyens et de volonté. L'acceptation sociale des mesures de confinement imposées, et non fabriquées avec la population, diminue, comme le montrent les rave-party du nouvel an. La parole du gouvernement a perdu toute légitimité, après ses mensonge sur le Covid, mais aussi ses attaques sociales, les violences policières dont il s'est rendu coupable. Sans solution à la crise sanitaire, et donc lutte pour ces solutions, le « vivre avec le virus » est une impasse, avec des confinements, une crise économique et sociale qui dureront plus longtemps. Les travailleurEs de la santé, et surtout les premierEs de corvée, sont les plus touchés par le Covid, car ils et elles sont plus exposés, ont des revenus plus précaires rendant l'isolement plus difficile, vivent dans de plus petits logements, et sont en moins bonne santé que la population générale. Il faut conjuguer la lutte contre le Covid avec la lutte pour l'ensemble des droits, au logement, à la réduction du temps de travail, au revenu garanti, au dédoublement des classes... Avec la lutte contre le racisme et pour la régularisation des sans-papiers, la lutte pour les droits des femmes.

    Une autre société est nécessaire

    Espoir du côté des vaccins ? Oui, mais s'il faut la liberté de vaccination, il faut surtout un choc de confiance qui passe par la rupture de tous les liens d'interêts entre les experts et les labos, mais aussi par la réquisition des trusts de la vaccination, de leurs brevets, pour fournir urgemment ce bien public à toute l'humanité. Une vaccination inégalitaire sur le plan géographique et social, reflet des relations impérialistes et du manque de justice sociale, c'est pour touTEs le risque de nouveaux variants, plus contaminants et demain à la mortalité plus élevée ou échappant aux vaccins.

    Le 27 décembre, Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l'OMS, lançait un appel pour la première journée internationale de préparation aux épidémies. La pandémie à coronavirus ne sera pas la dernière et les tentatives pour améliorer la santé humaine sont « vouées à l’échec » si on ne s'attaque pas au changement climatique et à la question du bien-être animal. « Nous jetons de l'argent sur une épidémie et quand elle est terminée, nous ne faisons rien pour empêcher la suivante »Dans une perspective écosocialiste, nous devons lutter pour que les milliards dépensés face au Covid, pour garantir les salaires, un peu, et les profits, beaucoup, ne servent au total qu'à relancer la société du profit, et donc du risque pandémique aggravé. Nous devons exiger que cet argent serve à bâtir une société décarbonnée qui lutte contre le réchauffement climatique, la déforestation, respectueuse de la nature et de la biodiversitéÀ bâtir une société d'égalité sociale, de droit à la santé basé sur la participation des usagerEs et citoyenEs, mais aussi de solidarité internationale, car les virus ignorent les frontières. Leur « stop and go » est un échec, let’s stop and move vers une société écosocialiste !

    Commission Santé Sécurité Sociale