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Actualités nationales... - Page 166

  • Pendant la crise pandémique, zéro revenus = zéro loyer !

    Le logement est devenu avec l'obligation du confinement le lieu essentiel de résistance au virus. Or il n'y a quasiment rien eu dans les décisions gouvernementales en soutien aux habitantEs confinés des quartiers populaires. Macron a tout de suite annoncé des reports de charges, de loyer pour les entreprises... mais rien en ce qui concerne les habitantEs si ce n'est un report de deux mois de la fin de la trêve hivernale. Un minimum bien insuffisant.

    Les revenus de beaucoup de salariéEs sont remis en question, par le chômage technique, par l'arrêt des missions d'intérim, par la garde des enfants souvent faite par les femmes, par la disparition des boulots précaires, alors que les dépenses sont en hausse : plus de cantines scolaires ou de restaurants d'entreprise, des repas à la maison plus nombreux, davantage de charges d'eau et d'électricité, le prix des denrées de première nécessité en hausse...

    Il n'est pas acceptable que les salariéEs se voient précarisés dans leur logement alors qu'ils doivent faire face à une pandémie dont ils ne sont pas responsables. Déjà qu’une grande partie du monde du travail paient le prix fort en continuant à travailler, s'exposant au virus, vivant dans des logements modestes...

    Le gouvernement doit prendre immédiatement des mesures de soutien aux locataires, ce qui passe par l'exonération des loyers pour la période du confinement applicable à tous les bailleurs publics ou privés. Il doit annuler toutes les poursuites pour dettes et les procédures d'expulsion engagées dans cette période. Il doit prolonger la trêve hivernale jusqu'en mars 2021, prononcer un moratoire sur les crédits immobiliers des propriétaires occupants, et réquisitionner les logements vides pour mettre à l'abri les sans logis ou mal logés.

    De plus, ce gouvernement a engagé une réforme de l'APL en 2018 qui a ponctionné les bailleurs sociaux pour renflouer ses caisses, fragilisant le logement social. Aujourd'hui il doit rendre l'argent qui doit servir au soutien des habitantEs face à la pandémie.

    Le NPA soutient toutes les mobilisations, les appels, les pétitions qui se multiplient et qui exigent ce plan d'urgence. Il appelle à l'unité de toutes et tous pour imposer ces mesures vitales.

  • Jeudi 09 avril, 20h00, rendez-vous avec le NPA...

    Suite à l'expérience réussie du meeting de la semaine dernière, nous avons décidé de poursuivre nos "programmes" sur internet en ces temps de confinement.
     
    Un prochain meeting sera organisé, et nous avons également décidé d'organiser un rendez-vous hebdomadaire, sous forme d'"émission", dont la première sera diffusée ce soir, juste après les applaudissements de 20h.
    En voici la présentation :
    - Parce qu'en ce temps de crise sanitaire, sociale, économique, écologique, nous avons plus que jamais besoin de réponses anticapitalistes !
    - Parce que même confinés nous ne cessons pas de lutter.
    - Parce qu'il y a urgence à renverser ce système, L'Anticapitaliste, la presse du NPA, lance une émission hebdomadaire en direct à partir de ce jeudi 9 avril.
    Au programme nous discuterons de la crise sous ses différents aspects, des luttes dans les différents secteurs du monde du travail en France et, à travers le monde, des solidarités que nous pouvons construire.

    Programme de l'émission du 9 avril

    Philippe Poutou, Christine Poupin, une travailleuse de l'hôpital, un salarié de l'aviation, et un militant brésilien.
     
    Les liens pour regarder l'émission :
     
    Nous vous invitons à vous connecter ce soir, à partager l'émission et, en attendant, à faire circuler l'information. 

  • Michelin appelle à la fin du confinement général au risque de la poursuite de l’épidémie...

    Dès le lundi 30 mars, le signal de la reprise des activités a été lancé par Michelin en France et en Europe. L’usine de Troyes a commencé à cuire son premier pneu, un pneu agricole, mercredi 1er avril au matin. Débutée par des activités pour l’agriculture et le génie civil, la reprise vise maintenant à se synchroniser avec les constructeurs automobiles pour « pouvoir les servir quand leurs chaînes redémarreront ».

    Au-delà de son entreprise et fort de son expérience, le PDG de Michelin interpelle le gouvernement : « Nous le disons au gouvernement : le confinement ne peut pas être éternel. Nous devons nous habituer à vivre avec un coronavirus qui n’aura pas disparu après la fin du confinement. Nous n’allons pas pouvoir vivre enfermés sans limite de temps ou en attendant pendant des mois qu’un médicament soit mis au point ou qu’un vaccin soit trouvé. Car, à ce moment-là, à la crise sanitaire s’ajouteraient une crise économique et une crise sociale majeures. »

    Ouvrir une brèche

    Le message est clair : les conséquences économiques d’un confinement prolongé seraient plus néfastes que le virus lui-même. Le PDG de la Michelin appelle donc le gouvernement à choisir l’économie, c’est-à-dire ses profits. Contre la vie des salariéEs et de la population.

    On s’interroge sur les motifs qui poussent toute l’industrie automobile à vouloir reprendre alors qu’il n’y a plus d’acheteurs nulle part en Europe. Le PDG de Michelin fournit une partie de l’explication. Commencer par la reprise même partielle des activités, c’est explicitement ouvrir une brèche dans le confinement général de la population. Le patron de Michelin, sûrement bien isolé et protégé, veut nous habituer à vivre avec le coronavirus sans vaccin ni moyens généralisés de dépistage. Avec les risques mortels pour la population dont les salariéEs !

    « Nos vies valent plus que leurs profits ». Plus que jamais d’actualité contre des patrons qui décidément osent tout !

    Le blog NPA auto-critique est animé par les militantEs du NPA de la branche automobile.

  • Santé : Quand Macron prépare le « jour d’après »...

    « Ce que révèle déjà cette pandémie, c’est que la santé gratuite sans condition de revenu, de parcours ou de profession, ne sont pas des coûts ou des charges mais des biens précieux, des atouts indispensables quand le destin frappe […]. Il est des biens et des services qui doivent être placés en dehors des lois du marché » (Emmanuel Macron).

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  • Chômage technique : le jackpot pour les patrons !

    Le chômage technique explose : ce sont désormais 5 millions de salariéEs (un quart des salariéEs du privé) qui sont placéEs en «activité partielle». 470 000 entreprises bénéficient de ce dispositif simplissime : l'entreprise fait la demande et, 48h après au maximum, une réponse automatique d'acceptation lui est envoyée ! Elle n'est pas belle la vie ? Auparavant, les administrations publiques ne prenaient en charge le salaire qu'à hauteur du Smic, le complément (pour atteindre 84% du salaire net) devait être payé par l'entreprise. Désormais, l'entreprise n'a plus rien à débourser !

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  • Grande distribution : face au virus et aux patrons...

    Depuis la mise à l’arrêt des activités de restauration le 14 mars dernier, le confinement d’une partie de la population le 17 mars, l’activité des commerces alimentaires explose et les personnels, en majorité féminins, se retrouvent en première ligne, le plus souvent désarmés face à la menace du virus mais aussi l’atavisme de leurs employeurs et d’une partie de la clientèle.

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  • En Guadeloupe et en Guyane : référés contre les autorités sanitaires, le pouvoir colonial tremble...

    Le jugement rendu par le tribunal administratif de Basse-Terre en Guadeloupe le vendredi 27 mars a fait trembler le pouvoir colonial. Le tribunal saisi en référé par l’UGTG (Union générale des travailleurs de Guadeloupe) a ordonné à l’ARS et au CHU de Pointe-à-Pitre d’acheter 200 000 tests de dépistage et des traitements pour 20 000 patients. Les autorités ont saisi le Conseil d’État, mais elles se sont empressées de commencer à mettre en place une partie des demandes de l’UGTG, notamment la commande de médicaments et de tests.

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  • Macron dans le 93 : le coupable revient sur les lieux du crime !

    Aujourd’hui Macron a décidé de venir visiter les établissements de santé du 93 et notamment la Maison de santé pluridisciplinaire de Pantin. Le président a l’indécence de venir faire une opération de communication en Seine-Saint-Denis, l’un des départements les plus touchés par l’épidémie, où la mortalité a explosé ces dernières semaines. Un phénomène évidemment dû à des décennies de sous-investissement et de plans d’austérité dans les banlieues, leurs services publics et particulièrement dans la santé. Cette situation grave est la conséquence logique des politiques néolibérales tant vantées par Macron. Il en est responsable !

    Alors que le nombre de morts augmente, Macron et son gouvernement refusent de tester largement la population. Alors que les hôpitaux sont saturés, que les personnels manquent cruellement de matériel (masques, gants, surblouses…) et que les déserts médicaux sont des zones de non-droit sanitaire, Macron et son gouvernement refusent toujours de débloquer des fonds supplémentaires pour l’hôpital public. Alors que le personnel soignant est épuisé, Macron et son gouvernement exploitent la main-d’œuvre des étudiant•e•s infirmier•e•s presque bénévolement (travail rémunéré à 1€/h !!!), plutôt que d’embaucher des personnels au statut.

    Tandis qu’il sauve les profits des grandes entreprises et du patronat à coup de milliards d'euros publics, il continue d'envoyer nombre de travailleur·euse·s au boulot malgré le manque de protection. Et comme si cela ne suffisait pas, Macron compte en plus sur le confinement pour pouvoir se balader dans le 93. C’est bien la seule occasion qu’il aura de venir sans rencontrer de manifestation contre lui. Qu’il se le dise : tout le monde déteste (toujours) Macron !

    Pendant qu’il compte les milliards qu’il verse pour « sauver » les entreprises les plus riches, nous comptons nos malades et nos morts. Macron n’est pas le bienvenu dans le 93. Nos vies valent plus que leurs profits !

  • CHRU de Nancy : une provocation et un avertissement...

    Lors de son point presse du vendredi 3 avril, le directeur de l’Agence régionale de la santé du Grand Est - une des régions du pays les plus touchées par la pandemie - a déclaré qu’il n’y a «pas de raison de remettre en cause le Copermo [Comité interministériel de performance et de la modernisation de l'offre de soins] pour le CHRU». Pour les non-initiés, cela veut dire qu'il n'est pour lui pas question de revenir sur les 598 suppressions de postes et 174 fermetures de lits prévus d'ici 2025.

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  • Attention danger : extension de la télésurveillance !

    La CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés) a déjà mis en garde les pouvoirs publics à propos du projet « d’identification des personnes ayant été au contact de personnes infectées » que le gouvernement voudrait mettre en place, avec la création un Comité analyse recherche et expertise (CARE). Ce dernier serait chargé, notamment, «de conseiller le gouvernement pour ce qui concerne les programmes et la doctrine relatifs aux traitements, aux tests et aux pratiques de "backtracking" qui permettent d’identifier les personnes en contact avec celles infectées par le virus du Covid-19».

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