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Actualités nationales... - Page 178

  • Macron tente de briser nos grèves par la violence policière : nous ne reculerons pas !

     

    Une camarade de l'interpro de Montreuil-Bagnolet a été blessée dans des actions ultra violentes de la police ce jeudi 9 janvier. Irène travaille à la RATP sur la ligne 9. Elle est en grève depuis le 5 décembre alors qu'elle élève seule ses 2 enfants. Elle s'est fait matraquer par un flic alors qu'elle filmait l'interpellation de Damien, lui aussi salarié de la RATP sur la ligne 9. Les violences policières qui ont émaillé ce défilé du 9 janvier sont intolérables. Tout notre soutien à celles et ceux qui en ont été les victimes hier, comme Irène et Damien.

    À cette heure, Damien est toujours en garde à vue. Nous exigeons sa libération immédiate et l'arrêt de toutes les poursuites à son encontre.

    Il y a trois jours, la police assassinait un livreur. Hier la « justice » annonce qu'elle ne poursuivra pas le gendarme qui a assassiné Rémi Fraisse. Il va falloir que l'institution policière paye pour l'ensemble des crimes qui ont été commis ces dernières années à l'encontre des manifestantEs : les morts, les mains arrachées, les yeux crevés, les crânes défoncés...

    La macronie voit durer et augmenter l'ampleur de la grève, soutenue par une très large majorité des travailleuses et des travailleurs. Alors Castaner et Lallement amplifient la répression dans le but de casser la mobilisation. Avec 370 000 manifestantEs à Paris le 9 janvier et 1,7 millions dans toute la France, le doute s'installe même dans la majorité à l'Assemblée. Macron et son gang se lance dans une fuite en avant répressive. Mais ils n'arriveront pas faire taire notre colère contre cette inique réforme des retraites. Les capitalistes veulent nous imposer un monde inhumain, nous leur répondons « Révolution ».

    Comité NPA-Montreuil, 10 janvier 2020

  • Cette grève qui dure, très dure...

    Contrairement à ce qu’avait espéré le gouvernement, le mouvement n’a ni connu de trêve ni même faibli pendant les congés de fin d’année. Et de jour en jour, le soutien de la population se développe, mettant ainsi en échec la communication du gouvernement et de ses sbires sur les privilégiés, la bataille des régimes spéciaux ou le bien-fondé de cette réforme. Le gouvernement n’a pas non plus réussi à « acheter » les secteurs les plus mobilisés malgré les promesses d’adaptation de l’application de la réforme à diverses catégories. Au contraire, les différents secteurs grévistes ont explicitement rejeté la « clause du grand-père », refusant que s’applique aux générations futures ce qu’ils et elles refusent. Ils et elles ont réaffirmé que la grève n’est pas une défense des régimes spéciaux mais une lutte contre une réforme qui impacte l’ensemble du monde du travail. Et tout au long de cette dernière période, le mouvement, entre manifestations ou rassemblements régionaux, entre actions de blocages aux portes des dépôts RATP ou sur les péages, n’a pas connu le repos. C’est bel et bien, à cette étape, un échec cuisant pour ce gouvernement.

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  • Retraites : nous faisons le choix de la priorité à l’humain et au droit à une vie digne (tribune unitaire)...

    Emmanuel Macron l’a répété lors de ses vœux : il veut faire passer en force sa réforme des retraites. Contre tous les arguments de bon sens, il décide seul. Le rapport de force est le seul langage possible avec ce gouvernement. La grève et les manifestations seront donc essentielles.

    C’est pourquoi nous appelons tous les français·es, toutes les professions, tou·te·s nos ami·e·s, nos proches, à se mettre en grève et/ou à soutenir vigoureusement la grève, notamment en participant aux caisses de grève et en nous rassemblant en masse dans la rue pour les manifestations du 9 janvier et les suivantes.

    Ensemble, faisons la démonstration de notre attachement au progrès social et à la solidarité dans la vie commune. Nous voulons une société plus humaine, soucieuse d’offrir à chaque génération une vie digne. Beaucoup est à faire pour améliorer le présent, nous le savons. Beaucoup partent déjà en retraite trop tard et souvent trop pauvres. Notamment les femmes. Mais rien ne peut s’améliorer si nous commençons par laisser les acquis des générations précédentes être détruits.

    La retraite à points prévue par Emmanuel Macron condamne toute la population à partir plus tard en retraite, sans savoir quels seront ses revenus. Tou·te·s seront perdant·e·s. Les femmes encore une fois davantage que les hommes.

    «L’universalité», cet alibi martelé par le gouvernement pour détruire les régimes spéciaux, n’existe déjà plus dans le plan même du gouvernement : police, aviation, opéra de Paris, transports… La lutte a déjà donné des premières victoires – certes insuffisantes - des salariés pour faire respecter leurs droits.

    L’argument comptable du gouvernement est en leurre. Nous savons compter. Il manquerait, paraît-il, 7 à 17 milliards d’euros par an pour maintenir l’équilibre de notre système de retraite par répartition. Mais s’il manque des cotisations, pourquoi expulser du financement et des droits à leurs retraites les plus hauts revenus ? La somme est pourtant colossale : 70 milliards d’euros en quinze ans ! Pourquoi jeter dans les bras des assurances privées une telle somme permettant la bonne santé de notre système actuel ?

    Cette réforme va contre les conquêtes de l’histoire sociale de notre pays. Oui, il y a plus de retraités dans le pays qu’auparavant. Oui, nous avons réussi à sortir de la pauvreté un nombre considérable de retraités par rapport au passé récent. Et nous savons le financer. Car du fait de la forte hausse de productivité, l’activité de chaque salarié met à disposition davantage de moyens pour financer davantage de retraites. Ce n’est donc pas un problème démographique. Il s’agit de répartition de la richesse produite par le travail. Augmenter les salaires, égaliser les salaires des hommes et des femmes, augmenter l’emploi, voilà qui permettrait de financer bien davantage que les régimes de retraite n’en consommeront jamais. Assurer un droit à la retraite à un âge qui permet d’en profiter pleinement, sécuriser les revenus des retraités, c’est un choix de société. Quand l’espérance de vie stagne et que l’espérance de vie en bonne santé recule, il est temps de changer les priorités de cette société.

    En soutenant la mobilisation, en y participant pour la nouvelle phase de la lutte les 9, 10 et 11 janvier, nous faisons le choix de la priorité à l’humain et au droit à une vie digne.


    Premiers signataires : Simon Abkarian comédien et metteur en scène, Ariane Ascaride actrice, Eliane Assassi sénatrice et présidente du groupe communiste (CRCE) au Sénat, Clémentine Autain députée LFI de Seine-Saint-Denis, Olivier Besancenot porte-parole du NPA, Laurent Binet écrivain, Marie-George Buffet députée PCF, Luc Carvounas député PS, Eric Coquerel secrétaire national et coordinateur du Parti de gauche, Charlélie Couture artiste, Jean-Pierre Darroussin comédien, Laurence De Cock historienne, Vikash Dhorasoo footballeur international, Didier Eribon sociologue, Khaled Gaiji président des Amis de la Terre France, Susan George présidente d’honneur d’Attac France, Robert Guédiguian réalisateur, producteur et scénariste, Reda Kateb acteur, Mathilde Larrère historienne, Yvan Le Bolloc’h comédien, Marie-Noëlle Lienemann sénatrice Gauche républicaine et socialiste (GRS), Edouard Louis écrivain, Elli Medeiros artiste, Jean-Luc Mélenchon président du groupe LFI à l’Assemblée nationale, Gérard Miller psychanalyste et réalisateur, Gérard Mordillat écrivain et réalisateur, Jérôme Rodrigues gilet jaune, Fabien Roussel député du Nord et secrétaire national du PCF, François Ruffin député LFI de la Somme, Didier Super chanteur, Aurélie Trouvé porte-parole d’Attac, Cali artiste, Tardi auteur et dessinateur, Shirley et Dino comédiens.

    https://www.liberation.fr/debats/2020/01...

  • A Valence, libérez les cinq manifestantEs !

    A Valence, en marge de la manifestation d'aujourd'hui contre la réforme des retraites qui a rassemblé entre 7000 et 10000 personnes, cinq personnes dont un camarade du NPA ont été arrêtés. Ils/elle sont actuellement au commissariat. Suite à une action totalement pacifique à la gare de bus juste après la manifestation, la police de Valence a pris en otage ces cinq manifestantEs au nom d'un prétendu "flagrant délit" basé sur aucun fait.

    Cette manœuvre d'intimidation totalement gratuite et sans aucune base légale est inacceptable. Désormais les vigiles de Macron s'inventent des "Black blocks" lorsqu'ils n'ont rien d'autre à se mettre sous la dent. Le NPA exige la libération immédiate de ces cinq manifestantEs.

    Montreuil et Valence le jeudi 9 janvier 2020

  • Mort de Cédric Chouviat : en finir avec les violences et l’impunité policières !

    Cédric Chouviat est mort dans la nuit de samedi à dimanche, suite à une violente interpellation policière vendredi. Nos premières pensées vont évidemment à sa famille et à ses proches. 

    Comme toujours, les premières versions policières ont mis en avant la thèse du « malaise ». Mais très rapidement, les témoignages, les vidéos, et les résultats de l’autopsie, qui révèle « une manifestation asphyxique avec une fracture du larynx », indiquent que Cédric est une nouvelle victime de violences policières. 

    Selon les témoignages, confortés par les vidéos, il aurait subi une clé d’étranglement et/ou un plaquage ventral, écrasé au sol par quatre policiers, qui l’ont asphyxié. Des techniques policières malheureusement courantes en France, alors qu’elles sont interdites dans plusieurs pays européens. C’est le même type de violente interpellation qui avait provoqué la mort d’Adama Traoré en juillet 2016.

    Les versions policières ont évolué, qui ont évoqué le fait qu’il téléphonait depuis son scooter, ou alors que sa plaque d’immatriculation était illisible car trop sale. Mais quel que soit le motif du contrôle policier, il apparaît, au vu des témoignages et des vidéos, que c’est le fait que Cédric Chouviat a filmé son interpellation qui a énervé les policiers, alors que c’est son droit le plus strict, et qu’ils se sont sentis autorisés à le violenter, jusqu’à la mort.

    Alors que Castaner, l’éborgneur en chef, évoque poliment, au sujet des circonstances de la mort de Cédric, « des questions légitimes, auxquelles des réponses devront être apportées en toute transparence », il apparaît évident que cette mort vient s’inscrire dans la longue liste des victimes de violences policières. Et nous n’avons aucune confiance dans l’enquête qui va avoir lieu suite à l’ouverture d’une information judiciaire pour « homicide involontaire », confiée à une IGPN dont la partialité n’est plus à démontrer. 

    Le NPA présente toutes ses condoléances à la famille et aux proches de Cédric, et exige que la lumière soit faite, en toute indépendance, sur les circonstances de sa mort. De manière plus globale, il est grand temps d’en finir avec les violences et l’impunité policières, encouragées par le pouvoir en place et sa gouvernance autoritaire. Une fois de plus, la responsabilité de Macron et Castaner est engagée, et nous ne l’oublierons pas : pour Cédric, comme pour tous les autres, justice doit être faite ! 

    Montreuil, le 7 janvier 2020 

  • Une majorité de citoyennes et de citoyens le demandent : retrait de la réforme Macron !

    Depuis le 5 décembre, des millions d'hommes et de femmes se retrouvent dans les grèves, dont beaucoup en reconductible, et les manifestations à l'appel des organisations syndicales.

    Ils et elles rejettent la réforme du système de retraites que veulent leur imposer le président de la République et son gouvernement.

    Ce projet n'est pas acceptable, car il est porteur de régression des droits de chacune et chacun : toutes les hypothétiques avancées proposées par le gouvernement devraient être financées par des baisses de pensions ou par l’allongement de la durée de la vie au travail. D’autres choix sont pourtant possibles.

    C’est pourquoi nous demandons le retrait du projet présenté par le Premier ministre, afin que soient ouvertes sans délai de vraies négociations avec les organisations syndicales, pour un système de retraites pleinement juste et solidaire, porteur de progrès pour toutes et tous, sans allongement de la durée de la vie au travail.

    Pour signer la pétition en ligne : https://lapetitionretraite.fr

    Premiers signataires :

    • Éliane ASSASSI, sénatrice, Parti communiste français
    • Clémentine AUTAIN, députée
    • Guillaume BALAS, coordinateur, Génération.S
    • Josiane BALASKO, comédienne
    • Julien BAYOU, secrétaire national, Europe écologie-Les Verts
    • Ester BENBASSA, sénatrice, Europe écologie-Les Verts
    • Olivier BESANCENOT, porte-parole, Nouveau Parti anticapitaliste
    • Éric BEYNEL, porte-parole, Union syndicale Solidaires
    • Frédéric BOCCARA, économiste, membre du CESE, Parti communiste français
    • Paul BOUFFARTIGUE, sociologue CNRS
    • Marie-Pierre BRESSON, adjointe à la maire de Lille, co-présidente, Union des démocrates et des écologistes
    • Pierre CAILLAUD-CROIZAT, petit-fils d’Ambroise Croizat
    • Gilles CANDAR, historien
    • Damien CAREME, député européen, Europe écologie-Les Verts
    • André CHASSAIGNE, député, Parti communiste français
    • Jean-Louis COMOLLI, cinéaste, écrivain
    • Éric COQUEREL, député, La France insoumise
    • Alain COULOMBEL, porte-parole, Europe écologie-Les Verts
    • Laurence DE COCK, historienne
    • Anne DE HARO, Gauche démocratique et sociale
    • Dyenaba DIOP, porte-parole, Parti socialiste
    • Sylvie DURAND, secrétaire générale, Union générale des ingénieurs, techniciens et cadres-CGT
    • Eric FASSIN, sociologue
    • Olivier FAURE, premier secrétaire, Parti socialiste
    • Caroline FIAT, députée
    • Gérard FILOCHE, Gauche démocratique et sociale
    • Christakis GEORGIOU, chercheur, université de Genève
    • Gaël GIRAUD, économiste
    • Raphaël GLUCKSMANN, député européen, Place publique
    • Cécile GONDARD-LALANNE, porte-parole, Union syndicale Solidaires
    • Roland GORI, professeur honoraire des universités, psychanalyste, essayiste, président de l’Appel des appels
    • Pierre JOUVET, porte-parole, Parti socialiste
    • Régis JUANICO, député, Générations.S
    • Aurore LALUCQ, députée européenne, Place publique
    • François-Michel LAMBERT, député, co-président, Union des démocrates et des écologistes
    • Jean-Luc LAURENT, ancien député, Gauche républicaine et socialiste
    • Frédéric LEBARON, sociologue (Savoir/Agir)
    • Marie-Noëlle LIENEMANN, sénatrice, Gauche républicaine et socialiste
    • Myriam MARTIN, conseillère régionale LFI Occitanie, porte-parole, Ensemble
    • Philippe MARTINEZ, secrétaire général, Confédération générale du travail
    • Corinne MASIÉRO, comédienne
    • Laurent MAUDUIT, journaliste, cofondateur de Mediapart
    • Emmanuel MAUREL, député européen, Gauche républicaine et socialiste
    • Dominique MEDA, sociologue
    • Jean-Luc MÉLENCHON, député, La France insoumise
    • Gérard MEYLAN, comédien
    • Claire MONOD, coordinatrice, Génération.S
    • Chantal MONTELLIER, dessinatrice et écrivaine
    • Gérard MORDILLAT, écrivain
    • Jean NUMA-DUCANGE, historien
    • Jean-François PELLISSIER, porte-parole, Ensemble
    • Roland PFEFFERKORN, professeur émérite de sociologie
    • Michel PINÇON, sociologue, ancien directeur de recherche CNRS
    • Monique PINÇON-CHARLOT, sociologue, ancienne directrice de recherche CNRS
    • Christine POUPIN, porte-parole, Nouveau Parti anticapitaliste
    • Philippe POUTOU, porte-parole, Nouveau Parti anticapitaliste
    • Audrey PULVAR, journaliste, responsable associative
    • Adrien QUATENNENS, député, La France insoumise
    • Yvon QUINIOU, philosophe
    • Gilles RAVEAUD, économiste
    • Sandra REGOL, secrétaire nationale adjointe, Europe écologie-Les Verts
    • Fabien ROUSSEL, secrétaire national, Parti communiste français
    • Alain RUSCIO, historien
    • Stéphane SAINT-ANDRÉ, président, Les Radicaux de gauche
    • Jean-Paul SCOT, historien
    • Sylvie SCOT, professeur d’histoire retraitée
    • Gabrielle SIRY, porte-parole, Parti socialiste
    • Stéphane SIROT, historien et sociologue
    • Françoise SIVIGNON, médecin
    • Jo SPIEGEL, président, Place publique
    • Valère STARAZELSKI, écrivain
    • Henri STERDYNIAK, économiste (Les économistes atterrés)
    • Sophie TAILLÉ-POLIAN, sénatrice, Génération.S
    • Benoît TESTE, secrétaire général, Fédération syndicale unitaire
    • Marie-Christine VERGIAT, responsable associative
  • Pour nos retraites, contre Macron, tou-te-s en grève, c’est le moment !

    Cette semaine s’annonce importante pour le mouvement de lutte contre la réforme des retraites. Le pouvoir réunit mardi les directions syndicales : il va peut-être chercher à désamorcer la situation en annonçant quelques mesurettes censées faire passer la pilule d’une réforme qui nous fera perdre plusieurs centaines d’euros par mois, que l’on travaille dans le public ou dans le privé, et qui reporte l’âge de départ à la retraite. Jeudi a lieu une nouvelle journée nationale de grève et de manifestation qui ouvre trois jours de mobilisation importants pour aider le mouvement à tenir et à s’étendre. Tout est possible.

    Contre les vœux de Macron, le désaveu

    Les signaux envoyés par le pouvoir sont éclairants. Il a commencé par nommer le patron de BlackRock comme officier de la Légion d’honneur. Ancien dirigeant de GDF-Suez, puis d’Engie, Jean-François Cirelli est le patron du géant américain de la finance BlackRock, un de ces fameux fonds de pension qui entendent bien profiter de la réforme des retraites de Macron. Car ce que veulent les capitalistes et ce pouvoir à leur service, c’est la mise en œuvre de la retraite par capitalisation, c’est-à-dire mettre la main sur le gros gâteau de l’argent des retraites qui échappe jusqu’ici à la logique individualiste privée.

    Le 31 décembre, Macron a présenté les traditionnels vœux. Après un hallucinant exercice d’autosatisfaction sur la situation sociale, Macron a clairement réaffirmé vouloir imposer sa réforme, affirmant même la volonté d’accélérer le rythme jusqu’à la fin de son mandat… « Droit dans ses bottes », comme bien d’autres dirigeants avant lui... qui pourtant ont dû au final reculer face à la mobilisation sociale.

    Pour gagner le retrait, étendons la grève

    Le Président entend accélérer le rythme ; nous aussi ! La trêve de fin d’année espérée par les défenseurs de la réforme n’a pas eu lieu, et les cheminotEs en particulier n’ont pas cédé aux chantages et coups de pression orchestrés par le gouvernement. Manifestations ou rassemblements régionaux et actions de blocages aux portes des dépôts RATP ou sur les péages, le mouvement n’a pas connu le repos.

    Le gouvernement lance aujourd’hui quelques nouveaux ballons d’essai comme l’aménagement du malus, c’est-à-dire la décote liée à la mise en place de l’âge pivot. De son côté, favorable au système de retraite à points, la CFDT propose une « conférence de financement » du système... Ils n’ont visiblement pas compris que c’est bien le retrait total de la réforme qu’exigent les grévistes. Les raffineries se préparent à amplifier la mobilisation à partir de mardi, les avocats durcissent le mouvement et la jeunesse scolarisée commence à rentrer dans la danse (avec de nombreux blocages et AG dans les facs). Autant de signes qui montrent le mouvement est loin d’avoir épuisé toutes ses possibilités.

    Public, privé, besoin de tout le monde pour gagner

    A l’appel des organisations syndicales, une nouvelle journée de grèves et de mobilisation a lieu ce jeudi 9 janvier, avec la volonté de reconduire le lendemain et de construire de puissantes manifestations ce samedi 10 janvier.

    Il s’agit d’accélérer le rythme, de construire en particulier une grève majoritaire dans l’éducation et les transports et de l’étendre à toute la fonction publique et au privé, seul moyen pour les obliger à remballer leur réforme néfaste et stopper leur offensive. Généraliser la grève pour gagner et dégager Macron et son monde, voilà les vœux que nous nous souhaitons pour cette nouvelle année !

    Lundi 6 janvier 2020