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Actualités nationales... - Page 181

  • Après Delevoye, dehors Macron, Philippe et leur réforme...

    Quelles que soient les différences de chiffrage, une chose est sûre : toutEs ceux et celles qui ont défilé ce mardi 17 décembre, sauf exceptions, ont clairement le sentiment que « c’était gros, plus gros » que le 5 décembre. Dans les cortèges, la diversité était là aussi, manifestement plus importante que lors des journées précédentes. Plus de salariéEs du privé, d'Air France, de Radio France, plus d'hospitalierEs, plus d'enseignantEs, des étudiantEs et de lycéenNes. Avec un apport inégal de la CFDT ou de l'UNSA selon les villes. Dans certaines d’ailleurs, les sections locales avaient appelé aux manifestations des jours précédents.

    Le grand gagnant à l'audimat de la rue était évidemment Jean Paul Delevoye dont le départ a été vivement fêté, même si toutEs regrettaient que ce ne soit pas en emportant son projet de réforme.

    Les assemblées de grévistes confortent chaque jour la volonté de poursuivre le mouvement. À la SNCF, à la RATP et dans l’éducation, les AG ont d’ailleurs appelé à reconduire la grève, même si les effets concrets de ces appels dans l’éducation restent à mesurer. Des assemblées interprofessionnelles se multiplient dans de nombreuses villes, comme à Montreuil, Grenoble, différents lieux dans Paris, le 92, etc.

    Le pouvoir tente de tenir le niveau de confrontation

    Du côté du pouvoir rien de bien neuf. D’une part, l'essentiel de la propagande gouvernementale, largement relayée par les éluEs LREM, les journalistes et les experts aux ordres sur les plateaux télés que ce soit sur les chaînes publiques ou celles d'information continues, concerne la question de la suspension de la grève pendant les fêtes de fin d'année. La détermination des grévistes semble cependant petit à petit convaincre une large partie de la population de la légitimité de la mobilisation. En face, E. Philippe retrouve le ton Juppé en de 95 en affirmant qu'il n'a même pas peur et donc ne renoncera pas à la contre-réforme du tricheur-menteur Delevoye. Mais, devant l'ampleur de la mobilisation, il se sent néanmoins obligé « d'inviter » les directions syndicales à de nouvelles « rencontres » mercredi et jeudi - une nouvelle opération d'enfumage.

    D’autre part, les tentatives de division du front qui s'oppose à ce projet se poursuivent. Le faible apport de manifestantEs de la CFDT pourrait bien pousser le gouvernement à ne pas reculer sur l'âge pivot. Pour Laurent Berger, qui s'est bien gardé de participer à l'entièreté du défilé de peur de subir la vindicte des manifestantEs comme jadis Notat ou Chérèque, la mobilisation de certaines équipes syndicales CFDT, dont notamment les cheminotEs, les difficultés pourraient bien être devant lui. Si au refus du gouvernement de renoncer à l'âge pivot venait s'ajouter de l'intransigeance sur le rythme de la mise en œuvre de la réforme ou le maintien du silence sur les dispositifs compensatoires pour les femmes, les enseignantes, les carrières hachées, l'ensemble pourrait devenir « invendable » aux équipes militantes de la CFDT, de l’UNSA ou de la CGC et davantage encore aux grévistes.

    Fondamentalement le sort de la mobilisation continue de se jouer autour de l'extension de la grève

    Un objectif peut être difficile à tenir dans la période des fêtes qui arrive mais qui doit être au centre des préoccupations des grévistes et de celles et ceux qui seront... en congés. C'est la multiplication des rencontres militantes mais aussi festives, dans les gares, les centres commerciaux, les grands sites d'emplois comme La Défense en région parisienne, à la porte des entreprises, les péages qui restent actives qui doit être à l'ordre du jour de toutes les assemblées générales, toutes les coordinations locales, interpros. La grève active, l'auto-organisation ne fonctionnent pas à vide ou juste par des prises de paroles. Donner des tâches, des objectifs aux grévistes, à leurs soutiens est, en plus de la consolidation de la grève, une nécessité impérieuse. Face à l'offensive médiatique du gouvernement et de ses suppôts qui vise à tourner l'« opinion » contre les grévistes, à diviser le mouvement, à nous de convaincre que la défaite serait désastreuse, que la victoire est possible. Et hop, Macron, Philippe, comme Delevoye, à la retraite.

    Robert Pelletier

  • Qu’ils s’en aillent tous !

    L’amnésique monsieur Delevoye a donc présenté sa démission. Il faut dire que l’énumération de ses « oublis » commençait à ressembler à une liste de courses de François de Rugy, continuant même de s’allonger après l’annonce de son départ. Conflits d’intérêts, rémunérations indûment perçues, cumul de salaires : les petits arrangements du monsieur retraites du gouvernement sont nombreux, et confirment que le « nouveau monde » que promettait Macron lors de son élection ressemble à s’y méprendre à l’ancien. 

    Après Richard Ferrand, François Bayrou, Marielle de Sarnez, Sylvie Goulard, François de Rugy… le haut commissaire aux retraites Jean-Paul Delevoye rejoint la cohorte des ministres qui ont démissionné en raison de leurs pratiques douteuses ou illégales. Et il n’est probablement pas le dernier, tant le pouvoir, tout à son assurance et à son mépris, semble s’accommoder des magouilles politico-financières de ceux qui ont le bon goût de prêter allégeance à Macron.

    Concernant Delevoye, le gouvernement feint la surprise. Mais de qui se moque-t-on ?! Qui peut sérieusement croire que l’exécutif ne s’est pas un minimum renseigné sur le CV de celui qui allait porter la réforme-phare de la seconde moitié du quinquennat ? Dans un article publié le 17 décembre, le Monde confirme d’ailleurs cette coupable indulgence : « Cette situation de cumul de mandats était connue du secrétariat général du gouvernement (SGG) […] rattaché au Premier ministre, dès 2017, et avait fait l’objet d’une décision validée par Matignon ».

    Delevoye est parti, et c’est tant mieux. Il s’agit d’une première victoire pour le mouvement de contestation de sa contre-réforme des retraites. Mais ladite contre-réforme est toujours là, ainsi que tous ceux qui ont couvert leur petit copain Delevoye. Plus que jamais, le combat actuel est donc un combat contre Macron, sa politique et son monde : celui des riches, des arrogants, des magouilleurs, au service des multinationales, des banques et des assurances. 

    Qu’ils s’en aillent tous ! Ce cri, qui résonne aux autre coins du monde, est également le nôtre. Et nous le ferons entendre dans les jours et les semaines à venir, en généralisant les grèves, en paralysant le pays, en les obligeant à reculer, à retirer leur « réforme » antisociale et en les poussant dehors une bonne fois pour toutes, afin de reprendre enfin le contrôle sur nos vies. Delevoye on t’a eu, Macron, on t’aura ! 

    Julien Salingue

  • Pas de trêve pour Noël, pas de cadeau pour ce gouvernement !

    Après les annonces d’Édouard Philippe mercredi dernier qui n’ont fait que confirmer ce que l’on savait déjà, le gouvernement met aujourd’hui la pression pour que le mouvement s’arrête cette fin de semaine. Après la démission de Delevoye, le pouvoir ne sait pas comment s’en sortir. Il faut savoir en profiter !

    A qui profite le crime ?

    Maire, parlementaire, ministre de la Fonction publique sous Chirac, médiateur de la République, président du Conseil économique, social et environnemental… Jean-Paul Delevoye, haut-commissaire aux Retraites dans le gouvernement, affiche un bien beau cursus. Mais il a visiblement quelques « trous de mémoire », oubliant d’abord sa fonction d’administrateur au sein de l’Institut de formation de la profession de l’assurance, puis son siège au conseil d'administration de la Fondation SNCF, puis une dizaine d’autres mandats (comme l’a révélé le journal Le Monde).

    Au-delà de l’itinéraire pas si singulier d’un homme de main des capitalistes passé par le RPR, l’UMP et aujourd’hui macroniste convaincu, le parcours de Delevoye éclaire parfaitement le fond du projet actuel : attaquer les retraites par répartition et toutes les solidarités afin que les grandes compagnies d’assurance, pourvoyeuses de retraites complémentaires coûteuses, mettent enfin la main sur le pactole de la protection sociale. Sa démission ne change rien au projet qu'il a largement contribué à construire, et l'on peut juste regretter qu'il n'ait pas emporté sa réforme avec lui.

    Le pouvoir veut l’épreuve de force

    Mercredi dernier, au-delà de la répétition de mots bien galvaudés (« égalité », « solidarité », « répartition », « justice »), les annonces d’Édouard Philippe ont confirmé que le prétendu « système universel » se traduira par une baisse des pensions (avec la prise en compte de l’ensemble des carrières et non des meilleures années), un allongement de la durée de cotisation (avec l’âge dit « pivot » à 64 ans) et une « harmonisation » par le bas avec la destruction des conventions collectives (fin des « régimes spéciaux »).

    Après être resté sourd au mouvement de grève reconductible qui a démarré il y a une dizaine de jours, le gouvernement demande aujourd’hui aux agents de la SNCF et de la RATP d’arrêter la grève pour les fêtes de fin d’année… Si cette grève est difficile pour touTEs, à commencer pour les grévistes qui perdent de l’argent, c’est bien ce pouvoir qui en porte la seule responsabilité, en cherchant à imposer coûte que coûte un projet de loi unanimement rejeté, même par les syndicats les plus ouverts au prétendu « dialogue social »...

    Pour le retrait du projet, amplifions la grève !

    Jusqu’à présent, les grévistes ont su éviter les manœuvres de division du gouvernement pour enfoncer un coin dans le mouvement : jouer les salariéEs du régime général contre celles et ceux des régimes spéciaux ; les hommes contre les femmes (réduites au passage au rôle de mère pour revaloriser leur pension) ; et surtout les salariéEs plus âgéEs, non impactéEs par la réforme contre les jeunes qui viennent ou vont rentrer dans le monde du travail… Il faut continuer, touTEs ensemble !

    La nouvelle journée de grève nationale, mardi 17, s’annonce massive. Elle doit permettre de franchir une étape vers la grève générale : à la fois de consolider le mouvement de grève reconductible dans les transports, de l’étendre dans des secteurs comme l’éducation (où les quelques jours qui restent avant les vacances scolaires doivent être marqués par la grève et la mobilisation) ou le secteur hospitalier, et de le construire dans de nouveaux secteurs. Avec la démission de Delevoye, le pouvoir est fragilisé : pour dégager Macron et sa réforme des retraites, tout reste possible.

  • Delevoye démissionne, la réforme des retraites doit dégager aussi !

    Maire, parlementaire, ministre de la Fonction publique sous Chirac, médiateur de la République, président du Conseil économique, social et environnemental… Jean-Paul Delevoye, haut-commissaire aux Retraites dans le gouvernement, affiche un bien beau cursus. Mais il a visiblement quelques « trous de mémoire », oubliant d’abord sa fonction d’administrateur au sein de l’Institut de formation de la profession de l’assurance, puis son siège au conseil d'administration de la Fondation SNCF, puis une dizaine d’autres mandats (comme l’a récemment révélé le journal Le Monde).

    Au-delà de l’itinéraire pas si singulier d’un homme de main des capitalistes passé par le RPR, l’UMP et aujourd’hui macroniste convaincu, le parcours de Delevoye éclaire parfaitement le fond du projet actuel : attaquer les retraites par répartition et toutes les solidarités afin que les grandes compagnies d’assurance, pourvoyeuses de retraites complémentaires coûteuses, mettent enfin la main sur le pactole de la protection sociale.

    Dans ce cadre, sous la pression du mouvement de grève actuel, sa démission est une bonne nouvelle qui fragilise Macron et le gouvernement. On peut juste regretter que Delevoye n'ait pas emporté sa réforme avec lui. Raison de plus pour être massivement en grève demain mardi 17 décembre. Cette nouvelle journée doit permettre de franchir une étape vers la grève générale plus que jamais nécessaire pour dégager Macron et sa réforme des retraites.

    Montreuil, le lundi 16 décembre 2019

  • Retraites : Discours d’Édouard Philippe : du baratin !

    En présentant des « nouvelles mesures » le 11 décembre dernier, le Premier ministre, droit dans ses bottes comme le fut en 1995 son ami politique Juppé, a tenté de désamorcer la mobilisation en emportant l’adhésion de la CFDT à son projet. Échec total à cette étape, l’ensemble des confédérations syndicales ayant appelé à manifester le 17 décembre ! 

    Le projet de réforme du système est maintenu dans sa quasi-totalité. Le gouvernement veut passer en force et rapidement. Le projet de loi serait présenté en conseil des ministres en janvier, débattu au parlement en février et soumis au vote après les élections municipales.  

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  • Le gouvernement joue l’épreuve de force : amplifions les grèves et la mobilisation...

    La mobilisation massive de jeudi 5 décembre a été le premier acte de la bataille engagée pour le retrait de la contre-réforme des retraites Macron-Delevoye. Delevoye, dont on « découvre » qu’il était jusqu’à ce jour administrateur d’un organisme de formation de compagnies d’assurances. Assurances qui lorgnent sur le juteux marché des retraites individuelles privées visant à permettre à celles et ceux qui le pourront de compléter les retraites misérables que laisserait la réforme gouvernementale.

    Une mobilisation qui tient

    Tout le week-end, les salariéEs de la SNCF et de la RATP ont poursuivi la grève. De nombreuses manifestations ont eu lieu samedi, marquant la convergence des combats des chômeurEs, des Gilets jaunes, avec celui contre la destruction de notre système de retraites. Et ce malgré les tentatives policières de briser les rassemblements, les convergences.

    Lundi, mardi et mercredi, la forte mobilisation des salariéEs des transports en commun a entraîné une vraie paralysie de l’activité économique, notamment en Île-de-France. Le 10 décembre, second rendez-vous national et interprofessionnel, ce sont de nouveau des centaines de milliers de personnes qui ont défilé aux quatre coins du pays. Des effectifs et des taux de grève globalement moindres que ceux, particulièrement élevés, du 5 décembre, mais une massivité et une détermination toujours bien présentes. Avec, fait notable, de nouveaux secteurs en mobilisation, de nombreuses assemblées générales, par secteurs ou interprofessionnelles.

    Déclaration de guerre d’Édouard Philippe

    Les annonces d’Édouard Philippe confirment ce que les opposantEs à ce projet destructeur affirment depuis des semaines : le prétendu « système universel » se traduira par une baisse des pensions (avec la prise en compte de l’ensemble des carrières et non des meilleures années), un allongement de la durée de cotisation (avec l’âge dit « pivot » à 64 ans) et une « harmonisation » par le bas avec la destruction des conventions collectives (fin des « régimes spéciaux »).

    Malgré un discours mielleux sur la forme, durant lequel Édouard Philippe n’a cessé de répéter – et de galvauder – les mots « égalité », « solidarité », « répartition », « justice », c’est donc bel et bien à une déclaration de guerre, au monde du travail et à toutes celles et tous ceux qui se mobilisent contre ce projet inique, que l’on a assisté.

    Amplifier la mobilisation

    Face à cette déclaration de guerre et aux manœuvres du pouvoir, qui tente de diviser les salariéEs en mettant en concurrence les générations, les différents régimes, le public et le privé, la riposte doit être unitaire, massive et déterminée. Il s’agit de massifier le mouvement de grève reconductible et de l’étendre à toujours plus de secteurs, en s’appuyant sur les journées de mobilisation appelés par les organisations syndicales. Les appels au 12 et au 17 décembre ne doivent pas se résumer à des « journées saute-mouton », tactique qui n’a pas fonctionné ces dernières années : elles doivent permettre aux secteurs difficiles à mobiliser, en particulier dans le privé, de rejoindre le mouvement quotidien indispensable à la victoire.

    Le pouvoir a fait le choix de l’épreuve de force en affichant, une fois de plus, son mépris du monde du travail. Le niveau du rapport de forces à construire face à lui est celui d’une grève de masse, qui regroupe tous les secteurs du monde du travail, vers un blocage du pays. Faire reculer le gouvernement sur la réforme des retraites, ce serait remporter une victoire sur les politiques de régression sociale, et ouvrir la possibilité d’une contre-offensive des classes populaires pour construire une autre société. Tout est possible.

  • Après les annonces provocatrices d’Édouard Philippe, amplifier les grèves et la mobilisation !

    Une provocation. Les annonces du Premier ministre Édouard Philippe sur la réforme des retraites confirment ce que les opposantEs à ce projet destructeur affirment depuis des semaines : le prétendu « système universel » se traduira par une baisse des pensions (avec la prise en compte de l’ensemble des carrières et non des meilleures années), un allongement de la durée de cotisation (avec l’âge dit « pivot » à 64 ans) et une « harmonisation » par le bas avec la destruction des conventions collectives (fin des « régimes spéciaux »). 

    Malgré un discours mielleux sur la forme, durant lequel Édouard Philippe n’a cessé de répéter – et de galvauder – les mots « égalité », « solidarité », « répartition », « justice », c’est donc bel et bien à une déclaration de guerre, au monde du travail et à toutes celles et tous ceux qui se mobilisent contre ce projet inique, que l’on a assisté. Même la CFDT parle de « ligne rouge franchie »… 

    Face à cette déclaration de guerre et aux manœuvres du pouvoir, qui tente de diviser les salariéEs en mettant en concurrence les générations, les différents régimes, le public et le privé, la riposte doit être unitaire, massive et déterminée. Il s’agit de massifier le mouvement de grève reconductible et de l’étendre à toujours plus de secteurs, en s’appuyant sur les journées de mobilisation appelés par les organisations syndicales les 12 et 17 décembre, jusqu’au retrait total du projet de réforme. Les appels au 12 et au 17 ne doivent pas se résumer à des « journées saute-mouton », tactique qui n’a pas fonctionné ces dernières années : elles doivent permettre aux secteurs difficiles à mobiliser, en particulier dans le privé, de rejoindre le mouvement quotidien indispensable à la victoire. 

    Le pouvoir a fait le choix de l’épreuve de force en affichant, une fois de plus, son mépris du monde du travail. Le niveau du rapport de forces à construire face à lui, qui dispose de forces de répression dont il fait un usage avec une violence inédite, est celui d’une grève de masse, qui regroupe tous les secteurs du monde du travail, vers un blocage du pays.

    Faire reculer le gouvernement sur la réforme des retraites, ce serait remporter une victoire sur les politiques de régression sociale, et ouvrir la possibilité d’une contre-offensive des classes populaires pour construire une autre société. Tout est possible.

    Montreuil, le 11 décembre 2019.