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Actualités nationales... - Page 187

  • Une très grosse mobilisation dans les hôpitaux… qui ne fait sans doute que commencer !

    Des taux de grévistes énormes… des manifestantes de Paris et de Marseille annonçaient que 80 % des soignants de l’AP-HP et de l’AP-HM s’étaient déclarés en grèves toutes catégories confondues médecins, cadres de santé, infirmier-ères, aides-soignantes, paramédicaux...
    La forte mobilisation des toubibs qui constituent le gros du collectif inter-hôpitaux a certes créé une dynamique mais c’est le mécontentement important dû aux conditions de travail qui ne cessent de se dégrader chaque année et la perte du sens du travail qui explique l’importance de la mobilisation.

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  • Un an de mouvement : contre Macron et son monde, avec les Gilets jaunes !

    Ce week-end, les Gilets jaunes sont à nouveau dans la rue pour un « Acte 53 » qui marque le premier anniversaire du début de ce grand mouvement de contestation du pouvoir.

    Lorsque, courant octobre 2018, les premiers appels à se mobiliser le 17 novembre 2018 contre la hausse de la taxe sur les carburants ont commencé à circuler, nul ne pouvait s’attendre à ce qui allait se passer dans les semaines suivantes. Ce jour là, 300 000 personnes ont occupé 2000 points de blocage dans tout le pays, lançant ainsi un mouvement populaire inédit exigeant la démission de Macron. Et un an plus tard, nul ne peut contester que celui-ci a contribué à bouleverser le climat social et politique, mais aussi à bousculer l’ensemble des organisations du mouvement ouvrier.

    Durement réprimé par le pouvoir et calomnié par les médias à son service, le mouvement a su très vite contraindre Macron et le gouvernement à des reculs. Après l'annulation pour 2019 de la hausse de fiscalité sur les carburants décidée le 5 décembre, Macron a du annoncer ensuite quelques mesures, le plus souvent en faux-semblants : 100 euros de plus par mois pour certains salariéEs au Smic, des heures supplémentaires sans impôts ni cotisations sociales, et une exemption de hausse de CSG pour les retraitéEs gagnant moins de 2000 euros mensuel. Le tout est évalué à 10 milliards d'euros.

    C’est une vraie leçon de choses pour l’ensemble du mouvement ouvrier qui a globalement raté la convergence nécessaire avec les Gilets jaunes : quand la radicalité et la massivité se conjuguent, des reculs même partiels peuvent être arrachés, contre un gouvernement de combat qui n’a jamais hésité à utiliser une répression toujours plus importante pour éteindre cet incendie social.

    Alors que se profile la grande journée de mobilisation contre la réforme des retraites jeudi 5 décembre, le NPA sera présent ce week-end au côté des Gilets jaunes qui, depuis un an, continuent à se mobiliser chaque semaine par milliers dans la rue. Une étape nécessaire dans la construction de la convergence des colères dont nous aurons besoin pour bloquer le pays et obliger le pouvoir à remballer ses prétendues « réformes ».

    Montreuil, le 14 novembre 2019

  • Succès de la marche du 10 novembre contre l’islamophobie...

    La marche contre l’islamophobie du 10 novembre, appelée dans une tribune publiée 10 jours plus tôt, a été indéniablement un succès.
    En termes de participation tout d’abord, puisque ce sont entre 13 500 (cabinet Occurrence) et 40 000 (organisateurs) personnes qui ont défilé dans les rues de Paris, avec d’autres rassemblements et manifestations en régions.
    Un succès politique ensuite, avec pour la première fois une mobilisation contre l’islamophobie regroupant associations musulmanes, organisations des quartiers populaires et gauche sociale et politique.

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  • 14 novembre : avec les hospitalierEs, pour l'hôpital public...

    Malgré huit mois de grève des services d'urgences, malgré la mobilisation montante de tout le monde hospitalier, le pouvoir exécutif refuse d’entendre et de voir la souffrance et à la colère des professionnelEs de l'hôpital soutenus par une immense majorité de la population soucieuse de préserver l'un des services publics les plus essentiels.

    La crise des urgences a été le révélateur de la crise du tout le système de santé. Face à l'extension des déserts médicaux, aux difficultés financières pour accéder aux soins, l'hôpital et ses urgences sont souvent le seul recours. Mais, étranglé par les restrictions budgétaires pratiquées par les gouvernements successifs, le service public hospitalier a de plus en plus de mal à répondre à ses missions. Fermetures de lits, de services, restructurations… entrainent la saturation des services. L'hôpital-entreprise soumet le soin à des exigences de rentabilité au prix d'un épuisement des personnels, dont le travail perd son sens.

    Avec la loi Buzyn, votée au printemps, des dizaines de services et de maternités de proximité vont encore fermer, transformés en EHPAD. Ultime provocation : en dépit de la mobilisation montante, la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2020 réduit encore de plus de 4 milliards les crédits pour la santé.

    Oui, le monde hospitalier a raison de se lever, de s'unir dans sa diversité, pour dire « assez », stop à l'austérité budgétaire et à la gestion d’entreprise, et pour imposer une augmentation des rémunérations, l'embauche de personnel, afin d'ouvrir ou de réouvrir les lits et les services nécessaires.

    Le NPA apporte son soutien à cette mobilisation pour redonner à l'hôpital public sa place, et permettre à toutes et tous d'accéder à des soins proches, gratuits et de qualité.
    Une lutte qui converge avec les colères sociales, pour en finir avec Macron et son monde fait pour les « premiers de cordée », où la santé, comme l'éducation et la culture, ne sont plus des droits pour touTEs, mais le privilège de quelques-uns.

    Montreuil, le 13 novembre 2019

  • Après le suicide de C. Renon : « Il faudrait de l’écoute, du temps pour accueillir, de la formation pour les enseignants et des structures d’aide pour les enfant »...

    Interview de Véronique Decker, militante pédagogique (ICEM Pédagogie Freinet) et syndicale (SUD éducation), directrice d’école retraitée en 2019, auteure de trois ouvrages de réflexion humaine et militante sur l’école publique, l’enfance et la société : « Trop classe », « l’école du peuple » et « Pour une école publique émancipatrice » (Libertalia). 

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  • Pour le retrait de la réforme des retraites, pour en finir avec Macron et son monde, préparons l’affrontement !

    Macron et son gouvernement l’ont bien compris : la réforme des retraites à venir sera déterminante pour la suite. Soit ils arrivent à passer en forceet à faire baisser nos futures pensions de 20 à 30 %, et les réformes libérales, les reculs sociaux, continueront sans relâche. Soit nous leur infligeons une défaite par la mobilisation du plus grand nombre, et nous imposerons les droits de la majorité de la population, posant ainsi la perspective d’une autre société où celles et ceux qui produisent les richesses décident.

    Ne pas les laisser nous diviser

    Pour Macron, tous les signaux sont au rouge ! Gouvernement et patronat l’ont bien compris et, pour arriver à leurs fins, ils tentent tout pour nous diviser. Ainsi, depuis plusieurs semaines, on nous explique que les problèmes viendraient des migrantEs ou des musulmanEs. Au plus haut niveau de l’État, Macron et ses amis sont prêts aux plus basses manœuvres pour détourner l’attention, en remettant en cause l’aide médicale d’État pour les étrangerEs ou en reprenant les thématiques de l’extrême droite contre les mères voilées qui accompagnent les sorties scolaires.

    Heureusement, une partie du mouvement social et antiraciste vient de relever la tête en organisant ce week-end des marches réussies contre l’islamophobie qui marquent un renouveau du mouvement antiraciste dans le pays.

    La riposte se prépare

    Les manifestations du week-end prochain, les 16 et 17 novembre, marquent le premier anniversaire du mouvement des Gilets jaunes, qui appellent à rejoindre la grève reconductible à partir du jeudi 5 décembre. Dans plusieurs secteurs, la reconductible est déjà une perspective qu’il faut construire : à la RATP, chez les cheminotEs et les transporteurs routiers, dans l’Éducation nationale...

    Sans attendre cette date, des mobilisations et mouvements existent déjà dès maintenant, avec par exemple la journée de grève ce jeudi 14 novembre dans la santé et aux finances publiques, chez les pompiers, et peut-être aussi chez les étudiantEs contre la précarité suite à la dramatique immolation par le feu d’un étudiant lyonnais.

    UniEs nous pouvons gagner !

    La réforme des retraites, comme celle de l’assurance chômage qui va laisser sans ressources des centaines de milliers de chômeurs/ses dans les mois qui viennent, nous concernent touTEs. Le régime à point sera une catastrophe quelle que soit notre profession. Privé, public, bénéficiaires d’un régime spécial, nos retraites vont baisser drastiquement et leur montant dépendra du pouvoir politique et de la conjoncture économique. On sait déjà à quoi s’attendre…

    C’est cette réalité que le gouvernement veut masquer. C’est cette réalité qui doit nous faire descendre par millions dans la rue, et nous mettre en grève pour bloquer l’économie afin d’imposer :

    - Le retrait de la réforme Delevoye sur les retraites et l’abandon de la réforme de l’assurance chômage

    - La retraite à 60 ans (55 pour les métiers pénibles) après 35 annuités de cotisations

    - Une augmentation générale des salaires, avec le SMIC et les minimas sociaux à 1800 euros nets

    - La réduction du temps de travail à 32h. Travailler moins pour travailler touTEs !

    - L’arrêt des privatisations et la mise sous contrôle des grands groupes capitalistes par les travailleurs/ses et l’ensemble de la population.

  • Les CatalanEs bloquent la frontière franco-espagnole. Solidarité ! Macron bas les pattes !

    Depuis lundi matin, plusieurs milliers de manifestantEs bloquent l’autoroute à la frontière entre les Etats français et espagnol, à l’appel de Tsunami Democràtic (qui fédère plusieurs organisations indépendantistes sud-catalanes). Son objectif ? « Alerter la communauté internationale en mettant sur le devant de la scène la gravité des atteintes aux droits fondamentaux en Catalogne » et réclamer tout particulièrement la libération des douze prisonniers politiques catalans, lourdement condamnés  pour avoir organisé le référendum du 1eroctobre 2017 sur l’autodétermination de la Catalogne. 

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  • L’hiver vient, un hiver de luttes !

    Au fur et à mesure que le froid s’installe sur le territoire, que les vidéos et appels se multiplient pour un mouvement de grève à partir du 5 décembre, dans de nombreuses têtes émerge l’idée d’un nouvel hiver 1995 contre la réforme des retraites Delevoye. L’analogie n’est pas sans fondements. Déjà en 1995, on parlait du recul du mouvement ouvrier organisé et des difficultés des organisations syndicales à mobiliser, déjà le « dialogue social », en particulier autour de la CFDT, minait la lutte des classes, mais déjà la capacité d’intervention de la classe laborieuse avait apporté une réponse, imparfaite, mais appuyée sur des embryons d’auto-organisation, sur des initiatives semi spontanées, sur une solidarité forte entre les secteurs professionnels, malgré les difficultés à construire une grève générale. La solidarité est un élément-clé dans ces batailles pour la Sécurité sociale. En effet, comme en 1995, les autres raisons de se mobiliser ne manquent pas : souffrance au travail révélée au grand public par les suicides, particulièrement celui de Christine Renon (voir page 9), réforme de la fonction publique, suppressions de postes dans le privé comme le public, dégradation des services publics, réforme de l’assurance chômage… Mais la spécificité des combats pour la Sécu est leur capacité à unifier d’immenses secteurs de la classe ouvrière et des couches populaires globalement, c’est trop ou pas assez, personnellement dans ce cadre j’enlèverai). On peut parler de la réforme avec ses collègues, mais aussi avec ses voisinEs de palier, à la caisse du supermarché et dans la rue.

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  • La précarité tue, organisons-nous contre ce système brutal !

    Vendredi 8 novembre, un étudiant de Lyon, militant syndicaliste, a tenté de mettre fin à ses jours en s'immolant par le feu devant le bâtiment du Crous. Un acte politique, brutal, né de l’extrême précarité dans laquelle il était contraint de vivre, après avoir perdu sa bourse de 450 euros.

    Dans le post Facebook où il explique son geste, il dit que ce sont « Macron, Hollande, Sarkozy, et l'Union européenne » qui l'ont tué, par leurs réformes libérales qui n'ont eu de cesse de rogner nos conditions d'étude, nos conditions de travail, mais aussi et en dernière instance nos conditions de vie.

    Cet évènement tragique est bouleversant pour l'ensemble de la jeunesse, car il est l'expression la plus aiguë et la plus douloureuse de la précarité dans laquelle nous sommes plongés. Précarité économique d'abord, liée à la maigreur de nos revenus, des aides que nous percevons et qui continuent d'être tronquées, au chômage auquel nous devons faire face, aux difficultés du logement qui est notre quotidien. Mais aussi précarité liée à l'incertitude de l'avenir, à la dégradation des rapports humains par une mise en concurrence toujours plus forte à la fac et dans le monde du travail, à la menace croissante de phénomènes de crises économiques, sociales et écologiques dont nous ne sommes pas responsables.

    Le NPA Jeunes, organisation anticapitaliste et révolutionnaire de jeunesse, joint sa colère à celles de ses camarades et du reste de la jeunesse. Ainsi, nous appelons à rejoindre les rassemblements qui ont lieu devant les Crous aujourd’hui, mardi 12 novembre. Nous appelons à nous organiser sur nos lieux d'étude et de travail pour apporter une réponse collective à la brutalité de ce système capitaliste, y compris en construisant la grève du 5 décembre et le « touTEs ensemble » contre la réforme des retraites, énième incarnation de la précarisation de la jeunesse et des classes populaires.

    Montreuil le mardi 12 novembre 2019