Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Actualités nationales... - Page 215

  • 1er mai : la répression, les mensonges et les manipulations n’éteindront pas la contestation...

    Le pouvoir a eu beau chercher à créer un climat de peur à la veille du 1er mai, la journée d’hier a été marquée par une profonde mobilisation, avec pour la première fois, à cette échelle, la convergence entre les militants syndicaux, du mouvement social, des partis politiques, et les Gilets jaunes, mobilisés depuis près de six mois. Par centaines de milliers dans tout le pays, la colère s’est à nouveau exprimée, preuve que les annonces de Macron il y a moins d’une semaine sont largement perçues comme insuffisantes pour éteindre la mobilisation. À noter qu’à Paris, la préfecture – toujours aussi manipulatoire – a réussi l’exploit d’annoncer deux fois mois de manifestantEs qu’Occurence, ce cabinet mandaté par plusieurs médias, qui n’est pas connu pour gonfler les chiffres des mobilisations…

    Qu’importe, pour ce gouvernement, tous les moyens sont bons pour tenter de faire taire celles et ceux qui le contestent. Ainsi, après avoir créé un véritable état de siège dans la capitale – le nombre de stations de métros et de tronçons de ligne fermés était spectaculaire –, après s’être livré à près de 18 000 contrôles préventifs dans les rues, les gares ou aux sorties des métros, les forces de répression ont été lâchées sur la manifestation. Au prétexte de s’en prendre aux « black blocs » , des charges policières accompagnées de gaz lacrymogène ont été lancées à de multiples reprises contre l’ensemble de la manifestation. Les cortèges syndicaux, dont ceux de la CGT et Solidaires, ont fait les frais de cette violence, obligeant même le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez à quitter momentanément la manifestation.

    Et comme si cela ne suffisait pas, pour salir cette mobilisation malgré tout réussie, Castaner s’est ensuite livré à des déclarations mensongères afin de présenter quelques dizaines de manifestantEs fuyant les violences policières et cherchant à s’abriter dans l’enceinte de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, comme des « black blocs » se livrant à une « attaque » de l’hôpital au mépris de la santé des patientEs… Une version largement relayée par les grands médias aux ordres, au détriment de toutes les vidéos et de tous les témoignages directs, en particulier ceux des soignantEs de l’hôpital ! Mais fort heureusement, certains médias commencent à reculer au vu de l’énormité de la manipulation. L’État devrait pourtant le savoir : quoiqu’on pense de leurs moyens d’action, ce sont bien aux symboles du capitalisme que s'attaquent les manifestantEs « black blocs » - McDo, agences bancaires ou Fouquet’s - et certainement pas aux hôpitaux !

    Le NPA condamne les manipulations et les mensonges d’État d’un pouvoir qui ne sait comment sortir de la crise qui le mine depuis plusieurs mois. Nous demandons la libération immédiate des 32 personnes actuellement en garde à vue dans le cadre de « l’affaire de l’hôpital », l’arrêt des poursuites judiciaires contre elles et eux et, de façon plus globale, l’arrêt de toutes les poursuites et l’amnistie de tous les condamnéEs dans le cadre de ce mouvement. Le prochain acte des Gilets jaunes samedi, puis la grande journée de grève et de manifestation dans la fonction publique jeudi 9 mai, seront une nouvelle démonstration que la répression et les mensonges ne nous feront pas taire, et que le pouvoir macroniste n’a pas d’autre choix que de répondre aux revendications sociales, démocratiques et écologiques qui s’expriment depuis plusieurs mois dans la rue. Gilets jaunes, militantEs du mouvement social, syndicaux ou politiques, touTEs ensemble le même jour et au même moment, par nos grèves et nos blocages, faisons enfin reculer Macron et les patrons !

    Montreuil, le jeudi 2 mai 2019

  • G7 environnement à Metz : « Ils sont 7, nous sommes 7 milliards ! »

    Les 5 et 6 mai, un G7 réunira à Metz les ministres de l’Environnement des 7 pays les plus riches de la planète. Mais leurs grand-messes médiatiques ne font plus illusion et, contre l’inaction criminelle des gouvernements, une mobilisation internationale pour la justice écologique et sociale se tiendra demain samedi 4 mai.

    Dérèglement climatique, effondrement de la biodiversité, pollutions massives, épuisement des ressources naturelles… En saccageant la planète, le capitalisme mène l’humanité à sa perte. Dans ce cadre, ce G7 environnement ne sert qu’à perpétuer le système et à préserver les intérêts des grands groupes capitalistes du pétrole, de l’agriculture industrielle ou des transports, responsables des émissions de gaz à effets de serre.

    Pour imposer des mesures écologiquement efficaces et socialement justes – la sortie des énergies fossiles et l’arrêt du nucléaire, une agriculture écologique et paysanne, des transports publics gratuits –, il faut en finir avec le pouvoir des actionnaires, les exproprier et décider démocratiquement de partager les richesses, de produire ce dont nous avons besoin en prenant soin de la planète et de ses habitantEs.

    Le NPA sera présent à la mobilisation à Metz le samedi 4 mai, avec notamment la participation de sa porte-parole Christine Poupin, et appelle à y être nombreuses et nombreux (à 15h aux Arènes de Metz, départ de la Marche, et à 17h place de la République, AlterG7 Environnement). Les mobilisations, importantes depuis des mois, doivent y converger car justices sociale et écologique sont liées : « Fin du monde, fin du mois, même système, même combat ! ».

    Montreuil, le vendredi 3 mai 2019

  • Le 26 mai, touTEs ensemble pour l’interdiction des LBD et des grenades mutilantes...

    « Vous avez 19 personnes devant vous et vous n’avez que 26 yeux qui vous regardent.
    Faites le compte, il y a un problème », c’est par ces mots que Jérôme Rodriguès a commencé son intervention lors de la création du « collectif des mutiléEs pour l’exemple », dimanche 28 avril à Gennevilliers.
    Une initiative importante des victimes pour relancer la campagne d’interdiction de l’utilisation des lanceurs de balles de défense 40 (LBD), des GLI-F4, essentiellement composées de TNT, et des grenades de désencerclement.

    Lire la suite

  • Droit d’informer et liberté de la presse dans le viseur de la Macronie...

    Nous avions évoqué, la semaine passée, l’arrestation du journaliste indépendant Gaspard Glanz, le 20 avril à Paris. Depuis, d’autres événements sont venus confirmer que nous assistons à un phénomène global de remise en question du droit d’informer et de la liberté de la presse, un phénomène qui n’est pas nouveau mais qui a connu une accélération considérable depuis l’élection d’Emmanuel Macron.

    Lire la suite

  • Benalla, un an déjà...

    « Je condamne avec une absolue fermeté les violences qui ont eu lieu aujourd’hui et qui ont dévoyé les cortèges du 1er Mai. Tout sera fait pour que leurs auteurs soient identifiés et tenus responsables de leurs actes. » 
    En publiant ce tweet au soir du 1er mai 2018, Macron ne se doutait pas qu’il lui reviendrait en pleine figure, tel un boomerang, à la fin du mois de juillet.
    Car davantage qu’à un McDo incendié, c’est au nom d’Alexandre Benalla qu’est irrémédiablement associée la date du 1er mai 2018, jour où la petite frappe de Macron s’en est pris physiquement à des manifestantEs, au Jardin des plantes et place de la Contrescarpe. 

    Lire la suite

  • La violence c’est celle du gouvernement : pas de flics dans les écoles !

    Depuis plus de 6 semaines l’élan des mobilisations contre les projets de Blanquer, initiées à Nantes, Angers, Le Havre, puis relayées par les autres académies, en particulier en région parisienne, a été très largement relativisé voire invisibilisé dans les médias et la communication du gouvernement.
    Par contre, samedi 13 avril et lundi 15 avril, tous les médias se sont précipités à Saint-Denis pour développer un sujet qui leur est cher : la violence à l’école. 

    Lire la suite

  • Élections dans l’État espagnol : la victoire du PSOE ne règle rien...

    Le Parti socialiste ouvrier (!) espagnol apparaît comme le net vainqueur des élections de dimanche.
    Avec 7, 5 millions de voix (29%) et 123 députés (sur 350), il récupère la place de premier parti au congrès des députés. Il devance très nettement le parti traditionnel de la Droite espagnole, le PP qui s’effondre et perd plus de la moitié de ses élus (17% et 66 députés).
     

    Lire la suite

  • Soutien à nos camarades antifascistes contre la répression !

    Le 18 avril, des militants antifascistes ont été arrêtés suite à une plainte déposée par des militants d’extrême droite. Une plainte qui fait suite à une confrontation entre, d'une part, militants antifascistes et, d'autre part, fascistes des groupuscules Génération identitaire, Zouaves Paris et Milice Paris. À l’heure actuelle, plusieurs d’entre eux sont toujours en détention, dans l’attente d’un procès.

    Le gouvernement, qui s’en prend violemment depuis plusieurs mois aux mobilisations sociales et aux manifestations, semble ainsi déterminé à également cibler les antifascistes. Comme ces derniers l’ont affirmé dans un communiqué, « les antifascistes sont une fois de plus la cible d'un acharnement judiciaire qui s'inscrit dans une criminalisation croissante des mouvements sociaux ». 

    À l’heure où des courants d’extrême droite sont aux portes du pouvoir, voire directement au pouvoir, dans nombre de pays, et que la rhétorique et les propositions de l’extrême droite ont été adoptées par bien des partis et des gouvernements dits « républicains », la lutte contre le poison fasciste est d’une brûlante actualité. Et les postures de Macron et des siens ne font guère illusion, eux dont les politiques antisociales et anti-migrantEs font le lit de l’extrême droite. 

    Le NPA, qui a lui-même été confronté à ces groupuscules, rappelle son attachement viscéral à la lutte antifasciste, et sa disponibilité pour la construction des nécessaires fronts contre l’extrême droite et la menace mortelle qu’elle représente pour notre camp social. 

    Le NPA exprime sa pleine solidarité avec les militants emprisonnés, et participera à toutes les initiatives en défense de nos camarades antifascistes, contre la répression d’État. 

    Montreuil, le 28 avril 2019

    Cagnotte en ligne sur lepotcommun.fr

  • Patronat et gouvernement ne cèdent rien : le 27 avril et le 1er mai, prenons la rue !

    « Incendie de Notre-Dame : la vieille dame aura aidé le jeune président de la République à s’entourer d’histoire et de sacré » : ces mots de Françoise Fressoz, éditorialiste au Monde, sont une illustration parmi bien d’autres de la capacité des soutiens d’Emmanuel Macron à raconter quantité d’énormités. Le mouvement des Gilets jaunes, par son irruption sur la scène sociale et politique, a beau contribuer depuis plus de cinq mois maintenant à faire entendre fortement la colère et la détermination d’importantes fractions des classes populaires jusqu’ici invisibilisées, certains continuent de n’y rien comprendre, ou de faire semblant de n’y rien comprendre.

    Lire la suite