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Actualités nationales... - Page 217

  • Conforama : une hécatombe sociale! Non aux suppressions d’emploi !

    1900 emplois supprimés – soit 20% des effectifs totaux !
    C’est l’hécatombe sociale qu’a annoncé lundi la direction de Conforama pour 2020 dans le cadre de son plan de « transformation profonde et nécessaire » en vue de « réduire ses pertes et revenir à l’équilibre ».
    Au total, 42 magasins (sous enseignes Conforama et Maison Dépôt) devraient fermer leurs portes en France.
    C’est jeudi 11 juillet que la direction présentera aux représentantEs du personnel « le calendrier et les modalités sociales de ce projet », avec déjà des licenciements secs prévus dès janvier 2020 …

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  • « Pour la première fois, un appel à la grève des examens a été signé par syndicats et collectifs réunis »...

    Entretien. 
    Alors qu’un mouvement inédit de grève des examens s’est organisé dans l’Éducation nationale, et que se pose désormais la question de la rétention des notes, nous avons rencontré 
    Célestine, professeure des écoles et Manuela, conseillère principale d’éducation, membres du collectif les Stylos rouges. 

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  • Élections municipales : les grandes manœuvres ont commencé...

    L’arrivée de Macron au pouvoir en 2017 a dynamité le champ politique « traditionnel ». Les dernières élections européennes ont confirmé ce bouleversement.
    Et depuis, les grandes manœuvres pour une recomposition politique à droite comme à gauche ont commencé, avec en point de mire les municipales de 2020. 

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  • Halte à la répression et aux violences policières !

    Plusieurs dizaines de jeunes, assisEs sur le Pont de Sully à Paris pour manifester pour le climat, ont été gazéEs à bout portant, en plein visage, par la police. À Nantes, dans la nuit de la Fête de la musique, elle a attaqué avec chiens, matraques, grenades lacrymogènes. Des centaines de personnes ont fui et ce sont 14 personnes qui ont été repêchées dans la Loire, une quinzième a disparu.

    Neuf militants de la CGT de PSA Poissy ont été condamnés à 9 mois de prison avec sursis, accusés d'une pseudo séquestration de 17 minutes dans le cadre de la mobilisation contre la fermeture de leur usine. Les grévistes de la Poste dans les Hauts-de-Seine régulièrement convoqués au commissariat, voire gardés à vue, alors qu’il s’agit d’un conflit du travail. Les migtantEs sont entasséEs dans des centres de rétention administrative dans des conditions scandaleuses.

    Le New York Times dénonce « une restriction permanente des droits constitutionnels des citoyens français ».

    Un élargissement de la sphère et de l’échelle de la répression policière

    Il y a dix ou quinze ans, la répression et les violences policières étaient principalement dirigées contre les jeunes des quartiers populaires, en particulier les populations victimes du racisme et, dans une moindre mesure, contre les militants du mouvement social. Aujourd’hui, tout le monde peut être la cible des forces de l’ordre ou de la justice, même des personnes qui dansent le jour de la Fête de la musique…

    De même, les pouvoirs européens réservent toujours la répression la plus dure aux migrants. En particulier, Carola Rackete et Pia Klemp, capitaines de bateaux, sont menacées de prison en Italie pour avoir sauvé la vie à des migrants en danger de noyade.

    Les forces de police se croient tout permis

    Même lorsque des policiers blessent voire tuent des civils, il n’y a aucune sanction. Macron avait lui-même déclaré « Ne parlez pas de “répression” ou de “violences policières”, ces mots sont inacceptables dans un État de droit. » Cela démontre le soutien sans faille du gouvernement à la police. Et, en retour, celle-ci intervient de plus en plus directement et régulièrement dans les luttes sociales mais aussi dans le déroulement de la vie quotidienne.

    Ce n’est pas par hasard, mais lié à la difficulté à faire accepter une situation sociale de plus en plus insupportable et des réformes de plus en plus injustes.

    Ce sont ces injustices qui produisent les révoltes comme celle des Gilets jaunes, les mobilisations pour le climat, contre les licenciements, mais aussi, les batailles quotidiennes que chacun mène pour contourner une organisation du travail, des conditions de travail de de plus en plus contraignantes, insupportables. 

    La répression, un outil contre les révoltes, petites ou grandes

    Le moindre espace de la société constitue un enjeu de rentabilité. Les institutions sont le résultat des compromis, des rapports de force sociopolitiques. Pour faire sauter tous les verrous de protection sociale, le gouvernement a besoin de décupler la répression.

    La seule conclusion possible pour nous, c’est qu’on ne peut plus espérer revenir à une phase de compromis social, d’un donnant-donnant souvent illusoire : les attaques vont se multiplier, la situation du plus grand nombre va se dégrader de plus en plus en raison de la crise profonde du capitalisme. Une seule solution : renverser ce système, en finir avec l’exploitation et la recherche du profit. Et construire, dès aujourd’hui, les mobilisations contre la répression et les attaques gouvernementales et patronales contre l’éducation, les retraites, l’assurance chômage, les migrantEs. À cela, il faut s’atteler touTEs ensemble !

  • Affaires : les multirécidivistes de la droite face à la justice...

    Actualité judiciaire chargée à droite, avec le procès Balkany, de nouveaux développements dans les affaires Sarkozy, et l’audition de Claude Guéant dans le cadre de l’enquête pour corruption sur l’attribution de la Coupe du monde au Qatar en 2022.
    La droite et la 5e République dans toute leur splendeur…

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  • Retraite, chômage, licenciements : organisons une riposte unie...

    Avec les attaques contre les retraites et l’assurance chômage, le gouvernement veut en finir avec toutes les protections sociales des salariéEs. Une bataille cruciale s’annonce, nous devons la préparer pour gagner. Après avoir attaqué les cheminotEs, les jeunes (avec la sélection et le retour du service militaire – SNU) et les enseignantEs, Macron et son gouvernement veulent attaquer un élément clé de la solidarité entre travailleurs/ses : la protection sociale.

    Attaques contre les chômeurs/ses et les retraites

    En introduisant la retraite par points, ils veulent individualiser le montant des pensions, produit d’un rapport de force issu des luttes collectives et solidaires. « L’âge pivot » à 64 ans est un nouveau recul de la durée de cotisations pour bénéficier une retraite correcte, et le journal Capital annonce déjà que cette « âge pivot » pourra d’ailleurs être reculé à l’avenir, tandis que le Premier ministre reconnaît que son but est « d’inciter à travailler plus longtemps ».

    La nouvelle réforme de l’assurance chômage va, elle, conduire à la radiation de centaines de milliers de personnes : pour bénéficier de l’assurance chômage, il faudra avoir travaillé 6 mois sur une période de 24 mois, au lieu de 4 mois sur une période de 28 mois... Les indemnisations vont diminuées car celles-ci ne seront pas calculées sur les revenus des jours travaillés mais sur une moyenne sur le mois. Il sera aussi plus difficile de cumuler un emploi et des indemnités. Ainsi, ce sont 3,4 milliards d’euros qui seraient économisées sur le dos des chômeurs/ses ou de celles et ceux qui ont des emplois à temps partiels ou irréguliers.

    Travailler moins pour travailler touTEs !

    Le gouvernement ne fait même plus semblant de prétendre qu’il met en place ces « réformes » pour « sauver la Sécu » ou le « modèle social français »... Il attaque les droits des salariéEs. Avec la réforme des retraites, celles et ceux qui ont un emploi vont travailler plus longtemps alors que l’on travaille de plus en plus dur, et la réforme de l’assurance chômage réduit les allocations de celles et ceux qui voudraient pourtant travailler.

    Les licenciements, les suppressions de postes sont nombreux, tant dans le privé que dans le public : à Whirlpool, Ascoval, Carrefour, Auchan et General Electric, mais aussi dans les services publics où Macron veut supprimer 120 000 postes durant son quinquennat.

    Il y aurait pourtant une solution simple : interdire les licenciements, réduire le temps de travail pour supprimer le chômage, sans perte de salaire, embaucher massivement dans les services publics (l’actuelle grève des urgences, qui connaîtra une nouvelle journée de mobilisation ce mardi 2 juillet, en est un exemple), au lieu de multiplier les contrats précaires et de privatiser (comme le gouvernement cherche à le faire avec Aéroports de Paris).

    Construire les résistances, coordonner la gauche qui lutte

    Gouvernement et patronat ne céderont rien sans réaction de notre camp social. Nous avons besoin d’une riposte de tous les salariéEs. La CGT de Ford Blanquefort, entreprise menacée de fermeture dans quelques mois, appelle à coordonner les équipes qui souhaitent se mobiliser contre les licenciements, notamment celles et ceux qui se sont retrouvés à Belfort pour General Electric le week-end dernier. C’est la voie à suivre.

    Nous avons également besoin que toutes les organisations - partis, syndicats, associations - la gauche sociale et politique qui veut lutter, se réunissent pour coordonner les résistances, construire les grèves et les mobilisations qui pourront faire reculer les capitalistes, les patrons et ce gouvernement à leur service.

    Mardi 25 juin 2019