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Actualités nationales... - Page 52

  • Après le 9 juin, le combat continue…

    Une couverture médiatique 30 % plus faible en volume qu’en 2019, un débat franco-français et beaucoup d’inconnuEs têtes de liste. Voilà le constat que fait la Fondation Jean-Jaurès sur la campagne des élections européennes en France. Il vient s’ajouter au tableau déjà sombre de cette campagne où on aura plus discuté des sondages (en particulier ceux du RN) et joué avec les anathèmes. 

    Et l’irruption du Premier ministre, comme invité surprise, dans un débat de Valérie Hayer sur France Info le 3 juin, tout comme les recommandations de l’Arcom en prévision de l’intervention du Président à propos du Débarquement montrent combien le débat démocratique est lésé. Le scénario usé de la macronie qui consiste à promouvoir le RN pour mieux se poser en alternative a de quoi favoriser aussi le dégoût, l’abstention et… l’extrême droite.

    Pourtant, le réveil de la rue en soutien aux PalestinienNEs de ces derniers jours pourrait contribuer à bousculer les prévisions sondagières des médias dominants. Rien n’est joué encore.

    Dans ce bal des horreurs réactionnaires, sexistes et racistes, une seule liste à gauche est parvenue à faire entendre une voix résolue sur la nécessaire solidarité avec le peuple palestinien et contre la répression mise en place par Macron et Darmanin. C’est celle de Manon Aubry, la seule en mesure d’envoyer des députéEs capables au quotidien de porter une perspective autre que celle de cette Europe des banques, de la guerre et des barbelés. Et pour laquelle le NPA-l’Anticapitaliste appelle à voter. 

    Au-delà du vote du 9 juin, nous avons besoin de continuer à construire les mobilisations, sur nos lieux de travail ou d’études, dans nos quartiers afin de mettre un coup d’arrêt à Macron et à l’extrême droite, et de changer d’Europe.

    Au-delà, les débats sur les questions européennes et internationales, stratégiques ou tactiques ne sont pas épuisés. Les échanges et les discussions politiques devront se poursuivre au sein de cette gauche qui n’a pas totalement renoncé à changer le système. Car plus que jamais, nous avons besoin d’être uniEs dans l’action et de fonder une force politique, démocratique, capable de mobiliser pour imposer un programme de transformation révolutionnaire de la société.

    Fabienne Dolet

  • Européennes : faire entendre la gauche de combat !

    Ce dimanche, les urnes devraient confirmer que la politique mise en œuvre par les macronistes a largement ouvert la voie au danger de l’extrême droite. Mais si celle-ci se rapproche un peu plus du pouvoir, ne pas s’y résigner est une nécessité, pour construire les luttes et regrouper celles et ceux qui veulent rompre avec ce système qui amène le pire.

    L’Union européenne, un outil contre les travailleur.es et les peuples

    L’Union européenne est un instrument de dérégulation et de mise en concurrence généralisée, que les classes dirigeantes utilisent pour promouvoir leurs intérêts. Au-delà des gesticulations d’un Parlement sans pouvoir, les institutions européennes servent aux gouvernements à mettre en place leurs politiques de mise en concurrence, de privatisation et de dérèglementation. L’Union européenne est aussi devenue une prison, qui permet aux pays dominants de mettre au pas tous les pays qui ne voudraient pas appliquer leurs politiques, comme l’a montré l’exemple de la Grèce dans les années 2010.

    L’Union européenne a pris ces dernières années un visage de plus en plus inquiétant : celui d’une Europe-forteresse, qui ferme ses frontières, au prix de 2 à 3000 migrant.es mort.es chaque année en Méditerranée. Celui d’une Europe guerrière qui fait exploser ses budgets militaires tout en mégotant son soutien à l’Ukraine. Celui d’une Europe impérialiste, alignée sur les Etats-Unis, qui refuse de mettre fin à l’accord d’association avec l’Etat d’Israël qui permet à celui-ci de financer son génocide.

    Des élections prises en otage par Macron et le RN

    Durant cette campagne électorale, Macron n’a eu qu’un seul but : promouvoir la politique du RN pour tenter de se poser en seule alternative à l’extrême droite. Il a envoyé Attal débattre avec Bardella, avant de proposer de débattre lui-même avec Le Pen, alimentant à chaque fois la montée du RN dans les sondages.

    Macron est indéniablement le meilleur agent électoral du RN. D’abord grâce à ses mesures, qui sèment le désespoir et alimentent ainsi le vote d’extrême droite. Aussi par sa politique de légitimation du RN, qu’il a par exemple invité à participer à sa manifestation « républicaine » contre l’antisémitisme. Enfin, en reprenant purement et simplement son programme raciste – de la sinistre loi asile ­immigration poussée par Darmanin en décembre au Pacte migratoire voté par le Parlement européen il y a quelques semaines – ce qui donne une crédibilité nouvelle aux idées de l’extrême droite.

    Contre Macron et Bardella, votons pour Manon Aubry

    Durant cette campagne, une seule liste à gauche aura porté à large échelle les couleurs de la gauche de combat. C’est celle de Manon Aubry, qui est parvenue à faire entendre une voix résolue, en particulier en ce qui concerne la nécessaire solidarité avec le peuple palestinien et contre la répression mise en place par Macron et Darmanin. Sa liste est aussi la seule à être en mesure d’envoyer des député.es capable au quotidien de contester à gauche la politique de l’Union européenne et de porter une perspective autre que celle de cette Europe des banques, de la guerre et des barbelés.

    C’est pourquoi, malgré les désaccords que nous pouvons avoir avec la France insoumise sur l'Ukraine ou d'autres sujets, le NPA l’Anticapitaliste appelle à voter ce dimanche 9 juin pour la liste de l’Union populaire conduite par Manon Aubry.

    Au-delà, nous avons besoin de continuer à construire les mobilisations, sur nos lieux de travail ou d’études, dans nos quartiers, afin de mettre un coup d’arrêt à Macron et à l’extrême droite, à changer d’Europe.

  • Classe et conscience de classe...

    « Mais qu’est-ce qu’on attend pour foutre le feu ? » se demandait NTM en 1996. Force est de constater que près de trente ans plus tard, s’il y a eu de nombreux feux, aucun n’a embrasé la plaine. Alors que l’exploitation capitaliste n’a jamais été aussi massive, menaçant aujourd’hui la vie même sur la planète, comment comprendre que les mobilisations de notre camp social restent trop limitées pour mettre des coups décisifs au capitalisme ? 

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  • Peut-on utiliser la justice bourgeoise au service de la lutte des classes ?

    Le recul des luttes collectives sur les lieux de travail combiné à l’individualisme qui gagne l’ensemble de la société, tendent à pousser chacun·e à aller chercher des solutions individuelles soit dans la négociation avec sa hiérarchie soit par des démarches juridiques individuelles notamment devant les prud’hommes. Mais ces conflits sur le terrain juridique peuvent être le lieu de conflits très violents entre les travailleurs/euses et leurs employeurs/ses y compris quand ils restent à l’échelle individuelle et encore plus évidemment quand ils se déploient à une échelle collective.

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  • Notre classe dit non à la prison !

    Pour la quatrième année consécutive, se tient la journée nationale contre les violences carcérales. Lancée en 2021 par la maman de Idir Mederess au sein du colletif Nous sommes Idir et du réseau Vérité et justice, cette journée vise à dénoncer les mauvais traitements fréquemment infligés aux détenuEs, allant parfois jusqu’à la mort — Idir est supposé s’être « suicidé » — et à obtenir la justice et la vérité pour les victimes, ainsi que la suppression du mitard. Au cours du rassemblement tenu à Rennes face à la prison des femmes, est avancée également la revendication de la suppression des scandaleuses fouilles à nu.

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  • Contre le « choc des savoirs », pour un « choc des moyens »...

    Samedi 25 mai, une intersyndicale de l’éducation incluant la CFDT et l’UNSA ainsi que la FCPE (Fédération des conseils de parents d’élèves) appelait à des manifestations dans toute la France contre la réforme portée envers et contre tout par Gabriel Attal.

    Des manifestations se sont déroulées dans tout le pays, réunissant des dizaines de milliers d’enseignantEs et de parents. Ce n’était pas un déferlement mais bien l’expression de l’enracinement de convictions. D’abord du refus du projet de transformation de l’école publique. Refus du renoncement au projet d’une école conçue comme un socle éducatif commun pour toute la jeunesse. Refus d’une école systématisant le tri social pour sélectionner les futurs cadres et discipliner les futurs exécutants. 

    C’était également l’expression d’une conscience du rapport de force. Comme Blanquer avant lui, Attal met en jeu son autorité. Il balaie toutes les expertises de terrain qui invalident la capacité à mettre en œuvre son projet. Il veut prouver sa détermination à imposer sa « vision » pour l’école.

    Alors que les réunions de préparation de la rentrée se multiplient, tous les problèmes posés par cette réforme se concrétisent. Il est de plus en plus évident que la rentrée de septembre n’aura rien à voir avec les conditions au nom desquelles Attal mettait en avant sa réforme, celles d’une prétendue amélioration des conditions de travail des élèves et de leurs enseignantEs. 

    Le manque d’enseignantEs en particulier en maths et en français (pas assez de candidats pour les postes mis au concours) provoquera inévitablement une embolie des groupes de niveaux. Les enseignantEs du 1er degré vont être transforméEs en évaluateurs et évaluatrices qui éduquent des compétiteurs maîtrisant les codes et broient les autres.

    Autant dire inacceptable, et cette journée du 25 mai ne pouvait qu’appeler à utiliser tous les interstices permettant d’accélérer la faillite de cette loi pour aboutir à son abandon.

    Commission Éducation nationale

  • L’Europe que nous voulons...

    L’Europe que nous voulons est l’exact contraire de l’UE libérale, autoritaire et xénophobe construite loin des peuples par les États qui la composent ! Notre Europe se veut ouverte, « partageuse », égalitaire, respectueuse de nous touTEs et du vivant. C’est à une transformation révolutionnaire que nous appelons, qui ne pourra passer que par des luttes fortes et unitaires. Dans ces élections européennes, nous mettons en débat quelques-unes des priorités que nous jugeons essentielles.

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  • Élections européennes : l’urgence d’une rupture...

    En acceptant de « débattre » en tête-à-tête avec le RN jeudi dernier, Attal confirme le jeu dangereux auquel se livrent les apprentis sorciers macronistes : se mettre en scène comme prétendu barrage à leur meilleur ennemi, qui reste en tout cas le pire pour notre camp social. Attention danger !

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