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Actualités nationales... - Page 76

  • S’attaquer aux profits...

    L’« argent de dingue » versé au capital doit être récupéré pour être investi dans la planification écologique et restaurer les services publics.

    La socialisation des groupes capitalistes de l’énergie doit permettre de sortir des énergies fossiles et du nucléaire, de réduire drastiquement la consommation d’énergie et de développer les renouvelables. Le système bancaire doit être socialisé afin de reprendre la main sur les choix ­d’investissement. 

    Face à l’inflation, bloquer les prix, augmenter tous les revenus !

    Il faut des mesures immédiates : l’augmentation des salaires de 400 euros net, le revenu minimum à 1 800 euros net, la suppression de la TVA, l’indexation des revenus (salaires, allocations, retraites) sur les prix, et un pré-salaire d’autonomie pour les jeunes.

    Et, pour ne pas perdre sa vie à la gagner, il faut la retraite à 60 ans (55 pour les métiers pénibles), 4 journées de travail de 7 heures par semaine, sans perte de salaire et sans dégradation des conditions de travail.

    Ce qui est essentiel n’a pas de prix !

    Les besoins vitaux : se nourrir, se loger, boire, se laver, se chauffer, se soigner, s’éclairer, se déplacer ne doivent pas être soumis au fait de pouvoir payer ou non mais assurés à toutes et tous. Il s’agit aussi d’instituer une « sécurité sociale alimentaire », c’est-à-dire de socialiser la prise en charge de ce besoin vital.

    Les premiers mètres cubes d’eau et les premiers kilowatts doivent être gratuits pour en garantir l’accès à toutes et tous, avec un tarif progressif pour éviter le gaspillage.

    Les transports publics collectifs doivent être gratuits pour réduire l’utilisation de la voiture, coûteuse, nocive pour la santé comme pour le climat. 

    Des besoins essentiels, aujourd’hui pris en charge gratuitement dans la famille, principalement par les femmes, doivent être assumés collectivement : soigner, s’occuper de la petite enfance et de la perte d’autonomie des ancienEs.

    Il faut rendre incontournable l’égalité hommes femmes et mettre fin à toutes les discriminations liées à la couleur de la peau, au genre ou à la sexualité.

    Il faut des services publics de qualité avec des agentEs en nombre suffisant, forméEs, des conditions de travail qui leur permettent d’assurer un service de qualité. L’accès à ces services doit être réellement gratuit pour toutes et tous.

    Prendre l’argent là où il y en a

    Pour financer ces mesures, il faut récupérer les cotisations sociales dont les entreprises sont exonérées ou sur lesquelles elles fraudent. Récupérer les cadeaux faits au patronat par le gouvernement sans aucune contrepartie ni écologique ni d’emploi, dans les profits (64 milliards de bénéfices nets pour les entreprises du CAC40 en 2022), dans la fraude fiscale (80 milliards selon l’estimation de l’Insee).

    Cet argent doit être versé sous forme de cotisations sociales par les entreprises, d’impôt sur les grandes fortunes, et géré par les premièrEs concernéEs, les utilisateurEs.

    Financer les besoins de façon socialisée modifie la répartition des richesses produites : au lieu d’aller à ceux qui possèdent le capital industriel et financier, les richesses produites servent à satisfaire les besoins de l’ensemble de la population.

    Reconquérir nos droits, se battre pour de nouvelles avancées sociales !

    Face à ces attaques, reconstruire les collectifs de résistance, et en premier lieu les organisations syndicales, est d’une nécessité, d’une actualité brûlantes. Pour l’imposer il faut des luttes massives, qui fassent reculer gouvernement et patronat.

    De telles luttes doivent allier la radicalité des Gilets jaunes et le blocage de l’économie comme en 1936 ou en 1968. Elles doivent s’appuyer sur les mobilisations construites et contrôlées à la base, dans les lieux de production, de transports, dans les services publics, sur les lieux d’habitation et être coordonnées à l’échelle du pays.

  • Un capitalisme sous perfusion...

    Alors que les inégalités de revenus augmentent, que les conditions de travail se dégradent et que les profits augmentent, le capital est largement soutenu par des politiques en sa faveur.

    Des cadeaux vertigineux au grand patronat

    En 2019, les aides publiques accordées aux capitalistes s’élevaient à 205 milliards d’euros. Soit plus de trois fois le budget de l’Éducation nationale, ou deux fois le coût des soins hospitaliers à l’échelle nationale. Avec la crise sanitaire, l’État a payé les salaires à la place des patrons sans même regarder si les entreprises pouvaient le faire.

    La part de l’impôt sur les sociétés dans les recettes de l’État a diminué non-stop, tandis que celle de l’impôt sur les revenus des salariéEs/retraitéEs n’a cessé ­d’­augmenter.

    Les services publics ratiboisés

    Pour financer allègements et autres exonérations, tous les services publics non régaliens ont été mis à l’os au cours des vingt dernières années, en particulier l’hôpital public.

    Le gouvernement s’attaque à la protection sociale : assurance chômage, assurance maladie, retraites.

    La misère qui s’étend

    D’après l’Insee, les prix ont augmenté de 5 % sur un an, dont + 15 % pour l’alimentation, + 18 % pour l’électricité… La pauvreté touche 9 millions de personnes en France, les Restos du cœur ont augmenté leurs distributions de 35 % par rapport à 2022, et deux étudiantEs sur trois sont en situation d’extrême précarité. Pour les près de 6 millions de membres de la Fonction publique c’est une chute de 16 % de pouvoir d’achat depuis 2010.

    Le travail, ce n’est pas la santé

    Le maintien du chômage, la précarisation de l’emploi qui frappe aussi bien dans l’industrie que dans les services, dans le public comme dans le privé, pèse lourdement sur les conditions de travail, la sécurité du travail.

    Il fait des travailleurEs en une main-d’œuvre corvéable et jetable, renforçant la pression sur les salariéEs et augmentant l’exposition aux risques et aux maladies professionnelles, aux accidents de travail y compris mortels (plus de 50 000 cancers liés au travail, deux morts au travail par jour).

    Le recul de l’âge de départ à la retraite est un leurre car nombre de salariéEs ne pourront pas travailler plus longtemps.

    La perte de sens du travail et au travail met tous les jours en lumière l’aliénation du monde du travail face au capital qui nous fait produire marchandises et services qui nous échappent.

    Pour accompagner cette dégradation générale des conditions de travail, c’est à un véritable détricotage de la prévention, de la santé et de la sécurité au travail que s’est attelé Macron : en particulier, la destruction des Comités hygiène sécurité et conditions de travail a affaibli la prévention des risques et des capacités de vigilance et de réactions des salariéEs.

  • Solidarité avec la lutte du peuple palestinien...

    L’offensive organisée par la résistance palestinienne, notamment le Hamas, a remis sur le devant de la scène la lutte pour les droits du peuple palestinien. Le nombre des victimes civiles, israéliennes comme palestiniennes, choque à juste titre, et montre l’horreur que constitue toute guerre. Mais dans cette guerre, il y a Israël, un État colonial dirigé par l’extrême droite, contre le peuple palestinien, qui résiste à une occupation avec les moyens limités dont il dispose.

     

    Les PalestinienNEs sont les victimes d’un État colonial

    La guerre ne date pas du 7 octobre, elle dure depuis 75 ans. Depuis des décennies, l'État d’Israël impose aux palestinienNEs son lot d’humiliations quotidiennes, de meurtres, d’emprisonnements, de politiques d’occupation et de colonisation, tout cela dans l’indifférence totale de la « communauté internationale ». Les grandes puissances regardent ailleurs alors que l’ONU a multiplié les résolutions contre la politique d’apartheid de l’État d’Israël.
    Israël colonise, réprime, organise la ségrégation et bafoue le droit à l'autodétermination du peuple palestinien. Les PalestinienNEs de Gaza sont sous un blocus illégal et condamné, mais maintenu depuis 17 ans... Contre elles et eux, le gouvernement d'extrême droite au pouvoir en Israël ne fait qu'utiliser aveuglément la force, pensant ainsi les soumettre.

    Le quotidien israélien Haaretz explique : « Après sa victoire aux dernières élections, [M. Netanyahou] a remplacé cette prudence par la politique d'un « gouvernement à droite toute », avec des mesures manifestes prises pour annexer la Cisjordanie, pour procéder à un nettoyage ethnique dans certaines parties de la zone C. […] Il s’agissait également d'une expansion massive des colonies […] et de parler ouvertement d'une “seconde Nakba” au sein de sa coalition gouvernementale. »

    Nos solidarités

    Ici, une grande offensive idéologique dénonce le « terrorisme » du Hamas. Cette campagne, ainsi que l’amalgame nauséabond entre antisionisme et antisémitisme, visent à faire taire la solidarité avec la lutte pourtant légitime du peuple palestinien pour ses droits. La Première ministre et des associations ont multiplié les menaces à l’égard du NPA, de La France insoumise ou de l’Union juive française pour la paix (UJFP).
    Le projet politique, la stratégie et les moyens de lutte du Hamas ne sont pas ceux du NPA. Dans ce cadre, nous dénonçons les tueries de civils menées par le Hamas. La résistance palestinienne est d’ailleurs composée de différentes forces avec des projets politiques différents. Nous déplorons toutes les victimes civiles, qu'elles soient israéliennes ou palestiniennes, et nous dénonçons tous les crimes de guerre. 

    Nous soutenons la lutte nécessaire contre la colonisation menée par un État d’apartheid, l’État d’Israël, qui aujourd’hui jette à la rue des centaines de milliers de personnes en quelques heures avant de bombarder et qui veut mettre en place un « siège complet » de la bande de Gaza. Nous réaffirmons notre soutien plein et entier à la lutte des PalestinienNEs pour leur émancipation, y compris par la lutte armée, comme c’est le cas pour les UkrainienNEs contre la guerre menée par la Russie, ainsi que pour le droit à l’autodétermination. C’est la condition pour que les PalestinienNEs puissent vivre en paix sur leur terre.

     

    Se mobiliser ici et maintenant

    La mobilisation palestinienne ne peut faire face aux bombardements, au siège de Gaza et à l’intervention au sol de l’armée israélienne, qu’avec l’appui d’une importante mobilisation internationale de solidarité qui puisse exercer une pression sur Israël et les grandes puissances qui le soutiennent. 

    Le NPA appelle et sera partie prenante, ces prochains jours et dans l’unité, de toutes les initiatives et mobilisations de rue en soutien au peuple palestinien et à la lutte légitime pour ses droits.

     

  • Au-delà du blocage des grands projets nuisibles, construire un mouvement réel vers l’éco-communisme...

    Mégabassines, Lyon-Turin, autoroutes Toulouse-Castres, Est de Rouen… sous l’impulsion des saisons des Soulèvements de la Terre, les mouvements en lutte contre les grands projets nuisibles, imposés et inutiles gagnent en radicalité et montrent leur capacité à questionner d’une façon structurelle le monde capitaliste.

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  • Dans l’éducation, dès la rentrée, monter au front...

    La nomination de Gabriel Attal en nouveau ministre de l’Éducation nationale, confirme ce que l’on savait déjà : il n’y a ni ministre ni ministère mais des relais communicationnels d’un président tout-puissant. Un président qui a fait de l’Éducation son domaine réservé pour développer son programme libéral.

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  • Réforme des retraites : comment se sont mobiliséEs les enseignantEs ?

    Le grand paradoxe qui traverse le mouvement n’a pas épargné l’Éducation nationale : des journées nationales suivies, voire très suivies, y compris ne faiblissant que peu durant les vacances scolaires qui ont émaillé la période, mais la grève reconductible n’est restée qu’une vague hypothèse, jamais éprouvée à une échelle large, en dehors des cercles militants d’extrême gauche ou de gauche radicale, des syndicalistes les plus engagéEs dans la grève ou d’établissements ou groupes d’établissements en lutte sur des revendications spécifiques.

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  • RSA : le gouvernement et la droite inventent France Travail gratuit...

    Il n’a pas été bien difficile pour Les Républicains de faire accepter par le ministre du Travail, Olivier Dussopt, leur amendement à la loi modifiant les règles du RSA. C’est ainsi que dans le cadre de la réforme du RSA, l’obligation est votée de 15 heures d’activités obligatoires pour garder le bénéfice de l’allocation.

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  • Contre un système injuste et brutal, le 13 octobre et après, mobiliséEs !

    La politique d’austérité et de casse sociale du gouvernement contribue à l’appauvrissement et au renforcement des inégalités. Sur un an, les prix ont encore augmenté de 4,9 % à fin septembre (selon les dernières estimations de l’Insee). Et au grand étonnement des commentateurs qui voient ailleurs en Europe l’inflation décroître légèrement, celle-ci persiste, le prétendu “pic” des prix étant sans cesse repoussé...

    Sur un an, l’alimentation en hausse de 9,6% !

    Nul besoin pour nous, travailleurEs et consommateurEs, d’examiner de près les chiffres. À la caisse, on voit bien qu’on en prend toutes et tous un peu moins et en changeant de gamme, après avoir constaté que la note était bien salée pour trois bricoles dans le Caddie. Car, la hausse des seuls produits alimentaires sur un an est quand même de près de 10 % ! Ce mouvement de « déconsommation » inquiète les éditorialistes qui utilise un terme bien sobre pour parler des privations de nourriture ou de soins de bien des familles.

    Pendant ce temps, les courbes des profits continuent d’augmenter. Ainsi, entre le quatrième trimestre 2019 et le premier trimestre 2023, les profits des entreprises des pays membres de l’OCDE ont grimpé de 21 %... alors que la part dévolue aux salaires n’a augmenté que de 15,6 %.

    Austérité, privatisation

    Dans un même mouvement, mises en place par des gouvernements de droite comme prétendument de “gauche”, toutes les politiques économiques européennes ont consisté à libéraliser et donc à privatiser un certain nombre de services, comme les transports en commun qui coûtent aujourd’hui bien plus chers aux usagers. Et les dotations des collectivités locales et des services publics continuent de baisser… 

    Du coup, la machine capitaliste ne doit sa survie qu’à la paupérisation du plus grand nombre et qu’à des méthodes toujours plus autoritaires pour faire avaler ses mesures. Ce n’est qu’à ce prix que quelques-uns peuvent s’en sortir mieux, tandis que l’extrême droite veut susciter la haine pour stigmatiser les réfugiéEs, les immigréEs, les NoirEs, les Arabes, les musulmanEs qui vivent à nos côtés, bref promouvoir une société d’exclusion et de racisme…

    En lutte pour prendre en main nos vies 

    À l’opposé de ce cauchemar, le monde du travail est en mesure de porter des mesures de progrès, de solidarités et de justice sociale, pour une autre répartition des richesses. Nous avons besoin d’une augmentation des salaires de 400 euros pour toutes et tous, l’indexation des salaires sur les prix, des transports gratuits, des logements décents et accessibles pour toutes et tous, des services publics gratuits de qualité et de proximité dans la santé et l’éducation, le contrôle des représentants syndicaux sur la Sécurité sociale (qui est fait de notre salaire socialisé), la fin de toute spéculation et du productivisme…

    Nous n’avons pas réussi à battre la contre-réforme des retraites de Macron. Il n’est pourtant jamais trop tard. Ainsi, les travailleurs des États-Unis – qui se mobilisent aujourd’hui dans l’automobile ou même à Hollywood pour leurs salaires et leurs conditions de vie – sont un exemple à suivre.

    À l’appel de l’intersyndicale et de cinq organisations de jeunesse, le vendredi 13 octobre sera une première étape pour reprendre confiance en nous, l’occasion d’être à nouveau en grève si on le peut, de nous retrouver dans la rue. Plus que jamais, “ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent”.

  • Budget 2024 : l’écologie au service du capital...

    L’austérité prévue dans la loi de finances 2024 va peser sur les plus précaires, notamment par la fin du bouclier tarifaire sur l’énergie. Le gouvernement tente de faire passer la pilule avec une hausse de 10 milliards d’euros pour la « planification écologique » qui camoufle en réalité une relance du « capitalisme vert ».

    Dans le discours de Macron du 25 septembre sur la planification écologique, le plus marquant est finalement l’immensité de ce qui n’est pas dit. Ce discours qui se veut écologiste ne s’attarde pas sur les enjeux de la destruction du vivant et des dommages irréversibles sur la planète. Les impacts déjà bien réels du dérèglement climatique et les migrations qu’il produit ne sont pas abordées. La question sociale, qui est pourtant intimement liée aux problèmes environnementaux, est tout juste effleurée sous l’angle du pouvoir d’achat.

    La prétendue planification écologique annoncée par Macron n’a qu’un but, celui de soutenir à coups de fonds publics le mode de production capitaliste pendant que le monde bascule et à l’heure d’une prise de conscience généralisée des enjeux environnementaux. Cet objectif se décline selon trois axes martelés par Macron : « une écologie souveraine », « une écologie qui crée de la valeur économique » et « une écologie compétitive ».

    Un emballage vert palot

    Le gouvernement est fort en recyclage : la sortie du charbon promise pour 2022 est finalement repoussée à 2027 ; le nouvel objectif de réduction de la part d’énergie fossile dans le mix énergétique est comparable à celui fixé en 2020 ; on entend une fois de plus parler des RER métropolitains, sans que les budgets alloués correspondent aux énormes besoins. Les quelques hausses de budgets annoncées ne sont que des miettes pour couvrir la politique de casse des services publics : par exemple, la création de 760 emplois dans les services des ministères alors que la FSU y dénombre 11 200 suppressions de postes depuis 2011 et que pour la même période les emplois supprimés dans les hôpitaux publics se chiffrent en dizaines de milliers.

    Une logique productiviste

    Sous ce « vert-nie » se cache une tentative de relance industrielle. Le gouvernement mise sur les voitures électriques, dans l’objectif d’en produire 1 million d’ici 2027, et sur les pompes à chaleur, ce qui prend le problème à l’envers car elles sont inefficaces dans des logements mal isolés. Macron cherche des débouchés à de nouveaux marchés qui instrumentalisent l’écologie comme la capture-séquestration carbone ou la production d’hydrogène, incertaines, l’agrivoltaïsme et les agrocarburants consommateurs de terres. « L’écologie souveraine » vise à sécuriser les profits industriels nationaux et européens pour l’essentiel, notamment par un « inventaire des ressources minières sur notre territoire » et 1,5 milliard d’euros dédiés au développement du « nouveau nucléaire ».

    Planifions le renversement du capitalisme !

    Dans le contexte d’inflation et d’explosion de la pauvreté, la politique de Macron va à l’encontre de l’urgence sociale et environnementale. La voiture électrique, les pompes à chaleur, la rénovation des logements ne sont (et ne seront) pas accessibles aux classes populaires. Il se refuse à toucher aux dividendes des actionnaires, aux bénéfices et au patrimoine des capitalistes des groupes industriels et financiers, des banques et des rentiers... Sans réforme fiscale radicale ni taxation des profits, les inégalités écologiques et sociales vont continuer à augmenter entre une majorité de pauvres et une infime minorité de riches.

    Affronter la crise environnementale et le dérèglement climatique nécessite une transformation profonde de nos modes de production et de consommation. C’est à nous de déterminer nos besoins, de choisir les secteurs que nous voulons développer (les transports en commun, la santé, les énergies renouvelables, l’agriculture paysanne biologique...), et ceux que nous voulons réduire (l’automobile, l’aéronautique...) ou supprimer (les énergies fossiles, les ­industries polluantes…).

    Commission nationale Écologie