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Actualités nationales... - Page 78

  • Arrêt immédiat des bombardements ! Halte au massacre du peuple palestinien ! Stop à la colonisation !

    Vendredi 8 décembre, au Conseil de sécurité de l’ONU, les États-Unis ont encore montré qu'ils sont les meilleurs alliés de l’Etat d’Israël. En opposant leur droit de veto au « cessez-le-feu humanitaire immédiat », ils encouragent le massacre et la déportation organisée de la population palestinienne. L’Etat français, s’il se positionne maintenant formellement pour un « cessez-le-feu humanitaire », reste pourtant l’un des principaux soutiens à la politique criminelle de l’Etat d’Israël.

    Gaza piégée du Nord au Sud

    Où aller ? Le nord est interdit et bombardé, avec un bilan épouvantable de 15 000 mortEs dont 6000 enfants, d'au moins 36 000 blesséEs et de dizaines de milliers de bâtiments détruits. Bref, un chaos humanitaire. Et depuis quelques jours, des centaines de chars sont entrés dans le sud de la bande de Gaza. Après avoir sommé les PalestinienEs de quitter Gaza City pour aller vers le sud, c'est sur Khan Younès que l'armée israélienne mène aujourd’hui ses assauts. Elle impose de quitter à nouveau les lieux pour aller vers Rafah, point de passage vers l’Égypte, lui aussi bombardé. 

    L'objectif est clairement de pousser les PalestinienEs à l'exil, pour qu'ils ne reviennent jamais. Une entreprise d'épuration ethnique. Selon l’ONU, plus de 80% des Gazaouis ont été déplacés de force depuis le début de la guerre. Près de 70% des bâtiments ont été détruits par les bombardements. 

    Coloniser pour terroriser en Cisjordanie

    Cette logique prévaut aussi en Cisjordanie où l’offensive coloniale se poursuit. Dans ce territoire occupé illégalement depuis 1967, plus de 200 personnes y ont été tuées par des colons depuis le 7 octobre. Profitant que les caméras soient braquées sur Gaza, colons et soldats israéliens ont réalisé des centaines de raids contre les agriculteurs palestiniens. Pillage de terres, incendie et vol de récoltes, armés de dizaines de milliers de fusils d'assaut distribués par l’armée israélienne, les colons se livrent à des ratonnades.  

    Comme à Gaza, l’objectif d’Israël est de pousser la population à l'exil. Ainsi, plus d'un millier de familles palestiniennes ont été expulsées en un mois. Environ 500 000 colons vivent actuellement en Cisjordanie et l'armée israélienne a fragmenté les villes palestiniennes, où il y a des centaines de points de contrôle militaires, pour veiller à ce que le sud de la Cisjordanie soit dissocié du nord. Il est urgent de mettre un terme à cette politique coloniale et meurtrière qui se déroule en toute impunité.

    Construire la solidarité internationale

    Le combat des PalestinienEs est aussi le nôtre. Le nombre de mortEs dans la bande de Gaza augmente de jour en jour, et le processus d'épuration ethnique en cours est un véritable crime contre l'humanité. Face à un adversaire surarmé par ses alliés occidentaux et légitimé dans son entreprise coloniale et criminelle, les PalestinienEs ne peuvent résister seuls. C'est par la mobilisation à la base, partout dans le monde, que la résistance palestinienne peut sortir de son isolement. 

    Il faut amplifier le mouvement de solidarité avec la Palestine en combinant manifestations, réunions publiques, soutien à la campagne de BDS (Boycott, désinvestissement et sanctions) contre l’Etat d’Israël, en mobilisant dans nos syndicats, sur nos lieux de vie, de travail et d’étude. Il faut accentuer la pression sur nos propres gouvernements afin d'imposer en premier lieu un cessez-le-feu immédiat pour permettre l’arrêt des bombardements et des massacres. Au-delà il faut mettre la question coloniale au centre de notre combat car elle est au cœur du système de domination israélien. Il faut donc imposer la seule issue possible, à savoir la fin du régime d’apartheid avec l’égalité des droits, l’arrêt de la colonisation en Cisjordanie, la libération des milliers de prisonniers palestiniens, et le respect du droit au retour de touTEs les réfugiéEs.

  • Violences sexistes et sexuelles : refuser l’instrumentalisation, construire la solidarité !

    Le 25 novembre 2023 a été une nouvelle journée de lutte réussie contre les violences sexistes et sexuelles. Malheureusement la manifestation parisienne a été l’occasion d’une affreuse provocation et d’une tentative d’instrumentalisation en soutien à l’offensive meurtrière israélienne. 

    A l’appel du collectif « Nous vivrons », un cortège de 150 personnes protégées par des hommes membres de la Ligue de défense juive (LDJ), du Service de protection de la communauté juive (SPCJ), et vraisemblablement des agents de sécurité privée, ont fait le tour de la place de la Nation avant le début de la manifestation. Ce groupe est venu se planter face au cortège d’Urgence Palestine cherchant manifestement l’incident. Nous saluons le sang-froid des militantEs antifascistes et de solidarité avec la Palestine qui n’ont pas réagi aux provocations. Au premier rang des provocateurs, le journaliste de Radio J, Frédéric Haziza, suspendu de la chaîne LCP pour avoir pincé la fesse gauche de la journaliste Astrid de Villaines. Le cortège a ensuite repris sa place initiale devant le Cours de Vincennes, protégé par des CRS, avant de se dissoudre.

    C’est une toute autre version qu’ont présenté les médias, accusant les organisations féministes de passer sous silence les viols commis lors de l’attaque du 7 octobre. Le NPA dénonce toutes les violences sexistes et sexuelles et exprime sa solidarité avec toutes les victimes, avec toutes les femmes du monde entier, quelles que soient leurs nationalités. Nous savons que cette position est partagée largement dans le mouvement féministe et nous manifestons toute notre solidarité envers les militantes, et notamment les organisatrices de la manifestation, harcelées depuis le samedi 25 novembre 2023.

    La lutte contre les violences sexistes et sexuelles, la lutte féministe est centrale dans l’engagement du NPA et ne saurait autoriser les tentatives d’instrumentalisation crasses comme ce fut le cas ce 25 novembre. En manifestant sous la protection d’un groupe d’hommes, en manifestant avec un agresseur, en manifestant avec des soutiens affichés au gouvernement israélien, ce collectif montre son peu de considération pour la cause féministe. Aussi, nous nous permettons de rappeler que l’Etat Israélien a reconnu avoir accepté l’entrée de femmes éthiopiennes sur son territoire à la condition de la prise d’un contraceptif de longue durée. De plus, l’armée israélienne et ses services de renseignements se rendent coupables de viols et violences sexuelles à l’encontre des prisonnières palestiniennes. 

    C’est parce qu’ils se placent en soutien de l’oppression coloniale qui s’exerce avec une particulière brutalité envers les femmes que nous rappelons que les sionistes, tout comme l’extrême droite, n’ont pas leur place dans nos luttes.

  • Briser le silence, construire la solidarité féministe...

    Les Jeunesses anticapitalistes du NPA Montpellier ont organisé le jeudi 30 novembre une projection du documentaire « Briser le silence des amphis »1.
    Réalisé par Lysa Heurtier Manzanares, il a été co-produit par trois associations (Écran et Parole, l’association Hystérique, Les Artpies’Cultrices).

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  • La « marche contre l’antisémitisme » a dédiabolisé les antisémites...

    Pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale, les plus hautes autorités de l’État ont invité l’extrême-droite à participer à une « marche républicaine ». Plus incroyable encore, ce blanc-seing donné aux héritiers de Pétain s’est fait sur le terrain de l’antisémitisme, autrement dit sur la question même qui les avait jusque-là rendus infréquentables.

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  • La « marche contre l’antisémitisme » a dédiabolisé les antisémites...

    Pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale, les plus hautes autorités de l’État ont invité l’extrême-droite à participer à une « marche républicaine ». Plus incroyable encore, ce blanc-seing donné aux héritiers de Pétain s’est fait sur le terrain de l’antisémitisme, autrement dit sur la question même qui les avait jusque-là rendus infréquentables.

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  • UniEs contre tous les racismes et les politiques réactionnaires...

    L’extrême droite est à l’offensive partout en Europe, tandis que les politiques libérales deviennent de plus en plus réactionnaires… Il y a urgence à contrer la haine et à unir les travailleurEs.

    Florence, le 3 décembre. Les chefs de partis européens d’extrême droite, le groupe ID (Identité et démocratie) sont réunis au Parlement européen. Complotisme, xénophobie, racismes… Tout y est ! Le député RN Jordan Bardella passerait presque pour un modéré. Il défend la « civilisation » européenne. Le raout semble réussi.
    Poussée de l’extrême droite en Europe

    Signe supplémentaire que l’extrême droite est à l’offensive : après la poussée électorale d’octobre dans les régions allemandes, la victoire du libertarien Javier Milei, il y a eu aussi celle de Geert Wilders au Pays-Bas, les manifestations de haine en Irlande et en France aussi autour du meurtre de Thomas Perroto. Une telle offensive n’a rien de surprenant !

    Les politiques de casse des services publics et de redistribution inégalitaire des richesses en Europe ou ailleurs ont partout les même effets. Elles ne font que contribuer à rompre tout pacte social, fût-il illusoire, à renforcer l’individualisme, le repli sur soi ou son entourage proche au risque de faire tomber dans la haine de soi et des autres toute une partie des travailleurEs appauvris ou se sentant menacés de l’être. Désormais, un spectre hante l’Europe… et ce n’est pas le communisme ! C’est la peur qui permet au capitalisme ­pourrissant de continuer à se gaver.
    Les politiques d’exploitation et de dérégulation

    Quand les logiques sécuritaires tiennent lieu de politique (loi sécurité globale, loi séparatisme de 2021), quand la volonté d’étouffer toutes les revendications de justice sociale l’emporte (contre les syndicalistes, les écologistes, les opposantEs à la réforme des retraites), quand la justice est du côté des puissants (Dupond-Moretti relaxé il y a quelques jours, entre autres exemples)… il ne reste plus à la surenchère raciste que de surfer sur le ressentiment.

    La bourgeoisie, ou du moins son personnel politique, ne semble n’avoir plus ni morale ni politique. Le débat sur la loi Darmanin, qui devrait en elle-même être rejetée, est l’occasion des pires marchandages de politiciens idéologues sur le dos des migrantEs et de la santé publique. La bourgeoisie ne fait qu’user des vieilles recettes réactionnaires pour mater les classes laborieuses, à l’instar des annonces récentes du ministre de l’Éducation sur le redoublement ou les classes de niveaux au collège assorties de bien peu de moyens… L’enquête PISA, parue le 5 décembre, révèle que 67 % des élèves ayant participé au test en France sont scolarisés dans un établissement dont le principal ou le proviseur a déclaré que « la capacité à dispenser l’enseignement était entravée par un manque de personnel enseignant », contre… 17 % en 2018. Merci Macron !

    La déroute économique et politique de la bourgeoisie en Europe et dans le monde pour maintenir un haut niveau de profit s’accompagne non seulement d’une fuite en avant réactionnaire et raciste mais aussi écocide. Les scientifiques du Global Carbon Project révèlent que les émissions du principal gaz à effet de serre atteignent un niveau record en 2023 et ajoutent qu’« il semble désormais inévitable que nous dépassions l’objectif de 1,5 °C de l’accord de Paris ».
    Rassembler la gauche de combat

    Face à cette situation, il est urgent d’imposer d’autres politiques, qui prennent directement le contre-pied des réactionnaires, qu’ils soient « libéraux », « ultra-libéraux » ou « identitaires ». Aucune de ces politiques n’a rien à offrir aux travailleurEs qui produisent les richesses, les biens et les services, pour la grande machine à consommer et à gaspiller. C’est aux travailleurEs de décider ce qu’ils produisent, comment ils le produisent et de répartir les richesses. Il y a urgence à s’organiser pour mettre en place cette politique et contrer l’extrême droite, qui ne sert que le patronat et ses logiques mortifères. C’est dans cette perspective que le NPA propose à la gauche politique, syndicale et associative l’organisation d’une grande manifestation contre l’anti­sémitisme, l’islamophobie et tous les racismes, contre les politiques réactionnaires et sécuritaires de l’État. Dans l’immédiat, le 18 décembre, il faudra être toutes et tous dans la rue, contre la loi Darmanin.

    Fabienne Dolet

  • Le cas de Carrefour ...

    Carrefour a annoncé en grande pompe son installation en 2022 en Israël, sur la base d’un nouvel accord de franchise avec la société israélienne Electra Consumer Products et sa filiale Yenot Bitan, toutes deux actives dans les colonies israéliennes illégales. Le partenariat signé par le Groupe Carrefour avec Electra Consumer products et sa filiale de distribution Yenot Bitan est directement lié à la fourniture de services soutenant l’existence et le maintien des colonies. Au début de la guerre sur Gaza, la franchise a d’ailleurs annoncé soutenir l’armée israélienne et présenté son implantation en Israël sur une carte où la Cisjordanie et Gaza font partie d’Israël. Carrefour est une cible prioritaire des actions de boycott et son retrait d’Israël signerait une défaite majeure pour l’État d’Israël.

  • Le massacre reprend, reprenons la rue ! Soutien à Gaza ! Cessez-le-feu maintenant ! Arrêt des massacres !

    La reprise des bombardements conjugués aux combats au sol après sept jours de trêve a rendu la bande de Gaza plus invivable encore, et le décompte macabre a explosé. Les bombardements israéliens terrorisent de nouveau Gaza et redoublent en intensité et en fréquence. Le dernier décompte estime à plus de 15 000 le nombre de PalestinienNEs assassinéEs depuis le 7 octobre, dont au moins 6 600 enfants.

    Un bilan effroyable 

    Le nombre de blesséEs dépasse désormais les 40 000, et la majorité d’entre eux est confrontée à un défaut de soin compte tenu de l’épuisement des ressources sanitaires et du personnel de santé des hôpitaux gazaouis depuis déjà plusieurs semaines. Les infrastructures de santé sont sans cesse menacées, à l’image du bombardement le 2 décembre de l’hôpital al-Awda, quelques heures seulement après la fin de la trêve. Il s’agit d’un des rares hôpitaux toujours fonctionnels dans le nord de Gaza.

    Massacre technologique

    Toujours plus dans l’horreur, des journalistes israélienNEs ont montré que l’armée israélienne possède un système d’intelligence artificielle implacable semblant indiquer que les informations sur toutes les cibles sont connues et que le massacre de civiles est assumé froidement. De la même manière, le ciblage de journalistes est un fait établi, et plus de cinquante journalistes l’ont payé de leur vie.

    Réaction internationale 

    Visiblement la communauté internationale n’est pas prête à peser pour arrêter ce massacre. Même si, en Israël, il y a des résistances à Nétanyahou, un sondage effectué mi-novembre indiquait que seulement 2 % de la population juive israélienne trouvait la séquence de bombardement excessive et près de 30 % ne la trouvait pas assez excessive. Ces chiffres indiquent que pour l’instant la pression des peuples doit venir de l’extérieur. 

    Construisons la mobilisation 

    C’est la mobilisation des classes populaires dans le monde qui est la solution, la résistance palestinienne armée ne peut gagner seule. À nous de nous organiser, à la base, dans des collectifs de mobilisation pour la Palestine. Il faut accentuer la pression sur les gouvernements occidentaux pour imposer un cessez-le-feu et l’arrêt des massacres. La quasi-totalité des opinions publiques mondiales constatent avec horreur l’entreprise de nettoyage ethnique qui a lieu sous nos yeux, à l’opposé des classes dirigeantes qui ont soutenu inconditionnellement le « droit d’Israël à se défendre ». L’indécence de la formule a de quoi surprendre, alors qu’Israël bafoue en permanence le droit international. Nous devons soutenir des sanctions contre Israël pour interrompre le massacre en cours, pour limiter l’impunité de ce pays, pour desserrer l’étau qui entoure les PalestinienEs. Nous devons maintenir la pression sur les états occidentaux mais nous pouvons aussi presser les compagnies internationales qui soutiennent l’apartheid. 

  • Proche-Orient : une paix juste en Palestine passe par le boycott...

    La reprise des bombardements conjugués aux combats au sol après sept jours de trêve a rendu la bande de Gaza plus invivable encore, et le décompte macabre a de nouveau explosé. Visiblement la communauté internationale n’est pas prête à peser pour arrêter ce massacre inhumain.

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