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Actualités nationales... - Page 82

  • Aider le NPA...

    Le premier semestre de cette année 2023 a vu se développer une longue et puissante séquence de luttes reliées et articulées par le fil rouge de l’affrontement contre l’autoritarisme. Certes, ni le mouvement contre la réforme des retraites, ni la mobilisation contre les méga-bassines, ni la révolte dans les quartiers populaires n’ont fait plier le gouvernement. En revanche, une telle lame de fond sociale n’a pas été sans effets ni enseignements.

    Cours autoritaire

    Contre la réforme des retraites, jamais la nécessité et la volonté d’un « tous ensemble » n’avait à ce point émergé depuis 1995 et peut-être même depuis 1968, malgré la faiblesse des assemblées générales décisionnaires dans les entreprises. La (non-)stratégie des directions syndicales consistant à enfiler de sages journées d’actions ne pouvait, certes, pas mener à la victoire. Plus profondément, elle réfracte les reculs accumulés depuis quarante ans dans la conscience, l’expérience et l’espérance de notre camp social. Pourtant s’est paradoxalement forgée, par la répétition et l’endurance, une idée claire de la nécessité de l’unité. En face, ayant recours à tous les outils et manœuvres rendus possibles par la 5e République afin d’empêcher l’expression parlementaire, puis lâchant ses flics une fois à cours de cartouches institutionnelles, le pouvoir macronien a franchi un nouveau cap décisif dans son processus conjoint de dérive ­autoritaire et de délégitimation.

    Urgence écologique

    Contre les mégabassines, la manifestation à Sainte-Soline le 25 mars a marqué là aussi un nouveau cap dans l’évolution des luttes écologiques. Par l’invraisemblable violence de sa répression policière, mais aussi de sa répression politico-judiciaire en décrétant la dissolution des « éco­-terroristes » des Soulèvements de la Terre, le pouvoir macronien a démontré en creux à quel point l’urgence écologique est bien le nouvel enjeu de notre époque et que le capitalisme ne peut que mener à l’abîme. Il a aussi créé un fort mouvement de soutien et renforcé le niveau de conscience du mouvement social, conduisant à des mobilisations toujours plus importantes contre le tunnel Lyon-Turin, l’autoroute A69 et le contournement de Rouen. On ne dissout pas un mouvement !

    Violences policières et racisme

    Pendant la révolte qui a fleuri dans le sillage du meurtre de Nahel le 27 juin, et malgré ses limites au-delà des déclarations, jamais l’ensemble du mouvement social n’avait été aussi uni et conscient de ses causes, de ses enjeux, et des réponses à apporter, procédant ainsi à un réel saut qualitatif par rapport à la révolte de 2005. En presque vingt ans, la reconnaissance et la compréhension du racisme systémique ont ­réellement progressé, en particulier via ses deux formes principales que sont les violences policières et l’islamophobie. Cette avancée sur le terrain idéologique pourrait être le prélude d’avancées sur le terrain politique et militant.

    Une lutte prenant le relais de l’autre, nous avons assisté à un processus de résistance face à un pouvoir dont la fuite en avant autoritaire favorise la convergence des actions, des affections, et des réflexions. En effet, depuis la mobilisation contre la loi Travail en 2016, en passant les Gilets jaunes, Notre-Dame-des-Landes, la réforme des retraites 2019, la pandémie de Covid-19, ou la loi Sécurité globale, la violence du pouvoir a favorisé le rapprochement entre les corps, les esprits, les causes et les groupes.

    Internationalistes et anticolonialistes

    Enfin, cet automne, la question coloniale est revenue sur le devant la scène avec la nouvelle tragédie en Palestine. Et là encore, c’est bien le fil du cours autoritaire qui se déroule et produit des effets dévastateurs. Jamais une telle offensive politique et médiatique n’a été menée en défense de l’État colonial d’Israël. Jamais la parole islamophobe ne s’était à ce point libérée, faisant des Palestiniens des « animaux humains », comme l’a dit le ministre israélien de la Défense, Yoav Galant, ayant mérité leur sort, et avec eux tous les raciséEs de France. Jamais le nouvel « arc républicain » ­réactionnaire ne s’était à ce point cristallisé et sur un arc aussi large, de Zemmour à la droite du PS. Jamais les défenseurEs des droits du peuple palestinien n’ont été à ce point accusés, insultés et réprimés (avec les accusations d’apologie du ­terrorisme et ­d’­antisémitisme).

    Le NPA et ses militantEs ont été ou sont partie prenante des cadres unitaires qui ont construit les oppositions, les ripostes et les mouvements de l’année 2023.

    Nous avons besoin de vous !

    Dans toutes ces luttes mais aussi lors de l’élection présidentielle, le NPA a développé, à son échelle, une politique contre l’exploitation et les oppressions, une politique pour l’émancipation et l’auto-organisation, une politique où le processus révolutionnaire commence maintenant par les luttes contre l’ordre existant, une politique dans la rue (toujours) et dans les urnes (s’il le faut), une politique à la fois radicale et unitaire pour notre camp social dans une perspective éco-socialiste.

    Mener cette politique a (aussi) un coup financier qui va croissant pour notre organisation. La construction et le soutien aux luttes, sa démocratie interne, les voyages des militantEs pour discuter et construire son orientation, l’entretien de ses locaux, la rémunération de quelques permanentEs, le soutien de sa presse (l’Anticapitaliste) et de sa librairie militante (La Brèche), et bien d’autres postes de dépenses : tout cela coûte cher.

    Et l’inflation touche tout le monde, y compris le NPA... et ses donateurs. Faire un don au NPA est donc un geste dont nous savons la valeur, plus signifiante encore aujourd’hui qu’hier. Mais vos dons sont vitaux, quel qu’en soit le montant. 

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  • L’État français s’acharne contre Mariam Abu Daqqa. Libération immédiate !

    Mercredi 8 novembre, après la projection du film Yallah Gaza au cinéma l’Espace Saint-Michel et le débat qu’elle animait, la militante palestinienne du FPLP Mariam Abu Daqqa a été arrêtée par la police à Paris. Elle est actuellement au commissariat du 12e arrondissement de Paris, sans droit de visite et apparemment en état de choc. L’avocate de l’UJFP (Union des juifs français pour la paix) a cependant pu la voir vers 4 heures du matin.

    Mariam Abu Daqqa avait obtenu un visa du Consulat de France à Jérusalem fin septembre afin de faire une tournée de conférences en France. À la suite de l’opération militaire du 7 octobre, son visa avait été annulé par les autorités françaises et elle avait été arrêtée, puis assignée à résidence à Marseille avant de pouvoir se rendre à Paris où elle était également assignée à résidence chez un militant de l’UJFP.

    Mariam se préparait à partir ce samedi 11 novembre en Égypte pour pouvoir regagner son domicile et sa famille à Gaza, où elle a perdu un grand nombre de membres de sa famille et de proches dans les bombardements israéliens.

    Au nom de la lutte contre le terrorisme, ce sont les voix politiques palestiniennes et en défense des droits des PalestinienEs que l’État français cherche à museler une fois encore en utilisant les moyens administratifs et policiers dont il dispose, sans aucune justification. Le NPA exige sa libération immédiate. Nous apportons tout notre son soutien à Mariam Abu Daqqa et chercherons par tous les moyens à ce que sa voix continue de se faire entendre. Il en va de la défense de la liberté d’expression et des droits démocratiques, mais aussi de la solidarité nécessaire avec la lutte du peuple palestinien colonisé.

  • Guerre, violences : solidarité de toutes les femmes le 25 novembre...

    Cette année à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre les violences faites aux femmes le 25 novembre, deux textes d’appels unitaires circuleront. Le NPA sera signataire et soutien de ces deux textes et appelle encore une fois à l’unification du mouvement féministe.

    Les violences faites aux femmes se produisent dans tous les pays à travers le monde et en tout temps. Que nous soyons à l’école ou au travail, dans la rue ou bien chez nous, chez le médecin, partout les violences surviennent et s’abattent sur les femmes et les filles. 

    Un 25 novembre dans une situation internationale marquée par les guerres

    Les contextes de guerre sont des catalyseurs de ces violences et viennent encore empirer la situation des femmes : elles sont toujours en première ligne de ces conflits armés et de leurs conséquences. Ainsi, en Ukraine les viols ont été utilisés contre les femmes comme armes de guerre. C’est aussi le cas au Congo où le génocide en cours repose aussi sur l’utilisation massive du viol de guerre et la mutilation génitale des femmes et des filles. En Palestine, alors que les bombardements continuent sur Gaza et font des milliers de victimes, Médecins sans frontières (MSF) rapporte que les femmes enceintes subissent des césariennes sans anesthésie faute de médicaments, à cause du blocus imposé par l’État d’Israël.

    Malgré une situation internationale dégradée les femmes sont en lutte dans de nombreux pays pour leurs droits : au Mexique, elles dénoncent les féminicides qui touchent une dizaine de femmes et de filles chaque jour ; en Iran, elles se battent pour le droit de s’habiller comme elles l’entendent. Le 25 novembre s’inscrit donc dans ce contexte international et doit être l’occasion de dénoncer les violences et de montrer notre solidarité avec toutes les femmes qui les subissent, d’où qu’elles viennent et où qu’elles soient.

    Unissant nos voix, on en dirait 20 fois autant

    Cette année, il n’y aura pas de texte national unique d’appel à la manifestation du 25 novembre, mais un appel émanant d’une inter-organisations autour de Nous Toutes, comportant de nombreuses associations féministes rassemblant plutôt des jeunes, et un appel émanant d’un cadre unitaire comportant des associations du mouvement féministe plus « traditionnel » et les ­organisations syndicales. 

    Si on peut trouver dommage cette division, il convient d’abord de la relativiser : le mouvement féministe se retrouvera bien dans la rue le 25 novembre, et ces deux appels n’empêcheront pas les femmes de manifester ensemble dans de nombreuses villes. Il convient aussi de voir ce que les deux textes ont en commun : une dénonciation des violences faites aux femmes en France comme ailleurs, avec un fort accent sur les luttes internationales, et une volonté de porter un message inclusif de luttes contre les violences commises contre toutes les femmes et les minorités de genre : femmes trans, lesbiennes, bi, racisées, en situation de handicap, etc.

    Mais cette division des appels est le reflet de débats bien réels dans le mouvement féministe qu’il ne s’agit pas de nier : des différences de pratiques et de visions sur la construction du mouvement autonome des femmes, mais aussi des débats toujours en cours et vivaces sur la question de la prostitution ainsi que sur la transphobie. Car si les deux appels ont des positions claires de lutte contre les violences transphobes, certaines associations signataires au côté des associations plus traditionnelles ont pu défendre ou défendent toujours des positions a minima floues sur la question, voire avec lesquelles nous sommes en complet désaccord et contre lesquelles nous luttons.

    En signant les deux appels, nous réaffirmons ce qui est pour nous un objectif essentiel : l’unification d’un mouvement féministe large, unitaire et autonome. Avec le renouveau des luttes féministes à l’échelle internationale, l’intégration de nombreuses préoccupations liées aux situations différentes de chacune d’entre nous et la détermination d’une nouvelle génération, nous pouvons espérer faire trembler le capitalisme et le patriarcat ! Nous sommes fortes, fières, radicales et en colère, unies nous changerons la société !

    Commission nationale d'intervention féministe

  • Des services publics dans la tempête...

    Une rafale de vent à 207 km/heure enregistrée dans le Finistère ! Record ou pas, la tempête Ciaran a dévasté le quart nord-ouest de la France et devrait se classer parmi les quarante tempêtes majeures depuis 1980. Elle a été suivie de peu par Domingos dans le quart sud-ouest. Au moins trois morts en France et plus d’une cinquantaine de personnes blessées.

    Si Ciaran et Domingos n’atteignent pas le niveau de sévérité de Lothar et Martin de décembre 1999, c’est parce qu’elles n’ont pas touché l’ensemble du territoire. En 1999, 3,45 millions de foyers avaient été privés d’électricité et il avait fallu une semaine pour un retour à la normale. Un délai dont s’étaient alors félicités les pouvoirs publics, fiers des services publics. Une autre époque !

    Cette année, sur un territoire plus restreint, ce sont plus de 1,2 million de foyers qui ont été privés d’électricité. Quatre jours plus tard, le 6 novembre au matin, seuls 126 000 foyers restaient sans courant. Les 4 400 agentEs d’Enedis, entreprise toujours à 100 % sous le contrôle de l’État, ont œuvré durant tout le week-end pour rétablir le courant.

    Cependant, bien peu de représentantEs politiques ou d’éditorialistes ont applaudi le travail effectué, dans des conditions parfois difficiles, des agentEs du service public, travail qui a coûté la vie à l’un des leurs samedi soir à Pont-Aven.

    Les tenants de la libre concurrence imaginent-ils vraiment qu’une entreprise privée entièrement soumise à la rentabilité et à la concurrence aurait eu la même capacité d’intervention ?

    Ce qui reste du service public de l’électricité a bel et bien été utile, et même indispensable pour faire face à de tels dégâts. Il en est de même pour d’autres services publics mobilisés, tels Météo-France, en matière d’alerte des risques, et l’ONF (Office national des forêts), pourtant inquiet de sa privatisation rampante.

    À l’inverse, l’exigence de rentabilité des assureurs devient un véritable obstacle. Contre l’individualisation des risques, la mutualisation sous le contrôle de la collectivité devrait être la règle.

    Face aux catastrophes naturelles qui se répètent, fruits pourris du réchauffement climatique, nous avons besoin de services publics forts. Ils sont les premiers jalons d’une société pleinement solidaire.

    Fabienne Dolet

  • LFI Nupes Mort clinique à gauche ?

    Secousses sévères ces derniers jours... La guerre au Proche-Orient a été un révélateur autant qu’un prétexte pour acter la mise en sommeil de la Nupes par ceux qui n’en veulent plus. Dans le même temps, les tensions internes à LFI, dont la mise en retrait sanctionnant Raquel Garrido, amplifient la crise d’une gauche morcelée autour de batailles pour son leadership.

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  • Un pouvoir qui se défend et protège les forts...

    Macron est bien minoritaire, que ce soit dans l’opinion ou dans le cadre des institutions, ce qui l’oblige constamment à passer en force. Pourtant ce pouvoir voudrait faire oublier cette situation en saturant l’espace politique pour mettre en œuvre ses mesures les plus réactionnaires…

    Ainsi, Macron veut se montrer omniprésent sur les questions internationales, au point de se ridiculiser en faisant en deux jours des propositions contradictoires sur le conflit israélo-palestinien. Des manières symptomatiques du profond mépris pour les mortEs aussi bien israéliens que palestiniens, écrasés sous les bombes, sous pression du blocus israélien qui décime Gaza.

    Leur République des « mis-en-examen »

    Macron se veut tout-puissant pour pouvoir maintenir au pouvoir, envers et contre tout, celles et ceux qui s’estiment au-dessus du droit commun, comme son actuel ministre de la Justice. Dans la série des inédits, Dupond-Moretti est le premier ministre jugé en tant que ministre… alors qu’il est toujours en fonction ! Cet ancien avocat a fait son nom et sa fortune (se vantant même d’avoir divisé ses revenus par 14 en devenant ministre) en défendant n’importe quel accusé du moment que le procès médiatisé pouvait le mettre sous le feu des projecteurs. Une fois devenu ministre, il lui est reproché d’avoir utilisé sa fonction pour attaquer des magistrats qu’il avait ­précédemment trouvés sur son chemin…

    Cela lui vaut donc aujourd’hui de se retrouver pour « conflits d’intérêts » devant une cour de justice spéciale. « Emmanuel Macron le garde parce que tout le monde est mis en examen désormais, tout le monde est visé par des enquêtes », résume le conseiller de l’ombre du chef de l’État, Thierry Solère, lui-même multi-mis en examen… La bienveillance de Macron est en fait un blanc-seing donné à celui qui a montré à chaque occasion sa plus grande fermeté contre les jeunes révoltéEs après le meurtre de Nahel en juillet, mais aussi contre leurs familles, ou contre les abayas menaçant ­prétendument la laïcité en ­septembre.

    Surenchères à droite et à l’extrême droite

    Affaibli dans les institutions, Macron veut contourner les débats politiques de l’Assemblée nationale où il est minoritaire. Il a ainsi convoqué mi-novembre les représentants de partis politiques dans un lieu bien symbolique, l’ancienne abbaye des rois à Saint-Denis… au cœur de la Seine-Saint-Denis, département qui concentre les plus fortes inégalités sociales. Un endroit où il ne peut se déplacer qu’en saturant l’espace public de forces policières pour se protéger de la population ! Il y convoque les partis politiques institutionnels pour discuter de l’éventualité de référendums sur des « projets de lois relevant de questions sociétales » mais aussi « de réformes plus larges touchant plusieurs aspects intriqués entre eux, comme c’est le cas des questions migratoires qui relèvent de sujets régaliens, économiques, sociaux ou même diplomatiques ».

    Derrière ce charabia grandiloquent, il n’est évidemment pas question de nouveaux droits sociaux ou démocratiques. Personne n’a oublié le refus de tout référendum sur les retraites, cela alors que les trois quarts de la population étaient pourtant opposés à sa contre-réforme... En réalité, l’objectif est essentiellement de sonder la droite LR sur ce que le gouvernement pourrait leur lâcher pour faire passer le projet de loi de Darmanin sur l’immigration. Un projet de loi qui s’inscrit dans une surenchère nauséabonde entre la droite — macroniste ou LR — et l’extrême droite de Le Pen : contre les migrantEs qui voudraient venir en France, mais aussi contre toutes les personnes qui vivent et travaillent déjà ici, avec ou sans titre de séjour, considérées pourtant comme « étrangères », comme des menaces dont il faudrait se « protéger »... Le projet de loi va sérieusement compliquer l’accueil et la vie des migrantEs, restreindre leurs droits. Il y a donc urgence !

    Construire la mobilisation contre la loi Darmanin, contre la fuite en avant réactionnaire, contre la toute-puissance autoritaire du macronisme, est un des enjeux de ces prochaines semaines.

  • Les médias qui n’aimaient pas les femmes...

    Depuis cinq  ans et avec le mouvement MeToo, les médias ont progressivement changé leur façon d’aborder et de traiter la question des violences faites aux femmes. Ces changements sont à la fois une traduction des évolutions de la société et des avancées du mouvement féministe, mais ils sont encore limités.

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  • 2023 : un épiphénomène de l’islamophobie ?

    Avec sa circulaire interdisant le port de l’abaya et du qamis, le ministère de l’Éducation nationale confirme une lecture toujours plus répressive de la laïcité et vise désormais sans ambages l’islam. Si cette intensification de l’oppression des musulmanEs, qui pèse encore plus sur les femmes, ne fait désormais globalement plus de doute pour notre camp politique, sa dénonciation unitaire et unanime demeure fragile. Elle n’a pas pu être étendue au champ syndical, qui assume désormais l’enjeu des violences policières, et surtout elle ne parvient pas à aboutir à de véritables mobilisations.

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