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Actualités nationales... - Page 82

  • Réforme du RSA : toujours culpabiliser plus et surveiller plus les pauvres...

    Le Sénat a voté, avec le soutien du gouvernement, la mise en place d’une réforme du RSA qui est une nouvelle attaque contre les plus pauvres.

    Le RSA, revenu de solidarité active, est né suite à une réforme du RMI, revenu minimum d’insertion. Il s’agissait de permettre à celleux qui étaient privéEs d’emploi et ne remplissaient pas les conditions requises par Pôle emploi pour être indemniséEs de recevoir un revenu minimal pour survivre. Pour le percevoir, il faut donc « juste » remplir des conditions d’âge et de résidence en situation régulière sur le territoire français, depuis plus de cinq ans. Le piège, c’est que, selon les politiques départementales, il y a une application plus ou moins stricte de l’obligation d’insertion socio-professionnelle. Parce que oui, quand on ouvre son droit au RSA, on nous explique de façon claire qu’on a « des droits et des devoirs ». Le droit c’est d’avoir l’argent et un accompagnement socio-professionnel, mais le devoir c’est d’adhérer au dit accompagnement socio-professionnel. Eh oui, dans le système capitaliste, rien n’est offert aux plus pauvres sans contre-partie, pas même de quoi survivre ! Alors que le RSA remplace ce qui devrait être un droit social : le droit à une allocation chômage décente, pendant le temps nécessaire pour retrouver un travail adapté, ou un salaire correct, payé par l’employeur, l’un comme l’autre avec un montant minimal égal au SMIC.

    Nouvelle manœuvre contre les pauvres

    Cette loi était déjà assez contraignante. Selon les départements et le service qui accompagne, les rendez-vous obligatoires peuvent aller de tous les trois mois à aucun. Et c’est là que le Sénat et le gouvernement ne sont pas contents. Comment ça, les pauvres ne sont pas contrôlés régulièrement partout ?! Ne serait-ce pas des profiteurs/ses (pour 500 euros par mois…) ?!

    Donc, les politiques des Républicains et le gouvernement ont avancé l’idée d’une réforme du RSA dans laquelle il serait prévu que les bénéficiaires doivent prouver qu’ils font 15 à 20 heures minimum par semaine d’activité en vue de leur réinsertion professionnelle. Ils donnent des exemples : ça peut être des ateliers, des stages, du bénévolat. Cette idée a été reprise largement par le Sénat dans la loi France Travail. Le gouvernement fait mine que cela lui déplaît mais c’est pour mieux l’appliquer discrètement. Concrètement, cela signifie une humiliation et une stigmatisation pour les bénéficiaires de ce qui était un droit déjà minimal… et en plus, c’est du travail quasi gratuit qui est demandé pour quelques miettes. Une sorte d’esclavage moderne.

     

    Enfermer dans la misère

    Cette politique est hypocrite quand on sait que les moyens ne cessent d’être réduits pour Pôle emploi et les services sociaux pour aider les pauvres à sortir durablement de leur précarité, et que les entreprises n’aiment pas embaucher celleux qui n’ont pas travaillé depuis trop longtemps (sauf si elles sont grassement aidées pour pouvoir généreusement les exploiter et les sous-payer).

    Cette réforme est encore une fois discriminante pour les pauvres et les précaires. Non seulement elle ne les aidera pas à améliorer leur situation, mais elle les stigmatisera et les culpabilisera davantage. Et surtout, quand parlera-t-on des vrais profiteurs, les grandes entreprises et les grands patrons qui perçoivent les aides de l’État sans jamais rendre des comptes, sans jamais signer un Contrat d’engagement réciproque trimestriel, pour être sûrs qu’ils vont pouvoir se passer de ces aides à l’avenir ? 

    Oriane Ornaux

  • Marche unitaire le 23 septembre 2023 : pour la fin du racisme systémique, des violences policières pour la justice sociale et les libertés publiques...

    Appel unitaire

    Le meurtre de Nahel, tué par un policier à bout portant le 27 juin 2023 à Nanterre, a mis de nouveau la lumière sur ce qui doit cesser : le racisme systémique, les violences policières, et les inégalités sociales que creuse la politique de Macron. Une politique néolibérale imposée par des méthodes autoritaires, des lois sécuritaires et une doctrine du maintien de l’ordre décriée jusque dans les plus grandes instances internationales. Une politique régressive qui fait le lit de l’extrême-droite et piétine toujours plus nos libertés publiques, notre modèle social, notre avenir face à l’effondrement écologique.

    En première ligne des victimes de ces choix politiques, les habitant·es, et notamment les jeunes des quartiers populaires et des territoires ultramarins, qui subissent de plein fouet l’aggravation de toutes les inégalités sociales dans un contexte économique d’inflation, de hausse des loyers, des prix de l’énergie et de politiques d'urbanisme brutales. Les réformes de la Macronie accentuent la pauvreté en durcissant notamment l’accès aux prestations sociales. La scandaleuse réforme de l’assurance chômage en est un exemple significatif alors que la précarité au travail augmente.

    Les révoltes dans les quartiers populaires ne peuvent s’analyser que dans ce contexte global. Les habitant·es de ces quartiers, et notamment les mères isolées, pallient bien souvent seul·es les carences de services publics dont la destruction s’accélère de jour en jour.

    A côté de cela, de nombreuses violences sont perpétrées contre les populations : délocalisation et destruction de l’emploi, évasion et fraude fiscale, mode de vie des ultras riches écocidaire, supers profits des multinationales, modes de production hypers polluants responsables de la crise climatique. Et pour cela,  l’Etat laisse faire ! De plus, les populations racisées et/ ou issues des classes sociales défavorisées, des quartiers populaires, des zones rurales et périurbaines appauvries, des territoires ultramarins sont victimes de violences institutionnelles et systémiques, notamment policières.

    La politique répressive de l'Etat est encore renforcée par le dernier remaniement ministériel, qui a élargi les compétences du ministère de l’Intérieur à la ville, l'Outre-mer et la citoyenneté. La répression s’étend avec toujours plus d’intensité et de violences policières, d’interdictions de manifester, contre le mouvement social et écologiste, comme lors de la lutte contre la réforme des retraites rejetée par l'immense majorité des travailleur-ses et leurs syndicats et à Sainte-Soline. La liberté associative, directement et indirectement, est de plus en plus mise en cause.

    Cette situation est d’autant plus inquiétante que l’institution policière paraît hors de contrôle du pouvoir politique. Des déclarations factieuses de certains syndicats de policiers suite au meurtre de Nahel aux déclarations du Directeur général de la police nationale et à celle du Préfet de police de Paris ainsi que le ministre de l’intérieur, c’est l’institution policière qui aujourd’hui remet en  cause l’État de droit, plutôt que de  mettre fin à l’impunité des auteurs de violences policières.

    Nos organisations syndicales, associations, collectifs, comités de quartiers populaires, de victimes de violences policières et partis politiques se mobilisent ensemble dans la durée pour la convergence des justices antiraciste, sociale et écologique, féministes et pour que cessent les politiques sécuritaires et anti sociales.

    La crise démocratique, sociale, politique que nous traversons est très grave.

    Nous ne pouvons accepter qu’il y ait encore d’autres morts comme Nahel, ou d'autres blessé.es, victimes des violences policières.

    Nous appelons à reprendre la rue samedi 23 septembre, à organiser des manifestations ou d’autres initiatives sur tout le territoire, pour faire front ensemble contre la répression des contestations sociales démocratiques et écologiques, pour la fin du racisme systémique, des violences policières, et pour la justice sociale climatique, féministe et les libertés publiques.

    Nous exigeons des réponses immédiates et dans l’urgence :

    – abrogation de la loi de 2017 sur l’assouplissement des règles en matière d’usage des armes à feu par les forces de l’ordre ;

    – une réforme en profondeur de la police, de ses techniques d’intervention et de son armement

    – le remplacement de l’IGPN par un organisme indépendant de la hiérarchie policière et du pouvoir politique ;

    – la création d’un service dédié aux discriminations touchant la jeunesse au sein de l’autorité administrative présidée par le Défenseur des droits et le renforcement des moyens de lutte contre le racisme, y compris dans la police ;

    - Un plan d’investissement public ambitieux dans les quartiers populaires et sur l’ensemble du territoire pour rétablir les services publics, le financement des associations et des centres sociaux.

    Marchons toutes et tous ensemble le 23 septembre !

    Premières organisations signataires :

    Collectifs/comités de quartiers populaires, de victimes de violences policières : Coordination pour la Défense des habitants des Quartiers Populaires, Coordination nationale contre les violences policières, Coordination nationale “Marche 40 ans”, Collectif Justice pour Claude Jean-Pierre, Comité Justice pour Othmane, Collectif Justice  et Vérité pour Yanis, Comité Justice pour Alassane, Collectif Stop Violences Policières à Saint-Denis, Comité vérité et justice pour Safyatou, Salif et Ilan, Mémoire en marche Marseille.

    Organisations syndicales : CGT, FSU, Union syndicale Solidaires, Fédération Syndicale Étudiante (FSE), Mouvement national lycéen ( MNL ), L'Union étudiante.

    Associations et autres collectifs : Alternatiba, ANV-COP21, Attac France, Collectif National pour les Droits des Femmes (CNDF), Coudes à Coudes, Dernière Rénovation, Droit Au Logement (DAL), FASTI (Fédération des Associations de Solidarité avec Tou-te-s les Immigré-e-s), Fédération nationale de la LIbre Pensée, Femmes Egalité, Fondation Copernic, Gisti (Groupe d’information et de soutien des immigré·es), Les Amis de la Terre France, La Révolution est en marche, Marche des Solidarités, Memorial 98, Planning familial, Réseau d’Actions contre l’Antisémitisme et tous les Racismes (RAAR), Association Stop Aux Violences d’État, Alternatiba Paris, Association Intergénérationelle de la Rabière (AIR-37), Association Naya (37), Association Nouveaux Souffle pour l'Insertion Sociale et Professionnelle (ANSIP-37).

    Organisations politiques : EELV Europe Ecologie Les Verts, ENSEMBLE Mouvement pour une Alternative de Gauche, Écologiste et Solidaire, LFI - La France insoumise, Front Uni des Immigrations et des Quartiers Populaires ( FUIQP), Gauche démocratique et sociale (GDS), La Gauche Ecosocialiste, Génération.s, Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), Nouvelle Donne, Parti Communiste des Ouvriers de France (PCOF), Parti Ouvrier Indépendant (POI), Révolution Écologique pour le Vivant (REV), Vivre Ensemble Solidaires en Métropole Tourangelle (VESEMT-37).

  • Construire l’alternative : oui, mais comment ? (Contretemps)...

    Publié sur Contretemps

    Un forum politique national intitulé « Organisons pour construire l’alternative » s’est tenu le 2 juillet dernier à Paris, annoncé par un appel signé par 400 militant.e.s de la gauche radicale. Initié notamment par des membres d’Ensemble !, du NPA et de Rejoignons-nous, ainsi que des militant.e.s du mouvement social, ce forum avait pour objectif de « construire, à terme, une nouvelle force démocratique et pluraliste, pour la justice, l’égalité et la démocratie », la réunion du 2 juillet constituant « une première étape qui doit nous permettre de débattre ensemble des contours d’une nouvelle organisation à construire ».  

    Contretemps s’est entretenue avec Florence Ciaravola, membre de l’équipe d’animation nationale d’Ensemble !, Fabien Marcot, membre du groupe d’animation de Rejoignons-nous et Pauline Salingue, porte-parole du NPA, militant.e.s qui ont participé à l’introduction de ce forum 1. Les questions émanant d’une discussion collective de la rédaction de Contretemps portent sur les objectifs, perspectives et suites du forum, sur la situation sociale et politique dans laquelle il a eu lieu – notamment les récentes révoltes urbaines – ainsi que sur les questions, débats et choix stratégiques que pose le processus politique initié par cette rencontre. 

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  • Justice pour Geneviève LEGAY ! Procès Violences policières...

    Venez nombreuses.x soutenir Geneviève lors de ce procès !
    Lyon, à partir de 8 h 30, vendredi 13 octobre 2023
    Plus d'infos prochainement
     
    Voir ICI la publication initiale d'ATTAC 06
     
    Rappel des faits :
    Nice, place Garibaldi, le samedi 23 mars 2019 : A la veille de l’accueil en grande pompe du dictateur Chinois Xi Jinping par Emmanuel Macron, et en plein mouvement social des Gilets Jaunes, une foule clairsemée, moins nombreuses que les forces de l’ordre, se rassemble pour manifester son indignation.
    À la manœuvre, mégaphone à la main, ceint de son écharpe bleu-blanc-rouge, le commissaire divisionnaire Rabah Souchi. qui, contre une foule pacifique, fera preuve d’une brutalité féroce.
    Dès 11h, les premières arrestations commencent. Et, à 11h40, lors d’une charge à laquelle les gendarmes présents, quant à eux, refusent de participer, Geneviève Legay, 73 ans, gilet jaune et porte parole d’ATTAC 06, tombe au sol, le crâne fracassé.
    Les street médics sont empêchés d’intervenir, puis… arrêtés.
    Avec cinq fractures et un traumatisme crânien très grave, Geneviève est restée 48 heures avec son pronostic vital engagé. Ils ont dit à ses filles qu'elle allait mourir…
    Alors que Geneviève reste plusieurs mois à l’hôpital, commence alors le feuilleton de l’affaire d’État Legay. On apprend que l’enquête sur cette agression a été confiée à Hélène Pedoya, qui n’est autre que la compagne de Souchi, et qui de plus était elle aussi présente ce jour-là pour assurer le supposé « maintien de l’ordre ». Alerté sur ce point, le procureur général de Nice, Jean-Michel Prêtre, assure dans un premier temps auprès de Mediapart « ne pas voir en quoi cela pose problème. » Il sera rapidement avéré que ce même procureur, qui avait affirmé que Geneviève n'avait « pas été en contact avec les forces de l'ordre », avait assisté à toute la scène depuis le centre du supervision urbain (CSU) et donc sciemment menti pour, dira-t-il, « couvrir » le président de la république. Les pouvoirs locaux évoqueront ensuite un « plot » qui serait responsable des blessures, quoique la flaque de sang dans laquelle baignait la militante n’ait pu être causée que par un coup de matraque adressé à la verticale. Et Macron enfoncera finalement le dernier clou en lui souhaitant « un prompt rétablissement, et peut-être une forme de sagesse ».
    Geneviève, qui garde encore aujourd'hui de graves séquelles de cette agression, n'est pas seule à avoir subi des violences ce jour-là, l’après-midi a été très brutal aussi. Y compris donc à la manifestation de 14 h à la gare, qui était déclarée et acceptée, mais ça n’a pas freiné Souchi ; il les a fait poursuivre, il y a eu une oreille arrachée, une épaule démise…
     
    Justice pour Geneviève ! Justice pour toutes les victimes de violences policières !
    Contact : affairelegay@proton.me
     

  • Qui nous protège de la police ?

    En 2020, Darmanin suffoquait : « Quand j’entends le mot violences policières, personnellement je m’étouffe ». Ce dernier lundi 24 juillet, c’est le directeur général de la Police nationale, Frédéric Veaux qui déclarait que « savoir le policier en prison [l’empêchait] de dormir » après le placement en détention d’un policier marseillais dans le cadre d’une enquête sur des violences policières considérant « qu’avant un éventuel procès, un policier n’a pas sa place en prison, même s’il a pu commettre des fautes ou des erreurs graves dans le cadre de son travail ». Une déclaration qui suivait une véritable manifestation de policiers marseillais lors de la mise en examen de leurs collègues.

    Cette réaction s’inscrit dans une dangereuse escalade des prises de position face à la multiplication des révélations des violences policières. Déjà, après la mise en examen du policier qui a tué Nahel, le syndicat Alliance se permettait de déclarer que « le policier, comme tout citoyen, a le droit à la présomption d’innocence », critiquant les réactions pourtant mesurées de Macron. Dans la foulée, ce même syndicat s’associait à l’UNSA Police dans un communiqué qui multipliait les expressions provocatrices : « Hordes sauvages », de « nuisibles », « chienlit » subie « depuis des décennies », « les policiers sont au combat car nous sommes en guerre. Demain nous serons en résistance et le gouvernement devra en prendre conscience ».

    Il n’y a là rien d’étonnant dans une profession dont plus de 60 % des membres ont voté pour l’extrême droite lors de la dernière élection présidentielle. Si les magistrats directement concernés se replient derrière la légalité de la procédure et la possibilité de recours, leurs syndicats majoritaires s’inquiètent du fait qu’« un degré a été franchi dans la gravité et dans la remise en cause de l’institution judiciaire. »

    Le plus inquiétant réside dans la discrétion des membres du gouvernement s’exprimant par tweet pour le pourtant expansif Dupont-Moretti, silencieux pour Darmanin. Emmanuel Macron, de son côté, affirmait lundi comprendre « l’émotion » des policiers.

    En difficulté au Parlement, rejeté par le monde du travail, le pouvoir est dans l’incapacité de s’opposer aux dérives, qu’il favorise largement, d’un appareil policier plus que jamais sous influence de l’extrême droite et menaçant même de se dégager des lois de leur République.

    Robert Pelletier

  • La police et la justice pour écraser la révolte des quartiers populaires...

    Un mois après l’assassinat de Nahel, une première mesure chiffrée de la répression d’État est possible. Avec la certitude qu’elle n’est que la partie émergée, car les sources dont nous disposons sont les déclarations tonitruantes des ministres macronistes Darmanin et Dupond-Moretti, et le résultat du travail de solidarité militante autour des victimes, qui ne fait que commencer.

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  • Université d'été du NPA : on y retourne ?

    Au vu de ces dernières semaines qui clôturent une année de mobilisation tout aussi chargée, on a bien raison de se dire que l’été doit servir à reprendre des forces et se réarmer politiquement pour affronter la rentrée. Pour cela quoi de mieux que d’être au village vacances de Rives-des-Corbières à Port-Leucate du dimanche 27 au mercredi 30 août ?

    Lors de notre précédent article 1, on avait déjà dévoilé quelques noms d’invitéEs présents à notre prochaine université d’été. Livrons-nous ici à de petits focus sur quelques aspects du programme.

    La théorie des cycles

    Comme le savent déjà les participantEs habituels de notre rendez-vous annuel, il existe deux types d’ateliers dans le programme de notre université d’été :

    – les ateliers thématiques indépendants, qui se déroulent sur une demi-journée autour d’un thème unique sans autre suite ;

    – les ateliers faisant partie d’un cycle composé de plusieurs séances. 

    Cette année, dans un mouvement balancé entre retour nécessaire sur l’année écoulée et construction de perspectives pour ces prochains mois, entre luttes sociales et sillon politique, entre constructions unitaires et affirmation révolutionnaire, nous proposons deux cycles. 

    Le premier permettra de tirer les premiers enseignements de la grande mobilisation sur la contre-réforme des retraites qui s’est tenue entre janvier et mai. Que nous disent ces récentes mobilisations sur l’état de notre classe ? Questions de l’auto-organisation, des « secteurs clés », de la nécessité de la grève générale… Quelles stratégies de lutte ? En réponse, face aux coups de force antidémocratiques et à l’autoritarisme du pouvoir, comment s’affronter au gouvernement ? Un cycle dont une des étapes importantes sera la tenue d’une table ronde de débat mardi 29 août à 17 h avec des représentantEs nationaux de la CGT, de l’union syndicale Solidaires et de la FSU. 

    Dans le sillage des différentes rencontres et discussions qui ont eu lieu cette année entre forces et collectifs politiques, le second cycle sera consacré à la question de la construction d’une alternative politique et de l’outil pour la porter. Dans un échange articulant interne et externe au NPA, l’enjeu est à la fois d’affiner notre projet stratégique et organisationnel, tout en prolongeant les champs et espaces de discussions avec les organisations que nous avons invitées cette année : Ensemble !, Rejoignons-nous, La France insoumise, l’Union communiste libertaire, la Gauche écosocialiste… Et même les ex-Soulèvements de la Terre, organisation aujourd’hui dissoute par un macronisme liberticide. Méthodes de luttes, recomposition politique, questions stratégiques globales seront abordées dans ce cycle, avec de plus une table ronde dimanche 27 août à 17 h consacrée à l’écosocialisme. 

    Les jours oui, les nuits aussi !

    Cette année, notre meeting de rentrée aura lieu lundi 28 août en soirée : aux côtés des porte-paroles du NPA, on devrait y entendre en prise avec l’actualité des militantEs des solidarités internationales, des quartiers populaires… Surprise !. 

    Les autres soirées seront essentiellement organisées autour de nos projections discussions, avec d’excellents films documentaire présentés par celles et ceux qui y ont participé. Et comme vous allez le voir, nous avons souhaité aborder une grande variété de thèmes. Dimanche soir, on commence avec Nina Faure, militante féministe et réalisatrice du film We are coming. Chronique d’une révolution féministe : « Un plaisir (...) de poursuivre une émancipation collective. Le plaisir d’abolir le patriarcat, tout simplement. » On ne peut mieux dire !

    Mardi soir, nous profiterons de la venue de Melissa Gingreau, co-porte-parole du collectif Bassines non merci, pour présenter De l’eau jaillit le feu, film où intervient Thony Martins, un agriculteur mobilisé contre les mégabassines qui sera aussi parmi nous.

    Enfin, parce qu’il est impossible après le mouvement exceptionnel sur les retraites que nous avons connu de ne pas revenir sur cette lutte, nous accueillerons le duo de réalisatrice/teur Adeline Gonin et Christophe Cordier autour de leur film En grève consacré à la grève des cheminotEs de la gare de l’Est sur la question des retraites… fin 2019, début 2020.

    Et en plus, tous les soirs, des animations, des rencontres, un bar convivial, de la danse et des chansons. Les habituéEs savent…

    La semaine prochaine, pour un dernier article avant la suspension estivale de la parution de l’hebdo, on tâchera de se montrer le plus exhaustif possible. D’ici là, vous n’oublierez pas de vous inscrire ? 2

    Date limite des inscriptions :

    Dimanche 20 août 2023

    Commission université d’été

    1 – https://lanticapitaliste.org/actualite/vie-du-npa/universite-dete-enfin-en-parle 

    2 – https://nouveaupartianticapitaliste.org/UDT2023