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Actualités nationales... - Page 88

  • On vous interdit de pleurer. C’est trop tard..

    https://blogs.mediapart.fr/marche-des-solidarites/blog/160623/vous-interdit-de-pleurer-c-est-trop-tard

    14 juin. Pas très loin des côtes européennes. Dans la cale, les enfants, les femmes. Ça sent la pisse, le vomi, la merde. Et puis l’eau commence à monter. La barbarie à l’état pur. Ici elle porte des noms, Darmanin, Macron, Ciotti, Zemmour, Le Pen… Des centaines de morts et mortes.

    Pas très loin des côtes européennes. Au su et au vu de Frontex depuis de très longues heures, ses bateaux, ses caméras, ses drônes. 104 rescapés. Mais des centaines de mort·e·s. Pour la plupart on ne connaîtra pas les noms. Comment ? Parce qu'ils et elles n'ont pas droit aux avions, aux bateaux, de plus en plus performants, de plus en plus sûrs. Parce que les routes les moins pires sont bloquées. Alors les hommes, les jeunes sont entassés sur le pont, partout. Des centaines là où ils devraient être des dizaines. Dans la cale, les enfants, les femmes, les plus vieux aussi, les plus vieilles. Ça sent la pisse, le vomi, la merde. Des cadavres déjà. Il y a sans doute, un infime filet, au milieu de la peur suffocante, un filet d’espoir. Que ça va finir. Qu’un jour, demain, en Europe…

    Et puis le bateau coule, l’eau commence à monter. L’obscurité, les cris. L'eau, la mer, les fonds.

    Voilà. La barbarie à l’état pur. Justifiée. Légitimée.

    C’est le système des frontières. L’assassinat pur et simple, en masse, de milliers de… délinquants et délinquantes - n’est-ce pas Macron, n’est-ce pas Darmanin ?

    Et c’est tout. On vous interdit de pleurer. C’est trop tard.

    • Samedi 17 juin et les 8 et 9 juillet. Dans la rue contre les assassins, Macron, Darmanin, Frontex et les États d’Europe.
    • Mardi 27 juin à Paris, en hommage à Madjiguène Cissé et toutes et tous les Sans-Papiers en lutte.
    • Vendredi 14 juillet en défilé de solidarité internationale, défilé des tirailleurs et tirailleuses d’hier et d’aujourd’hui.
      Pour ces dates les infos sont là : https://antiracisme-solidarite.org/liens-contre-darmanin/

    On vous interdit de pleurer.
    C’est trop tard.
    Il faut se battre.
    Pour la liberté de circulation et d’installation.
    La régularisation des tou·te·s les sans-papiers.
    C’est tout.

  • Les 17 et 18 juin, la montagne se soulève contre le train Lyon-Turin !

    Inutile, écologiquement dangereux, coûteux et antisocial : derrière ses faux airs « éco-responsables », le projet d’une nouvelle ligne de train Lyon-Turin est en réalité une machine à générer des profits au détriment des populations locales et de l'environnement. 

    Un projet inutile et destructeur 

    La vallée de la Maurienne est un lieu de passage millénaire entre la France et l’Italie. Creusée par l'Arc, il a connu un essor industriel métallurgique au 19e siècle puis le boum de l'or blanc et la construction ex nihilo de nombreuses stations de ski (et de très confortables fortunes) : La Norma, les Karellis, Saint-François-Longchamp... 

    La nouvelle ligne de train viendrait doubler la ligne existante qui est sous-exploitée puisqu'elle fonctionne seulement à 20% de sa capacité alors qu'elle suffirait pour transporter l'essentiel des marchandises. Sa construction serait un crime climatique car elle émettrait en quelques années une quantité énorme de CO2 qui ne serait compensée, dans le meilleur scénario, qu'après 25 ans d'utilisation. Ses promoteurs affirment que cette ligne ferait gagner 45 minutes aux voyageurs… mais on en gagnerait au moins autant si l'on s'épargnait les très longs arrêts que la police aux frontières impose à tous les trains pour procéder aux contrôles systématiques au faciès qu'elle fait subir à touTEs les passagerEs racisés, afin d'appliquer la politique de chasse aux migrantEs mise en place par le gouvernement. 

    La démocratie niée, l’accès à l’eau en danger

    Les habitantEs de la vallée de la Maurienne subissent déjà les conséquences des travaux préparatoires. Alors que les périodes de sécheresse s'accentuent, le creusement des tunnels nécessite de drainer l'eau en évacuant en permanence l'équivalent de la consommation d'eau d'une ville d'un million d'habitantEs. L'équilibre hydrogéologique a d'ores et déjà été rompu alors que les travaux n’en sont qu'à leur début : on parle  en effet à ce stade des seules attaques du Mont Granier et du massif de Belledonne. Des sources sont à sec et la suite des travaux met en péril l'accès à l'eau potable et l'irrigation des cultures tout en modifiant drastiquement l'équilibre des écosystèmes.

    Les patrons des grands groupes du BTP accaparent un bien commun, l'eau, et détruisent l'environnement tout en méprisant les populations locales dont l'avis n'est jamais pris en compte, dont les luttes sont ignorées et la parole dénigrée. On ne compte plus les mensonges des lobbyistes qui sont systématiquement démentis par les scientifiques, militantEs ou journalistes. Contrairement à ce qu'essaie de faire croire leur propagande, les criminels climatiques ne sont pas les militantEs, ce sont bien les capitalistes !

    Nos vies, pas leurs profits !

    En réalité, le projet Lyon-Turin a un réel intérêt… mais pour les seuls capitalistes. Alors qu'une partie des investissements est assurée par l'État, la SNCF et l’Union européenne, les promoteurs espèrent rafler la mise avec une privatisation de la future ligne, sans parler de tous les profits engrangés pour faire les travaux. 

    Au contraire, les 40 milliards d'euros sur la table pour un projet inutile et néfaste pourraient par exemple permettre de réouvrir plus de 13 000 km de « petites lignes » ou encore rendre gratuits les trains TER dans toute la région Auvergne-Rhône-Alpes pendant plus de 70 ans. De nouveaux emplois pourraient être créés dans l'ensemble des services publics où le manque d'effectifs et de ressources menace les droits essentiels à la santé, à l'éducation et au logement, les inégalités climatiques allant de pair avec les inégalités économiques et sociales. 

    Aller à contre-courant du modèle productiviste 

    Inscrit dans le modèle de développement productiviste des années 1980, fondé sur l'accélération et l'idée d'une croissance infinie, le Lyon-Turin promeut un vieil imaginaire du progrès technologique : faire croître toujours plus les échanges de marchandises et la vitesse des déplacements entre les gros nœuds industriels, continuer à mondialiser le commerce, peu importe le coût social et écologique. Mais n'y a plus d'industries qui auraient des marchandises supplémentaires à transporter, les échanges de marchandises ont largement baissé ainsi que le trafic voyageurs. Le tunnel du Gothard (57 km), modèle idéal suisse, perd de l'argent avec une fréquentation en baisse de 10% depuis son ouverture en 1999.

    À l'inverse, il est urgent d'encourager les circuits courts, de diminuer notre consommation, de nous réapproprier nos modes de vie et de production pour répondre à nos besoins tout en respectant les limites fixées par les écosystèmes. Nous promouvons des formes démocratiques de prise de décision et de gestion des biens communs, privilégiant la gratuité des services publics pour toutes et tous, pour répondre aux besoins collectifs des populations et non à des logiques de concurrence économique. Nous défendons un projet de société écosocialiste, débarrassée de l'exploitation et des oppressions, qui s'oppose à la vision du monde véhiculée par le projet Lyon-Turin.

    Les luttes NoTAV, des jalons vers l’écosocialisme 

    Des dizaines d'années de lutte, côté italien comme français, ont sévèrement attaqué le projet Lyon-Turin. L'État français commence à reculer et à préconiser l'utilisation de la ligne existante. Les 17 et 18 juin en Maurienne, les collectifs de lutte locaux organisent une mobilisation internationale. Soutenue par les Soulèvements de la Terre, elle pourrait amener un nouveau souffle à la lutte et lui redonner la dynamique nécessaire pour mettre fin au projet. Au-delà de la création d'une ligne ferroviaire, il s'agit bien ici de s'opposer au « capitalisme vert », à la bétonisation des sols, à l'accaparement des ressources, à la destruction du vivant dans le but d'accumuler du profit. 

    Comme à Sainte-Soline, à Rouen, entre Castres et Toulouse, nous continuerons à lutter pour le désarmement des projets inutiles et écocides, une lutte juste et nécessaire car c'est un geste de survie collectif. Pour cela, nous créons des liens entre des collectifs, habitantEs, travailleurEs et militantEs pour construire un rapport de force suffisant pour empêcher ces projets en nous inspirant de la victoire de Notre-Dame-des-Landes. Par leur intensité, leurs constructions unitaires et leur capacité de politisation, ces luttes sont des jalons pour avancer vers l'écosocialisme.

    Les propositions du NPA 

    •  Rouvrir plus de 13 000 km de « petites lignes » ;
    •  Rendre gratuits les trains TER en Auvergne-Rhône-Alpes pendant plus de 70 ans ;
    •  Créer de nouveaux emplois dans l'ensemble des services publics ;
    •  Encourager les circuits courts, diminuer notre consommation, nous réapproprier nos modes de vie et de production ;
    •  Développer l’agriculture paysanne ;
    •  Réquisitionner les logements vides ;
    •  Interdire la publicité ;
    •  Promouvoir des formes démocratiques de prise de décision et de gestion des biens communs ;
    •  Soutenir les luttes des travailleurEs d'industries polluantes qui veulent réorienter leur production ; lutter pour les 32h sans perte de salaire.
  • Combattons la déferlante raciste et islamophobe...

    L’horrible fait divers qu’est l’agression contre de jeunes enfants perpétrée à Annecy par un individu de nationalité syrienne est honteusement manipulée par le gouvernement, la droite et l’extrême droite. Ceux-ci veulent faire monter à son paroxysme l’hystérie raciste et xénophobe.

    Pour « tourner la page » de la mobilisation sur les retraites, l’heure est à la surenchère raciste contre les migrantEs, boucs émissaires de tous les méfaits du capitalisme. Tandis que des néonazis ont pu défiler en toute impunité dans les rues de Paris, la droite et le gouvernement n’hésitent pas à surenchérir sur leur autre dossier favori après la casse sociale : l’immigration. Ils déroulent le tapis rouge à Zemmour, qui appelle à se défendre contre un prétendu « francocide », et à Le Pen qui, avec sa démagogie pseudo-sociale, tente de tirer les marrons du feu.

    De Mayotte aux abayas 

    La loi immigration, mise en sourdine en raison des mobilisations, est finalement revenue au premier rang de l’agenda gouvernemental. Elle donne lieu aux tractations les plus sordides avec la droite LR qui cherche à occuper un espace politique autonome — entre le macronisme en crise et l’extrême droite — sur le dos des migrantEs. Ciotti renchérit en propositions racistes : réduction drastique de l’Aide médicale d’État, obligation d’assimilation dans la Constitution, refus de régularisation même pour les métiers en tension, modification du droit d’asile… Et pendant ce temps, le gouvernement poursuit son opération raciste et coloniale Wuambushu à Mayotte, sans aucune préoccupation pour la population sur place, et ne veut prouver qu’une seule chose : immigration = délinquance, avec pour seule réponse la répression et les expulsions !

    La campagne islamophobe reprend quant à elle de plus belle. Depuis le mois d’avril, les signalements de l’éducation nationale en « atteinte ont la laïcité » ont été montés en épingle pour ramener les difficultés auxquelles feraient face les personnels de l’éducation… au port de l’abaya, robe longue et ample fréquemment portée par les femmes musulmanes. Présentées depuis le début d’année de la même façon que des faits de délinquance, plus de 500 cas auraient été signalés en avril et en mai. La criminalisation de l’islam comme religion est ainsi rampante. 

    Stopper une vague pestilentielle

    Pour les démagogues de droite et d’extrême droite, les immigréEs des anciennes colonies et leurs descendantEs sont un danger pour la sécurité des Français, et un poids pour les services publics. Dans un entretien donné à l’Express, l’ancien Premier ministre Édouard Philippe n’a aucun embarras à faire des Maghrébins la maladie qui atteint les services publics français quand il évoque leur « embolie ». Cette maladie, il la nomme – c’est l’islam : « L’islam est devenu un sujet central, un sujet inquiétant, un sujet obsédant ». Statistiques à l’appui, il désigne la part dans l’immigration que représentent les AfricainEs, qui aurait augmenté de 8% alors que l’immigration dans sa totalité est stable. De même, sur la délinquance : celle-ci, encore, serait le fait d’immigréEs alors que toutes les statistiques sur les faits de délinquance démontrent l’exact contraire.

    La forte mobilisation contre la réforme des retraites a pu tenir en respect la bête immonde du racisme et de la xénophobie. Aujourd’hui, pour les réactionnaires de tout poil —  de Macron-Darmanin à Le Pen-Zemmour en passant par Ciotti, l’heure de la revanche a sonné et la chasse est ouverte contre les plus vulnérables d’entre nous. Il est de la responsabilité du mouvement ouvrier, de ses organisations syndicales, associatives et politiques, de stopper cette vague pestilentielle et de mettre au centre de son combat pour le progrès social la lutte antiraciste et antifasciste ! 

  • POING hebdo : pas de retrait, pas de paix !

    Pas de retrait, pas de paix. C’était l’esprit de la journée du 6 juin qui, sans surprise, et même si des centaines de milliers de personnes ont une nouvelle fois manifesté avec colère et détermination, a été la moins massive des journées de mobilisation contre la réforme des retraites depuis le 19 janvier. Mais que le gouvernement ne s’y trompe pas, ce souffle de colère laissera des traces bien après les « 100 jours ». Il n’y a et il n’y aura pas d’apaisement, ni le 14 juillet ni après. Car tout montre que la crise politique ouverte est loin d’être refermée.

    Face à la crise politique qui s’approfondit et à l’extrême droite qui attend son heure, il devient urgent de construire un force politique anticapitaliste, révolutionnaire, radicale, unitaire et démocratique. Tout ce à quoi le NPA s’attèle, et s’attèlera dans les semaines et les mois qui viennent !

  • « Organisons-nous pour construire l’alternative ! » (appel au forum)...

    Publié sur Mediapart

    Anticapitalistes, écologistes, féministes, antiracistes, anti-validistes... un large spectre de militant·es de gauche appellent de leur voeux à « un immense mouvement du monde du travail, des classes populaires, de la jeunesse » pour proposer une organisation alternative en vue de « construire, à terme, une nouvelle force démocratique et pluraliste ». Un forum national aura lieu le dimanche 2 juillet.

    La mobilisation historique face à Macron et sa contre-réforme des retraites est marquante par son unité, particulièrement intersyndicale, ses grèves et manifestations massives, ses casserolades et autres actions qui défient directement le pouvoir. Elle confirme la jeunesse, la détermination et la combativité du mouvement social à dimension politique, comme, par exemple, lors des manifestations féministes du 8 mars, celles contre la « loi immigration » de Darmanin ou contre les méga-bassines de Sainte-Soline.

    Elle a également permis de renforcer nos liens lors des assemblées générales, des réunions interprofessionnelles, et d’approfondir les connexions entre les différents mouvements. Ces confrontations sociales vont devenir de plus en plus fréquentes, comme partout dans le monde. La situation nous impose de ne pas nous contenter de revendications partielles : il faut faire face au système capitaliste, écocide, patriarcal, raciste, et renforcer l’espoir dans une autre société et nous organiser pour la lutte en vue d’une alternative populaire, radicale et démocratique, pour porter un projet de rupture et de transformation révolutionnaire de la société. 

    Nous sommes aujourd’hui face à un gouvernement de plus en plus radicalisé et autoritaire et à un appareil d’État toujours plus répressif et liberticide. La police tue dans les quartiers, mutile militant·es et journalistes dans les manifestations. L’État, relayé par les grands médias et les partis de droite (parfois même « de gauche »), orchestre l’islamophobie et son lot de lois d’exception, comme la loi dite « séparatisme » dans un pays déjà gangrené par l’antisémitisme, la rromophobie, la négrophobie et tous les racismes. Contre l’aggravation de la pauvreté et les catastrophes écologiques, contre le racisme, le sexisme et le validisme, contre la montée du néofacisme, nous avons besoin d’un immense mouvement du monde du travail, des classes populaires, de la jeunesse.

    Dans cette perspective, nous pensons que les organisations actuelles ne suffisent pas et que nous avons besoin de nous organiser d’avantage, de nous réunir pour construire, à terme, une nouvelle force démocratique et pluraliste, pour la justice, l’égalité et la démocratie, pour les solidarités internationales - de la Palestine à l’Ukraine -, pour la solidarité avec les migrant·es, ainsi que leur accueil digne et inconditionnel, pour résister systématiquement au libéralisme et à l’extrême-droite, pour porter ensemble une véritable alternative.

    Cette organisation politique pourra être présente dans l’arène électorale et institutionnelle mais ne se laissera pas maîtriser par la force d’intégration au système. Son centre de gravité sera la rue, les lieux de travail, les quartiers, parce que la légitimité populaire devra s’opposer aux institutions du pouvoir en place, à l’État. Nous voulons en effet construire une société débarrassée de l’exploitation, des oppressions, du productivisme, une société qui ne peut exister que si elle est construite par celles et ceux qui produisent les richesses.

    Le mouvement actuel montre à quel point nous avons besoin à la fois d’unité et de radicalité. L’organisation politique que nous voulons bâtir œuvrera donc également à la construction de fronts sociaux et politiques larges et démocratiques, localement et nationalement, dans la rue, les mobilisations et dans les urnes si les conditions sont réunies, pour combattre les politiques de droite, le néofascisme du RN et toutes les idées et violences d’extrême droite.

    Le débat est ouvert sur l’appréciation à porter sur la NUPES – à laquelle certain·es d’entre-nous participent, d’autres non – sur le rôle qu’elle peut jouer et nos rapports avec elle.

    Nous appelons tout·es celles et ceux, citoyen·nes, syndicalistes, militant·es associatifs/ves, écologistes, écosocialistes, décroissant·es, féministes, militant·es LGBTQI+, anti-racistes, internationalistes, anti-validistes, autogestionnaires, alternatifs/ves, révolutionnaires, qui se reconnaissent dans ces objectifs, à nous rejoindre pour une première réunion nationale, sous la forme d’un forum ouvert et pluraliste. Ce forum sera une première étape qui doit nous permettre de débattre ensemble des contours d’une nouvelle organisation à construire.

    Nous proposons que ce forum soit préparé par des réunions locales, départementales et régionales, réunissant des habitant·es, citoyen·nes, militant·es dans les prochaines semaines, afin qu’elles envoient des délégué·es lors de ce forum national. Nous proposons que ce forum ait lieu le dimanche 2 juillet et appelons les collectifs, organisations, personnes intéressées à se joindre à cet appel et à contribuer à l’organisation et à la popularisation de ce forum.

    www.forumalternative.org

    Premières signatures : 

    Adrien Pettré, syndicaliste métallurgie (22)
    Agnès Guichard, NPA (Montreuil)
    Alexis Cukier, Rejoignons-nous (Montreuil)
    Alice Pelletier, syndicaliste métallurgie, militante féministe (38)
    Armand Creus , Ensemble! (Lyon)
    Arthur Leduc, Rejoignons-nous (Nice)
    Arya Meroni, militante féministe anticapitaliste (Montreuil)
    Basile Pot, militant syndical cheminot (Paris)
    Benjamin Sonntag, co-fondateur de la Quadrature du Net (Paris)
    Bruno Della Sudda, Ensemble! courant AE (Nice)
    Catherine Samary, économiste (Paris)
    Cécile Leroux, Ensemble! (Gap)
    Christian Masson, militant antiraciste (Nice)
    Christine Poupin, porte-parole du NPA
    Christophe Lemasson , Ensemble! courant AE (Saint Brieuc)
    Corinne Le Fustec (Plérin)
    Danièle Carasco,  Ensemble! (Lyon)
    Daria Saburova, Réseau européen de solidarité avec Ukraine (Paris)
    Elisa Moros, NPA (Aubervilliers)
    Etienne Prevost, syndicaliste dans la santé (27)
    Fabien Marcot, Rejoignons-nous (Lyon)
    Florence Ciaravola, Ensemble! courant AE (Nice)
    Florence Henry, CGT Educ’Action (Montrouge)
    Franck Gaudichaud, Enseignant-chercheur, NPA (Toulouse)
    François-Xavier Arouls, conducteur RATP, syndicaliste
    Gérard Laplace, Rejoignons-nous (Marseille)
    Glareh Khadjé-Nouri, militante CGT à la FNAC Paris
    Isabelle Garo, Rejoignons-nous (Paris)
    Jean-Claude Mamet, Ensemble! (Ivry sur Seine)
    Jean-François Pellissier, Ensemble! (Paris)
    Josie Boucher, militante de la solidarité avec les migrantEs (Perpignan)
    Lena Grigoriadou, Gilet jaune (Montreuil)
    Malika Kara Laouar, Rejoignons-nous (Valence)
    Mariana Sanchez, Ensemble! (Clichy)
    Marie-Claude Herboux, Ensemble! (Caen)
    Mathilde Larrere, historienne (Paris)
    Mathilde Millat, NPA (Lyon)
    Michael Löwy, sociologue, militant écosocialiste (Paris)
    Mornia Labssi, militante CGT et antiraciste (Nanterre)
    Nadine Olombel, anticapitaliste, écologiste, féministe (Castres)
    Noufissa Mikou, Ensemble! (Villejuif)
    Olivier Besancenot, NPA
    Olivier Le Cour Grandmaison, Universitaire (Paris)
    Omar Slaouti, militant des quartiers populaires (Argenteuil)
    Ouarda Elatrassi, Rejoignons-nous (Rouen)
    Paul Guillibert, militant écologiste anticapitaliste (Paris)
    Pauline Salingue, porte-parole du NPA
    Philippe Poutou, NPA
    Pierre Gayral, militant d’Ensemble! et de «Droits devant !» (Les Lilas)
    Pierre Zarka, Ensemble! AE (Mancey)
    Rosine Charlut-Borghi, militante féministe, antiraciste (Aude)
    Samah Dellai, enseignante (Saint-Denis)
    Stéphanie Prezioso, historienne (Genève/Paris)
    Théo Roumier, syndicaliste en lycée professionnel, militant autogestionnaire (Paris)
    Thomas Coutrot, économiste (Montreuil)
    Tony Fraquelli, CGT cheminot (Bruyères-le-Châtel)
    Ugo Palheta, universitaire (Paris)
    Usul, vidéaste (Lyon)
    Wiam Berhouma, enseignante, élue municipale (Noisy-le-sec)
    Xavier Mathieu, ouvrier du spectacle, comédien

    Pour voir l'intégralité de la liste des signataires c'est ici

  • Social : « Partage de la valeur », une escroquerie pour les salariéEs...

    Le gouvernement est en train de mettre la dernière touche à un projet de loi relatif au « partage de la valeur au sein de l’entreprise ». Ce projet est une transposition de l’accord national interprofessionnel, signé en février par le patronat et toutes les organisations syndicales représentatives CFDT, FO, CFTC, CGE-CGC, sauf donc la CGT. Cet accord, en plein conflit des retraites, avait permis au gouvernement de claironner que le « dialogue social » marchait bien.

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